En 1977, Ruth Bader Ginsburg était avocate de l’association d’extrême gauche ACLU. Elle a co-écrit avec Brenda Feigen-Fasteau, un livre qui donnait libre cours à son obsession féministe : “Préjugés sexuels dans le Code civil américain”.
Dans l’ouvrage, payé par nos impôts, Ginsburg et Feigen-Fasteau militent pour un sujet qui rebute la quasi-totalité des gens normaux : le genre-neutre, ou la négation du sexe des gens, un sujet qui me gonfle au plus haut point.
Elle réclamait :
- Le service militaire des femmes avec obligation de combattre [en quoi cela protège-t-il mieux le pays ? L’armée n’est pas un terrain d’expérimentation sociale].
- Légalisation de la prostitution [je suis pour].
- Mixité dans les prisons [aberrant], les maisons de correction, les écoles, collèges et leurs activités (y compris le sport) [négation de la liberté religieuse des écoles confessionnelles], des organisations pour les filles ou pour les garçons [on plonge dans le communisme en niant la liberté des organisations concernées], des fraternités et des sororités étudiantes [c’est de la dictature pure et simple].
- Changement du nom des Boy Scouts, des Girls Scouts et Big Brothers of America pour refléter la négation sexuelle et introduire le genre neutre.
- Élimination du concept familial traditionnel du mari comme soutien de famille et de la femme comme femme au foyer [expérimentation sociale progressiste destinée à détruire la famille traditionnelle au profit de l’inconnu].
- Mise en place d’un système gouvernemental de garde d’enfants [socialisme à l’Européenne].
- Adoption d’un langage neutre dépourvu de notion sexuelle, par exemple “artificiel” au lieu de “créé par l’homme” ; “personne, humain” au lieu de “homme, femme” ; et noms pluriels “ils” et “eux” au lieu de “pronoms singuliers à la troisième personne”.
- Mais en même temps, Ginsburg et Feigen-Fasteau insistent hypocritement pour que le ministère américain du Travail conserve son “Bureau des femmes”.
Tout ceci est regrettable, et je ne pleure pas la mort d’une idéologue extrémiste.
Ginsburg faisait dire à la Constitution ce qu’elle ne disait pas
Un exemple de l’héritage de Ginsburg est qu’elle a fait en sorte que la Cour suprême prétende que la Constitution dise ce qu’elle n’a jamais dit. Ce n’est pas un héritage dont on doit être fier, et je le trouve regrettable. Heureusement, j’espère voir disparaître les effets pervers de nombreuses décisions, merci Donald Trump.
À cause de Ginsburg, une grande partie de la politique fédérale est construite sur des décisions de justice qui ont ajouté des choses néfastes aux lois, des choses que les représentants du peuple n’ont jamais voté, ce qui a créé une voie de substitution à la démocratie. Et moi, j’aime bien la démocratie, je la préfère à la lutte des classes où la fin justifie les moyens.
Des pans entiers de la politique sociale et réglementaire appartiennent à cette catégorie, comme Roe v. Wade, qui donne aux femmes l’assurance de pouvoir avorter très librement sans que l’Etat ait trop son mot à dire, ou Obergefell v. Hodges, de 2015, qui prétend que la Constitution reconnaît le mariage entre personnes du même sexe.
Ginsburg a également fait partie de la majorité des cinq juges de la toute première décision sur le changement climatique, Massachusetts v. EPA en 2007, qui a déclaré que le Clean Air Act donnait à l’EPA l’autorité – et, en fait, un mandat – pour réglementer les gaz à effet de serre provenant des tuyaux d’échappement des automobiles, une connerie sans nom quand on sait que les deux pollueurs de la planète sont la Chine et l’Inde, et que les Etats-Unis remportent constamment la médaille des pays dont l’air est le plus pur.
Cette déplorable décision avait permis à l’administration Obama, en 2009, de commencer à réglementer plus durement le dioxyde de carbone émis par les voitures et les camions pour la première fois au niveau fédéral, une réglementation qui a décimé l’industrie automobile américaine pour le bénéfice des constructeurs japonais, coréen et chinois.
