Source : Lanef
Au procès des attentats islamistes de 2015 s’est à nouveau posée la question du « droit au blasphème », droit qui, en réalité, n’a guère de sens. Explication.
L’actualité a fait ressortir, à l’occasion du procès lié à l’attentat contre les journalistes de Charlie-Hebdo, la problématique de l’affirmation de ce droit. Emmanuel Macron, ès qualités, s’en est fait le promoteur, comme lors de l’affaire Mila, en février 2020. Il avait alors identifié ce droit à celui de critiquer les religions, en affirmant que « la liberté de blasphème est protégée ». Il rattache désormais cette dernière, plus curieusement, « à la liberté de conscience ». Ce « droit de blasphémer », certes, n’est pas puni comme tel ; cependant, il n’est pas davantage protégé comme tel, et son identification à la « liberté de conscience » ou à la « liberté de critiquer les religions » est des plus contestable. Il comporte en effet une spécificité qui interdit même qu’il puisse avoir raison de droit.
On conçoit aisément, dans le cadre d’institutions laïques, que soit reconnu un droit d’exercer la religion de son choix, de croire et de ne pas croire à ce que l’on veut, et de critiquer les religions. Ce droit est cohérent puisque les choix qu’il autorise procèdent d’une liberté de pensée, de conscience et de religion constitutionnellement garantie. La reconnaissance de cette liberté va de pair avec le refus de reconnaître toute sacralité au religieux et à la religion elle-même. Les limitations attachées à son exercice, comme à celui de toute liberté juridiquement reconnue, ne sont pas davantage tirées d’une règle sacrée, même si la notion de « profanation » n’est pas absente du droit, mais d’une référence pratique à ce qui est jugé « nécessaire, adapté et proportionné » au respect de l’ordre public et des droits d’autrui.
Le prétendu « droit au blasphème » peut cependant difficilement entrer dans ces catégories, à raison même de la double signification de ce dernier terme.
En premier lieu, en son sens étymologique, le mot « blasphème » désigne l’action de « parler » [phemi] pour « offenser » [blapto]. Sous ce rapport, il n’exprime rien de sacral que le droit ne puisse saisir. En revanche, il révèle une intention maligne qui se rattache davantage à la mauvaise foi qu’au droit. Ainsi entendu, le blasphème répugne autant à l’exercice légitime de la liberté de conscience qu’à celle de critiquer une religion puisqu’il en postule l’usage malhonnête.
En second lieu, en son sens communément reçu, ainsi que l’observait saint Augustin, le blasphème, quelles qu’en soient les modalités et les extensions, désigne « une parole injurieuse envers Dieu » (Des mœurs des manichéens, L. II, chap. 12). La tradition catholique, en particulier, conserve ce sens, cette fois rattaché au sacré (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2148).
Dès lors que l’on parle bien de « blasphème », et non d’un quelconque autre propos, son caractère offensant lui est nécessairement attaché ; il ne peut en être expulsé sans que le concept lui-même ne s’en trouve détruit. En parlant de « droit au blasphème », on parle donc bien de droit à offenser autrui, dans le sens général du mot, ou, dans son sens propre, de droit à offenser Dieu.
Le droit d’offenser Dieu, qui paraît être celui auquel se réfèrent les débats actuels, est paradoxal dans un système laïque. En effet, celui-ci ne conçoit Dieu que comme une abstraction à laquelle il est loisible à chacun d’apporter ou non sa foi. Dès lors, si Dieu n’existe pas [les abstractions n’existent que dans l’esprit], que peut signifier un droit de lui faire injure ? Celle-ci suppose, comme il vient d’être rappelé, une relation d’offenseur à offensé. La suppression d’un terme de cette relation supprime cette dernière, et le droit se trouve alors sans objet. Partant, il ne peut pas exister.
L’expression « droit de blasphémer » ne prend pourtant de sens, spécialement à l’égard du croyant qui en subit l’exercice, que s’il a bien un objet et que si Dieu, par conséquent, à supposer que ce soit possible, puisse en être blessé. La sanction par le droit pénal de l’injure ou de l’outrage, par exemple, suppose elle-même qu’une « personne » en soit l’objet et la victime. Saint Thomas affirme que l’assassinat atteint plus sûrement les hommes que le blasphème n’atteint Dieu, mais il n’empêche. Le droit au blasphème n’est en définitive concevable, à proprement parler, que comme un blasphème lui-même, qui s’affirme comme tel par sa consécration en droit. Ainsi est-il compris par le croyant, et c’est ce qui le rend précisément inacceptable à ses yeux.
