Publié par Manuel Gomez le 23 octobre 2020

Réponse à un jeune journaliste algérien qui m’a interpellé au sujet de ce tweet :

«91 instituteurs, professeurs et directeurs d’écoles, qui apprenaient à lire et à écrire aux enfants arabes, comme aux enfants des Français, assassinés, égorgés, décapités, entre 1954 et 1963 par le FLN, autant, sinon plus, islamiste radical que les islamistes radicaux actuels, et cela n’a horrifié personne en métropole, cela n’a pas soulevé le moindre émoi, la moindre “marche blanche”, le moindre hommage national rendu par un président de la République.”  

Ce malheureux prof de Conflans-Sainte-Honorine vient s’ajouter à cette très longue liste. Que sa famille et ses proches acceptent nos condoléances les plus attristées. Nous savons ce que c’est de perdre un être cher !  

Et je posais la question : “peut-on m’indiquer une seule école, collège ou lycée qui, en France, a été baptisé du nom de l’une de ces 91 victimes de l’islamisme radical ?» 

Oui, j’affirme que le FLN, lors de la guerre d’Algérie, était déjà la forme d’un islamisme radical.

L’objectif majeur du FLN n’était pas, comme on a pu le croire, la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, mais plus exactement de «faire quitter l’Algérie à tous les chrétiens» afin que les musulmans restent seuls sur cette terre, qu’ils estimaient leur appartenir. 

Ce qui explique les enlèvements, les assassinats, les massacres, de civils et de militaires, après la signature des «Accords d’Evian» et le «Cessez-le-feu», dans toute l’Algérie et, surtout, à Oran, afin de créer ce climat de terreur qui empêchait toute idée de rester dans ce pays, à l’exception de personnes âgées et seules, de quelques juifs collaborateurs et des traîtres Français, communistes et d’extrême gauche, qui espéraient une reconnaissance des «nouveaux maîtres».

Si le but principal avait réellement été «l’indépendance de l’Algérie», le FLN n’aurait pas commis l’absurdité de «forcer» les Pieds Noirs à s’en aller ou de n’avoir à choisir qu’entre «la valise ou le cercueil».

Ce but était précisément celui recherché par des dirigeants comme Ferhat Abbas par exemple. Il m’avait expliqué que «l’Algérie ne pouvait pas conserver son importance économique, industrielle et artisanale, sans la présence des «Français d’Algérie» (L’appellation Pied Noir n’était pas du tout courante dans les années 1946/1954) et qu’une entente serait absolument nécessaire «entre nous et eux» afin que ce pays conserve son statut de leader.

Il préconisait une «table ronde» afin d’organiser cette «nouvelle république laïque» où toutes les religions auraient leur place, sans empiéter sur la politique.

Cette solution a été envisagée dans les derniers jours, lors de quelques rencontres «Au Rocher noir», mais il était trop tard et n’était pas acceptable par «les vainqueurs».

C’est l’une des raisons pour laquelle Ferhat Abbas a été «éloigné» par les «nouveaux maîtres» venus de l’extérieur (Egypte et Tunisie) qui se sont approprié le pays, les Ben Bella, Boumédiène, Benkhedda, Bouteflika, etc.

Et c’est également la raison pour laquelle l’Algérie indépendante se trouve dans la situation désespérée qui est la sienne actuellement et qui oblige toute sa jeunesse, soit à se révolter (cette révolte s’est éteinte pour cause de pandémie «Covid», mais reprendra très probablement), soit à s’enfuir par tous les moyens afin de rejoindre la France et l’Espagne (chaque jour des «pateras» débarquent quelques centaines de migrants sur les plages et de la Costa Blanca jusqu’à l’Andalousie, avec la complicité des ONG.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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