Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 9 août 2020

“La découverte de l’homosexualité s’est faite très tôt dans la vie de Simone de Beauvoir”, selon le livre de Marie-Jo Bonnet : Simone de Beauvoir et les femmes, Albin Michel (2015).

Simone de Beauvoir, lettre à Nelson Algren, 2 janvier 1948, l’amie d’enfance, Élisabeth Lacoin, dite Zaza : “Si j’étais née homme, peut-être aurais-je été un grand pervers, ça doit sûrement procurer de vifs plaisirs de coucher avec des femmes très jeunes et d’être aimée d’elles, mais à la vérité je les aurais vite laissé tomberQuand j’étais professeur, elles tombaient souvent amoureuses de moi, ce qui ne m’a pas toujours déplu, trois ou quatre fois même, je me suis laissé prendre au point d’en arriver à me conduire très mal. Il en a découlé des histoires infinies, car si pour moi c’était plaisant, mais sans véritable importance, pour ces filles, pendant un temps, ça en avait une considérable, et je devais les manier avec précaution…”

Le Monde de la propagande pro-Macron : “Macron aux Antilles, appelle à l’aide : “Aidez-moi ! J’ai besoin de vous, journalistes, population, élus“. Au plus mal dans les sondages, critiqué par certains ministres, Macron doit convaincre les Français que sa politique est la bonne, qu’il ne s’est pas trompé, malgré l’absence de résultats. Macron lors d’un bain de foule : “Je ne me cache pas” ! Ben voyons ! TAKAYCROIRE !

Ivan Rioufol, blog.lefigaro.fr : “Quand Macron excuse la vulgarité des uns…” La photo a été prise à Saint-Martin (Antilles) : Macron, amusé, pose en bras de chemise entouré de deux garçons rencontrés lors d’un bain de foule. À sa droite, celui contre qui Macron colle son épaule, est torse nu. Son pantalon, baissé à l’aine, laisse voir un caleçon à deux rayures. Le jeune, bien fait de sa personne, fait un doigt d’honneur. À sa gauche, un petit voyou en débardeur blanc, casquette à l’envers, chaîne autour cou : “Je suis braqueur, je sors de prison”. Macron : “T’es costaud comme tout, il faut pas rester comme ça et refaire des bêtises…”

Tout dans ce cliché respire la vulgarité : vulgarité des deux jeunes et vulgarité de Macron ! Il est vrai que le 21 juin, lors de la Fête de la musique, Macron et Brizite avaient déjà posé dans un salon de l’Élysée, entourés d’artistes se revendiquant “fils d’immigrés, noirs et pédés“, vêtus de shorts et de maillots-résille.

Photos dégradantes qui illustrent bien la profonde décomposition d’une société pourrie à l’image de son clownesque représentant qui ne suscite décidément aucun respect… Chassez le naturel et il revient au galop, sans compter l’image déplorable qu’il donne de la France. Le frottement tout contre les corps musclés de jeunes mâles, de préférence noirs, ne le gêne pas, au contraire, il en redemande. L’affaire : “Benalla n’est pas mon amant !” est dans la droite ligne de cette imposture présidentielle de Macron élu président par accident. On pouvait penser que Macron avait atteint les derniers degrés de l’ignominie. Peut-on imaginer des Français aussi irrespectueux devant le général de Gaulle ? C’est la France d’avant qui se meurt peu à peu…”

L’acteur de théâtre Macron éduqué par Brizite ne fait que jouer le personnage du président vulgaire, sans jamais pouvoir l’incarner vraiment comme a pu le faire le grand Charles de Gaulle ! Et le pire dans cette odieuse tartufferie, c’est que Macron montre aux médias qu’il n’a strictement rien à faire de la France et des Français, de ces gueux et ces ratés, et de tous ceux qui n’ont pas de quoi “se payer un costard“. Ben voyons !

LCI est toujours au service de la propagande pro-Macron : “Photo polémique de Macron aux Antilles : Un des jeunes hommes qui pose avec Macron sur le cliché-polémique à Saint-Martin : L’ancien braqueur raconte au Parisien que le doigt d’honneur ne se voulait pas outrageux ! Ben voyons ! TAKAYCROIRE !

