je suis etonné qu’on puisse parler de l’avortement sans evoquer la contraception
il me semble que certains catholiques n’acceptaient ou n’acceptent pas encore la contraception
pour ma part on peut avoir un avis sur l’avortement si on a une idée de la vie que pourra avoir le bébé à venir
une decision systematique dans un sens ou un autre n’est pas judicieuse
@ Jacques Charvet
“La vie que pourra avoir le bébé à venir “….Pensez-vous que le fait d’avoir voulu l’enfant est une garantie de bien-être, bonheur et amour futurs ? Les enfants qui meurent de maltraitance ne sont pas nécessairement des enfants non avortés.
Ce que nous essayons d’expliquer sur ce site, c’est qu’il y a une pulsion de mort pour priver les femmes d’un vrai choix – bien que la propagande clame qu’elle soit “pro choix”. D’abord, en banalisant l’acte : on évite de rappeler qu’il s’agit d’une vie humaine, on parle d’embryon, alors qu’une femme heureuse d’être enceinte n’emploie jamais ce terme (“allez, on va peindre la chambre de l’embryon !!”) mais d’emblée celui de bébé, comme son entourage ; ensuite, en cachant, dans les manuels scolaires de SVT les méthodes pour supprimer l’enfant (explosion/aspiration des chairs notamment) ; en évitant soigneusement de mettre en lumière les cas de femmes qui ne pourront plus enfanter après un avortement ou qui ne s’en remettent pas ; enfin, en refusant d’aider psychologiquement, materialement une femme à aller au bout de sa grossesse en valorisant l’adoption, comme un acte généreux à l’égard de familles non fertiles (c’est magnifique de vouloir un enfant sans père nous dit-on mais ça ne l’est pas de vouloir aider un couple souffrant d’infertilité).
Quand on voit cet acharnement typiquement gauchiste à tuer (n’oublions pas la suppression du délai de réflexion, le remboursement intégral et la suppression de la notion de détresse dans la loi Veil), on en vient à se dire qu’il y a une volonté politique à tarir le renouvellement des peuples caucasiens au profit de l’immigration. Et là, l’individuel revient le collectif où le regard porté sur la vie la plus innocente qui soit, doublé d’une sacralisation de celle du criminel, surtout lorsqu’il est basané, est totalement révélateur d’une perversion des valeurs.
On ne peut pas etre pro-avortement…
Mais quand une femme est absolument décidée, on peut laccompagner. Cest tout de meme mueux pour lencourager a eviter les grossesses, a se respobsabiliser….ceci, bien sûr apres lavoir fait reflechir sur ce quelle va faire….
Tout faire pour accueillir l’enfant qui vient.
Tout faire pour rassurer la mère qu’elle sera aidée, rassurée, sécurisée.
Tout faire pour qu’elle ne soit jugée par quiconque.
Tout faire pour sourire à la vie qui vient.
Le rôle des (futurs grands-) parents de se dire disponibles et ouverts à la venue de l’enfant.
Apprendre aux jeunes de donner son cœur avant de donner son corps. Et de s’engager, le cas échéant, à accueillir l’enfant qui viendrait. C’est là l’attitude responsable.
@ Sisat Joseph
La décision d’une femme devrait d’abord être celle d’un couple. Mais le féminisme a aussi libéré l’homme…
Sa décision est aussi le fruit d’un conditionnement societal. Le règne du “moi je” égoïste et sans contraintes. Je ne comprendrais jamais pourquoi “les jeux de l’amour et du hasard” doivent se solder par la mise à mort d’un innocent et non par la responsabilisation d’acte assumés. Mais ce mot a-t-il encore un sens aujourd’hui dans tous les domaines ?
Aucune vie humaine ne devrait dépendre du bon vouloir d’une autre.
-« Mais Simone Weil a insisté pour dire que la loi avortement qu’elle a fait voter n’était pas un « droit », mais un recours dans des cas particuliers de détresse. » –
Dans cet esprit de la loi, la butée obtuse de la religion doit s’effacer, mais il faut être strict sur le respect de la législation de cette époque, et combattre les excès d’aujourd’hui.
Que les catholiques ne soient pas sectaires, comme les musulmans bloqués par leur coran, même pour apporter un peu de soulagement à leurs confrères de confession analogue.
Si pour vous le respect de la vie n’est que “butée obtuse de la religion”, alors excusez-moi de vous dire que le buté ici, c’est vous.
Sans parler de religion, au plan biologique, tout, absolument tout indique que l’embryon comme le fœtus sont des êtres humains à part entière, dont le développement a démarré au moment de la fécondation (de l’ovule par le spermatozoïde), dont le patrimoine génétique est donc fixé une fois pour toutes dès cet instant ; les stades d’embryon et de fœtus sont des stades dans l’évolution de cet être humain, exactement au même titre que le stade de bébé, d’enfant, d’adolescent, de jeune adulte, d’adulte d’âge mûr, de vieillard. La seule différence est qu’à ces deux stades précoces, il est physiquement relié à sa mère, par le cordon ombilical. Mais un bébé, s’il n’est plus physiquement relié à sa mère, ne dépend-il pas à 100% de ses parents – pour sa nourriture, ses vêtements, son hygiène, etc. ? Une enfant n’est-il pas aussi très dépendant de ses parents ? Et pourtant, ne considère-t-on pas comme un crime odieux – à juste titre – l’infanticide ?
Par quel arbitraire, par quelle hypocrisie drapée dans les oripeaux de la “liberté de la femme de disposer de son corps” (et pour certains, ignorance de la biologie élémentaire), se permet-on de dire qu’un embryon ou un fœtus ne sont pas des êtres humains, donc qu’on peut en disposer comme de vulgaires objets ?
