Publié par Magali Marc le 15 septembre 2020

Tandis que le Canada où le confinement a été observé, connaît une remontée des cas de coronavirus, l’augmentation de personnes infectées ne se matérialise pas en hausse importante de décès. Cela n’empêche pas les autorités d’en déduire que les Canadiens doivent encore plus garder leurs distances, laver leurs mains, porter leurs masques. Selon le Premier Ministre Trudeau, la « grande majorité » des Canadiens ont suivi les consignes des autorités de santé publique et le pays a réussi à « contrôler assez bien » les cas de coronavirus. Si les chiffres recommencent à grimper, c’est à cause de la reprise de l’école et de la reprise économique. Le Premier Ministre canadien en déduit que les Canadiens doivent demeurer vigilants. Les mesures de confinement n’ont pas marché, mais on continue !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Scott Morefield, paru sur le site de Townhall, le 14 septembre.

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Si les masques fonctionnent, pourquoi les résultats probants ne suivent-ils pas ?

Je ne suis pas nécessairement anti-masque.

Voilà, je l’ai dit.

Si vous avez lu mes articles à ce sujet ces derniers mois, vous pensez peut-être que ce n’est pas vrai, et je vous comprends.

J’ai pu donner l’impression je suis contre les masques, et je vous pardonnerais de penser que c’est le cas.

Cela ne veut pas dire que j’aime les porter, bien sûr.

Ils sont inconfortables et étouffants et, franchement, dégoûtants.

Malgré tout, je les porterais, quand c’est nécessaire, si les arguments utilisés par les promoteurs du masque afin de convaincre presque le monde entier de les accepter et même de les imposer étaient réellement, euh, véridiques.

C’est là que le bât blesse, n’est-ce pas ?

En fait, il y a très peu de choses vraies dans ce que disent ces idiots.

Rappelez-vous en mai et juin quand ils disaient:

Hé, si tout le monde portait des masques pendant quelques semaines, tout serait fini et nous pourrions revenir à la normale !

Vous vous en souvenez ?

  1. Vous souvenez-vous de ces trois coiffeurs qui portaient des masques quand le coronavirus ne se propageait pas du tout, puis des décideurs politiques d’un l’État démocrate et des détaillants et restaurants nationaux qui utilisaient ces «preuves» ainsi que quelques «études» basées sur des modèles pour exiger que chaque être humain à partir de deux ans porte une couche de tissu humide sur le visage, à l’intérieur comme à l’extérieur, afin d’« arrêter la propagation » d’un virus qui ne pose que très peu de problèmes à la grande majorité de ceux qui le contractent ?
  2. Vous vous souvenez qu’ils nous ont dit que ce n’était que temporaire, que les masques avaient le pouvoir d’arrêter le coronavirus sur-le-champ et de sauver grand-maman ?

Sauf que ni les masques ni les mesures de confinement n’ont vraiment arrêté le coronavirus dans sa course, n’est-ce pas ?

Non, le virus a juste continué à se propager, comme les virus respiratoires hautement contagieux ont tendance à le faire.

Vous pouvez vous confiner et retarder l’inévitable, mais dès que vous mettrez votre nez dehors, le virus vous attendra.

Vous pouvez bien vous masquer jusqu’à Pâques ou à la Trinité, mais même le CDC admet aujourd’hui que, avec ou sans masque, 15 minutes de contact étroit avec une personne infectée suffisent à propager le virus. Et étant donné qu’il a TOUJOURS fallu 15 minutes de contact étroit avec une personne infectée pour propager le virus, cela signifie que les masques sont généralement inutiles.

Alors oui, s’ils avaient dit vrai, si le coronavirus avait pu être éliminé ou même sérieusement freiné par quelques semaines de port de masque, même moi je l’aurais supporté avec plaisir.

Parce qu’en effet, ils auraient eu raison de dire que le port du masque n’était qu’un «léger inconvénient» si nous avions pu entrevoir une fin de match prévisible et observer des résultats tangibles.

Mais pas de triche! La loi de Farr* étant ce qu’elle est, les chiffres allaient de toute façon baisser lorsqu’un certain seuil d’infectiosité serait atteint.

Heureusement, avec le coronavirus, ce seuil semble se situer entre 15 et 25 %. New York et le New Jersey en sont des exemples.

Quiconque pense que les masques ont réglé le problème dans ces États n’a manifestement jamais entendu parler de l’immunité collective.

