Publié par Jean-Patrick Grumberg le 5 septembre 2020
Argument en faveur de la réélection de TrumpArguments contre
Il y a des parades de milliers de bateaux pour Trump dans tous les Etats.On n’aime pas Trump
Lorsque les gens voient des clips d’émeutiers dans les quartiers commerciaux des grandes villes, détruisant les vitrines des magasins, pillant et s’enfuyant avec des téléviseurs sur les épaules, des caisses d’alcool et des baskets hors de prix, ils se disent : “je n’aime pas Trump, mais j’aime ça encore moins, et je vais plutôt voter pour lui,” car la stratégie de Trump, qui consiste à se présenter comme le président de la “loi et de l’ordre” face aux manifestants, est une stratégie gagnante.Les sondages donnent Biden gagnant
Les villes brûlent. Comme Trump représente la loi et l’ordre, les Démocrates sont tenus pour responsables.
Que Trump laisse pourrir la situation des villes en proie aux émeutes, ou qu’il y ramène l’ordre, il est gagnant : si la situation pourrit, plus de Démocrates modérés voteront pour lui, s’il ramène l’ordre, il apparaîtra comme le mieux capable d’assurer la sécurité des Américains.
Exode massive des habitants des grandes villes (qui sont démocrates) et des Etats Démocrates, en raison des émeutes, des fermetures de commerces, des sans-abri laissés à eux-mêmes dans les rues : Beaucoup sont des votes Républicains en puissance.
Joe Biden a perdu la boule, il tient des propos étranges.
Durant la convention Démocrate, il n’y a pas eu un seul mot pour dénoncer les émeutes et les pillages, et encore moins les Antifas, ce qui confirme l’opinion publique qu’ils sont proches du parti Démocrate.
Les meetings politiques de Trump attirent des milliers de personnes. Ceux de Biden : des dizaines.
Biden ne fait pas campagne, il ne sort pas de sa cave. Trump est partout.
Trump a 85 millions d’abonnés Twitter. Biden : 8 millions. Les tweets de Trump sont corrosifs, ceux de Biden sont dépressifs.
Biden est de plus en plus identifié comme proche des socialistes comme Bernie Sanders qu’il a pris comme conseiller, et AOC.
Trump a gagné son pari sur l’emploi – il était le plus bas jamais atteint pour les minorités, et son combat contre la Chine, considérée comme la cause des délocalisations, des fermetures d’industries et du chômage.
Biden ne peut pas parler sans téléprompteur, et au bout de quelques minutes, ses phrases sont incohérentes.
Les Américains veulent retourner travailler, ouvrir leurs commerces, retrouver une vie sociale. Trump pousse dans ce sens, comme tous les Etats Républicains. Biden prône la fermeture totale, comme la plupart des Etats Démocrates.
La majorité écrasante des Américains est opposée à l’immigration sans frontière, Biden et les Démocrates veulent ouvrir les frontières.
Les violences ont fait exploser les ventes d’armes de plus de 400%, et le public associe généralement les Démocrates avec leur interdiction ou leur sévère restriction.
Trump a obtenu 8 % des voix Noires en 2016. Rasmussen indique qu’il a 30 % des électeurs noirs en 2020. Ce chiffre garantit à lui seul la victoire en 2020.
Personne n’était excité par la candidature de Joe Biden. Personne n’a été excité par sa victoire à la primaire – contre des losers et des personnes moins que brillantes. Mais maintenant qu’il se révèle sénile… je vous laisse imaginer l’enthousiasme.
Je n’ai jamais vu un seul signe Biden dans un jardin – et je vis à Los Angeles, une ville très Démocrate.
Les Américains ont voté il y a 4 ans pour un candidat qui ne faisait pas partie de l’establishment, parce qu’ils ont vu qu’il est corrompu. Et 4 ans plus tard, les Démocrates leur proposent un hyper ultra membre de l’establishment.
Les minorités ont pris conscience de la tromperie que leur fait subir le parti Démocrate depuis 50 ans.
Avant le coronavirus, Trump a réalisé un travail excellent pour le pays, dans tous les niveaux (économie, emploi, ISIS, conflits, Israël, baisse des impôts, libertés religieuses, juges conservateurs, dont deux à la Cour suprême) sauf les sujets qui intéressent les bobos des grandes villes et des universités (réchauffement, parité dans les entreprises, droits des transsexuels…)
Personne, à part ceux qui payent par chèque leur salade quinoa garantie sans gluten, sans produit chimique de synthèse, chez Erewhon à West Hollywood, n’est client pour une dictature socialiste en Amérique.
Personne qui a voté pour Trump n’est passé à Biden. L’inverse n’est pas vrai, et 6 maires Démocrates du Minnesota ont dit qu’ils voteront pour Trump pour qu’il rétablisse l’ordre.
Les sondages montrent qu’une majorité écrasante d’Américains ne veulent pas démanteler la police. Ils veulent la loi et l’ordre. Ils soutiennent la police. 80 % des électeurs noirs sont en désaccord avec le définancement de la police.
83 % des Américains soutiennent le président Trump qui a mis fin au programme Obama visant à remplir les banlieues de logements sociaux.
• Les fusillades à New York ont augmenté de 166 % le mois dernier par rapport à août 2019.
• Les fusillades ont augmenté de 205 % après que la police de New York a dissout son unité de lutte contre la criminalité.
• Depuis le début de l’année, les fusillades ont augmenté de 82,1 %, les meurtres de 30,2 %, les cambriolages de 43,3 % et les vols de voitures de 58,7 % à New York.
• Portland a connu une augmentation de 380 % des fusillades jusqu’à présent en juillet.
• La police de Los Angeles a annoncé que les meurtres ont augmenté de 250 % suite aux troubles nationaux qui ont suivi la mort de George Floyd, ce qui signifie que les troubles tuent plus de noirs que les policiers.
• Les fusillades à Cincinnati sont en hausse de près de 50 % cette année par rapport à la même période en 2019.
• Les fusillades à Buffalo sont en hausse de 71 % par rapport à l’année dernière.
• Les homicides à Chicago ont augmenté de 50 % en 2020, 139 % pour le seul mois de juillet.
• Les fusillades sont en hausse de 67 % à Philadelphie