Si tuer un enfant (ou un fœtus de 8 mois et 29 jours, avec la nouvelle loi bioéthique) est un crime abominable, celui commis contre le faible sans défense, l’avortement – sauf en cas de grave danger pour la vie de la mère – est aussi un abominable crime, et ceci devrait transcender le fait de croire ou non en Dieu.
réponse à “aétius” :
dans une société qui a renoncé à tout “absolu”, la vraie foi en un Dieu qui a dit : “tu ne tueras pas .” (foi qui ne consiste pas seulement à croire EN Dieu, mais à croire Dieu sur parole…) est le seul recours possible pour trancher une telle question.
Eviter le risque de “butées obtuses sectaires” peut sembler partir d’une excellente intention , mais comment éviter d’un autre côté l’inévitable : une permissivité de plus en plus galopante dans lévolution que l’on fait subir à la loi (ce à quoi nous n’ avons cessè d’ assister depuis l’époque de Simone Weil) ?
Petit rappel historique.
L’église (catholique), il n’y a pas si longtemps, prohibait l’éjaculation qui n’avait pas pour but la reproduction de l’espèce. L’accouplement ne pouvait être qu’au sein d’un couple marié et ne devait pas entraver le possible processus naturel qui conduit à l’enfantement. Toute autre éjaculation étant alors … un génocide…
Pour moi, être chrétien est de respecter la vie au plus près de sa conscience, celle d’un être humain à fortiori, librement et sous sa propre responsabilité !
Les voies du seigneur sont impénétrables.
La question ici est bien de savoir quel est le moment où des cellules vivantes deviennent un “être humain”.
Au moment même où un couple s’uni ?
Au moment précis où une ovule rencontre le spermatozoïde qui forme avec elle le noyau d’un petit être à venir ?
Au moment où l’œuf fécondé commence à multiplier ses cellules ?
A produire des organes humains, un cerveau, des neurones ?
Ou encore, au moment où selon la loi qui – après consultation de médecins et scientifiques – place le curseur (chez nous) à 12 semaines ¨ ?
Soit au moment même de l’accouplement ? Quelques heures après ? Le lendemain ? Une ou deux semaines plus tard ? Avant l’échéance légale de 12 semaines ?
(…)
Pour ma part, je ne me substituerai à personne pour lui dire ce qu’il faut ou doit en penser.
Mais je suis plein de respect et d’admiration pour les gens qui ne jouent pas à la roulette, la vie d’un être vivant, un fœtus, un enfant, et respectent ainsi la vie, au plus près.
Je suis plein d’admiration pour ceux qui se comportent, pleinement et en conscience, en humain, prenant la pleine et entière responsabilité de leurs actes, en particulier l’acte charnel, cet incroyable lien entre les hommes et les femmes. Cet acte est l’essence même de notre humanité et de notre rapport au sacré (et bien sûr à Dieu pour les croyants). Sa banalisation et sa marchandisation est une pente irrémédiable vers la déshumanisation (biologique et morale).
Le sacré est bien cette dimension que ressent et dépasse chaque individu, celle qui nous rattache à l’harmonie essentielle propre à la création.
Un imam, un curé et un rabbin se posent la question : “Quand commence la vie ?”
Le curé dit que la vie commence quand l’oeuf est fécondé.
L’imam dit que la vie commence quand l’enfant parait.
Le rabbin dit que la vie commence quand les gosses sont mariés et ont un boulot.
@Jacques Ady
Jacques Ady, sur Dreuz je parle d’un texte et je fais un commentaire sur celui-ci suivant ma pensée sur le sujet, comme vous en faites un suivant la votre. Je n’ai peut-être pas raison, mais cela ne permet pas de dire à quelqu’un vous êtes « buté » ou autres noms peu aimables…, Personnellement, je combats simplement son texte par des arguments qui me semblent justes.
Dans le cas précis que j’ai cité, je trouve que la religion – qui n’est pas une personne mais un dogme — a une butée obtuse dû au dogme. C’est seulement mon avis. Je sais qu’il n’est pas partagé par tout le monde, mais c’est mon avis et c’est votre droit d’y être opposé, toutes les idées étant dans la nature.
Vous avez parfaitement donc le droit de ne pas être de cet avis, mais respectez donc les gens qui ne sont pas du votre. Cordialement.
@Jacques Ady
Que voulez-vous, tous les hommes sont différents et même quand ils sont d’accord, ce n’est jamais sur la totalité des sujets. Ainsi va le monde. En conséquence, ce qui pour vous est une insulte ne l’est pas pour moi (ou inversement) qui voit les choses d’une autre façon.
@Jacques Ady
Que voulez-vous, tous les hommes sont différents et quand ils sont d’accord, ce n’est jamais sur la totalité des sujets. Ainsi va le monde. En conséquence, ce qui pour vous est une insulte ne l’est pas pour moi (ou inversement) qui voit les choses d’une autre façon..
–« J’observe que vous ne répondez pas sur le fond. »– me dites-vous ; mais tout est dans la première phrase de mon texte, c’est à dire que je ne suis pas opposé à l’avortement dans le strict respect de cette loi Veil de 1974 et je réprouve qu’elle soit utilisé comme contraceptif et bien sûr comme le voudraient certains ou certaines aujourd’hui.
Cela conclura notre dialogue devenu inutile, puisque nous ne tomberons pas entièrement d’accord sur ce sujet.
Cordialement.
“Vous ne pouvez pas vous dire protestant et être pro-avortement ”
( même en ce qui concerne les musulmans ) Encore une fois, nous sommes supérieurs à eux !