On objectera peut-être que le « droit au blasphème » a une ambition plus modeste. Il viserait seulement, dans une perspective athée ou agnostique, à permettre à chacun de s’exprimer en toute liberté sur les religions, comme sur n’importe quel autre sujet, sans que celles-ci jouissent, à raison de leur nature, d’une sorte de privilège d’immunité critique. L’argument est cependant inopérant. Outre que la critique rationnelle d’une religion n’a jamais requis le blasphème, et que celui-ci tend plutôt à rendre celle-là irrationnelle, c’est-à-dire vide de sens, l’objection soulevée n’écarte pas la difficulté essentielle de la question. En raison de sa spécificité religieuse, le blasphème demeure une offense infligée au croyant qui y discerne, par l’exercice de sa propre liberté de conscience, une injure faite à Dieu. Le « droit de blasphémer » ne peut dès lors être analysé que comme la libre faculté d’offenser volontairement autrui dans ce qui est pour lui le plus sacré. Sous ce rapport, il introduit au cœur même du système juridique la légitimation d’un abus du droit de s’exprimer que ce système condamne pénalement par ailleurs. Ce n’est pas un paradoxe négligeable dans une société qui se fait une religion, si l’on peut dire, du « respect de toutes les différences », à moins que ce droit ait vocation à entrer de manière cohérente dans un arsenal juridique se réservant d’établir des inégalités de traitement entre les citoyens, selon la conformité de leurs valeurs à l’idéologie dominante.
On objectera peut-être aussi que la critique d’une religion est toujours exposée à ce que ses fidèles s’en trouvent offensés. Certes. Cependant il s’agit là d’un effet accidentel de la critique, tandis que l’offense qui résulte du blasphème est directement recherchée et provoquée.
N’est « droit », en toute hypothèse, que ce qui est juste. Or ce qui caractérise la justice, à la différence de toutes les autres vertus, c’est qu’elle consiste dans une relation à autrui, et non pas dans une relation à soi-même. Le droit implique donc nécessairement la prise en considération de cet autrui, croyant ou non, des conditions selon lesquelles il est créancier ou débiteur de biens matériels ou immatériels – au rang desquels figurent les valeurs spirituelles. C’est cela que l’on appelle à proprement parler le « respect », lequel est lui aussi une relation : l’attention à ce que les autres sont. Voilà pourquoi, en particulier, le droit à la liberté d’expression est articulé à l’obligation de « respecter » la réputation d’autrui. Un « droit » élaboré pour la seule satisfaction de ses désirs ne peut pas être un droit. Il est constant d’ailleurs, que de tels « droits », qui sont ceux des tyrans et des enfants capricieux, sont fondés sur le mépris des autres.
Il n’en est pas autrement du prétendu « droit au blasphème », lequel repose au fond sur une frustration religieuse déchaînée contre des croyants. Nul n’a besoin de recourir au blasphème pour exercer rationnellement sa liberté de conscience ou celle de critiquer des religions, pas plus qu’il n’a besoin de substituer l’invective au discours. C’est au contraire l’excès dans l’un ou l’autre domaine qui révèle l’échec de la raison. La violence ordurière de certains journalistes ou caricaturistes, qui se font une coquetterie mondaine de leur vulgarité, dit assez combien elle est étrangère au droit et à la justice. Le « droit au blasphème » revendiqué n’est pas simplement un droit de s’exprimer dans l’espace public ; il est, pour celui qui s’en prévaut, une prétention à ne voir opposer aucune limite à son agressivité d’expression en matière religieuse, non seulement par acception de la matière, mais aussi des personnes qui en seront blessées et qu’il cherche même délibérément à blesser.
Dans cette mesure, le « droit au blasphème » ne peut pas avoir raison de droit, si ce n’est par abus de langage. Beaucoup de prétendus « droits »modernes relèvent il est vrai de cet abus. Ils ne consacrent pas ce qui est juste à l’égard d’autrui ou à l’égard de la société ; ils procèdent de la satisfaction apportée par la loi à des caprices individualistes alimentés et exacerbés, fût-ce contre l’intérêt de tous et le sens commun lui-même, par des modes, des lobbies, des idéologies et tous les artifices de manipulation de notre époque.
Le « droit de blasphémer », en conclusion, n’est rien. Rien qu’une de ces protestations creuses et malfaisantes que l’homme moderne aime tant à clamer pour se donner des airs de liberté, d’indépendance, de modernité et même d’impunité au milieu des ruines qu’il accumule. À supposer qu’il ait un sens, ce « droit » ne peut être considéré ni comme un progrès juridique, ni comme une exigence sociale liée à la liberté de conscience ou à la liberté d’expression, dès lors que le mépris d’autrui lui est connaturel. Il n’est que le révélateur particulièrement fort d’une conception du droit subjectif qui a définitivement perdu toute mesure après avoir consommé son divorce d’avec la justice.
