Publié par Magali Marc le 28 septembre 2020

Des juges démocrates de la Pennsylvanie, du Michigan, du Minnesota et du Wisconsin ont rendu des décisions qui modifient les lois de leurs États concernant le vote par correspondance, pour faire en sorte que les règles qu’ils ont établies permettent de comptabiliser les bulletins de vote par correspondance bien au-delà des élections du 3 novembre. Manque de pot, selon la Constitution des États-Unis, ces règles ne peuvent pas s’appliquer aux élections fédérales!

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 27 septembre.

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Les juges démocrates ont-ils bêtement élargi les règles du vote par correspondance dans leurs États ?

Depuis des mois, les Démocrates envisagent de remporter les élections grâce au vote par correspondance, tout simplement parce que le vote par correspondance facilite la fraude.

Les juges Démocrates ont fait ce qu’ils pouvaient pour aider en passant outre les lois électorales des États afin d’augmenter les possibilités de poster des bulletins de vote après l’élection.

Le chroniqueur Doug Ross, cependant, affirme que, si l’on examine la Constitution, ces juges sont en train d’encourager les citoyens de leur État à poster des bulletins qui ne pourront pas être comptabilisés lors des élections fédérales.

L’un des exemples les plus flagrants de la façon dont ces juges se déchaînent vient de la Pennsylvanie.

La Cour suprême de cet État, qui compte cinq Démocrates et seulement deux Républicains, a examiné la loi explicitement écrite de l’État régissant le vote par correspondance et a décidé d’en étendre les termes :

«Les bulletins de vote par correspondance en Pennsylvanie devaient auparavant être envoyés avant la fermeture des bureaux de vote, le jour du scrutin. Mais l’ordonnance du tribunal ajoute une extension de trois jours pour recevoir les bulletins de vote qui sont postés avant 20 heures le jour du scrutin, le cachet de la poste faisant foi. Les bulletins portant un cachet postal préélectoral seront désormais comptés s’ils sont reçus avant 17 heures le 6 novembre, trois jours après la fermeture des bureaux de vote.

Le tribunal a également décidé que les bulletins «reçus dans ce délai qui ne portent pas de cachet postal ou d’autre preuve d’envoi, ou pour lesquels le cachet postal ou autre preuve d’envoi est illisible, seront présumés avoir été postés avant le jour des élections, à moins qu’une prépondérance des preuves démontre qu’ils ont été postés après le jour des élections».

En d’autres termes, après la fermeture des bureaux de vote, si M. Trump gagne (comme je crois que ce sera le cas), les Démocrates n’auront qu’à déterminer combien de votes supplémentaires il leur faudra pour modifier le résultat et simplement déposer les bulletins de vote sans même se préoccuper de la date de la prétendue mise à la poste.

En théorie, c’est ainsi que l’on gagne une élection. Les électeurs paresseux n’ont pas à se soucier des lieux de vote ou des délais. Ils attendent simplement d’être appelés à agir.

La Pennsylvanie n’est pas seule dans ce cas.

Des juges activistes du Michigan, du Minnesota et du Wisconsin ont également rendu des décisions qui ont modifié les lois de leur État concernant le vote par correspondance et les ont remplacées par des règles établies par eux qui prolongent le vote bien au-delà des élections du 3 novembre.

Doug Ross pense que ces juges activistes sont juste un peu trop malins. Comme c’est souvent le cas chez les Démocrates, ils ne connaissent pas la Constitution :

«Toutes ces proclamations illégales contreviennent directement à la loi de l’État et ne sont que des tentatives évidentes et partisanes pour faire basculer l’élection.

Plus important encore, elles sont en violation flagrante de la Constitution.

Article I, section 4

…Les délais, lieux et modalités d’organisation des élections des Sénateurs et des Représentants sont fixés dans chaque État par la législature de celui-ci…
Le pouvoir judiciaire – quel que soit le niveau de gouvernement – n’a aucun rôle à jouer dans la détermination des dates, des lieux et des protocoles des élections du Congrès.
»

Selon Ross, la Constitution détermine que, si les règles établies par les juges peuvent affecter les élections au niveau des États, en revanche elles ne s’appliquent pas aux élections fédérales.

Au niveau fédéral, les seules élections qui comptent sont celles qui sont conformes à la législation. En d’autres termes, seuls les représentants du peuple d’un État donné ont le pouvoir de décider de la manière dont les élections fédérales doivent être gérées dans cet État. Les juges n’ont pas ce pouvoir.

Toujours selon Doug Ross, la même ligne de pensée s’applique à l’élection présidentielle :

«Comme pour l’élection présidentielle, la Constitution est tout aussi claire, comme Mark Levin l’a souligné à plusieurs reprises.

L’Article II, section 1 dit :

… Chaque État nommera, de la manière que sa législature pourra prescrire, un nombre d’électeurs égal au nombre total de Sénateurs et de Représentants auquel l’État pourra avoir droit au Congrès : mais aucun Sénateur ou Représentant, ou personne détenant un poste de confiance ou de profit aux États-Unis, ne sera nommé électeur…

Une fois de plus, le législateur est entièrement responsable de la manière dont se déroulent les élections présidentielles.»

Si les nouvelles règles des juges activistes suppriment le vote en personne, cela pourrait s’avérer désastreux si les bulletins de vote postés par la suite sont tous rejetés.

Pas étonnant que les gros bonnets démocrates commencent à encourager leurs pairs à voter en personne.

C’est le genre de question qui finira par se retrouver devant la Cour suprême.

C’est pourquoi la Cour suprême doit avoir neuf juges. Mieux encore, ces juges doivent leur fidélité intellectuelle à la Constitution des États-Unis, et non aux résultats politiques et à l’élaboration des politiques. Ils doivent être le genre de personnes qui se tournent d’abord vers la Constitution et suivent ses orientations.

Amy Coney Barrett a clairement fait savoir tout au long de sa carrière qu’elle est ce genre de juge.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source:
https://www.americanthinker.com/blog/2020/09/are_democrat_judges_foolishly_expanding_mailin_voting_rules_in_their_states.html

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