Les libertaires présentent toujours le “dogme” (?) comme obscurantiste, ringard et obsolète.
or ce qui est souvent appelé le dogme est un concentré de valeurs essentielles essentielles et vitales.
c’est le fruit de l’expérience associée à l’expertise.
le refus d’une pensée précise et conjoncturelle de l’Eglise sur des sujets importants correspond aux clichés “chacun sa vérité” et “on ira tous au paradis”, or cela ouvre la porte à tous les excès justifiés d’avance.
ce qui n’enlève rien à la liberté de conscience, mais offre des critères et des repères, indispensables.
on le voit en analysant les dérives mortifères des lois récemment votées en France.
Que vous le vouliez ou non, que vous vous amusiez à jouer sur les mots ou non, l’amendement existe, il a été adopté par l’AN, et il étend aux cas de “détresse psychosociale” la possibilité d’avorter, même si c’est dans le cadre de l’IMG et non de l’IVG. Le seul hic étant que la “détresse psychosociale” est tellement floue et difficile à apprécier objectivement que cela ne peut être considéré que comme une porte ouverte – une de plus, on est habitué depuis le vote de la loi Veil – à toujours plus d’avortements, et d’avortements de bébés viables et tout à fait normalement constitués, et cela jusqu’au terme de la grossesse, en l’occurrence. Ceux qui votent ce genre de lois sont des criminels. Les fœtus sont des êtres vivants, des êtres humains à part entière, et ce n’est pas parce que des “médecins” en tuent plus de 200.000 par an dans ce pays que l’avortement n’est pas un assassinat.
C’est vous qui voyez et en décidez… pour vous.
Mais une loi n’est autre qu’un règlement et pas un droit. Ne confondez pas.
Une loi est un consensus (en démocratie) accepté par la majorité, Aussi une loi peut-être changée… en bonne démocratie, ce qui ne semble plus être le cas de la France, la démocratie dite “représentative” ne représentant plus rien (ou presque) sinon les décisions de la caste professionnelle qui prétend l’administrer.
Un Droit est inaliénable. En particulier le droit à la vie pour un être humain, quelque soit son âge, son sexe, sa race, etc.
Retour à la case départ… pour un fœtus.
Catholique et pro avortement , évidence ! Dans un monde ou :
on peut être homo et défendre la religion la plus homophobe ( islam )
On peut être policier et être pour les voyous en s agenouillant devant eux !
On peut être juif et pro palestiniens !
On peut être manifestant anti flics , et réclamer leur protection !
On peut être antisémite avec des dents pourris, et se faire soigner par des médecins juifs
On peut être président et marié a une vieille, et détruire les vieux !
@ Aetius
La loi Veil devait fatalement être modifiée dans un sens de toujours plus de banalisation et de permissivité. Une fois admis que l’on supprime un “déchet” et non un être humain, il n’y a plus de limites. Le pas le plus dur a été franchi avec la loi Veil, le reste est la suite logique. Même chose avec le pacs-mariage homo-pma-gpa-polygamie-transhumanisme…on pourrait dire la même chose avec l’islam : en 40 ans, le Français est passé de l’accueil de quelques travailleurs immigrés à des zones de non droit et un djihad des rues. C’est cela le progressisme : accepter le lendemain ce qui était encore inconcevable la veille, train fou qui ne s’arrête jamais ! Et pourquoi ? Parce que l’éthique juive, les repères moraux du christianisme ont été détruits.
Je n’ai pas rencontré de catholique qui se dise pro avortement mais certaines y ont quand même procédé. A chaque fois, il y avait un père défaillant. On peut toujours parler d’éthique et dire que si on croit aux commandements, on ne peut qu’être pour le respect de la vie depuis son début, mais pour lutter concrètement contre l’avortement, il faudrait sans doute améliorer notre vie sentimentale.
Oui Freddie, bien souvent l’enfant, à naître ou né, est la première victime des égoïsmes des adultes. Difficile de croire en la stabilité des sentiments, à l’engagement durable quand on grandit dans des sociétés de jouissance immédiate, qu’on encourage les postures velleitaires et irresponsables, qu’on apprend de moins en moins aux enfants la patience, la simplicité, la fidélité.
D’un point de vue psychologique, j’ai le sentiment que nos contemporains sont plus fragiles que leurs aïeux d’il y a un siècle, moins endurants, et beaucoup moins animés du sens du devoir. Est-ce dû à la défaillance ou destruction des structures réelles et mentales qui prevalaient alors ? : la terre, l’Eglise, le travail, le service militaire, la famille, l’autorité rencontrée à tous les stades de l’existence…?
A vrai dire, ces polémiques pour ou contre l’avortement sont à côté de la plaque. Le cœur du problème, c’est la possibilité de ne pas faire d’enfant lorsqu’on n’en désire pas ; et la solution évidente fournie par la science, c’est la contraception. Ce fut même l’argument majeur utilisé par les promoteurs de la loi autorisant l’avortement pour convaincre le public : “cette loi tombera rapidement en désuétude puisque maintenant, nous avons libéré l’usage des contraceptifs et qu’il n’y aura plus besoin de recourir à l’avortement.”
Or après quelque 40-50 millions d’avortements par an dans le monde (*), dont plus de 70 millions aux USA depuis 1973, les résultats sont là : les femmes, soit disant libérées depuis des décennies, qui n’ont que l’embarras du choix en matière de contraceptifs, ne les utilisent pas – ou plutôt elles utilisent l’avortement comme contraceptif. L’infanticide, c’est ‘leur droit’ le plus précieux, le plus cher à leur cœur ; mais pratiquer le “safe sex” – ou l’abstention – ça ne les intéresse pas. Quant à leurs partenaires masculins, ils n’ont pas voix au chapitre.