Article irresponsable d’une presse catholique qui se dit libre. Libre de quoi ? D’armer ideologiquement le bras de ceux qui tuent ? Moi, je revendique le droit d’être choquée. Cela fait partie de la démocratie. La liberté d’expression est d’abord là pour les propos qu’on n’aime pas. Trop facile de s’en réclamer uniquement pour le confort des idées que l’on partage. Aujourd’hui, on pleurniche, on se plaint, on dénonce la “haine,”on porte plainte ou on tue.
parfaitement exact !
Le plus grand blasphème noté dans les Saintes écritures est celui de ne pas accepter la Vérité.
C’est la seule transgression de la Torah, qui ne sera pas pardonné à l’humain adhérant à cette idée.
TORAH; définission intraduisible en Grec.
du mot “latour” = visiter, viser, enseigner, remplacé par le mot “loi” dans vos Bibles gentilles du dimanche ou jour du soleil, coucou, (Sunday, Suntag, ) dieu de Babylone super christos soumettant hyper anti-Torah et non respect du Shabbat.
Heureusement que il existe encore une ou deux personne qui lisent le livre infâme pour les Dhimmis et le soumettant.
C’est le droit de se moquer d’une religion où du dieu attaché à cette religion.
Ce n’est pas se moquer de ceux qui adorent ce dieu ou pratiquent cette religion.
Si ce droit n’est plus garanti, alors la liberté d’expression n’existe plus et la liberté tout court disparait aussi.
C’est ce qui se passe dans les pays où les musulmans sont majoritaires.
L’islam interdit de se moquer d’allah et de son prophète, pour le constater il suffit de lire :
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coran
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4:140 – Il vous a été révélé dans le coran que, lorsque vous entendrez des personnes proférer des propos insultants à l’égard des versets d’allah et les tourner en dérision, vous ne pourrez plus rester avec ceux-là jusqu’à ce qu’ils se décident à parler d’autre chose, car, si vous demeurez à leurs côtés vous serez comme eux. allah réunira les hypocrites et les infidèles dans le même carré de l’enfer.
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58:5 – Ceux qui s’obstinent dans une voie contraire à celle d’allah et de son prophète seront jetés face à terre comme ceux qui les ont précédés. Nous avons révélé des versets explicites. Un châtiment humiliant attend les mécréants.
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64:10 – Ceux qui ont traité de mensonges nos versets et qui se sont comportés en infidèles, seront jetés en enfer où ils resteront éternellement. Quelle triste fin !
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8:13 – Tout cela parce qu’ils se séparèrent d’allah et de son prophète. Or, quiconque se sépare d’allah et de son prophète, allah sera pour lui d’un tourment extrême.
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Se souvenir que Charlie Hebdo à également fait des caricatures de prophètes de l’Ancien Testament et de Jésus-Christ (Le Messie, mon Seigneur). C’est un blasphème envers nos croyances. Ce droit usurpé n’a rien à faire envers les droits humains et la liberté de conscience. Ne dit-on pas que la liberté d’une personne s’arrête là ou l’on commence à marcher sur la liberté d’une autre personne? C’est ce que faisait ou fait Charlie Hebdo! N’oublions pas que notre lutte est spirituel contre les forces du mal qui s’acharnent contre nous. Si nous désirons une valeur sûre sur laquelle investir, c’est de s’aimer les uns et les autres comme Dieu nous aime.
droitau blasphème autorisé sauf concernant l’islam
droit aux caricatures, sauf s’il s’agit de musulman
droit de l’homme sauf s’il s’agit d’un male blanc hétéro
etc.
Un exemple , rappelez vous les caricatures du Juif Suss au Gaumont rempli de visiteurs. Est-ce qu’un seul Juif a égorgé ?! Quand nous sommes revenus des camps (au moins une partie d’entre nous) qui avons nous décapité ? Nous nous sommes fondus dans la masse et nous nous sommes reconstruits tant bien que mal…
Vous avez parfaitement raison. Toutes les excuses sociales, économiques, politiques, historiques qu’on veut bien trouver aux actes islamiques s’écrasent magistralement devant l’exemple plein de vie et de bonté des Juifs à travers les persécutions.
+1000
De toute façon, les Juifs ont une culture qui favorise le débat et la réflexion. C’est méritoire, étant donné la propension de l’être humain à peu apprécier qu’on ne pense pas comme lui, même sans aller jusqu’au blasphème.