La vérité avance plus lentement que le mensonge, mais sa force est irrésistible
A cause de son talent manipulateur au service des causes progressistes les plus douteuses, les décisions de Ginsburg ont rendu la politique sociale du pays instable.
Mais les juristes d’une Cour suprême plus équilibrée commencent à décider des affaires en se basant sur le droit plutôt que sur la politique ou le progressisme. Et c’est dans cette direction que se dirige la Cour suprême en ce moment.
Les juges de la Cour suprême commencent à prendre la Constitution au sérieux, c’est la grande crainte de la gauche, et le décès de Ginsburg devrait renforcer cette tendance, et défaire tout un tas de fausses lois sur lesquelles reposent d’énormes sources de pouvoir de la gauche.
“Le sort de l’héritage féministe de Ginsburg est incertain”, déplorait le journaliste Ian Millhiser, correspondant principal de Vox, un média internet de gauche.
“…Des affaires comme Virginia vs Reed ont encore moins de chances de survivre si le président Trump obtient plus de sièges à la Cour suprême.”
Comme un superbe retour de boomerang, l’héritage de Ginsburg a des chances de partir en fumée par les moyens mêmes qu’elle a utilisés pour le construire : la Cour suprême, car elle a réussi à compenser l’absence de consentement populaire par des décisions non démocratiques.
La gauche va payer la vanité de Ginsburg
Je remercie cependant Ruth Bader Ginsburg pour une chose : sa vanité.
Par vanité, Ginsburg avait décidé de ne pas prendre sa retraite sous le président Obama, qui aurait alors pu nommer un jeune successeur gauchiste bien juteux pour maintenir la Cour politiquement à gauche pendant les décennies à venir.
Je pense que plus que toute autre de ses décisions de justice historique, ceci restera le legs le plus important de Ginsburg lorsque Trump aura placé un juge conservateur sur la chaise vide de la militante.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Bonjour, merci Monsieur Grumberg, effectivement je n’avais pas pensé selon cet angle là: l’ego de Ruth Ginsburg fut-il supérieur à son “intérêt” pour les causes défendues? Puisque, si elle n’a pas démissionné pendant l’ère Obama (qui aurait mis une gauchiste en bonne et due forme pour encore de longues années) cela prouve qu’elle agissait par intérêt personnel (la gloire médiatique agirait-elle comme une drogue?). A moins que, déjà, il ne lui restât pas grand chose dans le citron…
Bonjour,
fort probablement elle estimait être l’unique représentante , la seule capable de défendre avec une authentique ferveur son point de vue. Quand Trump a été élu, sa seule raison de vivre résidait dans une obstruction systématique à toute nouvelle nomination par un président républicain. La mort en a décidé autrement. C’est fou de constater, à posteriori, comment les “démocrates” choisissent systématiquement les mauvaise options. C’en est consternant.
Cordialement
Une chose qui va dans le sens de ce que vous dites est qu’elle aurait exprimé comme “dernière volonté” que son siège ne soit pas renouvelé avant l’élection… signe qu’elle a fini par croire que ce siège lui appartenait. On ne raisonne ainsi que dans les dictatures ! En démocratie, un siège électif ne vous appartient pas, il appartient à la Nation.
Bonjour Monsieur Grumberg
quand la gauche parle d’icône, on sait préalablement à quoi s’attendre. La liste que vous avez fournie est assez explicite. Les “progressistes” ne veulent pas accepter la limitation de la nature humaine. Dès lors leur conception d’un progrès sans fin, se fracasse au Réel. Emprisonnés dans une idéologie mortifère, ils deviennent de plus en plus sectaires et éloignés de tout intérêt commun. Pourtant les Anciens les avaient avertis avec le mythe prométhéen, en vain…
“Pareille architecture suppose que les hommes habitant le même élément que Dieu en deviendraient de facto les égaux. Cette volonté prométhéenne agit comme une autre formule du péché originel car, goûter du fruit de l’arbre de la connaissance, c’est savoir tout sur chaque chose, autrement dit, une fois encore, égaler Dieu” M. Onfray
PS:Maïmonide dans “Le Guide des perplexes” souligne qu’il s’agit de la connaissance du Bien et du Mal qui relèvent des choses relatives et non celle du Vrai et du Faux qui relèvent des choses absolues.