Pour moi, le seul débat devrait porter sur ce scandale : comment ‘la gauche’ toute puissante en Occident, promoteur de la libération sexuelle, de l’égalité de la femme, de la légalisation de l’avortement et spécialiste de l’endoctrinement les foules a-t-elle lamentablement échoué depuis cinquante ans lorsqu’il s’est agi d’endoctriner les femmes concernant la contraception tant aux adultes qu’aux adolescents ?
Personnellement, dans tous les cas d’avortement que j’ai pu connaître dans mon entourage de la classe moyenne éduquée et pratiquant la contraception, il y a un problème de couple, avec la femme qui a cru à un couple qui finalement ne marchait pas. Nous vivons, dans les pays développés, dans une société qui dépense beaucoup pour former les gens en vue d’une profession, et rien pour aider les gens à identifier les partenaires motivés. C’est considéré comme devant couler de source, mais ça ne marche pas, et les gens font de graves erreurs de “casting” qu’ils ne feraient jamais pour trouver un emploi.
Que “ça marche” ou que “ça ne marche pas” dans un couple, qu’est-ce que cela a à voir avec l’utilisation systématique de contraceptifs par les deux intéressés afin d’éviter le meurtre d’un innocent ?
Ça a à voir, Atikva, parce que des couples peuvent mettre l’enfant en route, et face à la réalité de la grossesse de la femme, cela cesse d’être juste un fantasme pour l’homme, qui s’en va. Autre cas, celui de la femme qui croit de bonne foi que l’homme souhaite l’enfant, et découvre un peu tard qu’elle avait mal compris. Bref, la femme, qui n’en avait pas l’intention au départ, avorte parce que suite à sa grossesse, on la plaque et qu’elle ne se sent pas le courage d’élever l’enfant seule. Parfois aussi, on lui met le marché en main (“si tu veux que je reste…”). Ce genre de situation arrive souvent. Il est assez fréquent qu’une femme prenne ses désirs pour des réalités et interprète de façon optimiste la position de son compagnon, surtout si elle avance en âge. Je l’ai rencontré souvent. Elles décryptent mal les signaux. Par contre, personnellement, je n’ai jamais vu personne qui utilise l’avortement comme remplacement à la contraception.
Mais une femme désillusionnée, plutôt que de se “débarrasser” d’un enfant à naître qui lui semble encombrant, peut aussi le laisser venir au monde, et le donner à l’adoption. Beaucoup de couples qui pour diverses raisons désirent adopter un enfant n’ont pas de réponses positives, car le nombre d’adoptables est trop bas, principalement en raison de l’avortement par centaines de milliers…
Trop de gens imaginent qu’ils “font un enfant” alors que la vie ne fait que passer par eux, et l’enfant n’est pas leur chose.
@ Atikva
Dans les 220 000 avortements en France, sont aussi comptabilisés les IMG, et là on touche à une autre problématique, celle de l’accueil du handicap dans nos sociétés.
Ceci dit, en ce qui concerne la contraception, je partage votre triste constat. Je me souviens d’avoir lu qu’une bonne partie des avortements provenait, non pas d’un oubli de contraception, mais d’un “mauvais usage”. On voit bien à quoi se joue une vie humaine innocente dans les sociétés progressistes : à pas grand chose.
Quant à votre question de fin de commentaire, je crois que l’observation attentive des mantras progressistes, leurs obsessions idéologiques et la décomposition avancée des sociétés montrent que l’avortement s’inscrit dans un vaste ensemble de deconstruction occidentale. Si on croit Bat Ye’or sur les questions géostrategiques, on doit donc aussi s’interroger sur un modèle societal hédoniste à rebours de l’enracinement, de la filiation et l’enfantement qui concourt, lui aussi, à irriguer le funeste projet islamiste.
Fleur de Lys, bien d’accord avec vous. Sans couples solides, sans hommes qui soutiennent la grossesse de la femme, il y a de fortes probabilités que les grands principes sur la protection de la vie en prennent un coup.
On ne peut cautionner LE MASSACRE DES INNOCENTS !
Seule l’ignorance a permis cela à une époque où le “public” était considéré comme un “enfant à diriger”, et aujourd’hui hélas, tout est fait au niveau politique pour légaliser ce GENOCIDE.
je confirme!
“Chacun sa vérité”, comme dit Abbé Arbez n’a pas de raison en cas du début et de la fin de la vie. Point de vue de l’église, normalement…
Oui, nous sommes d’accord à 100%. Mais qu’attendent les prélats pour dénoncer les impôts qui servent à financer cela?
je suis etonné qu’on puisse parler de l’avortement sans evoquer la contraception
il me semble que certains catholiques n’acceptaient ou n’acceptent pas encore la contraception
pour ma part on peut avoir un avis sur l’avortement si on a une idée de la vie que pourra avoir le bébé à venir
une decision systematique dans un sens ou un autre n’est pas judicieuse
@ Jacques Charvet
“La vie que pourra avoir le bébé à venir “….Pensez-vous que le fait d’avoir voulu l’enfant est une garantie de bien-être, bonheur et amour futurs ? Les enfants qui meurent de maltraitance ne sont pas nécessairement des enfants non avortés.
