Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 octobre 2020

Le tumulte autour du film Cuties de Netflix nous rafraîchit la mémoire sur une réalité répugnante : la gauche politique et les médias ont toujours voulu normaliser la pornographie enfantine et faciliter la pédophilie.

Mise à jour samedi 10 octobre : par erreur, l’auteur a écrit que Cuties était une “série” alors qu’il s’agit d’un film. Nous avons apporté les corrections. Concernant le titre, Cuties, alors que c’est un film français, l’auteur vivant aux Etats-Unis, et le scandale ayant éclaté aux Etats-Unis, avec une levée de bouclier importante, des désabonnements et un procès au Texas, la rédaction a décidé de laisser le titre américain Cuties.

  • Mai 1977– cette date, évoquée par un blog hébergé chez Aufeminin.com (1) rappelle que Libération célébrait en mai 1977 et mars 1979 la naissance du “Front de libération des pédophiles”– vous ne rêvez pas : 

Naissance du Front de libération des pédophiles. Un nouveau groupe vient de naître : le FLIP (Front de libération des Pédophiles) dont vous pourrez lire ci-dessous la plate-forme constitutive.

Qui sont-ils ?

Pour l’essentiel, des lecteurs de Libération qui à la suite d’une lettre ouverte aux pédophiles dans notre édition du 9/2/77, nous firent parvenir un courrier abondant– nous en rapportions quelques-unes dans une double page le 24 mars 77 intitulée : Relations Adultes-Enfants.

Le deux avril dernier se tenait à Jussieu une première réunion regroupant une trentaine de personnes. Simple prise de contact. Sans doute, peut-on regretter que l’essentiel des préoccupations ait été d’ordre judiciaire. Il ne fut en effet question que de répression, de défense et de poursuite des pédophiles. Sans méconnaître ces dures réalités, un tel groupe a tout à gagner s’il élargit son champ de réflexions.

Le FLIP (Front de libération des Pédophiles) est né.

[Quelques objectifs essentiels sont cités] La tyrannie bourgeoise fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières. 

  • Septembre 2020 –La Californie vote une loi (2) qui protège désormais les pédophiles de manière assez pernicieuse, sous couvert de non-discrimination entre pédophiles homosexuels et hétérosexuels.

    Suivez-moi attentivement, c’est assez subtil.

    Jusque-là, les coupables de relations sexuelles sur des filles mineures par voies vaginales n’étaient pas obligatoirement inscrits sur le fichier des offenseurs sexuels, contrairement aux coupables de relations sexuelles par voies non vaginales, ce qui créait une inégalité au détriment des pédophiles homosexuels.

    Au lieu d’harmoniser la loi par le haut, et décider que tous les pédophiles seraient obligatoirement inscrits sur le fichier public, la nouvelle loi harmonise par le bas, et décide que plus personne n’est inscrit automatiquement– le juge possède maintenant la faculté de décider.

    Le fichier des agresseurs sexuels est un outil sociétal important. Il est publiquement disponible, et il informe les familles du quartier de la présence d’un pédophile.
  • Septembre 2020– Netflix diffuse un film moralement indéfendable, Cuties. Ami, 11 ans, l’héroïne de Cuties, publie des photos d’elle, nue. Sa décision est présentée comme difficile mais finalement saine. Saine ! Spirituellement et mentalement saine ! Le film prétend que l’expérience ne laisse aucun dommage durable chez la fillette, juste une “croissance et une illumination”. C’est terrifiant. Terrifiant. Et c’est Hollywood. C’est la gauche culturelle, c’est Libération, c’est Jeffrey Epstein.
  • Et parlant d’Epstein, que vient faire Jack Lang dans tout ce merdier ?

    Cuties sexualise des jeunes filles. Les filles sont sexualisées à la télévision. La caméra est sur elles comme un pervers, elles ont 11 ans et elles écartent les jambes. Des jambes de fillettes de 11 ans.

Pourquoi la gauche franchit-elle cette ligne immorale ? Pourquoi Netflix intègre-t-il la pornographie enfantine ? Pourquoi Libération célèbre-t-il les pédophiles ? Pourquoi la presse offre-t-elle une plateforme à Cohn Bendit, qui a avoué ses penchants pédophiles, pour nous expliquer que nous sommes des babouins immondes et que lui sait ce qui est moral ? Pourquoi le gouverneur de Californie a signé cette loi douce pour les prédateurs sexuels contre mineurs ?