C’est pour cela qu’ils sont sur représentés en prix Nobel…en fait, il n’y a qu’en sport qu’ils ne sont pas vraiment doués, non ? 😉
En est-on sûr? Qu’en est-il de la haine réciproque des Ashkénazes envers les Séfarades (et inversement)? Celle-ci n’est-elle pas comparable de celle des Juifs (descendants de Juda) envers les Samaritains (descendants d’Israël, sauf Juda)? Seul D.ieu est vraiment patient, juste et bon envers nous!
N’est-ce pas là une aberration? Aurais-tu oublier que Mahomet est parti chaque jour rendre visite à son voisin juif? Il qu’il s’en est inquiétait lorsqu’il était malade? Désirerais-tu prêcher la haine alors que Dieu est amour envers nous tous ?
Et si je disais que Dieu je m’en fiche complètement ?
Il semble que ces caricatures offensent surtout Mahomet, mais pas Dieu!
Car Mahomet n’est pas Dieu!
En effet le blasphème concerne uniquement Dieu est non un homme ,
fut il ” prophète ” , d autant que le prophète en question ne s’est jamais lui-mème déclaré prophète .
Faux! Ne peut-on lire, à de nombreux endroits, dans le Coran: Dieu et son prophète? Se rappeler que Charlie Hebdo à également fait des caricatures de prophètes de l’Ancien Testament et de Jésus-Christ.
Quand les mecs de Charlie dessinent des cochonneries sur Mahomet ou le Saint Esprit, quand des minables présentent in Piss Christ ou autres films ou “oeuvres” qui sont destinées à faire mal aux musulmans ou aux chrétiens, il ne s’agit pas d’expression d’une opinion, mais bien du désir de faire mal.
Quand on a entendu l’oraison funèbre lue par Riss pour son copain, et qu’on entend qu’ils se sont bien enculés (je cite), on comprend que c’est le fond de commerce de Charlie: LA MERDE!
…et la merde, ça salit!
Et ils ont raison ! Et tant pis si ça salit !
Qui vous êtes pour censurer ce qui vous déplaît ? Où vous situez le curseur entre l’opinion et la provocation ? C’est votre subjectivité, elle ne vaut pas plus que la mienne.
Il n’a pas appelé à la censure, juste rappelé une évidence : Charlie Hebdo a toujours cherché à faire mal, jamais à faire réfléchir. Ceci ne justifiait bien évidemment en rien l’attentat des suppôts du chamelier pédophile, mais cela ne change rien à la factualité de ce qu’énonce sisat : Charlie Hebdo est un magazine de merde qui n’a toujours existé qu’en cultivant sa propre haine, celle envers tous ceux qui ne pensaient pas comme eux.
La seule différence, finalement, c’est que Charlie cultivait une haine de lâche, injurieuse et qui devait se traiter par le mépris, alors que ceux d’en face, qui n’ont pas évolué depuis l’époque de leur égorgeur de prophète, étaient beaucoup plus pragmatiques et pratiques, l’ironie la plus cinglante, dans cette histoire, étant que Charlie a toujours combattu (enfin, si des caricatures scatophiles peuvent être considérées comme un combat…) ceux qui dénonçaient les politiques ayant abouti aux attentats, et donc passé des années à attaquer ceux qui auraient pu leur sauver la vie et leur permettre de continuer à se comporter comme des porcs, mais sans aucun risque.
Si je vous caricaturise avec un gros pif et un gros point noir dessus, c’est de l’injure? .. non car la caricature a pour fond d’écran l’humour … fût-il acide, cela reste de l’humour
Alors si je caricaturise mahomet avec un gros cul en l’aire et les yeux rouge de sang, cela restera à jamais du simple humour
Au diable les coincés d’Allah ou de Dieu, vous n’avez aucun humour et vous prenez pour des gens intelligents alors que vous êtes de parfaits imbéciles pour n’y voir que de l’offence à des dieux virtuels
Je continuerai à soutenir tous ceux qui caricaturiseront les religions quelqu’elles soient
Mon cher, si vous n’êtes pas à même de faire la différence entre une vraie caricature et un dessin ordurier (qui en plus ne critique rien, en réalité, genre le “c’est dur d’être aimé par des cons”, sous entendant qu’en réalité les terroristes ne comprennent pas l’Islam, ou les nombreuses prétendant que toutes les religions se valent, “padamalgam” à deux balles), j’en suis désolé pour vous. Des caricatures bien senties sur l’Islam, j’en ai vu de très nombreuses, très bonnes et très justes, aucune d’entre elle ne sortait de Charlie, hormis la fois où ils ont REPUBLIE des caricatures dessinées par d’autres. Des planches se moquant des religions tout en étant réellement drôles, itou (ah, Gotlib et son “Gods’ Club”, ça avait une autre gueule que les pattes de mouches que vous appelez “caricature”, et pourtant, niveau irrespectueux, ça se posait là)
Mais bon, vu vos insultes et vos commentaires sur mon intelligence, qui sentent plus le complexe qu’autre chose, inutile d’attendre de votre part de comprendre cela, n’est ce pas ? Inutile également de faire comprendre à quelqu’un venant cracher “dieux virtuels” sur un site chrétien en quoi une “caricature” de Charlie n’est qu’un crachat sans aucun intérêt, vu que ledit crachat correspond totalement à “l’éducation” dont il fait l’étalage…
Gotlib Gods’ Club : planche 1, planche 2, planche 3, planche 4, planche 5, planche 6, planche 7, planche 8, planche 9, planche 10, planche 11, planche 12. Attention, ça pique.
