Avant de quitter Washington, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le secrétaire d’Etat Mike Pompeo à la Maison-Blanche. Il y a une personne que Netanyahou n’a pas rencontrée avant de retourner en Israël, et ce n’est pas rien.
Benjamin Netanyahou est le Premier ministre démocratiquement élu de l’Etat d’Israël. Cela vous étonne que j’écrive ces évidences ? Pas si vite : vous n’imaginez pas le nombre de juifs de gauche, de juifs Américains de J-Street, d’Européens et Israéliens lecteurs de Haaretz, qui nient la bonne décision des Israéliens de l’avoir élu à ce poste.
Lahav Harkov a rapporté les informations suivantes dans le Jerusalem Post, (Le Post est devenu un média anti-Trump en 2019 – mon rôle de journaliste honnête est de le signaler au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, et cela ne nuit pas à la très bonne qualité de ce journal par ailleurs) :
Netanyahu a rarement quitté la maison d’hôtes de la Maison-Blanche, pendant son séjour à Washington, en raison des restrictions liées au coronavirus. [JPG : je sais par mes sources que Bibi est personnellement très parano avec le coronavirus]
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a terminé son voyage à Washington mercredi sans avoir rencontré ou tendu la main au candidat Démocrate au poste de président Joe Biden.
“Cette visite était totalement axée sur l’événement à la Maison-Blanche”, a déclaré un porte-parole de Netanyahou pour se justifier.
“Il n’y a eu aucune réunion avec le Congrès et aucune avec les dirigeants juifs. Ce n’était pas une visite normale”.
Oui bon.
Netanyahou n’a pas rencontré Biden.
Et selon les informations disponibles au moment d’écrire ces lignes, il semble qu’il ne lui a même pas parlé au téléphone, contrairement aux souhaits de la page éditoriale du Jerusalem Post, qui le 9 septembre titrait : “Netanyahou devrait rencontrer Biden lors de son voyage aux États-Unis”
Les différends entre les deux politiciens ne sont pas récents, et ils portent essentiellement sur leur politique. Netanyahou a une fois déclaré :
“J’aime Joe Biden” mais je ne suis pas d’accord avec “la moindre chose qu’il dit”.
Soit….
- Une source du bureau du Premier ministre a souligné en début de semaine que Biden ne s’est pas déplacé à Washington pour rencontrer le Premier ministre israélien. Il n’était pas chez lui à Wilmington, dans le Delaware, à 150 km de Washington, mais en campagne Floride, et il se déplace très peu.
Et puis…
- Netanyahou n’a presque pas quitté la Blair House, la maison d’hôtes de la Maison-Blanche, pendant son cours séjour à Washington en raison des restrictions liées aux coronavirus. Et il repart très vite pour passer les fêtes de Rosh Hachana (Nouvel An juif, ce vendredi soir) en Israël.
Un calcul politique
Vous devez garder présent à l’esprit que dans le monde politique, aucun des événements significatifs qui se produisent durant une année électorale ne sont dus au hasard. Tout est lié à l’élection.
- Si le Premier ministre israélien n’a pas rencontré ou parlé à Joe Biden, ce n’est pas par manque de temps, ni par crainte du coronavirus, ni parce que Biden était en Floride (il ne le sait pas lui-même), c’est parce que les Etats-Unis sont à moins de deux mois de la présidentielle.
- Il ne fait aucun doute que Donald Trump a demandé à Bibi de ne pas rencontrer ou parler à Biden, pour ne pas nuire à sa campagne, pour ne pas donner prétexte aux médias – qui ont très peu couvert l’événement historique de la signature de paix – et transformer un échange entre Bibi et Biden en un “désaveu” du président américain.
- Et il ne fait aucun doute que du point de vue stratégique israélien, il était du devoir du Premier ministre de rencontrer celui qui sera peut-être installé à la Maison-Blanche en janvier prochain.
Et il ne l’a pas fait. Pourquoi ?
Netanyahou se trouvait devant un choix, et il a choisi.
A-t-il eu raison ?
Un jeu dangereux
L’intérêt d’Israël exigeait que Netanyahou dise poliment au président Trump qu’un Premier ministre israélien doit faire ce qu’un Premier ministre israélien doit faire avec son plus proche allié, c’est-à-dire rencontrer le futur président, quel qu’il soit. Dans une année électorale, les Premiers ministres israéliens ont toujours rencontré les candidats des deux partis. C’est ce qu’on appelle sagement “assurer ses arrières”.