Le cliché a suscité une vive indignation, Macron posant avec deux jeunes hommes dont l’un fait un doigt d’honneur. Puis Macron s’est exprimé en défendant les deux jeunes avec qui il a posé pour la photo !

Anne-Sophie Chazaud, causeur.fr : Parti se refaire une petite santé aux Antilles après la calamiteuse série de bévues tant communicationnelles que politiques accumulées depuis “Benalla n’est pas mon amant !” et une crise de popularité sans précédent ! Macron aux Antilles voulait exploiter cette immersion dans la foule, un contact loin de la Gaule réfractaire ! Macron est jugé très sévèrement pour son absence de compréhension des problèmes réels des Français et pour son mépris affiché pour la France et les Français, ces Gaulois réfractaires ! Hollande, son mentor à l’Élysée, a inspiré Macron avec ses galipettes et virées en scooter et son absence totale de hauteur dans l’incarnation de la fonction. Macron pouvait donc encore dégrader la fonction.

À Saint-Martin, Macron a mis en scène une sorte d’aspiration prétendument irrépressible, physique, le poussant à bondir dans la foule, à y communier en bras de chemise dans les bras de deux jeunes garçons, son élément naturel, touchant, embrassant, conseillant, et guérissant les foules ! L’image déplorable a inondé les réseaux sociaux, en montrant que la réalité obscène de Macron dépasse toujours la fiction !

La France a pu se rendre à l’évidence de cette énième déchéance symbolique de Macron.

Naturellement, face à ce réel obscène, Macron n’a pu que se plaindre et désigner l’exploitation raciste de l’événement par une droite nauséabonde ! Les Français, devant cette image calamiteuse de Macron, ne seraient pas choqués par l’abaissement de la fonction présidentielle : Non, ils sont seulement racistes !

Dans une tentative mensongère de renversement de la réalité, Macron “Je ne me cache pas” !, lui qui aime se frotter contre des corps à moitié dénudés, a dit qu’il aimait le peuple, tous ceux qui n’ont pas de quoi “se payer un costard” et qu’il aimait “chaque enfant de la République“. Ben voyons ! TAKAYCROIRE !

Eh Macron gay-friendly aux Antilles, un jeune homme si parfait : “Ta mère mérite mieux que ça” !

Marie-Jo Bonnet : Simone de Beauvoir et les femmes, Albin Michel (2015) :

Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe : “Rien ne donne une pire impression d’étroitesse d’esprit et de mutilation que ces clans de femmes affranchies.”

Simone de Beauvoir, lettre à Nelson Algren, 3 juillet 1947 : “J’aime la vie avec passion, j’abomine l’idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme. Ce n’est pas facile d’avoir tout ce que je veux. Or quand je n’y parviens pas, ça me rend folle de colère.”

Après la mort de Simone de Beauvoir en 1986, nous avons pu mieux connaître la partie cachée de sa vie grâce à la publication de sa correspondance par Sylvie Le Bon de Beauvoir. Simone de Beauvoir n’était pas une hétérosexuelle de choc, mais une intellectuelle qui menait une double vie. La vie publique avec les hommes célèbres, avec sa famille, et la vie clandestine avec ses petites amies, comme les appelait Sartre.

Cette vie clandestine avec ses petites amies prenait beaucoup de place et depuis plus longtemps qu’on le croyait. Depuis sa jeunesse avec Zaza, il y avait une réflexion à mener sur cette double vie. Une femme comme elle, aussi structurée du côté de l’intellect, tout en ayant un amour gourmand de la vie et de la sexualité, avait dû vivre une forme de division intérieure, accepter une “morale de l’ambiguïté“, comme elle l’appellera, et exercer un contrôle rigoureux sur sa vie et ses écrits publics afin que sa vie reste cachée.