Joseph, ce que tu démontres, c’est ta haine envers D.ieu! Petite question: est-ce que ta vie est tellement dur, que tu as tellement de mépris envers D.ieu et sa création? N’est-il pas possible de demander à D.ieu de te montrer l’amour qu’il a aussi pour toi et qu’Il est vivant? Courage et éloignes-toi du mal!
Toutes les religions ne se valent pas. N’allez pas écrire que les textes du judaïsme et christianisme valent les insanités contenues dans le Coran. C’est faux.
Je soutiens Charlie parce qu’il ne peut en être autrement quand on défend la liberté, même si l’usage que Charlie en fait n’est pas nécessairement le bon.
Gally a raison sur les caricatures ; ce sont des moqueries, de la derision rabelaisienne, mais pas une critique à proprement parler. Maintenant, je sais que “les survivants” ont mûri, ils n’hesitent pas à dénoncer l’islam à présent. Saluons-le. Mais que de temps perdu !
Bien sûr! La Bible (Ancien et nouveau testament) est incomparable par rapport aux autres livres religieux. Personnellement, je crois uniquement en l’inspiration divine de la Bible. De surcroît, de très nombreux musulmans ne connaissent pas le Coran. Sinon, ils liraient la Bible et rechercheraient leur propre salut à travers D.ieu, Jésus-Christ et la Bible (c’est ce qui ressort de certains passages du Coran). Enfin, c’est grâce à l’Ancien Testament que le Nouveau Testament à autant de valeur (le 2ème étant la suite du 1er). Concernant le Christ Jésus, il faut lire le chapitre LIII du livre d’Isaïe. La véritable libération d’Israël passera selon le cheminement du livre d’Isaïe. Car D.ieu n’a pas abandonné Son peuple. Ses promesses sont véritables.
Je déteste Charlie Hebdo pour les raisons que vous rappelez. Les survivants semblent avoir compris les fautes gravissimes de la gauche à laquelle ils ont cru. Et oui, triste ironie que celle de s’être acharné à détruire une France trop catho pour récolter l’islam aujourd’hui.
Le commentaire n’appelait pas à la censure à proprement parler, effectivement. Mais la phrase “la merde salit” tombait comme un retour de bâton que Charlie aurait mérité suite à ses provocations.
S’il n’y a plus personne pour critiquer l’islam, qui le fera encore? …. Charlie a osé … tous les autres sont des lâches
Ca, ce n’est pas une critique :
Ca, ça en est :
Mais pour le comprendre, il faut avoir dépassé le stade anal.
Pas d’insultes S.V.P. C’est déjà assez dur de supporter ces blasphèmes pour ne pas rendre le mal par le mal, même verbalement! D.ieu rendra justice. Ne l’oublions pas!
Le “tendez la deuxième joue”, genre l’autre crétin de curé qui vient de se faire détruire la croix de son église et s’extasie devant le fait que la racaille responsable ne s’est pas blessée “parce que cela aurait été un drame”, ce n’est ni ma sensibilité, ni ma culture, ni ma religion, allez prêcher le “tendez votre cou à la lame” à quelqu’un d’autre.
Merci! Et c’est dur! Mais, en toute circonstances, prions et continuons de nous aimons les uns et les autres (comme Jésus-Christ nous l’a demandé)!
Liberté d’expression à sens unique. Relevé dans le livre Vevak d’Alain Bonnet, ancien directeur de la DST:
Chapitre 11 :
« Nous allons détruire les gens qui s’opposent à l’Islam avec la même force que nous avons utilisée pour détruire le régime du shah.
