Les nations du monde sont aujourd’hui toutes mises au défi de réagir aux conséquences présentes et à venir des modifications du climat ; il s’agit pour elles de gérer la crise écologique mondiale tout en faisant face à ses conséquences économiques, sociales, politiques et idéologiques – Ezra Banoun et Norbert Lipszyc [1]
Comme l’a établi Darwin, l’environnement naturel des humains et de toutes les espèces vivantes est en perpétuel changement. Pour survivre toutes les nations et toutes les espèces vivantes sont contraintes de s’adapter à ces changements.
Aujourd’hui le changement climatique mondial ne constitue pas une modification marginale des conditions naturelles du monde. Les impacts actuels du défi climatique entrainent une révolution dans ces conditions.
Selon la loi de l’évolution de Darwin, lors de changements radicaux de l’environnement, les espèces en mesure de s’y adapter subsistent, se renforcent et se répandent dans le monde.
Celles qui n’ont pas été capables de s’adapter à ces changements faiblissent et disparaissent. Il en va de même pour les nations, les pays, les individus.
Pour survivre il est indispensable de nous adapter ce qui est à notre portée ! Il existe des solutions pratiques, efficaces et à la portée de tous les pays. Israël a mis en œuvre ces solutions et a transformé le défi climatique en une nouvelle opportunité de développement. Nous pouvons tous transformer partout, pour un renouveau national dans les pays européens, pour une indépendance agricole dans les pays africains et pour tous ceux qui souhaitent un monde moins pollué et plus juste.
Mais il existe des intérêts puissants d’organismes prédateurs puissants à action internationale qui cherchent à transformer le défi climatique pour contrôler le monde en diffusant la peur de l’avenir, paralysie, sentiment d’impuissance et en se présentant en « sauveurs de la planète » : ce sont des imposteurs qu’il faut dénoncer !
Notre livre, Le Défi climatique: catastrophe ou opportunité? , aide à comprendre les enjeux, comment faire face aux impacts négatifs et comment transformer le défi climatique en opportunité.
L’approche supranationale classique
Elle se fonde sur les accords internationaux négociés lors des Conférences Internationales. Ils sont présentés comme reflétant les « prévisions d’experts scientifiques » et seraient l’amorce d’une gouvernance mondiale.
Les autres approches supranationales
Elles sont adoptées par ceux qui souhaitent résoudre le problème au niveau supranational par d’autres moyens tels que :
- Les manipulations technologiques fondées sur la géo-ingénierie ;
- Les financements de l’UE pour une transition énergétique immédiate ;
- Les manipulations comptables et « dette climatique » ;
- L’aide prioritaire aux pays africains afin d’orienter leur développement vers des solutions durables ;
- Les protestations des nations dites vulnérables visant à ce que les COP prennent en compte leurs intérêts vitaux.
L’approche alarmiste
Celle-ci prône le remplacement de la logique productiviste par l’établissement de relations sociales de type nouveau, et donne la priorité à la protection de la nature sur la croissance démographique et économique. Dans sa forme extrême elle devient « collapsologie », terme qui désigne « l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder » [2].
Selon ses partisans, ce serait la condition sine qua non pour éviter les conséquences apocalyptiques du changement climatique [3].
L’approche climato-sceptique
Celles des personnalités scientifiques ou politiques ayant opté pour elle refusent l’approche classique des COP (Conférence Mondiale sur le Climat – Conference Of Parties – COP) et donnent la priorité à la résolution des problèmes économiques, sociaux et écologiques urgents et non à la mise en œuvre d’accords internationaux destinés à réduire la consommation de charbon et de pétrole.
L’approche nationaliste
Elle est notamment illustrée par la position du président Donald Trump qui donne la priorité à la résolution de la crise économique, politique, idéologique et sociale des États-Unis sur le traitement du défi climatique. Selon lui, les efforts exigés par la COP 21 à l’endroit des États-Unis en matière de réduction de la consommation de charbon et de pétrole semblent disproportionnés en regard de ceux exigés de la Chine et de l’Inde.
Les prises de positions passionnées des organisations européennes et internationales pour la mise en application des conventions de la COP sont dénoncées comme étant des « manipulations » injustifiées et contraires aux intérêts des États-Unis. Il est à noter que les États-Unis se sont retirés des engagements des COP à la suite du refus de la France de renégocier les engagements pris lors de la COP 21.
L’approche individuelle des États
Des États tels que l’Algérie, le Sénégal, Israël, l’Inde, la Chine, entre autres, prennent l’initiative de financer et de réaliser des projets ambitieux, comme de gigantesques reboisements permettant de stopper l’avancée du désert. Autre exemple : le Kazakhstan est parvenu à faire revivre la Mer d’Aral en gagnant sur le désert de sable créé durant l’ère soviétique.