Mais Donald Trump n’est pas un président ordinaire.
- D’une part, il a fait plus pour Israël qu’aucun président n’a jamais fait pour Israël. Ceux qui affirment qu’Obama a été le plus grand ami d’Israël – il y en a – n’ont qu’un seul argument à apporter en soutien : il a renouvelé et augmenté le montant de l’aide militaire accordée à Israël. C’est vrai. Cependant, c’est le Congrès qui tient les cordons de la bourse, pas le président, et si Obama n’avait pas pris l’initiative, il aurait subi un sérieux revers d’image, le Congrès étant pro-israélien au-delà des divisions partisanes.
- D’autre part, Trump n’est pas un président qui a la langue dans sa poche, et la façon dont ses anciens proches conseillers et collaborateurs dont il s’est séparé parlent de lui montre qu’il ne fait pas dans la dentelle.
- Enfin, Trump – et il a ceci en commun avec Obama – ne donne sa confiance à personne, sauf à sa famille. Il est ami de longue date avec Bibi, et il aurait interprété la communication de Netanyahou avec son rival, à l’occasion de la signature de ces Accords de paix authentiquement historiques, comme une trahison, comme un coup de couteau dans le dos. Bibi le sait très bien.
- Donc Netanyahou n’avait pas vraiment non plus le droit, pour Israël, de ne pas tenir compte de la personnalité de Trump, de froisser Trump, et de se le mettre personnellement à dos.
Rappel historique
- En septembre 2016, avant la dernière élection présidentielle américaine, Netanyahou – lors de sa visite à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies – avait rencontré à la fois Donald Trump et Hillary Clinton.
- En 2012, lors de sa visite à l’ONU, toujours en septembre, Netanyahou s’était entretenu par téléphone avec Mitt Romney, puis avec le président Barack Obama – qui l’avait humilié en refusant de le recevoir – tu parles d’un grand ami.
- La dernière fois qu’un Premier ministre israélien n’a pas rencontré les deux candidats à la présidence, c’était en 2004. Ariel Sharon a rencontré George W. Bush et a boudé John Kerry, le candidat Démocrate.
Kerry est devenu secrétaire d’État, et l’on a compris le geste de Sharon. On a vu à quel point il était (et est toujours) hostile à l’égard d’Israël.
On peut légitimement s’interroger sur ce refus de Sharon : cela a-t-il détérioré les relations et accentué l’hostilité de Kerry, ou rien n’aurait pu tempérer l’hostilité de Kerry ? On ne peut pas décider dans un sens ou dans l’autre sans spéculer. En temps que journaliste honnête, je m’abstiens de spéculer. Mes confrères n’ont pas cette éthique.
Netanyahou, c’est évident pour tous, aime Trump, et Trump l’aime. Ils sont amis de longue date. Ils ont une très bonne relation personnelle, et Bibi est très reconnaissant pour ce que le président a fait pour Israël.
Mais Netanyahou doit regarder au-delà de novembre et faire ce qui est dans l’intérêt d’Israël.
L’intérêt d’Israël
1
Si Biden est élu
- Joe Biden n’est pas un ennemi d’Israël, mais c’est un Démocrate, il n’est pas, et de loin, le grand ami qu’est Trump.
- S’il est élu, il annulera les sanctions contre l’Iran. Il l’a déclaré et personne n’a été étonné, c’est la ligne Obama, c’est la ligne Démocrate. Et comme je suis un homme simple, je raisonne simplement : l’annulation des sanctions, mécaniquement, renflouera les caisses de l’Iran, et lui permettra d’envoyer plus de missiles de dernière génération au Hezbollah. Et elles sont dirigées contre Israël. Et c’est la plus grande menace qui pèse sur Israël et sa population.
- S’il est élu, Biden reprendra le flambeau de la doctrine Obama et Européenne, à savoir qu’il réclamera d’Israël qu’il fasse des concessions aux Palestiniens pour trouver une “solution à deux Etats”. Il ne demandera pas de concessions des Palestiniens. Et comme je suis un homme simple, je raisonne simplement : les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous repartirons sur 50 ans de blocage, d’attentats, et de condamnations d’Israël – et d’Israël seulement – dans les instances internationales ; de progression de la guerre juridique des Palestiniens auprès des juridictions internationales ; de renforcement de leur revendication illégitime sur Jérusalem qui légalement ne repose sur rien ; et Biden demandera la division de Jérusalem.