  • Et parlant de Californie, que vient faire Jack Lang dans tout ce merdier ?

Il est donc maintenant acceptable pour l’élite des médias d’écrire : “Netflix : un poudrier provocateur pour un âge terrifié par la sexualité des enfants”– comme si nous les ploucs sommes trop arriérés, et nous allons être “terrifiés” par la sexualité des fillettes de 11 ans ?

Hollywood, les médias nationaux et la gauche politique embrassent et défendent ouvertement les gros plans d’entrejambe de ces fillettes, et les plans cul de petites filles de 11 ans outrageusement maquillées, avec des débardeurs échancrés et des shorts à raz des fesses.

  • Et parlant de la gauche politique, que vient faire Jack Lang dans tout ce merdier ?

La gauche a ses racines dans le socialisme, c’est-à-dire dans la lutte des classes, c’est-à-dire dans le combat pour la destruction de l’ordre bourgeois, c’est-à-dire dans la destruction de la famille, c’est-à-dire dans la destruction des valeurs traditionnelles, c’est-à-dire dans la destruction de la protection de l’innocence et de l’enfance.

La gauche déteste tellement la droite– qui incarne ces valeurs traditionnelles et les protège (trop mollement à mon goût)– qu’elle est prête à défendre la pornographie enfantine et piétiner le corps innocent de leurs victimes– qui resteront des victimes à vie– rien que pour cogner, fustiger et se venger de la droite. La gauche politique, ce sont des gens dépravés.

Et puis… il y a les profiteurs. S’ils font tout pour banaliser, légaliser, autoriser, encourager la pédophilie, c’est parce qu’il y a parmi eux des ordures qui veulent avoir des relations sexuelles avec les enfants, et ont compris que le meilleur moyen c’est de banaliser, légaliser, autoriser, et normaliser ce mode de vie pervers. Quoi de mieux que Cuties pour normaliser lentement la pédophilie ? Comme pour l’avortement, comme pour le mariage homosexuel, comme les transsexuels, comme pour la négation du sexe au profit du genre, comme pour le vol du travail des uns au nom de la “justice sociale”, poussez les lignes, doucement, peu à peu, pour que les gens s’y habituent, et elles finiront par céder. Jusqu’à l’arrivée d’un Donald Trump.

  • Et parlant de Donald Trump, que vient faire Jack Lang dans tout ce merdier ?

Je vais vous dire ce que Jack Lang vient faire dans tout ça : rien.

Ce 6 octobre, The Daily Beast révélait (3) que le tristement plus célèbre pédophile au monde, Jeffrey Epstein, a financé trois organisations par l’intermédiaire de son association sans but lucratif Gratitude America Ltd, (4) juste avant son arrestation en juillet 2019 :

  1. Une association française sans but lucratif, L’Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXème siècle,
  2. Un sexe-clinique de Rome,
  3. Et une compagnie de danse lithuanienne– une vraie pépinière de jeunes filles pour le prédateur sexuel qu’il était.

Arrêtons-nous un instant sur l’association française

  • Son président est Christophe Degruelle– il a déclaré être le conseiller de Jack Lang dans une interview publiée en 2016 dans la Nouvelle République (7). Il a été son directeur de cabinet au ministère de l’Education de 2000 à 2002, et est conseiller municipal à Blois –la ville dont Jack Lang a été maire de 1989 à 2000.