Attention à vos déclarations, abstenez vous d’écrire. »
Ayatollah Khomeiny- discours à Qom, le 5 juin 1979.*************
Chapitre 8 :
« Tout bon musulman doit, de sa propre initiative, abattre sur le champ tout mécréant qui insulterait l’islam ou le prophète »
Ayatollah Mesbah Yazdi cité par Eric Rouleau. (le Monde Diplomatique- juin 2007)
Dommage, mais il y aura toujours des personnes qui prêcheront haine et la folie envers les uns et les autres! Caïn ne croyait-il pas bien faire en tuant Abel? S’il avait eue des compagnons, n’aurait-il pas tout fait pour leur faire commettre son meurtre? Quelles sont les raisons de la haine de Caïn? Tout d’abord, il aurait préféré que Dieu agrée son sacrifice plutôt que celui d’Abel! C’est donc, la jalousie. Ensuite, il travaillait durement, et pensait que ces efforts auraient été plus appréciés que ceux d’Abel! Or, Dieu ne regarde surtout la bonté et l’amour que nous portons les uns aux autres! Enfin, sa haine envers son frère, grandissante chaque jour, l’a poussé au meurtre! Qu’en est-il de tous ceux qui haïssent leurs frères (dans l’humanité) pour n’importe quelle raison (religion, race, richesse)? Si nous avons la moindre méchanceté, ou haine, que nous le voulions ou non, on s’éloigne de Dieu. Ces personnes qui prêchent la haine sont sur le même chemin que Caïn.
L’emphase de l’article sur la notion de “droit” et son insistance sur les incohérences juridiques ainsi causées passe à côté d’un point essentiel.
L’expression “droit au blasphème” est malheureuse. Il ne faut pas ignorer les circonstances de son emploi. Ses défenseurs cherchent à rappeler, par cette expression concise, à la fois la primauté de la liberté et le fait qu’elle couvre le blasphème. C’est avant tout une histoire de liberté qu’une histoire de droit. C’est pourquoi ses défenseurs, dont moi-même, ne cherchent pas tant à instaurer ou à défendre un droit véritable qu’à rappeler la liberté. Et le véritable sujet, c’est que ce rappel est toujours en direction de gens bien précis qui, manifestement, année après année, n’y entendent rien: les bigots musulmans.
Cet article essaye d’assigner comme intrinsèque au droit au blasphème une capacité à la discorde sociale qui découle en réalité de la liberté elle-même. Je pense que c’est volontaire. Car ce transfert de la capacité à la discorde sociale de la liberté vers le “droit au blasphème” permet de concentrer la faute sur les blasphémateurs et d’exonérer les bigots.
Or, par exemple, il n’y a pas d’affaire Mila. Il y a une affaire de dragueurs lourds et extrêmement insultants, qui ont exhibé sans retenue toute leur homophobie de musulmans bigots dès lors qu’ils ont été éconduits par la draguée, Mila. Et c’est alors qu’elle leur renvoie la politesse au même niveau de vulgarité que se crée “l’affaire Mila”. Et cette création est en fait réellement due aux réactions démesurées des musulmans insultés en retour qui vont jusqu’à la menacer de mort.
Bien qu’offrant un point de vue intéressant sur le droit au blasphème, cet article se fonde sur une vision des échanges qui parcourt nombre de discours des spécialistes de la repentance. Cette vision omet complètement qu’il n’y aurait pas eu d’affaire Mila sans les réactions excessives des musulmans, réactions qui n’auraient pas pu exister sans que ces mêmes musulmans n’offrent l’occasion à Mila de les offenser après l’avoir si frontalement insultée.
Mais on va faire du manque de respect de Mila une pierre angulaire de cette affaire, comme si c’était à elle de faire le plus d’efforts sur le respect, efforts qui par ailleurs doivent être menés en intégrant des notions islamiques, pour mieux comprendre comment ne pas offenser les musulmans. Cette exigence envers Mila semble autant aller de soi qu’il n’y en a aucune envers les bigots.
Au vu des difficultés que les libertés posent, certains sont manifestement prêts à les rogner pour se simplifier la vie. Comme s’il était plus simple de séparer les “bonnes” libertés des “mauvaises” libertés sans jeter le bébé avec l’eau du bain.
On pourra toujours me dire qu’on charge trop les musulmans et qu’il y a des bigots partout. Cet article a été écrit le 30 septembre. Nous avons maintenant 3 semaines de recul. Cela peut paraître peu mais nous avons déjà deux attaques musulmanes supplémentaires au compteur, l’une ayant d’ailleurs finie par une décapitation.
Oui, cet article examine curieusement la question sous l’angle très réducteur du droit, au lieu de l’examiner sous l’angle des libertés et en l’occurrence de la liberté d’expression. Cette dernière est très précisément encadrée par le droit, justement, dans nos démocraties occidentales : à part les incitations au meurtre, à la violence, à part la diffamation et le harcèlement, la liberté d’expression est, heureusement, totale – en théorie du moins, car il est vrai qu’en France, elle est malmenée en ce moment.