- S’il est élu, Biden suivra-t-il le dangereux sillage de Barack Obama, qui ne s’est pas opposé à une sanction d’Israël au Conseil de sécurité, à quelques semaines de la fin de son mandat ? C’est une inconnue. Elle est risquée.
- S’il est élu,
- les Palestiniens retrouveront les aides américaines,
- l’UNESCO, dont les résolutions dépouillent Israël de son passé et de son histoire multi-millénaire, pour le donner aux Palestiniens qui n’ont aucun historique, ni dans la région ni ailleurs, retrouvera ses budgets américains asséchés par Trump,
- l’UNRWA – l’Agence de l’ONU spéciale pour les “réfugiées” Palestiniens, qui agit pour qu’ils restent réfugiés et se multiplient – retrouvera ses budgets coupés par Trump.
- Les Palestiniens rouvriront leur “ambassade” à Washington, et se sentiront forts et puissants de cette présence, ce qui se déclinera dans leur entêtement et leur rigidité.
- Et Biden ne réclamera pas que l’aide américaine ne serve pas à récompenser les familles des terroristes.
Rien de ce qui précède ne repose sur des hypothèses, mais sur les déclarations de Joe Biden et sur la ligne constante de son parti.
- En 1982, Biden avait déjà menacé Israël. Lors d’un échange avec le Premier ministre Mehamen Begin, le 22 juin 1982, le sénateur Biden avait tapé du poing sur la table et mis en garde Begin que si Israël n’arrêtait pas d’établir de nouvelles implantations en Judée Samarie, l’aide américaine pourrait être coupée.
- Begin lui fit cette réponse restée célèbre (1) :
” Ne nous menacez pas de couper votre aide. Cela ne fonctionnera pas. Je ne suis pas un Juif aux genoux tremblants. Je suis un Juif fier, avec 3 700 ans d’histoire civilisée.
Personne n’est venu à notre secours lorsque nous mourions dans les chambres à gaz et les fours.
Personne n’est venu à notre secours lorsque nous nous efforcions de créer notre pays. Nous avons payé pour cela. Nous nous sommes battus pour cela. Nous sommes morts pour cela. Nous resterons fidèles à nos principes. Nous les défendrons. Et, si nécessaire, nous mourrons à nouveau pour eux, avec ou sans votre aide.”
Admettons que Netanyahou ait rencontré ou parlé à Biden durant sa visite, ce dernier adoucirait son programme s’il était élu ? Bien-sur que non ! Joe Biden n’est pas un outsider de son parti, il est un animal du parti. Il n’a ni l’étoffe, ni le caractère, ni le tempérament, ni l’historique d’un contestataire de la ligne officielle du parti. Et il semble être bien “parti”…
Si Netanyahou avait parlé avec Biden – et l’on peut imaginer les titres flamboyants des médias – cela aurait fait de l’ombre aux chances de réélection de Trump auprès de l’électorat hésitant, et auprès de certains catholiques. Trump aurait été furieux.
Netanyahou pouvait-il prendre ce risque ?
2
Si Trump est réélu
- Si Donald Trump est élu pour un second mandat et que Bibi avait parlé avec Biden, on peut se lancer dans des hypothèses éduquées. Trump aime Israël. Mais il n’aurait jamais pardonné à Bibi. Et il aurait probablement mis moins d’enthousiasme à aider l’Etat juif contre ses ennemis. D’un point de vue géopolitique, Trump ne lâchera jamais Israël, mais il pourrait assurer le service minimum.
- Si Donald Trump est élu pour un second mandat, et parce qu’il n’aura plus les mains liées par une réélection, il pourra aller aussi loin qu’il le souhaite dans son désir de faire correspondre l’aide américaine à son amour pour Israël.
- On peut imaginer les hypothèses les plus folles parce que Trump les a transformées en réalités.
Conclusion
Netanyahou n’a pas pris selon moi un grand risque pour Israël en snobant Biden. D’ailleurs Biden est tellement “ailleurs”, qu’il ne se souvient probablement déjà plus que le Premier ministre Israélien était en visite à Washington.
Les Accords de paix signés ce mardi entre les Emirats, Bahreïn et Israël ont beau avoir été ignorés ou minimisés par les médias et la gauche, ils sont monumentaux. Ils sont immenses. Ils vont faire basculer le Moyen-Orient vers la paix, avec ou sans les Palestiniens, et fragiliser, affaiblir un peu plus l’Iran.