Dans la même optique, le Projet libyen de Grande Rivière artificielle (GMR – Great Man-made River) s’était fixé pour objectif d’utiliser les eaux douces, découvertes en grande quantité au Sahara, afin de reconquérir le désert. Aucun de ces sujets ne figure dans les engagements internationaux des COP.
L’approche individuelle non étatique
C’est celle de nombreuses entreprises, ONG, organisations publiques et privées de toute taille et de particuliers mettant en œuvre des solutions pour faire face au défi climatique, même lorsque celles-ci n’ont pas été jugées prioritaires par les accords internationaux.
L’approche combinant les initiatives individuelles et celle de l’État
C’est le cas par exemple de l’approche d’Israël. Elle combine approches individuelles, d’ONG, d’universités et des pouvoirs publics au niveau local, régional avec les initiatives politiques de l’État couvre les aspects concrets, déjà constatés ou en cours d’apparition, de 10 défis écologico-climatiques que nous avons identifiés comme les plus importants :
- pénurie d’eaux douces ;
- sècheresse, aridité et désertification ;
- malnutrition ;
- déforestation ;
- effet de serre renforcé ;
- insuffisance de nourriture face à l’expansion démographique ;
- dégradation de la cultivabilité des terres arables et leur abandon ;
- pollutions organiques et pathogènes ;
- pollution plastique ;
- perte de biodiversité.
L’approche des individus, associations, autorités régionales, startups et ONG précède souvent celle de l’état. Leurs succès résultent de la vision du judaïsme partagée par une partie de la population selon laquelle les défis écologico-climatiques mondiaux sont une opportunité de « corriger le monde » et de parvenir pour notre génération à un monde meilleur.
L’approche des ONG et des individus précède souvent celle de l’état, comme dans la plupart des pays. Leurs succès résultent de la vision selon laquelle les défis écologico-climatiques mondiaux sont une opportunité de « corriger le monde » et de parvenir pour notre génération à un monde meilleur.
Nous nous sommes fixé l’objectif de présenter chacune de ces approches de façon claire et objective, sans polémique ni partis pris. Nous sommes convaincus que chacune de ces approches est légitime et complémentaire des autres, même si certaines, dans le débat passionné qui s’est engagé aujourd’hui, peuvent paraître choquantes à certains. Toutes comportent, en effet, des éléments positifs susceptibles d’aider les nations à mieux réagir au défi climatique.
Dans les deux premières parties nous présentons les conséquences du dérèglement climatique et de la crise écologique mondiale dans un contexte de crise économique, sociale, politique et idéologique. Pour chaque conséquence des problèmes écologico-climatiques, nous avons présenté des solutions mises en œuvre. La dernière partie est une synthèse des huit approches.
Présentation
Pour finir, nous avons regroupé des entretiens, enregistrements radiophoniques et conférences de personnalités représentatives de chaque approche, afin de permettre au lecteur de se forger son propre jugement, détaillant l’apport exceptionnel d’Israël à la résolution concrète et efficace de tous les impacts négatifs du changement climatique et pour régénérer l’environnement du pays.
Nous vous recommandons aussi de prendre connaissance des thèmes principaux du livre tels que résumés de façon succincte dans le site que nous avons créé pour présenter le livre ; Et une page de Facebook pour donner la possibilité à tous ceux qui souhaitent faire part de leurs opinions rapporter des informations concernant la question du « défi climatique » ou prendre connaissance des points de vue exprimés, de le faire. Pour acquérir ce livre : Le défi climatique, catastrophe ou opportunité ?
Le Sujet : Halte aux projections catastrophistes ! La détérioration climatique, est très débattue, mais la confusion entre les faits constatés et les projections catastrophistes semble être la règle. En attendant, elles ont déclenché la peur de l’avenir. Ce livre est destiné à ceux qui souhaitent comprendre les enjeux objectivement, sans parti pris. En démêlant le vraisemblable de l’exagéré, nous avons établi qu’il ne faut pas accorder trop de crédit aux projections catastrophistes, et qu’il existe une solution efficace pour tous les problèmes posés par les défis climatique et écologique, YouTube : zoom interview with Ezra BANOUN and Norbert LIPSZYC, 26 juin 2020.