Curieuse est la prétention à peine voilée de vouloir faire taire les gens qui émane de cet article, alors même que personne n’est obligé d’écouter ceux qui choisissent de blasphémer. Curieuse conception de la liberté. Il ne fait pourtant aucun doute que le christianisme (comme le judaïsme d’ailleurs) a comme fondement la liberté, le libre arbitre. Jamais par exemple Jésus n’a forcé personne à le suivre ou à l’écouter.
Thomas, nous écrit qu’apparemment seul l’Islam est visée! C’est faux! Moïse, les prophètes voire Jésus-Christ (dans l’ordre d’arrivée) ne sont pas issues de l’Islam et sont caricaturés avec une tête d’animal! En fait, indirectement, ce n’est pas l’homme qui est attaqué, mais Dieu! Seulement, voila il y a une lacune. Qui aura le dernier mot? Si Dieu n’existe pas, alors buvons et mangeons, car demain mous mourrons et plus personne ne se souviendra de nous! Si Dieu existe, ce que je crois, laissera-t-Il ces blasphémateurs et le prince de ce monde impunis? La France devrait, comme le Royaume-Uni, punir le blasphème! Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas rendre le mal pour le mal! Donc, prions pour ceux qui nous persécutent d’une manière ou d’une autre! C’est dommage que la France revienne près de 2’000 ans en arrière (au temps des persécutions chrétiennes ou celles-ci étaient d’abord verbales, et ensuite, physiques)!
Je n’aime pas le blasphème, mais je ne crois pas que la France devrait punir le blasphème. Dès lors que l’on ne vous force pas à écouter des blasphèmes (ce qui tomberait sous le coup de la loi contre le harcèlement, à mon avis), on ne doit pas punir le blasphème.
Souvenez-vous de ce passage de la Bible : “à moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai”. La Justice divine regarde Dieu, pas l’homme, qui est tellement prompt à se montrer injuste…
Je crois vraiment que la liberté d’expression est très importante [encore une fois, bornée par l’interdiction d’appeler au meurtre et à la violence, l’interdiction de calomnier et de harceler], car cette liberté conditionne toutes les autres, y compris la liberté de conscience.
La question n’est pas tant de la liberté de blasphémer ou du prétendu droit de blasphémer,… mais de reconnaître l’impartialité qui consiste à laisser l’islam et ses adorateurs blasphémer contre tout ce qui n’est pas islamique en toute impunité, et ne pas supporter la réciprocité…
pourquoi ne pas revenir sur le discours de Ratisbonne par Benoit XVI, et des conséquences dans le monde musulman : l’islam n’est pas une religion violente mais raisonnée, et pour vous le prouver, on tue !
la “liberté d’expression” n’est que le prétexte facile pour exprimer tous les complexes de violence de cette civilisation qui nous est étrangère
Faut-il que cette idéologie soit faible pour que ses adeptes deviennent enragés à cause de petits dessins, en général mauvais, en plus.
Le prophète est mort, il ne peut donc pas être offensé, et si un dieu tout puissant existe, il ne peut pas l’être non plus.
….mais RIEN ne justifie un assassinat aussi ignoble ou pas!
Juste!
Faut-il encore que le dogme de cette religion derrière laquelle s’abrite un “croyant” ne soit pas gravement offensant et même vitalement préjudiciable envers tous ceux qui ne partagent pas les concepts de celle-ci. Ce qui est exactement le cas de l’islam et de son coran. Le “sacré” ne signifie pas en soi automatiquement “juste” en relation avec l’autrui et n’est d’aucune manière doté d’une respectabilité intrinsèque par définition inviolable. Donc ici votre bel exposé est complètement à côté de la plaque.
Bien joli,,tout ça,avec tout de même une remarque : le droit au blasphème n’a jamais été autant revendiqué que depuis que nous sommes envahis de musulmans plus ou moins fanatiques qui ne supportent pas que leur “prophète” ou leur dieu soient l’objet de dérision. Mais qu’est-ce qu’ils viennent foutre chez nous ? Ne peuvent-ils rester chez eux, au lieu de venir profiter de tout ce que la civilisation judéo-chrétienne a apporté au monde ?
Article plein de bon sens. Chrétien engagé, non catholique, je ne me verrais pas injurier un Dieu ou un prophète “extérieur” même si j’en avais “le droit”. Le droit au blasphème est une émanation de l’athéisme le plus violent, le plus irréfléchi et ouvre les portes à l’injure généralisée sur fond de convictions profondes.De la même manière, je n’ai pas à être qualifié “d’infidèle” par une autre doctrine. Cela s’appelle le respect mutuel…
Injurier un dogme, ce n’est pas la même chose qu’injurier une personne (en la traitant d’infidèle). D’un côté, les idées, faites pour être combattues, de l’autre, les êtres, que l’on se doit de respecter.