Et ce sont toutes des villes Démocrates, certaines depuis un siècle, et vous pensez qu’il n’arrivera pas un moment où les gens diront “trop c’est trop” ?
Selon Rasmussen, 72 % des électeurs probables sont préoccupés par les protestations violentes à l’échelle nationale.
62 % disent que cela affectera leur vote.
Pendant – pas après, pas avant, pendant la convention Démocrate, Le sondage Rasmussen montre que Trump est passé de 47% à 51% de taux d’approbation.
Trump fait campagne sur le terrain.
Trump est une marque, pas un politicien.
La stratégie qui consiste à apposer le label “Fake News” et “médias d’extrême gauche” a très largement fonctionné, et la réponse Démocrate, qui a consisté à dir que Trump est un dictateur, un nazi, a été pathétique de stupidité.
Trump mobilise la totalité des médias en permanence. Aucune idée, aucune déclaration, à part celles de Trump, ne percent dans les médias.
Les Démocrates s’obstinent à parler aux riches bobos gauchistes de San Francisco et de New-York comme s’ils avaient la vérité infuse, tandis qu’ils prennent de haut les Etats républicains comme s’ils étaient habités par des pauvres idiots tarés menés par le bout du nez par Donald Trump. Et lorsque Biden a insulté un ouvrier automobile durant la campagne, il n’a rien fait de différent que les riches élites super-éduquées donneuses de leçons et arrogantes.
Quand Biden parle, qu’on l’aime ou pas, on s’endort : il n’est ni charismatique, ni sexy. Il parle sur le ton et dit les choses qu’on est habitué d’entendre des politiciens, des choses qu’on sait être des promesses vagues qu’ils ne tiennent jamais. Quand Trump parle, c’est électrique, il remplit tout l’espace et il est tellement terre-à-terre que son message fait mouche.
Joe Biden s’est d’abord présenté comme le successeur naturel d’Obama et a tenté de chausser les pantoufles de l’ex-président. Puis il a compris qu’Obama rappelle aux électeurs pourquoi ils ont voté pour Trump, et il est sorti de l’ombre de Barack Obama. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à à s’affadir, à révéler son absence de personnalité, à montrer qu’il est tonton Joe et n’a pas la carrure de l’homme le plus puissant au monde.
L’économie américaine qu’Obama a réparée après la crise de 2008 est passée à la vitesse de la lumière sous Trump : depuis l’élection de 2016, le Dow Jones a grimpé de plus de 50 %, à plus de 29 000 points, et il s’est maintenu durant la pandémie de coronavirus. La retraite des gens en dépend.
Vous vous souvenez de l’impeachment de Trump ? Vous vous souvenez qu’on disait qu’il allait se retourner contre les Démocrates ? Il ne s’est retourné contre personne, parce que tout le monde l’a déjà oublié : le cycle des nouvelles est trop court et trop puissant. Pour cela, les Démocrates auraient dû faire cesser les émeutes pour que les gens les oublient. Si elles continuent comme cela semble être le cas, les électeurs n’auront pas le temps de les oublier. Et elles jouent pour Trump.
Les “Babes for Trump”. Il se dit que les femmes Démocrates qui ont voté pour lui en 2016, cette fois ne voteront pas pour Trump. Mais un sondage dit que 95% des Républicaines qui ont voté pour lui en 2016 voteront pour lui en 2020.