Ezra BANOUN et Norbert LIPSZYC
Notes
- [1] Ezra Charles BANOUN est un expert des sciences de l’environnement, ingénieur des Mines de Paris, Statisticien-économiste de l’ENSAE. Ancien fondateur de la Société Tarmac/Kal Binyan devenue un des leaders du traitement des eaux usées en Israël. Maitre de conférence à l’Institut International Universitaire de Management de Galilée, auteur de nombreux articles sur la lutte contre la désertification, la reconquête du désert, la gouvernance des ressources naturelles (eau, sols, développement durable). https://www.galilcol.ac.il ; https://frblogs.timesofisrael.com/author/ezra-charles-banoun/. Norbert LIPSZYC est un expert des sciences de l’environnement, ingénieur des Mines et Master of Science de l’Université Columbia de New-York. Il est l’auteur de l’ouvrage Crise Mondiale de l’Eau – L’Hydro-Diplomatie. Il a produit pendant 20 ans sur une radio parisienne une émission hebdomadaire sur le développement durable. Correspondant en France de plusieurs ONG environnementales, dont la SPNI : http://siliconwadi.fr/author/norbertlipszyc.
- [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Collapsologie.
- [3] Yves Cochet, Devant l’effondrement. Essai de collapsologie. Éditions Les Liens qui Libèrent (LLL), 2019.
“Dans les deux premières parties nous présentons les conséquences du dérèglement climatique…”
Le climat n’est absolument pas déréglé. Le climat se régule tout seul, à la hausse et à la baisse, depuis des millénaires.
Dans les années 1990, “on” tentait de nous faire croire à la fin imminente des ressources pétrolières. Pshiiiiitt… Puis dans les années 2000, “on” tentait de nous faire croire à la raréfaction de l’eau sur Terre, mais ça n’a pas fonctionné non plus. Re-pshiiiiit…
Alors stop, “on” ne nous refera pas le coup d’un “dérèglement” du climat.
Excellent livre, à mettre entre toutes les mains.
oui, c’est bien écrit, je suis d’accord,
le système néo-Darwinien est devenu totalement obsolète depuis l’apparition du microscope électronique permettant de voir l’intèrieur d’une cellule grossie 50 000 fois pour y découvrir une véritable ville industrielle qui est constituée de complexités irréductibles, c’est à dire, pas de place pour la sélection naturelle pour de telle complexités volontairement conçu par une(s) conscience bien définie.
Mais voilà, tata neu neu veille pour embrouiller les neu neux.
Et si tout simplement on laissait faire la Nature qui connaît parfaitement son travail !!!???
Car la Terre a des cycles et c’est sur le long terme qu’elle trouve ou retrouve son équilibre…..Elle fait partie d’un organisme beaucoup plus vaste et plus indispensable : le Système Solaire qui l’influence.
L’Homme n’est qu’une puce pour elle, et il lui serait tellement facile de le lui rappeler !
L’Homme a toujours dû et su s’adapter.
Avec son intelligence et sa réflexion l’être humain n’a surtout pas besoin de la politique insensée de l’écologie politiK, tentacule liberticide de la gauche socialop& co-compatibles.
Un assujettissant toujours en embuscade.
L’Etat français débourse 200 millions pour un plan national de reboisement, les arbres étant des puits à carbone. Objectif: 45.000 hectares.
Soit 4450 euros par hectare.
Il est prévisible qu’une partie des sommes engagées vont s’égarer “dans la nature”, c’est-à-dire dans les bureaux.
On peut raisonnablement tabler sur une surface boisée qui sera inférieure aux objectifs.
Cependant, la somme de 4450 euros par hectare reboisée est réaliste. Il s’agit d’une moyenne, les coûts peuvent varier.
En ce qui me concerne, et sans subvention aucune, je réalise mon propre plan, pour un coût de 250 euros à l’hectare, condition sine qua non pour une petite rentabilité du projet (faut bien bouffer). Sinon, je vais dans le mur. Je ne compte pas mes heures de travail non plus.
Bref, je veux montrer par là que l’initiative individuelle vaut tous les plans cogités par des “experts”. Avis aux écolos…
tshirt-artdelaguerre.com
L’Etat français débourse 200 millions d’€ qu’il n’a pas, à crédit
comme toujours, donc sur le dos de nos enfants et petits-enfants.
Exactement, on ne sait pas d’où sort l’argent, sûrement pas de la croissance 2019 et 2020.Ils sont déments.
Ce que je crains c’est une mainmise de tout un tas de structures publiques et de personnes privées qui vont se battre comme des chiffonniers pour capter cette manne.
Une longue expérience me fait envisager le pire.
Au sujet de la grande muraille verte du Sahel il y a un truc que je ne pige pas
Ce plan de l’Union africaine porte sur 2019-2030.Or, je suis à peu près sûr qu’il existait auparavant, mais que seul le Sénégal et peut-être le Maroc avaient réellement agit en ce sens, les autres nations n’ayant tenu aucune de leurs promesses.