Vous pouvez demander à vos connaissances et ceux de votre famille qui penchent à gauche, ou sur les réseaux sociaux qui font la moue devant l’événement, qu’on vous cite un président américain Démocrate qui a accompli autant. Un seul. Il n’y en a pas.
D’autres accords vont intervenir avant novembre.
Le déplacement de l’ambassade à Jérusalem a été lui aussi historique. Les experts avaient prévenu que toute la région allait s’embraser (hi hi hi les experts !)
Trump a prouvé être capable de transformer les hypothèses les plus folles comme jamais aucun président avant lui. Attendez qu’il soit réélu : vous n’avez encore rien vu.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://archives.frontpagemag.com/fpm/when-israels-prime-minister-told-joe-biden-i-am-ronn-torossian/
Excellente analyse, comme toujours cher Monsieur JP Grumberg. Merci pour votre lucidité, votre éthique et votre déontologie journalistique – normale mais aujourd’hui tellement rare – qui vous honorent et nous apportent fraicheur et réconfort dans l’amour de la vérité. Continuez et ne lâchez rien. Que Dieu vous bénisse.
Mardoché.
+1000
netanyahou s’est épargné une corvée débile et sénile
Netanyahu a eu raison. Et moi je suis tres decue des gouvernements et des media occidentaux qui font la fine bouche en evoquant ces accords et en affirmant que seuls sont importants les accords avec les Palestiniens, que les EAU et Bahrein n’ont jamais fait la paix et sont des etats minuscules. Quelle analyse !
100% d accord ,!je fais suivre votre article .
Non, c’est un bon coutûme diplomatique. Et une chance pour le candidat oppositionel de montrer un certain profil de la politique étrangère en vision. Pensant aux exemples bien accumulés donnés ci-dessus. C’était dommage rompre avec cet accord traditionel.
Aucun des nombreux commentaires que j’ai pu laisser sur ce site n’a jamais été publié.
A moins que vous ne changiez de pseudo et d’email comme de chemise, vos “nombreux” commentaires sont au nombre de 5, +1 qui a été mis à la corbeille (et avec raison vu l’insulte qui s’y trouvait), les 5 autres étant en ligne => cessez de vous ridiculiser…
Je corrige, 4 en ligne et 2 à la corbeille, je viens d’en supprimer un de plus, tout aussi indigne que celui qu’il a rejoint dans le classement vertical.
C’est un fait, un Chef d’Etat, un souverain se doit de rencontrer, d’accueillir avec le sourire des gens auxquels il tournerait le dos avec dégoût en tant que personne privée.
Mais dans ce cas précis, les circonstances (le risque de contagion, Rosh haShanah) suffisent pour justifier officiellement la non-rencontre. Pas d’incident diplomatique en vue.
Concrètement, tout le monde sait bien que Joe Biden, en pleine déliquescence mentale, serait de toute façon incapable de fonctionner en tant que Chef d’Etat. En cas de malheur, ce n’est donc pas lui que le PM Netanyahu se devrait de caresser, mais ceux qui tirent les ficelles du candidat démocrate.
Et puis, qui sait, s’il a gardé mémoire de la rebuffade que lui a infligée Menahem Begin, c’est peut-être bien M. Biden qui n’a pas voulu rencontrer le Premier israélien.
Surtout que si cette rencontre avait eu lieu le parti démocrate aurait peut être accusé Bibi d’être responsable de la débilité de Biden.
Bonjour Patrick
En tant qu’Israélien qui a combattu , tout comme mon Premier Ministre Benjamin Netanyahou , et son regretté frère Yoni grand Héros de l’opération Entebbe ainsi que leur regretté père qui était un des plus grands sionistes de son vivant, nous ne reconnaissons que seuls les personnes qui nous aident matériellement, politiquement, ont les mêmes valeurs que nous ‘ Sionistes ‘ recréant et défendant farouchement notre nouvel État Juif ,qui a mon âge, 72 ans! Nous avons bâti ce nouvel Israël sur des bases des plus juives, humaines et sociales. Ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, qui nous nuisent et qui jouent avec notre bien-être, alors ceux-ci nous les laissons sur la touche quelque soit leur nom et affiliation confessionnelle.
Shana Tova 5781
Bonne année de notre calendrier juif 5781 et qui s’annonce super bien.
Ahllahne Wa Sahlane, Higuia Hazman, il était grand temps pour reconnaître Israël..que vos autres voisins de la péninsule arabe suivent votre courage et logique..ahllane wa sahlane à tous..
Ya Salam Alikoum chers voisins et cousins germains de par Ismaël, fils d’Abraham, notre père commun.