Et puis il y a ces nombreux groupes, Babes for Trump sur Instagram, Woke Babes for Trump sur Facebook, etc, composés de très jolies jeunes femmes qui se prennent en photo en tenues légères avec des casquettes MAGA et des symboles Trump, et affichent clairement leur plaisir à le faire. Je ne crois pas avoir vu d’analyse sociologique sur ce phénomène, mais une chose est certaine : elles ne voient pas Trump comme le misogyne sexiste que les médias et les Démocrates dépeignent. Et bien entendu, il n’existe pas de groupe équivalent pour Joe Biden.

Pire encore, l’idée qu’il existe des Babes for Trump ne dépareille pas avec son image. Pour Biden, cela semblerait vraiment incongru.
Le collège électoral : En 2016, Trump a remporté le vote d’une manière écrasante, 304 votes contre 227. Cette dynamique n’a pas changé parce que les données fondamentales – et pas le vote populaire – sont restées identiques : le collège électoral a été inventé pour que les Etats moins peuplés (eh oui, ce sont des Etats républicains), ne soient pas pénalisés et aient le même poids électoral que les Etats plus peuplés, qui sont Démocrates.
Le 2 septembre, le professeur de science politique de la Stony Brook University, Helmut Norpoth a répété que selon son modèle d’analyse, Trump a 91% de chances de gagner en 2020. Il faut préciser qu’il a donné Trump gagnant en 2016. Etait-ce un coup de chance ? Pas vraiment, car Norpoth a eu bon sur 5 des 6 élections présidentielles précédentes, et son “Primary Model” a été juste 25 fois sur 27 depuis qu’il l’a mis au point en 1996.

Norpoth ne tient compte ni des taux d’approbation, ni des sondages dans son modèle, mais des chiffres réels des primaires depuis 100 ans.

“C’est de la simple mathématique”.

“Les gens ont oublié combien Joe Biden a fait dans le New Hampshire”, a déclaré M. Norpoth. “C’était terrible. Il a obtenu 8,4 % des voix, ce qui est incroyable pour un candidat qui aspire à devenir président”.

“Tout le monde pense que Trump va s’écrouler en flammes, et je prédis ici avec une certitude quasi-totale qu’il va gagner”. “Ca semble fou mais ça ne l’est pas”.

