Le décès de la juge de la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg, survenant en pleine campagne électorale, est une malchance pour les Démocrates. Étant la plus âgée de la SCOTUS, Mme RBG, comme certains l’appelaient affectueusement, avait refusé, en 2014, de démissionner pour permettre au Président Obama de nommer à sa place une gauchiste plus jeune. À l’époque, elle estimait que la majorité républicaine au Sénat n’autoriserait jamais une candidate digne de la remplacer.
En 2016, elle aurait pu démissionner mais, féministe convaincue, elle souhaitait probablement que ce soit Hillary Clinton qui ait l’occasion de nommer sa remplaçante. Manque de pot, l’élection présidentielle de 2016 a porté au pouvoir, un candidat que Mme RBG ne prenait pas au sérieux.
Quatre ans plus tard, donc en 2020, après l’échec retentissant de l’Impeachment, les Démocrates ne pensaient pas avoir des chances de remporter l’élection présidentielle de novembre. Ils se sont donc affairés à sauver les meubles afin de sauvegarder leur majorité à la Chambre des Représentants et peut-être retrouver une majorité au Sénat qui leur permettrait de bloquer presque toutes les initiatives du futur président réélu.
Afin de bloquer la montée du candidat socialiste, Bernie Sanders, qui avait le vent dans les voiles lors des primaires, l’Establishment démocrate a décidé de jeter son dévolu sur un candidat manipulable, le sénile Joe Biden qui perd la mémoire, oublie où il est et ne finit pas ses phrases. Pour conserver l’appui des partisans gauchistes enthousiasmés par Bernie Sanders, il était entendu que le programme démocrate engloberait leurs revendications telles que le Green New Deal d’AOC, la fin des combustibles fossiles, etc.
Puis, sont arrivés en mars la pandémie et le confinement, ainsi que, fin mai, les émeutes provoquées par la mort d’un Afro-américain aux mains de la police.
Après avoir nié l’importance de la pandémie causée par le virus de Wuhan, avec l’aide de leurs valets dans les médias de masse, les Démocrates ont décidé d’aggraver le confinement et les pertes économiques dans les États qu’ils contrôlent pour pouvoir ensuite accuser Trump d’incompétence.
N’ayant rien à offrir d’alléchant aux électeurs, ils n’ont pas trouvé mieux que de se jeter sur ces occasions de vilipender le Président pour sa « mauvaise gestion de la pandémie » et son « racisme ».
Durant la période estivale, ils ont fait mine ne pas voir les émeutes, les pillages, les incendies et même les meurtres causés par les manifestants « anti-racistes » qu’ils qualifiaient de « paisibles pour la plupart ».
Quand Trump a réagi aux émeutes, en menaçant d’utiliser la Garde Nationale pour y mettre fin, il l’ont accusé d’attiser les flammes des incendies allumés par les émeutiers et les pillards qui sévissaient depuis des mois dans les villes démocrates comme Portland, Seattle ou New York !
Puis, pensant avoir l’avantage, comme l’indiquaient les sondages, ils ont accolé au candidat Biden une colistière plus jeune, plus à gauche, qui n’a jamais été populaire et qui ne l’est toujours pas.
Quand ils ont vu que le Président Trump était en train de monter dans les sondages, ils se sont mis à insister pour que le vote par correspondance soit généralisé dans tous les États-Unis , supposément à cause de la pandémie, mais en vérité pour provoquer une fraude électorale massive qui devrait leur permettre, avec l’aide de Google et des réseaux sociaux de nier ou d’empêcher la réélection de Donald Trump.
Poussant à la roue « progressiste », leurs valets dans les médias ont commencé à diffuser chaque semaine de nouvelles accusations destinées à ternir l’image du Président : il aurait parlé des militaires avec mépris en 2018, il aurait commis des abus sexuels,etc.
L’Effet Boomerang
Après trois mois et demi de violences dans les grandes villes américaines et après avoir vu que « trois électeurs sur quatre ayant connu de violentes manifestations anti-police dans leur communauté estiment que ces manifestations vont peser sur leur vote lors de l’élection présidentielle » (Rasmussen Reports), certains leaders démocrates ont senti le vent tourner.
En septembre, Nancy Pelosi s’est décidé à dénoncer les violentes émeutes et a dit qu’elle n’appuyait que les manifestations paisibles.
Mais le décès de Ruth Bader Ginsburg, la juge gauchiste nommée à la Cour suprême des États-Unis par Bill Clinton en 1993, a causé la panique chez les Démocrates qui n’étaient déjà pas réellement à la fête.
Maintenant, leurs alliés gauchistes menacent de mettre les villes américaines à feu et à sang si le Président Trump ose nommer un autre juge à la Cour suprême (comme il en a le droit) et si le Sénat – où les Républicains ont une courte majorité – vote en faveur de cette nomination.