Ce que nous essayons d’expliquer sur ce site, c’est qu’il y a une pulsion de mort pour priver les femmes d’un vrai choix – bien que la propagande clame qu’elle soit “pro choix”. D’abord, en banalisant l’acte : on évite de rappeler qu’il s’agit d’une vie humaine, on parle d’embryon, alors qu’une femme heureuse d’être enceinte n’emploie jamais ce terme (“allez, on va peindre la chambre de l’embryon !!”) mais d’emblée celui de bébé, comme son entourage ; ensuite, en cachant, dans les manuels scolaires de SVT les méthodes pour supprimer l’enfant (explosion/aspiration des chairs notamment) ; en évitant soigneusement de mettre en lumière les cas de femmes qui ne pourront plus enfanter après un avortement ou qui ne s’en remettent pas ; enfin, en refusant d’aider psychologiquement, materialement une femme à aller au bout de sa grossesse en valorisant l’adoption, comme un acte généreux à l’égard de familles non fertiles (c’est magnifique de vouloir un enfant sans père nous dit-on mais ça ne l’est pas de vouloir aider un couple souffrant d’infertilité).
Quand on voit cet acharnement typiquement gauchiste à tuer (n’oublions pas la suppression du délai de réflexion, le remboursement intégral et la suppression de la notion de détresse dans la loi Veil), on en vient à se dire qu’il y a une volonté politique à tarir le renouvellement des peuples caucasiens au profit de l’immigration. Et là, l’individuel revient le collectif où le regard porté sur la vie la plus innocente qui soit, doublé d’une sacralisation de celle du criminel, surtout lorsqu’il est basané, est totalement révélateur d’une perversion des valeurs.
Courage de la vérité ! Merci à ce prêtre.
C’est évident ! !
On ne peut pas etre pro-avortement…
Mais quand une femme est absolument décidée, on peut laccompagner. Cest tout de meme mueux pour lencourager a eviter les grossesses, a se respobsabiliser….ceci, bien sûr apres lavoir fait reflechir sur ce quelle va faire….
Tout faire pour accueillir l’enfant qui vient.
Tout faire pour rassurer la mère qu’elle sera aidée, rassurée, sécurisée.
Tout faire pour qu’elle ne soit jugée par quiconque.
Tout faire pour sourire à la vie qui vient.
Le rôle des (futurs grands-) parents de se dire disponibles et ouverts à la venue de l’enfant.
Apprendre aux jeunes de donner son cœur avant de donner son corps. Et de s’engager, le cas échéant, à accueillir l’enfant qui viendrait. C’est là l’attitude responsable.
@ Sisat Joseph
La décision d’une femme devrait d’abord être celle d’un couple. Mais le féminisme a aussi libéré l’homme…
Sa décision est aussi le fruit d’un conditionnement societal. Le règne du “moi je” égoïste et sans contraintes. Je ne comprendrais jamais pourquoi “les jeux de l’amour et du hasard” doivent se solder par la mise à mort d’un innocent et non par la responsabilisation d’acte assumés. Mais ce mot a-t-il encore un sens aujourd’hui dans tous les domaines ?
Aucune vie humaine ne devrait dépendre du bon vouloir d’une autre.
-« Mais Simone Weil a insisté pour dire que la loi avortement qu’elle a fait voter n’était pas un « droit », mais un recours dans des cas particuliers de détresse. » –
Dans cet esprit de la loi, la butée obtuse de la religion doit s’effacer, mais il faut être strict sur le respect de la législation de cette époque, et combattre les excès d’aujourd’hui.
Que les catholiques ne soient pas sectaires, comme les musulmans bloqués par leur coran, même pour apporter un peu de soulagement à leurs confrères de confession analogue.
Si pour vous le respect de la vie n’est que “butée obtuse de la religion”, alors excusez-moi de vous dire que le buté ici, c’est vous.
Sans parler de religion, au plan biologique, tout, absolument tout indique que l’embryon comme le fœtus sont des êtres humains à part entière, dont le développement a démarré au moment de la fécondation (de l’ovule par le spermatozoïde), dont le patrimoine génétique est donc fixé une fois pour toutes dès cet instant ; les stades d’embryon et de fœtus sont des stades dans l’évolution de cet être humain, exactement au même titre que le stade de bébé, d’enfant, d’adolescent, de jeune adulte, d’adulte d’âge mûr, de vieillard. La seule différence est qu’à ces deux stades précoces, il est physiquement relié à sa mère, par le cordon ombilical. Mais un bébé, s’il n’est plus physiquement relié à sa mère, ne dépend-il pas à 100% de ses parents – pour sa nourriture, ses vêtements, son hygiène, etc. ? Une enfant n’est-il pas aussi très dépendant de ses parents ? Et pourtant, ne considère-t-on pas comme un crime odieux – à juste titre – l’infanticide ?
Par quel arbitraire, par quelle hypocrisie drapée dans les oripeaux de la “liberté de la femme de disposer de son corps” (et pour certains, ignorance de la biologie élémentaire), se permet-on de dire qu’un embryon ou un fœtus ne sont pas des êtres humains, donc qu’on peut en disposer comme de vulgaires objets ?
Si tuer un enfant (ou un fœtus de 8 mois et 29 jours, avec la nouvelle loi bioéthique) est un crime abominable, celui commis contre le faible sans défense, l’avortement – sauf en cas de grave danger pour la vie de la mère – est aussi un abominable crime, et ceci devrait transcender le fait de croire ou non en Dieu.
réponse à “aétius” :
dans une société qui a renoncé à tout “absolu”, la vraie foi en un Dieu qui a dit : “tu ne tueras pas .” (foi qui ne consiste pas seulement à croire EN Dieu, mais à croire Dieu sur parole…) est le seul recours possible pour trancher une telle question.
Eviter le risque de “butées obtuses sectaires” peut sembler partir d’une excellente intention , mais comment éviter d’un autre côté l’inévitable : une permissivité de plus en plus galopante dans lévolution que l’on fait subir à la loi (ce à quoi nous n’ avons cessè d’ assister depuis l’époque de Simone Weil) ?