Excusez-moi si je ne vous suis pas, en effet dans son sens le plus usité, le blasphème est toujours contre DIEU.
Il me semble que les caricatures de CHARLIE HEBDO sont bel et bien relatives à un homme et non à DIEU.
MAIS SE POURRAIT-IL QUE L HOMME CARICATURE AI SUPPLANTE SON PROPRE DIEU ???????????
Attention, la loi française punit le blasphème contre l’avortement.
S’il n’y a plus personne pour critiquer la face cachée de l’islam, qui le fera encore? … et il finira donc par vaincre! …. Charlie l’a compris et a osé le faire … tous les autres ne l’ont pas fait …. qui sont donc les lâches?
Joseph, si c’était l’Islam qui était attaqué, alors pourquoi Moïse et Jésus-Christ ont eue une caricature avec une tête d’animal? De ce fait, ton commentaire n’est pas correct!
Les profs sont supposés former des crétins d’enfants d’immigrés mais les laissent, par lâcheté, au niveau de crétinisme de leurs parents;
Les juges pardonnent aux crétins d’etre des crétins délinquants car ce n’est pas leur faute si les profs ont été nullissimes et les ont laissés au niveau d’instruction des parents au lieu de les instruire. (rappel a la loi pour menace de mort, par exemple)
Résultat: Les crétins commencent par tuer les profs
Suite : Les crétins finiront par tuer les juges (enfin !)
Fin : Les crétins gouverneront.
(si certains pensent que c’est déjà le cas avec Macon.. libre a eux !)
Hier, Zemmour, aidé de Marc Menant, a très bien expliqué les ravages d’une culture générale française délaissée ainsi que des efforts d’abstraction, de réflexion et d’argumentation laissés à l’abandon. Il en résulte une incapacité à questionner et à remettre en cause ses instincts. Les premiers responsables sont les politiques, certes élus par le peuple, dont une très large majorité de profs….
Ce que j’en pense: toute forme de haine ou de mépris, entre autres, religieuse ou raciale doit être bannie de nos cœurs! Rendre le mal par le mal n’est pas une solution!
La haine, comme l’irrespect ou le mépris ne nous rapproche jamais les uns des autres! Bien au contraire. Pour communiquer une information, il faut penser aux autres!
Faire une image d’un prophète de l’Ancien Testament, ou d’une autre religion, en y mettant la tête d’un animal est offensant et provocateur! Le but, n’est-il pas de se faire connaître quitte à blesser?
Bien sûr, la France est un pays laïc! La laïcité ne veut pas dire athée! La laïcité n’est-elle pas d’accepter que chacun puisse vivre ses croyances du moment où les droits de l’homme sont respectés?
Enfin, il faut savoir que souvent qu’il y a eu une persécution religieuse celle-ci était due à un manque d’ouverture voire de compréhension. La peur provoque souvent le rejet des autres!
Il faut savoir que Charlie Hebdo s’est moqué des prophètes de notre Livre par excellence! Les musulmans vivent au 15ème siècle. Il y a donc un certain retard dans leur culture. Surtout au niveau de la femme. Mais, soyons patients, comme Dieu est patient envers nous.
Votre dernier $ : désolé, mais vous faites erreur. L’islam n’est pas juste comme le christianisme avec 5 siècles de retard. Les textes de l’islam sont radicalement différents de ceux du christianisme, de la Bible. Apparemment vous n’avez pas lu les excellents articles qui ont été écrits sur cette question, sur Dreuz et ailleurs. et/ou vous n’avez pas lu attentivement la Bible et le coran, et constaté les différences abyssales entre ces deux livres. 5 siècles d’écart ne changeront rien à l’affaire, désolé. L’islam est l’antithèse du christianisme (et du judaïsme).
en résumé, l”islam a pris le plus mauvais de la chrétienté et du judaïsme
Tout ceci est ridicule et pitoyable, des français mollasons et collabos de l’islam. L’expression la plus incroyable c’est de toujours parler du ” vivre ensemble” alors que pour cela il faut être deux à le vouloir et il faut bien se rendre à l’évidence, aucun musulman ne veut vivre avec les européens qui ont fait l’erreur de les accueillir! On sait ce qu’il faut faire: détruire toutes les mosquées comme ils détruisent les églises dans leurs pays et surtout les renvoyer dans les 57 pays musulmans qui seront certainement heureux de les récupérer.