Déjà certains gauchistes sur Twitter ont fait vœu de violence si le leader de la majorité au Sénat Mitch McConnell tente de remplacer la juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg et Nancy Pelosi menace le Président d’Impeachment s’il tente de nommer un remplaçant à RBG !
Conclusion
Vu que la plupart des bulletins par correspondance sont rejetés
parce qu’ils ne sont pas remplis correctement par des personnes âgées, des immigrants qui ne maîtrisent pas l’anglais, des étourdis qui oublient de signer leurs noms, etc., il y a peu de chance que la fraude électorale du vote par correspondance donne un avantage aux Démocrates. Tout au plus l’attente du décompte sera rendue plus longue dans certains États.
Si les Démocrates recommencent à favoriser des émeutes pour intimider les Républicains, cela est sûr de se retourner contre eux.
Comme le souligne Guy Millière, le Président Trump a parfaitement le droit de remplacer rapidement la juge décédée. Et comme l’écrit J.P. Grumberg, « Les sénateurs Républicains dont l’élection a lieu en novembre vont devoir se positionner clairement pour le vote du candidat choisi par Trump s’ils veulent être réélus. »
Ce qui signifie que le décès de RBG et la bataille que provoque la nomination d’un(e) remplaçant(e) a de fortes chances de favoriser la réélection de Donald Trump.
Cette bataille pourrait mobiliser encore plus les partisans de Trump qui seront rejoints par les conservateurs tièdes et même certains Démocrates qui n’aiment pas Trump mais ne sont pas enthousiastes à l’idée de vivre d’autres émeutes et une autre tentative de destitution (qui n’aurait aucune base constitutionnelle de toute façon).
Après tout, ce sont les brillants Démocrates qui ont avancé l’idée du bourrage de la Cour suprême en ajoutant des juges gauchistes si le parti remportait à la fois le Sénat et le Bureau ovale !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.breitbart.com/2020-election/2020/09/18/blue-checks-vow-violence-if-mcconnell-tries-to-replace-ruth-bader-ginsburg-burn-the-entire-fking-thing-down/
- https://townhall.com/tipsheet/mattvespa/2020/09/19/liberal-america-had-an-epic-meltdown-over-ruth-bader-ginsburgs-death-but-they-h-n2576496
- https://www.breitbart.com/clips/2020/09/20/pelosi-on-using-impeachment-to-stop-scotus-nomination-we-have-arrows-in-our-quiver/
- https://www.americanthinker.com/blog/2020/09/dems_have_just_handed_courtpacking_as_a_big_election_issue_for_the_gop_.html
Clinton peut nommer mais pas Trump….c’est assez bizarre.
la seule chose qui me rend triste est que 2 Sénatrices Républicaine s’opposent a une nomination rapide pour le vote d’une nouvelle Juge a la Cours Suprême …. moi de mon coté mon choix est la Juge de la Floride d’origine Cubaine
Le remplacement de «Red-Green Blues» créerait une situation délicate si le Président des États-Unis n’était pas Donald Trump : ne pas la remplacer avant des élections qui s’annoncent frauduleuses, serait prendre le risque de voir la Cour Suprême s’incliner à gauche pour des décennies ; procéder dans la hâte à cette nomination peut connoter la campagne de Trump d’une crainte d’échec à sa réélection et permettre au Démocrates de lui coller une image de looser (ce qu’ils ne manqueront pas de faire de toutes façons).
Mais, l’homme qui a déménagé l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, fait éliminer Soleimeni… contre vents et marées fera ce qu’il doit : nommer un nouveau magistrat(e). Le contraire m’étonnerait beaucoup.
Ce serait comme refuser un cadeau du Ciel!
Bonjour Magali Marc
Merci pour votre excellente analyse, droit au but. C’est exactement ce que je ressentais et comprenais mais vous avez su l’écrire d’une manière très explicite et concise; bref avec votre article vous avez dénudé le parti démocrate dans son ensemble et avait exposé leurs idées et méthodes des plus machiavéliques.
Je ne rate jamais vos articles ainsi que ceux du professeur Guy Millière et bien sûr J.P. Grunberg que vous avez mentionnés au passage pour appuyer votre magnifique thèse.
Excellent et merci.
J’allais le dire!
A tenter de mettre l’Amérique “à feu et à sang”, les démocrates vont récolter la juste “vengeance” de ce Grand Peuple !!!
Bonjour Madame,
Nous assistons médusés à leurs décisions foireuses, à leurs mensonges grossiers et quand cela ne suffit pas les menaces: On ne peut pas dire qu’ils montrent leur vrai visage, ils ont toujours été ainsi. Cette fois-ci il ne se donnent même plus la peine de faire semblant. Ce que j’ai bien en mémoire, c’est la déclaration ambiguë de Cruella Harris (très souriante, presque fière) durant les émeutes :”Ça ne s’arrêtera pas avec Trump.”
Cordialement
Une sorte’ d’oum kalsoum pour le peuple qui se croit élu.