@ antala
Tout à fait d’accord avec cette mise en perspective.
Petit rappel historique.
L’église (catholique), il n’y a pas si longtemps, prohibait l’éjaculation qui n’avait pas pour but la reproduction de l’espèce. L’accouplement ne pouvait être qu’au sein d’un couple marié et ne devait pas entraver le possible processus naturel qui conduit à l’enfantement. Toute autre éjaculation étant alors … un génocide…
Pour moi, être chrétien est de respecter la vie au plus près de sa conscience, celle d’un être humain à fortiori, librement et sous sa propre responsabilité !
Les voies du seigneur sont impénétrables.
La question ici est bien de savoir quel est le moment où des cellules vivantes deviennent un “être humain”.
Au moment même où un couple s’uni ?
Au moment précis où une ovule rencontre le spermatozoïde qui forme avec elle le noyau d’un petit être à venir ?
Au moment où l’œuf fécondé commence à multiplier ses cellules ?
A produire des organes humains, un cerveau, des neurones ?
Ou encore, au moment où selon la loi qui – après consultation de médecins et scientifiques – place le curseur (chez nous) à 12 semaines ¨ ?
Soit au moment même de l’accouplement ? Quelques heures après ? Le lendemain ? Une ou deux semaines plus tard ? Avant l’échéance légale de 12 semaines ?
(…)
Pour ma part, je ne me substituerai à personne pour lui dire ce qu’il faut ou doit en penser.
Mais je suis plein de respect et d’admiration pour les gens qui ne jouent pas à la roulette, la vie d’un être vivant, un fœtus, un enfant, et respectent ainsi la vie, au plus près.
Je suis plein d’admiration pour ceux qui se comportent, pleinement et en conscience, en humain, prenant la pleine et entière responsabilité de leurs actes, en particulier l’acte charnel, cet incroyable lien entre les hommes et les femmes. Cet acte est l’essence même de notre humanité et de notre rapport au sacré (et bien sûr à Dieu pour les croyants). Sa banalisation et sa marchandisation est une pente irrémédiable vers la déshumanisation (biologique et morale).
Le sacré est bien cette dimension que ressent et dépasse chaque individu, celle qui nous rattache à l’harmonie essentielle propre à la création.
@ barakat
L’arbitraire du “12 semaines” devrait faire réfléchir : d’un pays à l’autre, vous passez d’un droit à un meurtre.
Un imam, un curé et un rabbin se posent la question : “Quand commence la vie ?”
Le curé dit que la vie commence quand l’oeuf est fécondé.
L’imam dit que la vie commence quand l’enfant parait.
Le rabbin dit que la vie commence quand les gosses sont mariés et ont un boulot.
et un autre rabbin s’interroge:
comment se fait-il que beaucoup meurent à 50 ans et qu’on ne les enterre qu’à 80?
Votre réponse m’a bien fait rire !
@Jacques Ady
Jacques Ady, sur Dreuz je parle d’un texte et je fais un commentaire sur celui-ci suivant ma pensée sur le sujet, comme vous en faites un suivant la votre. Je n’ai peut-être pas raison, mais cela ne permet pas de dire à quelqu’un vous êtes « buté » ou autres noms peu aimables…, Personnellement, je combats simplement son texte par des arguments qui me semblent justes.
Dans le cas précis que j’ai cité, je trouve que la religion – qui n’est pas une personne mais un dogme — a une butée obtuse dû au dogme. C’est seulement mon avis. Je sais qu’il n’est pas partagé par tout le monde, mais c’est mon avis et c’est votre droit d’y être opposé, toutes les idées étant dans la nature.
Vous avez parfaitement donc le droit de ne pas être de cet avis, mais respectez donc les gens qui ne sont pas du votre. Cordialement.
Excusez-moi, mais quand vous parlez de “la butée obtuse de la religion”, vous appliquez ces adjectifs aux croyants, que donc vous insultez.
Donc ne vous étonnez pas que l’on vous renvoie le compliment. En d’autres termes, balayez devant votre porte… cordialement,
PS : j’observe que vous ne répondez pas sur le fond.
@Jacques Ady
Que voulez-vous, tous les hommes sont différents et même quand ils sont d’accord, ce n’est jamais sur la totalité des sujets. Ainsi va le monde. En conséquence, ce qui pour vous est une insulte ne l’est pas pour moi (ou inversement) qui voit les choses d’une autre façon.
@Jacques Ady
Que voulez-vous, tous les hommes sont différents et quand ils sont d’accord, ce n’est jamais sur la totalité des sujets. Ainsi va le monde. En conséquence, ce qui pour vous est une insulte ne l’est pas pour moi (ou inversement) qui voit les choses d’une autre façon..
–« J’observe que vous ne répondez pas sur le fond. »– me dites-vous ; mais tout est dans la première phrase de mon texte, c’est à dire que je ne suis pas opposé à l’avortement dans le strict respect de cette loi Veil de 1974 et je réprouve qu’elle soit utilisé comme contraceptif et bien sûr comme le voudraient certains ou certaines aujourd’hui.
Cela conclura notre dialogue devenu inutile, puisque nous ne tomberons pas entièrement d’accord sur ce sujet.
Cordialement.
“Vous ne pouvez pas vous dire protestant et être pro-avortement ”
( même en ce qui concerne les musulmans ) Encore une fois, nous sommes supérieurs à eux !
Pas seulement catholique. On ne peut pas se dire Chrétien ou Juif et pro-avortement.