Il est clair que ce qui est le plus intéressant chez les êtres est précisément ce qu’ils cachent. Cela constitue une sorte de jardin secret qui donne la clé de bien des énigmes. Je parle d’énigmes au pluriel car il n’y a pas de raison qu’elle cache une seule dimension de sa vie. Les rêves qu’elle rapporte dans ses Mémoires sont là pour le prouver. Et elle les écrit comme des textes énigmatiques qu’elle fait mine de ne pas comprendre. Le fait qu’elle ait noté ses rêves en affirmant ne pas s’intéresser à l’inconscient montre qu’elle n’était pas dupe de la supercherie. Il existait une autre partie d’elle-même qui semblait vivre de sa vie propre, tout en lui envoyant des messages signifiants. Aux lecteurs de ne pas se laisser prendre dans le récit officiel !

Ce rapport aux rêves devint représentatif de son rapport aux autres personnes désirées dans une quasi-clandestinité, que ce soient ses anciennes élèves ou son amant américain, les personnes susceptibles de déranger l’organisation de sa vie avec Sartre. Il y avait la vie cachée, celle qui n’apparaît pas dans les Mémoires, ou de manière anodine, et la vie publique d’intellectuelle compagne du philosophe.

Le fait que ces domaines soient restés cachés a eu une incidence sur sa pensée et notamment sur sa conceptualisation de l’oppression du deuxième sexe. Les oppositions entre masculin-féminin, homme-femme, sujet-objet, actif-passif, absolu-relatif, qui structurent sa vision de la condition féminine, étaient aussi représentatives de ces deux mondes qui ne communiquent pas et qui ne peuvent pas s’articuler entre eux.

C’est l’un ou l’autre, et la femme sujet, dont elle dressait l’image sous les traits d’une hétérosexuelle virile, révélait à son tour une structure amoureuse clivée. “Je rêvais d’être ma propre cause et ma propre fin“, écrit-elle dans les Mémoires d’une jeune fille rangée. Le rêve de toute-puissance annule les autres et l’altérité.

On ne naît pas femme, on le devient !” (Et on ne naît pas homosexuel, on le devient !) Vouloir se penser n’avoir ni père, ni mère, ni descendants, quel narcissisme ! Elle se crée elle-même comme Dieu crée l’Homme à son image et à sa ressemblance, démarche qui l’autorise alors à abandonner l’éternité au profit de l’immoralité. Non seulement elle est sa propre cause, mais elle connaîtra le succès grâce à la littérature.

Avec Macron, le scandale de la PMA de combat en plein délire : le comble du narcissisme pervers ! Tous les défenseurs de la dignité humaine devront empêcher la réélection de Macron gay-fiendly en 2022 !

La peste droit-de-l’hommiste des déglingo-LREM-GOF-LGBT pervers de la macronnerie vulgaire n’est pas une maladie archaïque du passé, car la peste des déglingo-gauchistes pervers LGBT libertaires hante toujours le monde moderne. La peste de la loi bio-non-éthique imposée par Macron et la dictature gay des loges déglingo-maçonniques LREM-GOF-LGBT n’est pas une maladie du passé, car cette peste socialiste n’a jamais vraiment disparu. La tyrannie gay des loges maçonniques LREM-GOF-LGBT n’a jamais été éradiquée.

Si Simone de Beauvoir refuse le mariage et les enfants, elle désire des femmes, ce qui explique l’étrange fascination qu’exerce son œuvre littéraire, une vie aux multiples désirs et aux appétits insatiables. La féminité est peut-être un mythe de la vie désirante et la vie cachée de Beauvoir permet seulement de dévoiler dans le féminisme contemporain, le désir homosexuel, l’impensé des oppositions masculin/féminin dans Le Deuxième Sexe et dans son héritage avec ce qu’on appelle les études de Genre (Gender studies).

Entretenir la légende dorée du couple d’intellectuels engagés, raconter son histoire, voyager dans le monde entier sont la condition de la réussite d’une œuvre qui se soutient par ses liens avec Sartre.

Se peut-il que tant de femmes se reconnaissent dans ces portraits méprisants de femmes soumises qu’elle dresse à longueur de pages dans Le Deuxième Sexe ? Pourquoi cette intellectuelle éprise de liberté a-t-elle vécu masquée ? Peut-on le mettre au compte de la seule homophobie ? N’y a-t-il pas derrière un drame qui se joua autour de son rapport à ses origines ? Cela signifie-t-il qu’elle ne se sent pas reliée à ses origines avec sa haine de la vie de sa mère qui relève de ce mythe de la féminité qu’elle a tant combattu ?