Depuis trois ans et demi, je suis dans le cadre de la mise à disposition des fonctionnaires, conseiller de Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe. Je partage mon temps entre Paris et Blois.»

https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/president-adjoint-au-maire-et-conseiller-de-jack-lang
  • Le trésorier de l’association s’appelle Jacques Renard. Il a fait carrière au ministère de la Culture, et a été conseiller technique au cabinet du ministre Jack Lang de 1981 à 1986 (6).
  • Fabrice Parsy est également nommé dans les statuts de l’association dans un document signé par Renard que The Daily Beast a pu consulter. Selon The Dialy Beast, Parsy travaille actuellement pour Jack Lang.
  • La secrétaire de l’association est Sylvie Aubry, elle était fleuriste attitrée de l’Hôtel de Crillon et de l’Hôtel Le Meurice à Paris, il n’est pas indiqué si elle a des liens avec Jack Lang.
  • L’association a été créée en 2018 avec un don de 57 897 dollars d’Epstein (5).
  • Elle a reçu plusieurs dizaines de milliers de dollars de Jeffrey Epstein jusqu’à son arrestation, qui conduira à son bien pratique suicide en 2019.
  • Elle est domiciliée dans le 14e arrondissement, au 164 bd Montparnasse, dans un immeuble occupé principalement par des docteurs. Cependant, elle n’a pas de boîte aux lettres, ni d’interphone ou de sonnette à son nom dans l’immeuble.

Comme vous le voyez, aucun rapport avec Jack Lang. D’ailleurs je n’ai pas trouvé son nom dans les pages de l’agenda de Jeffrey Epstein (14).

Ni avec le fait que Jack Lang signait en 1977 dans Le Monde (8), avec entre-autres un certain Gabriel Matzneff, un communiqué en défense de trois pédophiles accusés d’attentat à la pudeur sur des mineurs, garçons et filles de quinze ans, les qualifiant de simples “caresses et baisers”.

Ni avec le fait que les trois pédophiles bénéficient du soutien (9) de Philippe Verdon et Jean Nicolas, tous deux journalistes à Rouge et membres de la Ligue communiste révolutionnaire. Encore la gauche au secours des pédocriminels.

  • Le 20 août dernier, face à la levée de boucliers des spectateurs, et des appels au boycott, Netflix a présenté ses excuses pour le poster de présentation du film, qu’il a admis être “inapproprié” (10).
  • Le 11 septembre, un député du Texas a demandé (11) au procureur général de l’Etat qu’une enquête soit engagée pour “violation possible de la loi sur l’exploitation des enfants, et pornographie enfantine”.
  • Le 8 octobre, un grand jury du Texas a inculpé Netflix pour la diffusion de “Cuties”.

Un grand jury du comté de Tyler a accusé la plateforme de streaming de “promotion de matériel visuel obscène représentant un enfant”, accusant le film de faire appel “à l’intérêt lubrique pour le sexe” et disant qu’il n’a “aucune valeur littéraire, artistique, politique ou scientifique”, selon une copie de l’acte d’accusation obtenue par CNN (12).

  • En 2017, Libération avouait, presque avec fierté, avoir soutenu la pédophilie “jusqu’au tout début des années 80.” (13)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. https://societe.aufeminin.com/forum/le-journal-liberation-et-la-pedophilie-fd2866723
  2. https://leginfo.legislature.ca.gov/faces/billAnalysisClient.xhtml?bill_id=201920200SB145
  3. https://www.thedailybeast.com/epstein-bankrolled-strange-foundation-with-ties-to-former-french-minister-jack-lang
  4. https://www.thedailybeast.com/jeffrey-epstein-has-a-secret-charity-heres-who-it-gave-money-to
  5. https://www.thedailybeast.com/heres-where-jeffrey-epstein-donated-right-before-his-arrest
  6. https://culture.newstank.fr/fr/tour/news/181171/think-culture-2020-nouveau-lieu-nouveau-format-edition-centre-pompidou.html
  7. https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/president-adjoint-au-maire-et-conseiller-de-jack-lang
  8. https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/01/26/a-propos-d-un-proces_2854399_1819218.html
  9. https://www.wikiwand.com/fr/Affaire_de_Versailles
  10. https://deadline.com/2020/08/netflix-apologizes-inappropriate-cuties-poster-criticized-sexualizing-children-1203018498/
  11. https://texasscorecard.com/state/lawmakers-call-for-investigation-against-netflix-for-child-pornography/
  12. https://www.cnn.com/2020/10/08/entertainment/texas-grand-jury-indicts-netflix-cuties-trnd/index.html
  13. https://www.liberation.fr/checknews/2017/09/24/liberation-a-t-il-soutenu-la-pedophilie-en-1974_1652441

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