Publié par Sidney Touati le 29 septembre 2020

L’idée d’un virus meurtrier circule surtout dans les cercles dirigeants. Plus vous vous élevez dans l’échelle du commandement, plus la peur liée à un virus fantasmé augmente.

Plus des décisions dramatiques pour la santé individuelle et collective sont prises, telles celles qui frappent Marseille. Le vieil adage se vérifie encore une fois : tout préfet, tout ministre, tout maire…tout détenteur d’une parcelle de pouvoir manifeste un irrésistible penchant vers l’absolutisme.

Le virus COVID-19 (ou ses différents mutants), circule certes, mais il n’est plus virulent. On ne voit plus, disent les médecins, les cas graves que l’on voyait en mars ou avril. Le taux de létalité est extrêmement faible. Il n’y a pas de deuxième vague.

Enfermés dans la peur de l’échec, les dirigeants sont en train de détruire nos économies, miner nos existences, saccager notre style de vie.
Pour comprendre la situation à laquelle nous sommes confrontés, il faut prendre un terme de comparaison.

Nous sommes comme en 1914, face à une perception délirante des réalités.
La France et tous les pays européens ont été précipités dans une guerre effroyable alors qu’aucun danger réel et imminent ne les menaçait.

La France et l’Allemagne sont entrés dans un conflit sanglant, terriblement destructeur, alors qu’aucune menace directe n’existait. Il y avait certes des tensions, des problèmes, mais ceux-ci pouvaient trouver une solution par d’autres voies que la guerre.

Lorsque l’on se penche sur les mois qui précédèrent la guerre, on constate que la France fut la proie d’un fantasme alimenté par les milieux nationalistes agressifs.

Pendant quatre longues années, des millions d’hommes ont péri pour satisfaire une soif irrationnelle de revanche liée à la défaite de 1870 et à la perte de l’Alsace-Lorraine.

Pour régler la question du rattachement de l’Alsace-Lorraine, une solution simple existait: le référendum. Il suffisait de poser la question aux lorrains et aux alsaciens et l’affaire était réglée.

On a opté pour une guerre totale qui allait déclasser et in fine affaiblir durablement l’Europe, au profit des puissances émergentes, principalement les Etats-Unis.

Avec le virus COVID-19 nous sommes dans une démarche semblable. Un danger sanitaire limité existe. Le risque qu’il fait courir à la santé publique peut être combattu sans mettre en péril nos sociétés. Il suffit de laisser faire les médecins; de faire confiance aux chercheurs et d’une manière générale, aux citoyens. En démocratie, la confiance est la règle. Nous avons toujours dans le passé triomphé de toutes les épidémies. Il est possible que nous périssions, non du virus COVID-19, mais de la gestion politique de l’épidémie.

Le pays peut encore être sauvé du désastre.

A une condition. Que le pouvoir exécutif renonce à exercer directement le pouvoir médical. C’est pure folie que de vouloir mettre sous tutelle l’ensemble des acteurs sociaux.

Le pouvoir cède à une illusion délirante. Il fait penser à la mouche du coche. Il pense être capable de contrôler tous les citoyens et tous les organismes publics et privés au nom de la lutte contre une épidémie aux dangers démesurément grossis. Il peut certes le faire, la technologie lui en donne les moyens.

Mais, le contrôle total, la mise sous assistance autoritaire et agressive des acteurs sociaux, a un coût phénoménal et des conséquences destructrices. A terme, les remèdes politiques mis en œuvres sont bien plus terribles que le mal.

Le pouvoir exécutif n’a tout simplement pas les moyens de sa politique. Pour la mettre en place, il ouvre grand les vannes du crédit. Il place ainsi la France entre les mains de ses « généreux créanciers ». Il plonge le pays dans un semi coma artificiel, puis le met sous le respirateur-artificiel du crédit.

Le taux de la dépense publique s’élève à 58,3% du PIB et la dette publique atteint 120% du PIB. C’est énorme. Vertigineux. Bruxelles a renoncé à ses règles de prudence budgétaire. Plus personne de responsable n’est aux manettes du navire France. Si la gestion délirante actuelle perdure encore quelques mois, la dette atteindra 130%…140%…du PIB. A ce stade, on peut dire sans exagérer, que la logique Vénézuélienne sera enclenchée de manière irréversible.

Il importe ici de rappeler que ce pays qui fut l’un des plus riches d’Amérique latine est devenu l’un des plus pauvres et des plus violents : 90% de la population y est réduite à la misère.

La France en tant qu’Etat est en train de perdre le dernier pan de sa souveraineté économique. Le contrôle de l’économie interne qui occupe 80% des Français est en train de passer directement sous la tutelle de l’économie trans-nationale.

Le mécanisme qui permet ce transfert massif de souveraineté est simple: en mettant en panne une partie de l‘économie interne, le pouvoir exécutif appauvrit les classes moyennes.

La masse de ceux qui ne peuvent subvenir à leurs besoins fondamentaux, augmente au prorata de l’endettement public. Tous tendent la sébile. Tous remplissent des dossiers pour obtenir une aide. Tous prennent la mentalité d’assistés. Pour simplement survivre, tous deviennent des mendiants.

En attendant le krach final, la France prend des allures de camp de concentration « de luxe », géré par des ditigeants-kapos, diplômés en gants blancs, totalement inconscients.

L’aumône publique se généralise à tous les secteurs d’activités. Pauvres, riches…de la caissière au PDG, tous y ont recours. Elle accompagne pour le rendre indolore, le vaste processus de mise sous tutelle de la majeure partie de la population.

Il y a eu hier les « profiteurs de guerre ». Il y a aujourd’hui les « profiteurs du drame sanitaire ». La paupérisation de la grande masse s’accompagne d’un enrichissement démesuré des castes qui en tirent profit et d’une concentration sans précédent, des pouvoirs.

Pour mettre un terme à la spirale du désastre, au totalitarisme politico-sanitaire, Il est urgent que les Français reprennent en main la maîtrise de leur santé et la conduite de leur vie. En rejetant la tutelle de la bureaucratie étatique, en défendant le libre accès aux soins, ils combattront efficacement l’épidémie, sauveront leur emploi, l’économie du pays et leur art de vivre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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