Publié par Pierre Rehov le 6 août 2020

Source : Valeursactuelles

Pierre Rehov est reporter de guerre, réalisateur de documentaires, chroniqueur dans la presse française, israélienne et américaine et romancier. Bien avant que le grand public n’entende parler des “Black Lives Matter” et même que n’éclatent les affaires Floyd aux Etats-Unis et Traoré en France, Rehov avait pressenti l’émergence de ce nouveau “fascisme anti-occidental” rouge-black-vert qui unit des suprématistes noirs, des islamistes et des mouvements d’extrême-gauche décidés à détruire de l’intérieur l’Occident judéo-chrétien. Deuxième partie de son entretien avec Alexandre del Valle.

Lire la première partie

Alexandre del Valle. A la lumière du phénomène Traoré, dont les “comités” sont clairement liés aux Frères-Musulmans, aux gauchistes révolutionnaires et à la Nation de L’Islam, assiste-t-on à un mouvement révolutionnaire anti-occidental planétaire ?

Pierre Rehov. L’affaire Traoré est née des mêmes mécanismes que j’ai décrits en réponse à votre première question. Sauf que la France n’est pas les Etats Unis et que cette mascarade sulfureuse a trouvé ses partisans dans les plus hautes sphères de l’Etat. Tout autant que George Floyd, délinquant récidiviste tué par un policier blanc au cours de son arrestation, Adama Traoré était inscrit dans les registres de police pour violence, recel, outrages, extorsion à main armée, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants, vol à la roulotte et viol d’un co-détenu qu’il menaçait régulièrement d’une fourchette. Triste portrait d’un individu qui ne méritait pas pour autant la mort.

Mais à une époque de renversement des valeurs comme conséquence du rejet d’un système, il n’en fallait pas davantage pour faire d’un voyou une icône de la victimisation. Sa sœur, Assa Traoré, est donc devenue le symbole de l’antiracisme à la française, en bénéficiant du soutien d’une presse de gauche qui n’en est pas à sa première incartade dans ce domaine, et de mouvements politiques tels celui de Mélenchon, fervent nostalgique du stalinisme et antisioniste primaire, ce qui fait de lui, qu’il s’en défende ou non, un antisémite proche d’un Korbyn en Angleterre, d’une Linda Sarsour, d’une Ilhan Omar, d’une Rachida Tlaïb ou d’un Louis Farrhakan aux USA.

Est-il exact que des milliardaires démocrates, des GAFAM et autres Soros anti-Trump ont soutenu le BLM ?

Il est troublant de constater que la fondation de George Soros, soutien inconditionnel des Démocrates et de nombreux mouvements dissidents, vient d’injecter 220 millions de dollars dans une ombrelle de mouvements de défense des Noirs face à la justice, dont 100 millions seraient donnés à BLM. L’organisation “Thousand Currents” à Oakland, en Californie, reçoit les dons de BLM parce que la Black Lives Matter Foundation n’a pas le statut d’exonération fiscale. Donc l’organisation radicale de gauche “Thousand Currents” “sponsorise fiscalement” BLM. C’est elle qui reçoit leurs dons, qui se chiffrent maintenant en millions. Comme l’association à but non lucratif “Thousand Currents” contrôle l’argent, les donateurs sont autorisés à déduire les dons faits à BLM de leurs impôts. Et comme aucun journaliste ne révèle l’existence de Thousand Currents, il est impossible de retracer ces dons.

N’oublions pas que les fondatrices de BLM sont marxistes. Opal Tometi, troisième fondatrice, est également la directrice exécutive de la “Black Alliance for Just Immigration“. Ce groupe est associé à la “Freedom Road Socialist Organization“, un groupe marxiste-léniniste qui a reçu un financement de la Fondation Tides dirigée par George Soros.