Dernier argument : les sondages. Ils donnent tous Biden gagnant. Les mêmes ont donné Clinton gagnante. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, et puisqu’ils utilisent les mêmes méthodes qu’en 2016, je peux vous laisser conclure ?
Le président Trump est véritablement patriote et se soucie de l’Amérique : Cela va beaucoup l’aider en novembre.
Les Démocrates n’ont pas de leader. Biden n’est pas un leader parce que personne ne le voit. Il reste dans sa cave.
Les Démocrates n’ont pas eu de bons candidats à la présidentielle de 2020 pendant les primaires, et Kamala Harris a dû écourter sa campagne après avoir chuté de 3 % et n’avoir plus d’argent. Elle est toujours favorable à 3% chez les Démocrates.
Les millions de conservateurs qui ont refusé de voter pour Trump en 2016 voteront pour lui en 2020 après l’avoir vu mettre en œuvre des politiques conservatrices. Le président Trump obtiendra également des millions de voix des anti-Trumpers et des Démocrates qui ont voté pour Hillary mais qui voient leur vie améliorée par les politiques de Trump.
La majorité silencieuse votera à nouveau pour Trump : Qui peut supposer dans son bon sens que la majorité silencieuse a disparu ? Principalement des blancs qui travaillent dur et des électeurs blancs de la classe ouvrière – se manifestera à nouveau en novembre et le réélira.
Le président Trump utilisera efficacement Twitter pour se faire réélire : L’électorat regardera chacun de ses tweets. Les médias ne pourront pas l’arrêter ni le filtrer. Depuis le lancement de notre rubrique des 100 jours, le président Trump a gagné un million d’abonnés de plus, il est à 85,7 millions.
Trump s’est clairement rangé du côté des groupes religieux et il a tenu ses promesses. Ils ont pris un risque avec lui en 2016, et comme ce sont des gens conservateurs, ils ne vont pas parier sur un autre candidat qui a dit qu’il n’était plus contre l’avortement.
Pendant les débats, Joe Biden ne pourra pas éviter de répondre aux attaques de Trump concernant les affaires de corruption qui plombent la famille Biden en Ukraine et en Chine.
Joe Biden a été accusé d’avoir violé une de ses collaboratrices quand il était sénateur, Tara Reade. Trump n’en parle pas, mais il n’a pas oublié.
Après sa visite que Joe Biden lui a dit d’annuler, Trump a accordé une aide de 42 millions de dollars à Kenosha, endommagée par les émeutes de ceux qui votent pour Biden.
L’organisation Judicial Watch a intenté un procès pour faire toute la lumière après que les services secrets aient admis avoir détruit des documents relatifs à Joe Biden qui aurait fait des attouchements inappropriés à la fiancée d’un agent des services secrets.

L’histoire : En 2009, un agent des services secrets a été suspendu pendant une semaine après avoir bousculé Biden. Biden avait touché la poitrine de la petite amie d’un agent lors d’une séance photo.
Selon un récent sondage, l’économie est maintenant la principale préoccupation des électeurs devant le coronavirus. Et qui est le champion de l’économie ?

Conclusion

Rien de tout cela n’aura plus d’importance selon ce qui se passera le soir du 29 septembre, pour le premier débat présidentiel.

Plus d’une centaine de millions d’Américains seront vissés devant leurs écrans pour principalement vérifier si, comme ils le supposent, Joe Biden est atteint de démence sénile et perd les pédales face à Trump.

Si Biden trébuche, bredouille ou tient des propos incohérents, plus rien ne pourra le sauver.

  • Les médias feront tout pour attaquer Trump et pour défendre Biden, ils inventeront mille prétextes, mais rien ne marchera : d’après la dernière étude Per Research, 75% des Américains disent avoir peu confiance dans les médias.
  • Les deux autres débats seront inutiles, la propagande des médias tombera dans des oreilles sourdes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

PS Les cases vides, c’est pour les arguments que j’ai pu oublier, et que vous, chers lecteurs, allez me rappeler.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading