Publié par Rosaly le 2 septembre 2020

A l’ère des Black Lives Matter, tout ce qui est blanc pose problème, y compris le vin blanc.

Dans une Amérique devenue « si systématiquement raciste » depuis la mort de Saint George Floyd, la gueule de bois s’abat sur le pays du vin.

Au même moment, chaque industrie – des céréales aux fournitures dentaires – avoue son racisme, tout comme les jeunes filles de Salem confessaient leur sorcellerie, et s’engage de manière hystérique dans son propre rituel contre le racisme. Parallèlement, les jérémiades sur la blancheur coupable du vin inondent toutes les luxueuses publications.

« Trop de vin blanc » se plaint The Financial Times !

« Honte au manque de diversité ethnique dans le monde du vin ! » déplore Jancis Robinson, la critique de vins britannique, mondialement connue, récompensée de l’Ordre de l’Empire britannique pour ses chroniques œnologiques.

D’autres articles mettent en garde contre le racisme vinicole : « l’industrie du vin est majoritairement blanche » et réclament frénétiquement la « décolonisation » du vin et plus de « diversité » dans l’industrie du vin.

Ces articles, inspirés par l’hystérie anti-raciste ambiante, sont le triomphe de l’ignorance et du ridicule.

Le vin est en fait très diversifié. Non seulement, il provient du monde entier, mais il se décline en différentes couleurs et nuances, il est issu de différentes cultures et existe dans différentes langues. Il est mentionné dans la Bible, dans d’anciens poèmes chinois et dans des versets indiens vieux de deux mille ans. Mais aujourd’hui apparemment, le vin, solvant universel des cultures à travers l’histoire de l’humanité, n’est pas assez diversifié. C’est la mort de G. Floyd, sous fentanyl, qui a mis en lumière la blancheur raciste du vin blanc.

Au cours des deux mois qui suivirent les manifestations « pacifiques » de juin en hommage au « martyr » G.Floyd, certains viticulteurs noirs dénoncèrent le racisme qui règne dans leur secteur.

Quel est le rapport entre Floyd et le vin , direz-vous ? Mystère et boule de gomme !

Julia Coney, qui s’épanche sur le vin et le racisme, publia une vidéo sur Instagram, intitulée: « Racisme et industrie vinicole. Votre silence est une trahison. Honte, honte à vous ! »

Puis, elle souhaita que les membres de l’industrie vinicole, qui ne l’avaient pas soutenue dans sa lutte contre le racisme, ne puissent pas se reposer, car les Noirs tués par la police, eux, ne reposent pas en paix.

Dans les mois qui suivirent la mort de Floyd, de nombreuses Sociétés firent de la chasse au racisme l’une de leurs priorités majeures. Très rapidement, les pleurnicheries sur la blancheur du vin blanc se transformèrent en une chasse aux sorcières politique.

Selon une enquête, 84% des professionnels de l’industrie vinicole sont Blancs, seulement 2% sont Noirs. Et l’Association américaine des économistes du secteur vinicole (American Association of the Wine Economists – AAWE) prétendit outrée « qu’en termes de $$$, l’industrie viticole américaine soutenait massivement Donald Trump ». Et cela, c’est inadmissible dans l’Amérique balayée par un vent violent écolo-gauchiste destructeur des valeurs des Pères Fondateurs. D’où les accusations de racisme à l’encontre de l’industrie vinicole. Ah, si seulement elle soutenait massivement Joe Biden, le fringant chantre de la diversité ethnique, la blancheur du vin blanc n’aurait posé aucun problème à l’AAWE.

Les cibles de l’AAWE étaient quelques personnalités de l’industrie, notamment Marvin Shanken, l’éditeur juif de « Wine Spectator » et « Cigar Aficionado », qui collecta une fortune en faveur d’enfants atteints d’autisme. Mais il eut le tort de faire aussi des dons à Donald Trump, le président si raciste, si inhumain, totalement privé d’une quelconque empathie envers la souffrance de ses concitoyens, dixit ses ennemis, soutenus par les médias européens anti-Trump, persuadés de la future victoire de leur idole, le génial Joe Biden, celui qui rendra l’Amérique à nouveau respectable à leurs yeux, car plus conforme à la pensée unique écolo-gauchiste.