Le terme BLM cache en fait l’existence de deux groupes bien distincts dans leurs objectifs, le premier servant aux médias pour cacher les buts du second. Il y a d’une part les gens qui participent aux manifestations BLM parce qu’ils aiment l’Amérique, considèrent qu’elle est raciste, et veulent qu’elle s’améliore et les activistes de l’organisation BLM qui haïssent le capitalisme, haïssent l’Amérique et veulent sa destruction. Parallèlement au slogan « Les vies des Noirs comptent », éminemment louable, il y a l’organisation BLM Global Network Foundation, qui est une organisation marxiste. La BLM Global Network Foundation, financée par Soros au travers de l’Open Society, se sert du prétexte du slogan pour faire avancer le marxisme. Elle ne considère absolument pas que « Les vies des Noirs comptent » et ne se manifeste jamais lorsque des Noirs, même des enfants, sont tués à Chicago tous les week end.

Quant aux GAFAM (acronyme des géants du Web – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft)* la vision progressiste de ses dirigeants n’est plus à démontrer et les conservateurs ont beau jeu d’affirmer, preuve à l’appui, que leurs messages sont censurés dans des proportions alarmantes, tandis que les pires excès de l’autre camp sont tolérés avec une complaisance démesurée. Ce qui conduit à des aberrations, telle que Twitter supprimant des messages de Trump père et fils en faveur du traitement préconisé par le professeur Raoult contre le Covid19, tandis que Facebook refuse de censurer les appels à la destruction d’Israël par l’Ayatollah Khameini, considérant qu’il s’agit d’un message politique et donc n’entrant pas en contradiction avec ses règles d’utilisation. Dans la nouvelle vision de l’humanité, qui ressemble par certains aspects à celle des années trente, envisager l’extermination des Juifs israéliens ne s’éloigne pas trop du politiquement correct. J’en arrive à la conclusion que les éléments du GAFAM balancent entre une idéologie de nantis à l’égo surdimensionné et la nécessité de séduire la plus grande masse pour des raisons commerciales. Le politiquement correct est leur label de notoriété.

[* Note de Dreuz : le terme est utilisé couramment pour parler de l’ensemble des géants de la High Tech, au delà des 5 principaux (Twitter, …), vu que ceux ci présentent quasi tous les mêmes travers “progressistes”]

Pourquoi parle-t-on moins du sort de citoyens américains pacifiques et des conséquences des émeutes BLM que de celui d’un voyou, certes tué par un flic sadique ?

Pendant les deux semaines d’anarchie nationale qui ont suivi la mort de George Floyd, des policiers ont été abattus, tailladés et agressés, leurs véhicules ont été bombardés et détruits. Mais les élites américaines sont restées silencieuses. A Minneapolis, les fusillades ont plus que doublé cette année par rapport à l’année dernière. Dans la ville voisine de St. Paul, les tirs d’armes à feu ont plus que doublé. A Chicago, 18 personnes ont été tuées et 47 blessées lors de fusillades le dernier WE de juin. Parmi les victimes, on compte un garçon d’un an qui se trouvait dans une voiture avec sa mère et une fille de 10 ans qui a été frappée à la tête à l’intérieur de sa maison. Le week-end précédent à Chicago, 104 personnes ont été abattues, dont 15 mortellement. Parmi les personnes décédées, un garçon de 3 ans qui se trouvait dans une voiture avec son père et une fille de 13 ans atteinte d’une balle dans la tête à l’intérieur de sa maison. Le taux d’homicides à New York est le plus élevé depuis cinq ans. Le nombre de victimes de fusillades a augmenté de plus de 42 % jusqu’au 21 juin par rapport à la même période en 2019. Le nombre de fusillades au cours des trois premières semaines de juin a été plus de deux fois supérieur à celui de la même période en 2019, faisant de ce mois de juin le plus sanglant de la ville depuis près d’un quart de siècle.