Même les cas de Californie (oui, je sais qu’il s’agit d’une «Casedemic» ou une «épidémie de cas positifs », pas d’une pandémie pour l’instant) sont en baisse, mais la montée du pic de juillet-août s’est produite bien après que les masques aient été rendus obligatoires dans tout l’État à la mi-juin.

En fait, le début du mois de juillet aurait dû être le chant du cygne du virus en Californie, pourtant il n’a fait que s’intensifier.

Presque partout où le masquage universel a été mis en place, du Pérou à la Colombie, de la Grèce au Royaume-Uni, des pics de cas importants ont suivi.

À titre d’exemple, un graphique qui montre la tendance depuis que le Royaume-Uni a rendu les masques faciaux obligatoires à l’intérieur des bâtiments est tout simplement stupéfiant.

Dites-moi que je suis sceptique, mais pour me mettre un masque facial et me faire respecter ne serait que légèrement les consignes, il faudrait me montrer quelques succès réels, des cas où l’utilisation de masques a été mise en place et où les cas d’infection ont presque immédiatement diminué.

En fait, si les «experts» qui ont soudainement, après des années de science prouvant le contraire, estimé que le masquage public forcé peut effectivement arrêter un virus respiratoire aérogène – si ces « experts » pouvaient pointer du doigt des succès réels et opportuns, il est difficile d’imaginer que la plupart des gens ne seraient pas d’accord pour faire partie du voyage.

Franchement, si le port du masque avait effectivement stoppé la maladie, comme on nous l’avait promis il y a des mois, vous pouvez parier que les médias qui aiment les masques auraient crié ces exemples sur les toits.
Nous verrions partout des comparaisons entre les États républicains et les États démocrates, puisque les États républicains ont les mandats de masques les moins conformistes et/ou les plus flexibles.

Au lieu de cela, on nous dit simplement avec condescendance que « les masques fonctionnent », « la science montre que les masques fonctionnent » et d’autres absurdités non prouvées, comme s’ils pensaient qu’en le répétant suffisamment, nous finirions par le croire.

En fin de compte : si les pouvoirs en place avaient raison, les zones qui ont adopté une approche plus souple en matière de confinement et de masques souffriraient toutes énormément, tandis que celles qui ont adopté une approche plus stricte en matière de confinement et de masques obligatoires en auraient fini avec le virus. N’est-ce pas ?

Alors, pourquoi la Suède sans masque et sans confinement est-elle presque revenue à la normale alors que le Pérou, l’Inde, le Brésil, la Californie et la Colombie languissent encore ?

Pourquoi existe-t-il ce fil de discussion épique sur Twitter (https://threadreaderapp.com/thread/1297865055036411905.html) qui montre les performances horribles de pays après pays après qu’ils aient décrété le port obligatoire des masques ?

Bah ! je suis ici pour vous dire que l’«empereur» est tout aussi dénudé que les visages de presque tout le monde devraient l’être. Il est grand temps que nous abandonnions les masques, que nous pratiquions un peu de distanciation sociale de base et de bon sens, et que nous vivions notre vie en tant qu’êtres humains libres.

Je vous laisse avec trois choses.

  1. Tout d’abord, ce qu’Anders Tegnell a réussi à faire en Suède est tout simplement extraordinaire. Cette histoire du Financial Times vaut la peine d’être lue (https://www.ft.com/content/5cc92d45-fbdb-43b7-9c66-26501693a371).
  2. Deuxièmement, cet article de Daniel Horowitz, publié la semaine dernière (https://www.theblaze.com/op-ed/horowitz-lied-to-dramatically-about-masks) , est de loin le meilleur article anti-masque que j’ai lu. Peu de choses ont le pouvoir de faire changer d’avis, mais celui-ci le fait. N’oubliez pas de le lire et de le diffuser largement.
  3. Enfin, nous savons tous que Twitter peut être une fosse d’aisance, mais que se passerait-il si vous pouviez suivre plus de 100 exemples de coronavirus en suivant simplement une liste déjà créée ? Pensez à rejoindre les plus de 1 400 personnes qui suivent déjà ma toute nouvelle liste « COVID Team Reality » (https://twitter.com/i/lists/1286015045391056907 ). Se tenir informé, puis amplifier et interagir avec ces voix est un premier pas important dans la lutte à long terme contre le fascisme du coronavirus.

* William Farr, un épidémiologiste et statisticien du 19e siècle était un spécialiste de la surveillance épidémiologique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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