En France, on n’a même pas osé appeler les choses par leur nom et ‘avortement’ est remplacé pudiquement par le terme pseudo-médical d’IVG.
Maffia islamo-socialiste, hypocrisie est ton nom.
Les libertaires présentent toujours le “dogme” (?) comme obscurantiste, ringard et obsolète.
or ce qui est souvent appelé le dogme est un concentré de valeurs essentielles essentielles et vitales.
c’est le fruit de l’expérience associée à l’expertise.
le refus d’une pensée précise et conjoncturelle de l’Eglise sur des sujets importants correspond aux clichés “chacun sa vérité” et “on ira tous au paradis”, or cela ouvre la porte à tous les excès justifiés d’avance.
ce qui n’enlève rien à la liberté de conscience, mais offre des critères et des repères, indispensables.
on le voit en analysant les dérives mortifères des lois récemment votées en France.
haaaaa, fake news quand tu nous tiens, 8 mois et 29 jours, vous avez vue ca ou ?????
Loi bioéthique, votée le 31 juillet : avortement permis jusqu’au terme de la grossesse pour “détresse psychosociale”.
Avant de parler de fake news, informez-vous, ça vous évitera de vous ridiculiser.
https://www.valeursactuelles.com/societe/loi-bioethique-lavortement-desormais-autorise-pour-detresse-psychosociale-jusquau-terme-de-la-grossesse-122330
ouais, c’est ca, valeur n’est pas meilleur qu’un autre médiat, faite voir un compte rendu du gouvernement pour voir qui es le ridicule
OK le troll, vous ne voulez pas de VA, alors un média mainstream (les médias mainstream, c’est tellement la vérité vraie) : https://actu.orange.fr/desintox/que-prevoit-l-amendement-sur-la-detresse-psychosociale-et-l-interruption-medicale-de-grossesse-de-la-loi-bioethique-CNT000001senjS.html
Que vous le vouliez ou non, que vous vous amusiez à jouer sur les mots ou non, l’amendement existe, il a été adopté par l’AN, et il étend aux cas de “détresse psychosociale” la possibilité d’avorter, même si c’est dans le cadre de l’IMG et non de l’IVG. Le seul hic étant que la “détresse psychosociale” est tellement floue et difficile à apprécier objectivement que cela ne peut être considéré que comme une porte ouverte – une de plus, on est habitué depuis le vote de la loi Veil – à toujours plus d’avortements, et d’avortements de bébés viables et tout à fait normalement constitués, et cela jusqu’au terme de la grossesse, en l’occurrence. Ceux qui votent ce genre de lois sont des criminels. Les fœtus sont des êtres vivants, des êtres humains à part entière, et ce n’est pas parce que des “médecins” en tuent plus de 200.000 par an dans ce pays que l’avortement n’est pas un assassinat.
C’est vous qui voyez et en décidez… pour vous.
Mais une loi n’est autre qu’un règlement et pas un droit. Ne confondez pas.
Une loi est un consensus (en démocratie) accepté par la majorité, Aussi une loi peut-être changée… en bonne démocratie, ce qui ne semble plus être le cas de la France, la démocratie dite “représentative” ne représentant plus rien (ou presque) sinon les décisions de la caste professionnelle qui prétend l’administrer.
Un Droit est inaliénable. En particulier le droit à la vie pour un être humain, quelque soit son âge, son sexe, sa race, etc.
Retour à la case départ… pour un fœtus.
Catholique et pro avortement , évidence ! Dans un monde ou :
on peut être homo et défendre la religion la plus homophobe ( islam )
On peut être policier et être pour les voyous en s agenouillant devant eux !
On peut être juif et pro palestiniens !
On peut être manifestant anti flics , et réclamer leur protection !
On peut être antisémite avec des dents pourris, et se faire soigner par des médecins juifs
On peut être président et marié a une vieille, et détruire les vieux !
Très bien vu !
@ Aetius
La loi Veil devait fatalement être modifiée dans un sens de toujours plus de banalisation et de permissivité. Une fois admis que l’on supprime un “déchet” et non un être humain, il n’y a plus de limites. Le pas le plus dur a été franchi avec la loi Veil, le reste est la suite logique. Même chose avec le pacs-mariage homo-pma-gpa-polygamie-transhumanisme…on pourrait dire la même chose avec l’islam : en 40 ans, le Français est passé de l’accueil de quelques travailleurs immigrés à des zones de non droit et un djihad des rues. C’est cela le progressisme : accepter le lendemain ce qui était encore inconcevable la veille, train fou qui ne s’arrête jamais ! Et pourquoi ? Parce que l’éthique juive, les repères moraux du christianisme ont été détruits.
Je n’ai pas rencontré de catholique qui se dise pro avortement mais certaines y ont quand même procédé. A chaque fois, il y avait un père défaillant. On peut toujours parler d’éthique et dire que si on croit aux commandements, on ne peut qu’être pour le respect de la vie depuis son début, mais pour lutter concrètement contre l’avortement, il faudrait sans doute améliorer notre vie sentimentale.
Oui Freddie, bien souvent l’enfant, à naître ou né, est la première victime des égoïsmes des adultes. Difficile de croire en la stabilité des sentiments, à l’engagement durable quand on grandit dans des sociétés de jouissance immédiate, qu’on encourage les postures velleitaires et irresponsables, qu’on apprend de moins en moins aux enfants la patience, la simplicité, la fidélité.
D’un point de vue psychologique, j’ai le sentiment que nos contemporains sont plus fragiles que leurs aïeux d’il y a un siècle, moins endurants, et beaucoup moins animés du sens du devoir. Est-ce dû à la défaillance ou destruction des structures réelles et mentales qui prevalaient alors ? : la terre, l’Eglise, le travail, le service militaire, la famille, l’autorité rencontrée à tous les stades de l’existence…?