Traité de Paix : Traité d’Abraham 15 Septembre 2020 , date très historique dans les annales de l’Histoire Universelle des Hommes!
Shalom Haverim Vé Béroukhim Habaim bé Yéroushalayim
Bienvenue à nos chers voisins des Émirats et du royaume de Bahreïn…un nouveau et splendide siècle s’ouvre à nous et vous l’avez compris
Cordialement
Shana tova, haver Cohen, ve ham Israel hai!
Bonjour Élie,
Quoique non Israélien (et non Juif) Je crois comme vous que ces accords sont historiques, qu’ils constituent un premier pas crucial dans la réconciliation entre cousins juifs et arabes.
Je crois vraiment que ceux qui ne le voient pas sont en train de passer à côté de l’Histoire, de l’Histoire des hommes comme vous le dites bien. Les gauchistes et les Démocrates américains bien sûr, mais aussi une partie des autres, hélas.
Ceux des Arabes qui se tournent et se tourneront avec sincérité vers Israël se détourneront de l’islam, j’en suis persuadé. Et ils ne constitueront plus une menace, ni pour Israël, ni pour le reste du monde, bien au contraire.
Bien cordialement.
Merci Jacques
Shana Tova !
OBAMA a dû prévoir cette rencontre et a certainement dû dire à BIDEN ce qu’il devait débiter à BIBI mais en aurait-il été capable !!! Il devait être soulagé qu’il n’ait pas été sollicité !!!!
de toute façon l’accord n’est pas remis en question car les émirs doivent craindre aussi la levée des sanctions à l’ IRAN !!
Article au top comme toujours cher Monsieur JPG !
Suspense telle une enquête policière digne de ce nom !
Tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine jusqu’au bout !
Argumentaire imparable et conclusion sans appel !
À quand la création d’une école de journalisme à votre image !?
Les jeunes cerveaux en auraient un urgent besoin avant d’être détruits à la racine ! Transmission +++ nécessaire !
Surtout ne cessez pas d’écrire, pas de retraite possible alors que nous sommes en guerre permanente !
Très cordialement,
Marie-Annick Couderc
Très bon article.
A propos, “vous n’imaginez pas le nombre de juifs de gauche, de juifs Américains de J-Street, d’Européens et Israéliens lecteurs de Haaretz, qui nient la bonne décision des Israéliens de l’avoir élu à ce poste.“, il y a aussi des gens pas de gauche (e.g. la Mena).
“Le déplacement de l’ambassade à Jérusalem a été lui aussi historique. Les experts avaient prévenu que toute la région allait s’embraser (hi hi hi les experts !)” (sic) est finalement la partie de l’article que je préfère:-)
Israël n’avait effectivement rien à gagner à une rencontre avec Biden dans tous les cas de figure, et pas mal à perdre. Astucieux Bibi, comme d’habitude.
in challah! qu’il soit réélu c’est notre voeu le plus cher pour cette nouvelle année!
Qui peut penser qu’un vieil handicapé mental et une fausse afro-américaine, hispano (par son père)-indienne (par sa mère) pourait gagner contre Trump ?
Très bonne analyse en effet, qui montre que décidément, cette élection US et ses enjeux sont inédits dans l’histoire occidentale. C’est une très bonne chose, qu’entre dirigeants alliés et amis, des considérations autres que purement diplomatiques puissent s’exprimer : la loyauté, la gratitude, l’entraide.
La politique “diplomatique” est un “exercice d’équilibriste” et il faut s’y entraîner quotidiennement pour ne pas faire un faux pas…..et se retrouver plusieurs mètres plus bas…..
M. NETANYAHU connaît les risques et finalement le “covid-19” s’est avéré être un “bon filet”………..
Le parti “démocrate” d’autrefois était favorable à Israël mais ce n’est plus le cas. Après 8 ans de présidence pendant lesquels Obama a soigneusement placé ses pions, c’est devenu un parti islamo-gauchiste extrème, ennemi de la civilisation judéo-chrétienne, et qui soutient par exemple l’idée monstrueuse de l’avortement au 9ème mois, etc… Elu, le fantoche molasson Biden serait entièrement influencé et contrôlé par un Obama plus pugnace que jamais dans sa revanche “décolonialiste” contre les USA et Israël…
merci, Jean-Patrick, pour ce bel article. Shana tova !
Analyse quasi introspective, bravo. Et merci pour le rappel de ces mots de Mena’hem Begin, d’une incroyable puissance.