Publié par Christian Larnet le 13 août 2020

Lorsque les correspondantes de grandes chaînes nationales reprennent et encouragent les accusations antisémites d’Apartheid et de racisme d’Israël, alors que leur métier leur impose la neutralité et de rapporter la vérité des faits, on a envie de vomir.

1 Une vidéo de propagande antisioniste – donc antisémite (dixit Emmanuel Macron), est partagée sur Twitter par Inès Abdel Razek, une militante qui a la haine des Israéliens vissée au corps, avec ce commentaire : “Il est difficile de faire ressentir par des mots ce qu’annexion, #Apartheid & #racisme structurel veulent dirent au quotidien, sur la durée. Cette courte #Video – le trajet pr se rendre à Jérusalem d’1 Palestinien d’un côté & celui d’1 colon de l’autre est très parlante.”

2 Un journaliste intègre de France Info, Maxime Perez, vérifie la vidéo, fait un rapide fact checking comme tout journaliste est capable de le faire, à condition d’avoir la soif de bien faire son métier, de rapporter les faits au lieu de se servir de sa fonction à des fins de propagande et faire avancer son propre biais politique. Perez s’aperçoit de la manipulation trompeuse, et explique :

Oui, sauf que la colonie prise en exemple jouxte la route 443 qu’empruntent également les Palestiniens (d’Atarot par exemple), qu’elle est délimitée par 2 checkpoints auxquels se soumettent également les Israéliens et qu’elle est très souvent embouteillée après 7h30 du matin.

3 Le journaliste Jonathan Simon Sellem, après avoir regardé la vidéo, ajoute son commentaire : “Les faits de cette vidéo sont biaisés et induisent le spectateur en erreur. Le tout pour accuser, encore et toujours, Israël de ce qu’il n’est pas (apartheid, racisme, etc…). Bravo @maximeperez2 pour votre réponse. @InfoEquitable qu’en pensez-vous ?

4 A ce moment-là, Ines Gil, correspondante CNews à Beyrouth, folle de joie à la vue de cette vidéo prétexte à cracher sur Israël – alors qu’elle sait très bien qu’Israël n’est ni raciste ni pratique l’apartheid puisqu’elle y a séjourné professionnellement, se lâche :

“Je suis correspondante à Beyrouth, c’est écrit dans la présentation de mon twitter. Par ailleurs, tout éclairage sur le conflit peut être intéressant, s’il est pertinent et intelligent. Quelque soit le bord politique. Pour les gens qui apprécient le débat en tout cas.”

5 Puis Cécile Galluccio, de France24, étale sa propre haine avec une mauvaise foi et un mépris pour la réalité des faits qui laissent songeur : “Écrire que le temps de trajet et les passages aux checkpoints ne sont pas “les mêmes” que l’on soit israéliens ou palestiniens n’est en aucun cas de la propagande, c’est un fait ! Mais peut être n’avez-vous jamais foutu un pied là où vivent les palestiniens ?”

6 Ecœuré que des consœurs approuvent les mensonges de cette vidéo de propagande, Sellem dénonce leur honteux parti-pris : “Voir les correspondants @CNEWS (@InesGil__ ) et @FRANCE24 (@CecGalluccio), aimer et commenter cette propagande, en qualifiant cela de travail essentiel, je trouve cela anti-déontologique au possible. Les correspondants français en Israël sont la lie de l’acti-journalisme.”

7 Les piteuses tentatives et justifications des deux journalistes prises la main dans le sac à relayer des vidéos de propagande, alors qu’elles sont supposées mettre de côté leur dégoût d’Israël, ne cachera pas que la haine a totalement pollué leur cerveau qui ne peut même plus fonctionner de manière honnête.

Heureusement que Maxime Perez et Jonathan Simon Sellem auront sauvé l’honneur d’une profession qui ne cherche même plus à cacher son refus de toute règle déontologique, lorsqu’il s’agit de défendre une cause qu’ils considèrent comme juste – exactement la définition du fascisme.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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