En se rêvant comme sa propre cause et sa propre fin, Beauvoir n’a-t-elle pas désiré se situer hors de toute filiation, dans une négation de la transmission symbolique féminine qui invalide ses idées ?

La découverte de l’homosexualité s’est faite très tôt dans la vie de Simone de Beauvoir. Si l’on en croit la préface du roman de jeunesse, qui ne sera publié qu’en 1979 sous le titre Quand prime le spirituel, ce serait à l’adolescence, au temps où elle était encore une jeune fille rangée. La dernière nouvelle du roman est en grande partie l’histoire de son adolescence qui comprend une scène de séduction homosexuelle entre la narratrice et une femme légèrement plus âgée. Cependant, il est difficile de savoir ce qui se cache dans la situation qu’elle évoque. D’un côté, l’homosexualité est abordée dans ses textes de jeunesse, les premiers écrits à l’âge de trente ans. De l’autre, dans ses Mémoires, elle prend soin de situer son amitié pour Zaza dans un registre purement platonique, se décrivant comme une oie blanche que la sexualité effrayait.

Comme quelqu’un qui ne sait pas reconnaître le trouble et qui ne se serait prêtée pour rien au monde à la plus modeste expérience ! Ses premiers émois amoureux surviennent auprès de femmes inconnues, comme cette scène au jardin du Luxembourg, où, enfant, elle voit une grande jeune fille en tailleur vert pomme [qui] faisait sauter des enfants à la corde : “elle avait des joues roses, un rire étincelant et tendre.”

Elle voit dans l’échancrure de certains corsages “un sombre sillon qui me gênait et m’attirait“.

Marguerite, Clotilde, Zaza, sans oublier Stépha [Estepha Awdykovicz], la bonne d’enfants ukrainienne engagée par madame Lacoin durant l’été 1928 pour s’occuper des plus petits, l’éveil à la sensualité prend des figures différentes chez Simone deBeauvoir, toutes féminines, et qui la touchent physiquement.

Ses remarques sur Stépha sont sans équivoque. Non seulement elle avait du sex-appeal, mais cette jeune fille ukrainienne, venue seule à Paris dans le but d’étudier, secouait sainement sa pudibonderie en la touchant. “J’aimais la tendresse de ses gestes caressants. Stépha me prenait le bras dans la rue, au cinéma elle glissait sa main dans la mienne, elle m’embrassait pour un oui pour un non“.

Moralité : Simone de Beauvoir se plaira tant avec elle qu’elles resteront amies toute leur vie ! Simone de Beauvoir n’a pas lésiné sur les mises au point discrètes enjoignant de ne pas se méprendre sur la nature profonde de ses émois. Et l’on s’étonne que l’homosexualité ait été occultée dans sa vie publique !

La relation avec Sartre est d’un registre complètement différent aux yeux de Simone de Beauvoir :

C’était la première fois de ma vie que je me sentais intellectuellement dominée par quelqu’un.”

Même s’ils ont “fait l’amour” l’été de leur rencontre en 1929, leur relation sexuelle cesse définitivement en 1935 parce que la rencontre avec Olga bouleversa l’équilibre du couple

Jean-Paul Sartre, lettre à Simone de Beauvoir : “Vous m’amusez avec votre harem de femmes. Je vous encourage fort à bien aimer votre petite Sorokine, qui est toute charmante. Mais direz-vous, il faudra la sacrifier à la fin de la guerre. Vous êtes une naïve, car de deux choses l’une : ou vous n’y aurez pas trop tenu et alors, telle que vous êtes, fin de la guerre ou pas, vous la laissez tomber comme un crachat, mauvais petit que vous êtes. Ou bien, comme cela se produit, vous vous y attachez et alors je vous sais assez âpre pour vouloir la garder envers et contre tous. Il serait dommage de sacrifier ce pur et charmant petit cœur.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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