Cordialement
Pendant ses 27 ans passés à la Cour Suprême elle n’a jamais eu d’interne noir ! C’était la plus raciste de tous les juges !
Quel bonheur d’entendre encore un son de cloche qui tinte comme la vérité et qui ne soit pas obséquieusement laudatif comme tous les sermons funéraires des pires monstres. Je pense notamment à François Mitterrand.
Vous aviez remis les pendules à l’heure également pour Stephen Hawking… Il y en a dont la spécialité est de condamner les vivants et de flagorner les morts.
où pourrais-je trouver l’article de JPG sur Hawking ?
Merci
En haut à droit, vous avez une case de recherche. Tapez Hawking, cliquez sur la loupe ou tapez Enter, et vous trouverez plusieurs articles, dont 4 de JPG.
où se trouve cette case de recherche ? je l’ai cherchée à plusieurs reprises pour trouver de “vieux” articles, mais en vain. Je ne vois rien en haut à droite. Merci de m’aider.
Sous le bandeau défilant, à droite de la date. Sinon vous avez aussi la section “Archives”, qui se trouve aussi à droite, en dessous de “Articles récents”.
https://www.dreuz.info/?s=Hawking
(parmi les 5 premiers articles présentés)
Je partage entièrement votre avis !
Égalité femmes-hommes ?
Formidable !
Mais, dans les faits, les femmes vivent en moyenne près de cinq années de plus que les hommes !
Que comptons faire pour remédier à cette intolérable injustice …. qui, en plus, coute très cher à l’ensemble de la Société !
Les femmes ne devraient-elle pas partir à la pension cinq années plus tard que les hommes … et donc cotiser cinq années de plus !
C’est curieux on entend JAMAIS aucun débat sur cette “problématique” !
Curieux … les récriminations, les reproches ….. cela ne marche QUE dans un sens … et toujours le même !
Il est temps de lancer le : “hastag androphobie” ?
Vu la dérive de la Société ( autrefois d’équilibre) : stop à la misandrie !
( un peu comme l’évident racisme anti-Blanc … qui, parait-il n’existe pas !)
Taka Y Croire !
“Par vanité, Ginsburg avait décidé de ne pas prendre sa retraite sous le président Obama, qui aurait alors pu nommer un jeune successeur gauchiste bien juteux pour maintenir la Cour politiquement à gauche pendant les décennies à venir.” De plus, il parait qu’elle était très malade! Dans quel état gérait-elle les dossiers? Quelqu’un connait quelles étaient ses positions envers Israël?
Elle avait reçu en Israël le prix de la Fondation du prix Genesis qui permettront d’allouer jusqu’à 3 millions de dollars à des organisations de défense des droits des femmes.
Moi aussi, les médias me gonflent à encenser cette vieille carne aux allures de sorcière malfaisante. Cette unanimité dégoulinante à vouloir la présenter comme une sainte est écoeurante. Pouah, du vent !
Je crains que ce ne soit pas gagné d’avance. Je ne crois pas qu’une personne ne puisse être retirée a cette Age, il doit y avoir un Age limite au delà duquel on ne puisse prendre de lourdes décisions pour des générations a venir. 70 ans serait l’idéal comme maximum.
Excellente conclusion, qui en dit long sur l’arrogance de ces militants gauchistes.
Il m’a suffit de l’éloge de cette femme par les medias mainstream français pour me douter du genre de personne concernée, pour qui mélenchon doit être d’extrême-droite.
Vive Trump.