Or, l’Association américaine des économistes du secteur vinicole ne semble guère très intéressée par les vignobles de Nancy Pelosi, qui a fait d’elle la quatrième propriétaire la plus riche du Congrès ou par le gouverneur Newsom. Ce dernier possède son propre vignoble, qui restait ouvert aux dégustations, tandis qu’il ordonnait aux viticulteurs d’une grande partie du pays de fermer leurs propriétés.

Et puis, il y a John Legend, une célébrité de la gauche noire, collecteur de fonds pour Joe Biden, l’heureux propriétaire du label « LVE – Legend Vineyard Exclusive ».

Le but de cette chasse aux sorcières vinicole était de propager des accusations de racisme à l’encontre des politiciens conservateurs et de générer ainsi le boycott du vin produit par les ennemis du camp du Bien, constitué de citoyens politiquement corrects et anti-Trump.

« Il est important que nous partagions des valeurs avec les personnes et les entreprises que nous soutenons… et les décisions d’achat seront influencées par cette liste. » a déclaré un viticulteur de San Francisco.

Les établissements vinicoles dont les propriétaires avaient fait un don au président Trump étaient sur la défensive, mais furent contraints de clamer leur soutien à la diversité, alors même qu’une foule élitiste de lyncheurs de Blancs les accusait de racisme.

A quel point ces minorités sont-elles opprimées par l’Homme blanc ou le commerce du vin blanc, alors que certaines possèdent des vignobles dans la Napa Valley, où un acre (plus ou moins 4.046m2) peut coûter un quart de million de dollars ?

« L’industrie du vin a longtemps été énigmatique, enveloppée de blancheur, de richesse et de privilèges. » a  bêlé Style Weekly.

Or, la partie richesse et privilège est tout aussi vraie pour les propriétaires de vignobles noirs.

Passer de « Black Live Matter » à « Black Wineries Matter » et de la mort de G. Floyd à la pénurie de viticulteurs noirs millionnaires met en lumière la position privilégiée du nationalisme noir corporatif, qui exploite la mort de pauvres Noirs pour les élites noires et blanches.

L’absurdité de la mobilisation d’une chasse aux sorcières au nom de George Floyd dans l’industrie vinicole aurait dû provoquer la fin du chantage pathétique des Black Lives Matter dans de grands éclats de rires, mais de nos jours, les gens ont tous peur de rire.

Au lieu de cela, la Cour des Maîtres Sommeliers a subi des pressions pour que ses membres ne soient plus appelés « Maîtres », mot offensant pour certains, souvenir d’un passé esclavagiste douloureux.

Et la Société de Hue, quant à elle, a été promue comme un espace sûr pour les Noirs, amateurs de vins. (La société de Hue, fondée par Tahiirah Habibi, une Afro-américaine, sommelière reconnue et renommée, se concentre sur la création d’une communauté et la conservation d’expériences liées au vin qui honorent et célèbrent le patrimoine et l’histoire afro-américaine et relient l’intersection du vin et de la culture. Elle se présente comme un leader, une pionnière dans l’éducation sur le vin et l’accueil aux Afro-Américains, qui veulent en savoir plus.)

Il existe des bourses d’études, des initiatives en faveur de la diversité et des serments d’allégeances à l’industrie du vin.

« L’équipe et les directeurs de l’Oregon Wine Board ont réfléchi et discuté de leur responsabilité dans la lutte pour l’équité raciale en Amérique.
Nous devons utiliser le pouvoir de notre plateforme et notre potentiel pour aider à construire une industrie du vin de l’Oregon juste, équitable et prospère qui, à son tour, contribuera à un Oregon juste, équitable et prospère », a affirmé l’Oregon Wine Board dans sa déclaration au mouvement BLM.

Mais quel est le rapport entre l’Oregon Wine Board et G. Floyd ou les BLM ou la race ? Aucun !