Mais qui en parle ? Fin juin, à 4 heures du matin, une femme de 30 ans a reçu une balle dans la tête à Brooklyn, lors d’une fête. Le samedi après-midi, un homme et une femme ont été abattus devant une maison de Brooklyn. Tôt vendredi matin, une jeune fille de 19 ans a été abattue au cœur de Manhattan. Les homicides de Milwaukee ont augmenté de 132 %. Les fusillades sont en hausse à Indianapolis. Depuis le début de l’année, Baltimore compte plus de morts qu’à ce jour en 2019. Les meurtres de juin incluent une femme de 23 ans qui était enceinte de huit mois et sa fille de trois ans. Jusqu’à présent cette année, 78 % des victimes d’homicides à Chicago sont noires, bien que les Noirs représentent moins d’un tiers de la population. Mais les partisans du “supprimez les budgets de la police” et l’establishment démocrate n’ont rien dit sur la perte croissante de vies noires.

Au lieu de cela, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, préfère tweeter sur le droit à l’avortement, la gay pride et la « culpabilité » du président Trump dans l’épidémie de coronavirus. Les attaques gratuites contre des citoyens âgés se sont multipliées ces dernières semaines : une femme de 78 ans a reçu un coup de poing à la tête à Brooklyn, un homme de 80 ans a été jeté à terre, traîné et volé dans le Bronx et une femme de 92 ans a percuté une bouche d’incendie dans le Gramercy Park de Manhattan. La délégitimisation à grande échelle de la justice américaine et le battement de tambour incessant sur la suprématie des Blancs s’inscrivent dans un climat fasciste où il est devenu interdit de s’indigner contre ce deux poids deux mesure.

Pendant ce temps, les responsables de la justice pénale eux-mêmes se rendent. Le commissaire de police de New York a démantelé l’outil le plus efficace du département pour faire disparaître les armes illégales de la rue (Les “Serpico”, les policiers infiltrés dans les gangs”) et le gouverneur de NY, Andrew Cuomo, a aboli les cautions pour sortir après les arrestations : les criminels sont remis en liberté immédiatement et peuvent recommencer leurs agressions. Les policiers de tout le pays se font ordonner d’ignorer les délits de bas niveau, et les procureurs des villes refusent de poursuivre les arrestations pour atteinte à l’ordre public. En revanche, le couple de Saint Louis qui a osé défendre, armes à la main, sa propriété contre l’attaque d’une meute BLM qui venait de détruire son portail et avait envahi son jardin, n’a même pas le droit d’invoquer le droit à l’auto-défense garanti par le second amendement de la constitution américaine, face à un procureur noir (élu grâce au financement de Soros) qui a décidé d’avoir leur peau. Des embuscades attendent les officiers qui répondent aux alertes de tirs, aux fêtes illégales et à d’autres délits.

Récemment, des officiers new-yorkais ont été agressés avec des bouteilles et des déchets par un groupe de 500 personnes à 3h45 du matin à Harlem alors qu’ils essayaient de trouver la source d’une fusillade. Un officier de Baltimore a reçu une balle dans l’estomac au début du mois alors qu’il tentait de disperser une grande fête à l’ouest de Baltimore. Deux voleurs de voitures à Chicago ont percuté un policier avec leur voiture volée et l’ont traîné sur une courte distance en juin dernier. Fin mai, des foules ont jeté des bouteilles de verre sur des officiers de Chicago alors qu’ils tentaient d’arrêter des suspects armés. Dans un cas, la foule a essayé de libérer le suspect d’une voiture de patrouille. Ce n’est pas seulement une fracture de la société, mais la volonté délibérée de mettre en exergue les rares faits justifiant l’idéologie gauchiste propagée par certains médias, au détriment d’une réalité dont souffrent de plus en plus les pays occidentaux.

Voyez-vous des points communs entre l’ascension du nazisme en 1933 et la montée de la haine antisémite puis envers l’Homme Blanc constatée avec BLM et l’islamisme radical ?

