Publié par Magali Marc le 15 août 2020

J’ai souvent décrit la stratégie des Démocrates comme étant une stratégie perdante (Voir: La stratégie perdante des Démocrates en 5 points). Mais je ne suis pas la seule à penser que les Démocrates ont tort de croire que leur complaisance envers les pillards et les émeutiers de BLM et d’Antifa va favoriser leur arrivée à la Maison Blanche.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Daniel G. Jones, paru sur le site d’American Thinker, le 14 août.

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Les Démocrates dansent avec le diable

Joe Biden veut que les Américains soient malheureux lorsqu’ils iront voter. Ce n’est pas un souhait inhabituel pour les hommes politiques qui ne sont pas au pouvoir. Les personnes malheureuses ont tendance à voter contre le président sortant.

En début d’année, Joe Biden a dû faire face à des difficultés considérables. L’économie était plus forte que jamais, l’ISIS avait été vaincu, la Corée du Nord avait été réduite au silence, l’Iran avait été intimidé, de mauvais accords commerciaux avaient été renégociés et le mur frontalier était en construction. Les gens étaient heureux.

D’abord le virus de Wuhan

Puis le virus chinois a frappé. C’était une aubaine pour les Démocrates. C’est vrai, le virus peut tuer. Il a surtout mis fin aux grands rassemblements de la campagne de Donald Trump.

Évidemment, les Démocrates souhaitent que le virus apparaisse aussi mortel que possible, le plus longtemps possible.

Ils ont réussi. Ils (y compris leurs partisans dans la presse et dans la fonction publique) ont maintenu le virus de la Chine à la une des journaux au cours des cinq derniers mois en exagérant ses effets (en surestimant le nombre d’infections et de décès), en maximisant ses inconvénients (en fermant des entreprises, des écoles et des compétitions sportives) et en imposant un rappel visuel constant du danger toujours présent (des masques pour tout le monde en permanence).

Ensuite la mort de George Floyd

Les choses allaient bien pour eux, politiquement parlant, jusqu’à ce que les membres radicaux du Parti Démocrate qui n’agissent pas selon les règles habituelles, voient une opportunité dans la mort de George Floyd et décident de se montrer plus agressifs.

Personne n’avait réalisé à quel point le Parti Démocrate était devenu faible, ni à quel point Black Lives Matter et Antifa étaient devenus puissants, jusqu’à ce qu’ils détruisent le centre-ville de Minneapolis.

Jusqu’alors, ils n’étaient guère plus que des gêneurs un peu encombrants. Antifa avait abattu des statues, brisé des vitres et perturbé la circulation. Black Lives Matter avait défilé dans les villes en criant : « Que voulons-nous ? Des flics morts ! Quand les voulons-nous ? Maintenant ! » et « Les poulets enrobés, faites-les griller comme du bacon ! »

Pour les Démocrates, c’était peu de chose et ces activités ne causaient pas vraiment de dégâts durables. Ils ont décidé de tolérer la violence et les menaces. Et c’est là qu’ils ont manqué l’opportunité de prendre leurs distances avec tout le chaos qui allait suivre.

Les émeutes qui ont commencé à Minneapolis se sont rapidement étendues à Seattle, Chicago, New York, Portland et à des dizaines d’autres villes dirigées par des Démocrates. Les autorités locales n’ont pas su comment réagir. Après tout, les émeutiers étaient des présumés électeurs démocrates.
Les maires et les gouverneurs démocrates ont décidé de danser avec le diable.

Ils se sont rangés du côté des émeutiers et ont tenté de minimiser les dommages qu’ils ont causés – sur le plan politique plutôt que le plan physique – avec des paroles lénifiantes. Ils ont décrit les émeutes comme étant « principalement des manifestations pacifiques ». Ils ont présenté l’anarchie comme étant une expression d’« amour ».

Puis, ils ont annoncé que toute intervention des Fédéraux serait en soi un geste d’agression non provoqué. (…)

En ce troisième mois de siège des villes américaines, pas une seule critique n’est passée par la bouche des Démocrates.

Les médias gauchistes continuent de qualifier les émeutes d’exercices vertueux du Premier Amendement (NdT: liberté d’expression et d’assemblée entre autres), et ça c’est quand ils en parlent.

Dans une conversation avec Joe Biden, l’ex-Président Obama a décrit le chaos comme étant « ...une mobilisation extraordinaire à travers le pays. »
Black Lives Matter et Antifa semblent avoir réussi à intimider le Parti Démocrate.

Quoi qu’ils exigent, les Démocrates le feront.

  • Vous voulez qu’on dé-finance la police ? Bien sûr.
  • Qu’on peigne des «murales» de BLM dans les rues de la ville ? Passez-moi un rouleau.
  • Vous ne voulez pas que les émeutiers soient traduits en justice ? Loin de moi d’y songer.
  • Le pillage est une « compensation » (pour l’esclavage des Noirs) qui auraient dû être faite depuis longtemps ? D’accord.

Gagner (avec la complicité des médias de masse)

Les Démocrates doivent sûrement s’inquiéter de l’image que projette en public leur attitude docile face aux quatre volontés des émeutiers. Mais ils s’inquiètent encore plus de ce qui pourrait arriver s’ils refusaient de faire ce que demandent BLM et Antifa.

Une guerre pourrait éclater entre l’aile gauchiste indisciplinée et l’aile dirigeante du Parti Démocrate, et cela pourrait leur faire perdre non seulement la présidence, mais peut-être aussi les deux chambres du Congrès, en novembre.

Ils estiment que la meilleure solution pour eux consiste à se contenter d’exprimer un intérêt de pure forme pour les gangs et d’éviter que le chaos ne fasse la une de l’actualité.

Que la pandémie soit l’objet principal des reportages qui font la une. Les électeurs demeureront pétrifiés par la peur.

Mark Twain a observé un jour : « L’histoire ne se répète pas, mais parfois, elle rime.. »

Certains d’entre nous se souviendront des événements familiers d’il y a un demi-siècle.

En 1968, nous avons été frappés par une pandémie (la grippe de Hong Kong), nous avons vu des émeutes engloutir la nation (provoquées par l’assassinat du Dr Martin Luther King Jr.) et nous avons organisé une élection présidentielle entre le Vice-président Hubert Humphrey et l’ancien Vice-président Richard Nixon.

Nixon a fait campagne sur le thème du « maintien de la loi et l’ordre » et il a gagné.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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