Publié par Magali Marc le 27 septembre 2020
President Donald Trump speaks during an interview with The Associated Press in the Oval Office of the White House, Tuesday, Oct. 16, 2018, in Washington. (AP Photo/Evan Vucci)

Les élites globalistes et gauchistes parlent avec mépris du «populisme» des politiciens qui se présentent comme les porte-paroles légitimes du peuple ou de la nation.

Nécessairement impliqués dans la mouvance identitaire, les leaders dit «populistes» tels que Donald Trump (ou Matteo Salvini en Italie) cherchent à répondre aux aspirations de leur peuple à une vie meilleure. Les leaders du Parti Démocrate aux États-Unis veulent revenir à des politiques globalistes qui auront pour effet d’enrichir ceux qui vont créer des emplois en Chine ou en Inde, tout en laissant leurs compatriotes patauger dans le chômage et l’aide sociale.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article de Joel Pollak, paru sur le site de Breitbart, le 24 septembre.

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La défaite est le seul langage que les Démocrates comprennent

Seule une défaite électorale peut provoquer un changement politique au sein du Parti Démocrate, a déclaré mercredi le rédacteur en chef de Breitbart News, Joel Pollak, auteur de « Red November : Le pays votera-t-il rouge pour Trump ou rouge pour le socialisme ? », lors d’une interview radio avec Michael Berry.

M. Pollak a prédit que les Démocrates « auront davantage de conversations » entre « modérés » et « radicaux » si le Président Donald Trump est réélu en novembre, et l’aile d’extrême gauche des Démocrates exigera que le parti aille plus à gauche.

« La gauche va avoir un autre grand combat à mener en 2024 si Biden perd contre Trump (en novembre 2020) », a fait remarquer M. Pollak.

Il a ajouté :

« Il y aura des modérés au sein du parti qui diront que les radicaux sont hors de contrôle, mais il y aura aussi des radicaux au sein du parti qui diront : « Vous voyez ? Nous avons perdu deux fois de suite avec des candidats de l’Establishment. Vous avez écarté Bernie en 2016 pour Hillary. Vous avez écarté Bernie en 2020 pour Biden, et dans les deux cas, vous n’avez pas réussi à motiver la base à sortir le vote, alors maintenant, c’est à notre tour de choisir le candidat ».

Joel Pollak a poursuivi :

« Les modérés diront : ‘Nous avons perdu en allant trop à gauche’. La gauche dira : “Nous avons perdu parce que vous avez choisi un candidat de l’Establishment”, et ils se disputeront. Vous verrez la gauche pousser avec détermination pour nommer quelqu’un comme Alexandria Ocasio-Cortez ou peut-être même Elizabeth Warren (même si elle aura plus de 70 ans à ce moment-là). Ils vont essayer de mettre quelqu’un de gauche sur le ‘ticket’ en 2024, et cela pourrait arriver même si Biden gagne [l’élection de 2020] ».

Toujours selon M. Pollak, les Démocrates prévoient contrôler et éventuellement remplacer Joe Biden s’ils reprennent la Maison Blanche (en novembre), étant donné les capacités réduites de l’ex-vice-président.

« Pour parler franc, les Démocrates ne pensent pas que Joe Biden en a pour longtemps en ce bas monde. Il ne semble pas être comme avant, et donc ils manœuvrent pour le contrôler ou le remplacer après l’élection ».
L’interviewer, Michael Berry a remarqué que les Démocrates et la gauche vont vouloir s’efforcer de changer la Cour suprême en augmentant le nombre de juges et en nommant seulement ceux qui sont «progressistes», comme le montrent leurs demandes amplifiées pour un tel changement après l’ annonce du décès de la juge Ruth Bader Ginsburg.

« La cour de neuf membres que nous avons actuellement est le nombre que nous avons eu depuis 150 ans », a observé M. Berry. « Nous constatons cette tendance à changer les règles au milieu de match si vous ne gagnez pas la partie, et je pense que c’est très mauvais pour le moral, la foi en l’intégrité du système dans notre pays ».

M. Pollak a décrit les efforts des Démocrates pour changer les règles concernant le système judiciaire comme reflétant leur manque de confiance dans leur capacité à gagner l’appui du public pour leurs positions dans la bataille des idées.

« Il est déstabilisant d’avoir un parti politique – et il s’agit toujours des Démocrates – qui essaie de changer les règles constamment parce qu’ils ne veulent pas aller vers l’électorat. Ils ne veulent pas aller voir les électeurs qu’ils ont perdus ces dernières années et découvrir quelle en est la raison. Ils ne veulent pas avoir à adapter leur message à ce que les électeurs veulent vraiment ».

Joel Pollak a ajouté :

« Les Démocrates croient en une sorte de théorie du Père Noël selon laquelle l’électorat va changer, [et qu’] ils vont pouvoir se présenter avec des idées radicales parce que les changements démographiques dans le pays vont leur assurer une victoire éternelle. Cela peut arriver. Et il se peut aussi que cela ne se produise pas. Nous ne le savons pas. C’est la raison pour laquelle ils ne veulent pas improviser. »

M. Pollak a conclu :

« Ils ignorent les électeurs et essaient plutôt de changer les règles ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source:

https://www.breitbart.com/2020-election/2020/09/24/joel-pollak-defeat-only-language-democrats-will-understand/

* Le Michael Berry Show est diffusé par la News Radio AM 740 KTRH.

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