Le seul parallèle que je puisse faire aujourd’hui est l’ascension de l’islamisme avec la complicité des mouvements d’extrême gauche, qui voient dans cette conquête une revanche bienvenue des « opprimés du colonialisme » sans se rendre compte que les valeurs qu’ils prétendent défendre sont à l’opposé de celles contenues dans l’islam militant.

L’extrême gauche a tout raté. Les pays qui se sont adonnés au Marxisme sont tous des exemples d’échec, d’absolutisme, d’économie anémique, et n’ont pu survivre en tant que système que par la terreur imposée à leurs populations. N’ayant pas réussi à transformer la société au nom d’une idéologie contraire à la nature humaine, les Marxistes et autres Trotskistes, Léninistes et Maoïstes, se sont retranchés derrière la défense des peuples victimes du colonialisme en Afrique et au Moyen Orient. Mais voici que ces peuples, plusieurs générations après leur libération, sont toujours dans l’échec, gangrénés par la corruption de leurs dirigeants et que leurs révolutions n’aboutissent qu’à l’avènement de systèmes de plus en plus obscurantistes. Il fallait donc trouver la victime absolue, celle qui n’aurait pas encore réussi à faire ses preuves car toujours sous le joug de l’oppression occidentale.

Avec la renaissance d’Israël, berceau du peuple Juif, l’Histoire leur a offert un cadeau de choix. Le peuple palestinien. On a vu les premiers résultats aux tous débuts de l’Intifada déclenchée par Arafat avec la conférence de Durban qui est vite devenue une convention antisioniste, durant laquelle au nom de l’antiracisme il était de bon ton de crier « mort aux Juifs ». Ce constat est valable pour une frange extrême des écologistes, pour les militantes féministes les plus virulentes et pour la communauté gay, qui reproche à Israël de mettre en avant son libéralisme à l’égard des minorités sexuelles (Tel Aviv et Jérusalem accueillent chaque année parmi les plus grandes parades de la fierté) pour masquer un pseudo génocide contre les Arabes de Palestine. Que des homosexuels soient torturés, battus à mort ou jetés du haut des immeubles en terre d’Islam les dérange beaucoup moins que l’existence du seul état Juif dans moins d’1% du Proche-Orient.

L’origine de cet antisémitisme virulent associé à un combat pour l’hégémonie d’une idéologie politico-religieuse est complexe et mérite d’être abordée de façon factuelle, ce qui est impossible à travers un résumé par essence réducteur. Si je vous dis que le Nazisme a eu un grand rôle à jouer dans la naissance du nationalisme arabe de Palestine, et que ce même nationalisme, mort avant que d’avoir abouti avec la conquête de la Judée Samarie et Gaza par la Jordanie en 1948, est ressuscité en 1964 sous la pression de l’Union Soviétique pour sauver le panarabisme pantelant du président Nasser, cela ressemble à un slogan politique. Pourtant, ce sont des faits vérifiables et inscrits dans l’histoire.

Mais la haine antisémite gravée dans la pensée islamique remonte à Mahomet, lorsqu’après avoir été initié au monothéisme par les Juifs et les Chrétiens, il a voulu convertir les tribus qui l’avaient convaincu de l’existence d’un dieu unique à sa nouvelle religion, plagiat des précédentes. Leur refus a engendré des massacres relatés avec fierté dans les Hadiths, et une phrase a traversé les temps jusqu’à aujourd’hui : « khaybar khaybar ya yahud jaish muhammad saya’ud » (Khaybar Khaybar, O Juif, l’armée de Mahomet va revenir). Khaybar a été un lieu de bataille célèbre, à l’issue de laquelle Mahomet et ses sbires ont massacré la quasi-totalité des Juifs, converti leurs enfants à l’Islam et réduit leurs femmes et leurs filles en esclavage. Cette phrase est inscrite dans l’éthos palestinien, sachant que les dirigeants de l’OLP, du Fatah et du Hamas, tout en prétendant le contraire pour les premiers, n’accepteront jamais une paix négociée mais seulement une victoire par les armes conduisant à la destruction d’Israël. D’où le confit sans fin du Proche Orient dans le cadre d’une réécriture de l’histoire financée par les pétrodollars et portée par la peur du terrorisme, avec la complicité des Nations Unie, tributaires de leur majorité arabe et tiers-mondiste automatique et celle d’une Europe assoiffée de pétrole et paralysée par la peur.