A vrai dire, ces polémiques pour ou contre l’avortement sont à côté de la plaque. Le cœur du problème, c’est la possibilité de ne pas faire d’enfant lorsqu’on n’en désire pas ; et la solution évidente fournie par la science, c’est la contraception. Ce fut même l’argument majeur utilisé par les promoteurs de la loi autorisant l’avortement pour convaincre le public : “cette loi tombera rapidement en désuétude puisque maintenant, nous avons libéré l’usage des contraceptifs et qu’il n’y aura plus besoin de recourir à l’avortement.”
Or après quelque 40-50 millions d’avortements par an dans le monde (*), dont plus de 70 millions aux USA depuis 1973, les résultats sont là : les femmes, soit disant libérées depuis des décennies, qui n’ont que l’embarras du choix en matière de contraceptifs, ne les utilisent pas – ou plutôt elles utilisent l’avortement comme contraceptif. L’infanticide, c’est ‘leur droit’ le plus précieux, le plus cher à leur cœur ; mais pratiquer le “safe sex” – ou l’abstention – ça ne les intéresse pas. Quant à leurs partenaires masculins, ils n’ont pas voix au chapitre.
Pour moi, le seul débat devrait porter sur ce scandale : comment ‘la gauche’ toute puissante en Occident, promoteur de la libération sexuelle, de l’égalité de la femme, de la légalisation de l’avortement et spécialiste de l’endoctrinement les foules a-t-elle lamentablement échoué depuis cinquante ans lorsqu’il s’est agi d’endoctriner les femmes concernant la contraception tant aux adultes qu’aux adolescents ?
Ou bien cet échec faisait-il partie de son plan ?
(*) OMS
Personnellement, dans tous les cas d’avortement que j’ai pu connaître dans mon entourage de la classe moyenne éduquée et pratiquant la contraception, il y a un problème de couple, avec la femme qui a cru à un couple qui finalement ne marchait pas. Nous vivons, dans les pays développés, dans une société qui dépense beaucoup pour former les gens en vue d’une profession, et rien pour aider les gens à identifier les partenaires motivés. C’est considéré comme devant couler de source, mais ça ne marche pas, et les gens font de graves erreurs de “casting” qu’ils ne feraient jamais pour trouver un emploi.
@ Freddie
Que “ça marche” ou que “ça ne marche pas” dans un couple, qu’est-ce que cela a à voir avec l’utilisation systématique de contraceptifs par les deux intéressés afin d’éviter le meurtre d’un innocent ?
Ça a à voir, Atikva, parce que des couples peuvent mettre l’enfant en route, et face à la réalité de la grossesse de la femme, cela cesse d’être juste un fantasme pour l’homme, qui s’en va. Autre cas, celui de la femme qui croit de bonne foi que l’homme souhaite l’enfant, et découvre un peu tard qu’elle avait mal compris. Bref, la femme, qui n’en avait pas l’intention au départ, avorte parce que suite à sa grossesse, on la plaque et qu’elle ne se sent pas le courage d’élever l’enfant seule. Parfois aussi, on lui met le marché en main (“si tu veux que je reste…”). Ce genre de situation arrive souvent. Il est assez fréquent qu’une femme prenne ses désirs pour des réalités et interprète de façon optimiste la position de son compagnon, surtout si elle avance en âge. Je l’ai rencontré souvent. Elles décryptent mal les signaux. Par contre, personnellement, je n’ai jamais vu personne qui utilise l’avortement comme remplacement à la contraception.
Mais une femme désillusionnée, plutôt que de se “débarrasser” d’un enfant à naître qui lui semble encombrant, peut aussi le laisser venir au monde, et le donner à l’adoption. Beaucoup de couples qui pour diverses raisons désirent adopter un enfant n’ont pas de réponses positives, car le nombre d’adoptables est trop bas, principalement en raison de l’avortement par centaines de milliers…
Trop de gens imaginent qu’ils “font un enfant” alors que la vie ne fait que passer par eux, et l’enfant n’est pas leur chose.
@ Atikva
Dans les 220 000 avortements en France, sont aussi comptabilisés les IMG, et là on touche à une autre problématique, celle de l’accueil du handicap dans nos sociétés.
Ceci dit, en ce qui concerne la contraception, je partage votre triste constat. Je me souviens d’avoir lu qu’une bonne partie des avortements provenait, non pas d’un oubli de contraception, mais d’un “mauvais usage”. On voit bien à quoi se joue une vie humaine innocente dans les sociétés progressistes : à pas grand chose.
Quant à votre question de fin de commentaire, je crois que l’observation attentive des mantras progressistes, leurs obsessions idéologiques et la décomposition avancée des sociétés montrent que l’avortement s’inscrit dans un vaste ensemble de deconstruction occidentale. Si on croit Bat Ye’or sur les questions géostrategiques, on doit donc aussi s’interroger sur un modèle societal hédoniste à rebours de l’enracinement, de la filiation et l’enfantement qui concourt, lui aussi, à irriguer le funeste projet islamiste.
Fleur de Lys, bien d’accord avec vous. Sans couples solides, sans hommes qui soutiennent la grossesse de la femme, il y a de fortes probabilités que les grands principes sur la protection de la vie en prennent un coup.
On ne peut cautionner LE MASSACRE DES INNOCENTS !
Seule l’ignorance a permis cela à une époque où le “public” était considéré comme un “enfant à diriger”, et aujourd’hui hélas, tout est fait au niveau politique pour légaliser ce GENOCIDE.