Dans la Chine communiste, les spécialistes des fusées devaient citer Mao, en Union soviétique, ils devaient citer Lénine, et maintenant, dans ce qui était autrefois l’Amérique, chaque entreprise doit commencer par un hommage au BLM et la promesse d’intégrer l’anti-racisme dans la société.

L’industrie vinicole est avertie : elle doit comme toutes les autres, se trouver du bon côté de l’Histoire.

« Le vin est quasiment une boisson de luxe pour les Blancs d’origine européenne. » a déclaré Steve Hiemoff, un ancien rédacteur en chef du « Wine Enthusiast Magazine ». « Je ne vois pas de Latinos ou d’Hispaniques boire du vin et il en va de même pour les Asiatiques et les Noirs. » (A se demander sur quelle planète il vit ?)

Une telle déclaration aussi fausse que loufoque aurait drôlement surpris certains, d’Omar Khayyam à Christophe Colomb.

Omar Khayyam était un poète et un savant perse du Moyen Age (11e-12e siècle )

Voici ce qu’il exprimait dans l’un de ses quatrains :

J’entends dire que les amants du vin seront damnés.
Il n’y a pas de vérités, mais il y a des mensonges évidents.
Si les amants du vin et de l’amour vont en Enfer,
alors, le Paradis est nécessairement vide.

Quant aux équipages du découvreur de l’Amérique, Christophe Colomb, devenu aujourd’hui le mal-aimé dans le contexte de la remise en question de la colonisation, ils étaient joyeusement imbibés de vin.

Le vin jouait aussi un rôle important dans l’Egypte ancienne et ses pays voisins nord-africains, beaucoup moins en Afrique noire.

Mais selon la rhétorique fanatique des BLM, il doit y avoir quelque chose, qui cloche avec le vin… Le vin, un nectar divin apprécié par quasiment toutes les civilisations anciennes à travers l’Histoire, est accusé aujourd’hui de manquer de … diversité ! Une tare inexcusable de nos jours à l’ère de la lutte contre le règne de la blancheur, car dans l’esprit des tarés de la « décolonisation » du vin, le vin est un luxe destiné avant tout aux Blancs d’origine européenne

Encore tout faux ! La Chine est le quatrième pays importateur de vin au monde. Le Japon occupe la sixième place, Hong Kong, à lui seul, est à la onzième et Singapour à la quinzième place. Mais les Asiatiques, comme d’habitude, ne comptent pas en matière de diversité.

Les États-Unis exportent des millions de dollars par an de vin vers le Mexique. Les Mexicains boiraient-ils du vin juste pour contrarier les progressistes ?

Et malgré les changements démographiques, la consommation de vin aux États-Unis ne cesse d’augmenter. Elle a presque doublé entre 1995 et 2017. Soit les Blancs boivent plus de vin, soit tout le monde boit plus de vin. La seconde hypothèse est la plus réaliste.

Non seulement le vin n’est pas banni, mais il est plus populaire que jamais. Et dans un pays où le vin est accusé de manquer de diversité, on peut aisément en comprend la raison.

Après avoir lu le dernier épisode de la folie des gauchistes, s’évertuant à nous priver d’un autre plaisir qui rend la vie agréable au nom de la défense de la diversité ethnique dans l’industrie vinicole, vous aurez peut-être l’envie de boire un petit blanc bien frais, (toujours avec modération) et j’espère que cela ne vous dérangera pas si je vous rejoins.

Cheers !

Après le vin blanc, la folie anti-raciste et nihiliste des gauchistes s’abattra-t-elle sur la blancheur raciste du fromage blanc, du lait blanc, du chocolat blanc, du textile blanc, du savon blanc, du dentifrice blanc, de la fleur blanche, bref de tout ce qui est blanc, pour leur manque de diversité ethnique ??? Accusera-t-elle la vache, la chèvre, la brebis de racisme pour oser donner du lait d’une blancheur immaculée ? Dans ce monde, où règne la déraison, tout est possible, même l’impensable.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : « The Whiteness Problem of White Wine » Daniel Greenfield (FrontPage Mag)

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