En résumé vous avez deux mouvements parallèles lancés à la conquête du monde. L’Islamisme et le Marxisme. Leur avènement passe forcément par la destruction de l’occident, de sa culture, de ses richesses et de son histoire. Une fois encore, les Juifs en sont les boucs émissaires.

Doit-on avoir peur pour le futur de l’Occident ? Comment contrer ce “fascisme anti-occidental” rouge-brun-vert ?

C’est une inquiétude. Les sociétés blanches occidentales sont en train de se fissurer et risquent un jour d’être détruites non par des conquêtes extérieures, mais par implosion. Hitler disait « envoyez-moi un avocat des droits de l’homme, je l’accueillerai avec une mitraillette ». C’est un peu le mécanisme de déliquescence de nos sociétés que l’on voit à l’œuvre. D’un côté les partisans du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », qui se retrouvent à chanter des chansons de scout après chaque attentat terroriste, et de l’autre des idéologues cyniques, actifs et sanguinaires, contre lesquels nos démocraties, en l’état, ne font pas le poids.

Notre époque est la première durant laquelle des populations entières, par peur de perdre leur petit confort, et au nom d’un politiquement correct que le président Truman méprisait, prennent le parti de l’adversaire et se jugeant responsables d’une situation dont ils sont victimes. Cela par une réécriture de l’histoire. Celle de la guerre d’Algérie, par exemple, où les terroristes du FLN sont exonérés pour les atrocités qu’ils ont commises, tandis que les soldats du contingent français et leurs descendants doivent faire amende honorable devant une population immigrée qui a fui son pays d’origine, malgré les infrastructures admirables construites par la France et le pétrole du Sahara que De Gaulle a bien voulu abandonner.

Quelles que soient les ressources d’un pays, il faut un système cohérent, une volonté populaire commune, des dirigeants sincères et un niveau d’éducation suffisant pour les exploiter afin d’en partager les richesses. Les terres d’Islam sont incapables de produire de tels dirigeants mais seulement des systèmes autoritaires et des gouvernements corrompus. D’où cet exode massif d’émigrés économiques vers des pays que certains conspuent dès leur arrivée, partant du principe « qu’on leur a tout pris et qu’on leur doit tout ».

Je ne crois pas au « grand remplacement » comme le résultat d’une cabale qui ressemblerait au « Protocole des Sages d’Islam », mais plutôt comme celui de la lâcheté des leaders européens qui vivent dans la culpabilité post-coloniale et se sont laissés convaincre que l’ouverture des frontières à des millions d’immigrés soulagerait leur conscience tout en autorisant l’afflux d’une main d’œuvre nécessaire. J’observe ce phénomène avec un certain dégout, car leur philosophie se résume à « nous avons besoins d’immigrés pour ramasser nos poubelles et payer nos retraites ». En cédant à leur tendance paternaliste d’arrivistes bobos, ils ont ouvert les portes à une véritable invasion d’individus dont un grand nombre ont été élevés dans l’idée que la colonisation a été la source de leur malheur et que tout leur est dû. Les Espagnols, Portugais et Yougoslaves qui constituaient le creuset de l’immigration jusqu’aux Trente Glorieuses préféraient sans doute leur pays d’origine à la France, mais n’arrivaient pas à Paris avec un esprit revanchard. Les deux migrations ne sont pas comparables, ne serait-ce que sur le plan religieux et culturel.

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