Publié par Thierry Ferjeux Michaud-Nérard le 24 octobre 2020

Avec Macron la France soumise poursuit le développement de la civilisation et de la religion islamique par l’enseignement de la langue arabe à l’école.

Cette livraison-soumission de la France à l’islamisme est une préparation à l’instauration de la tyrannie de la Charia avec cet ensemble de principes et d’actions imposé par tous ses défenseurs, Ansar al-Charia, d’après le Coran. La civilisation est-elle encore d’actualité en France ? Pourquoi n’a-t-elle pas résisté à Macron et à la propagande obscène des islamo-gauchistes ? La réponse est évidemment à rechercher dans la politique immigrationniste insensée de Macron soumis à l’UE de Merkel.

Cependant, l’analyse de la situation de la France soumise au développement de la religion islamique doit s’appuyer sur les facteurs généraux qui englobent le cas de l’islamisation de la France qui relève du contexte mondial. Depuis des dizaines d’années les principes idéologiques humanistes progressistes ont inspiré l’islamisation de la France quand la déconstruction de la civilisation de l’esprit des Lumières lui a fait perdre sa force d’attraction. Si l’islamisme se porte bien dans de nombreux pays, c’est que l’universalisme, le rationalisme, le laïcisme et le positivisme sont très largement contestés par l’Islam de conquête.

La religion musulmane et le communautarisme islamiste ont définitivement pris le pouvoir dans les quartiers. La déconstruction de la civilisation de l’Occident chrétien par les progressistes marxistes et par la propagande des islamo-gauchistes a abouti au fait que la modernité de la pensée issue des Lumières a été définitivement discréditée par les intellectuels de la gauche écolo-bobo-déglingo-islamisée. Au sein du monde islamique, la révolution des ayatollahs a définitivement enterré le modernisme des idées en Iran.

L’islamisme s’est répandu en France dont la radicalisation constitue le modèle extrême pour imposer l’intégrisme religieux réservé à l’Islam, alors que les progressistes déglingo-déconstructeurs de la civilisation de l’Occident chrétien dénoncent l’Église catholique en Pologne, le nationalisme hongrois et même les Juifs orthodoxes en Israël, pour valoriser les islamistes dans le domaine de l’intégrisme religieux. Une estimation des fondements de l’islamisme de conquête doit prendre en compte le contexte mondial du développement de l’intégrisme religieux où les problèmes d’inculture généralisée des masses créent l’irrationalisme.

L’islamisme de conquête pour la destruction de la modernité de l’Occident chrétien a fait la coupure nette entre les idées démocratiques ou républicaines et l’action terroriste permanente. Macron et ses clowns partisans des zélites LREM-GOF-LGBT sont en dessous de tout, et ne sont surtout pas des hommes d’action. Pour eux, l’opportunisme idéologique explique la rupture des rapports logiques entre la doctrine et l’action.

Les islamistes sont, par dessus tout, les héritiers des aspirations et des réalisations de la révolution des ayatollahs de la République islamique d’Iran avant la République islamique de France. Pour ce faire, nul besoin de faire progresser la réflexion et les idées des musulmans quasi-illettrés et qui ne parlent pas français car les imams sont là pour les assister et pour parler à leur place à défaut de pouvoir penser.

La République islamique de France signera de fait la fin de toute aspiration d’une République laïque.

L’œuvre des islamistes aura été réalisée avec le soutien politique des LREM socialistes au pouvoir.

Et en même temps les éléments idéologiques qui sous-tendent cette œuvre de conquête sont assez peu ou même pas explicités, les politiques progressistes étant simplement justifiées par la nécessité de ruiner la civilisation contemporaine de l’Occident chrétien pour abaisser la culture du pays au niveau des imams de la médiocrité pour ce que les islamistes appellent la révolution islamique. La formulation révolutionnaire de l’islamisme de guerre contre l’Occident chrétien est assurée avec la propagande de l’islamophobie de combat par les islamo-gauchistes en tant que programme de l’Islam politique contre les principes de la république, le nationalisme, le laïcisme, le populisme, l’étatisme et le réformisme. L’islamophobie de combat correspond au besoin pragmatique des islamistes qui ont une vision à long terme ! Ils se fixent des buts concrets à atteindre en vue de la conquête du pouvoir, mais ils ne se soucient nullement de la moindre doctrine politique.

Par conséquent, pour saisir le rôle de l’islamisme de combat dans la conquête politique de l’Europe de Merkel, et pour en en évaluer la signification, il n’est pas utile de faire l’analyse de l’islamisme en rappelant les grands principes des démocraties. Il convient, au contraire, de saisir l’islamisme non comme une doctrine mais comme une action de combat à laquelle des symboles et des principes doctrinaux n’ont pas besoin de donner un sens démocratique. Les islamistes ont abondamment vérifié l’incapacité de l’Occident chrétien à défendre ses propres valeurs séculaires. C’est pourtant dans la perspective des valeurs de l’Occident chrétien que la question de la conquête du pouvoir qui obsède les esprits des islamistes n’est jamais posée.

L’Occident chrétien est-il mort ? Les valeurs de l’Occident chrétien sont-elles encore respectées ?

De fait des progressistes anarcho-libertaires, le laïcisme intransigeant de la France républicaine a reculé devant la montée en force de l’islamisme de combat. Et l’intégrisme religieux joue depuis longtemps un rôle actif dans la montée en force de l’Islam politique. Dans les quartiers, la république, avec son système politique élitiste et autoritaire, dominé par des élites dirigeantes étatiques, a été remplacée par l’islamisme de combat, un régime dirigé par de nouvelles forces politiques radicales et militantes issues de la diversité de la société. L’Occident chrétien est en train d’être progressivement liquidé par l’islamisme de combat, le bras armé de l’Islam politique. L’islamisme de combat radical et militant a remplacé la religion d’amour et de paix.

Le pluralisme démocratique est l’ennemi juré de l’Islam politique. Macron l’arrogant pro-migrants pro-musulmans vit dans l’espoir de faire reculer le populisme. De même Macron vit dans l’espoir de faire reculer le sacro-saint nationalisme et la souveraineté nationale qui sont avec le laïcisme, les deux véritables éléments centraux de la république française qu’il veut déconstruire dans sa soumission à l’UE de Merkel.

L’Islam politique est en train de diluer la souveraineté nationale soumise à la mondialisation de l’UE de Merkel qui perd peu à peu du terrain dans l’opinion publique dans sa revendication de voir reconnaître l’existence et les droits culturels des islamistes en France. À lire toutes les reculades de Macron incompétent, on peut en conclure qu’il reste peu de chances d’échapper à la dictature des islamistes en France.

 Pourtant, en dehors du désespoir qu’elle apporte aux nostalgiques du passé, une telle dictature des islamistes en France est utile pour comprendre la réalité politique et les ambitions de l’islamisme de combat.

L’anti-France de Macron n’a pas pour but d’évaluer le rôle de l’Islam politique pour justifier l’action des terroristes islamistes dans les évènements récents. Vouloir ne pas poser le problème de l’Islam politique ne permet pas d’éclairer un aspect essentiel des développements politiques de l’islamisme de combat.

De nos jours, de nombreux pays du Tiers Monde ont fait et font l’expérience de tous les dangers de la tyrannie des terroristes islamistes par opposition au pluralisme démocratique, souvent rude et chaotique.

L’État islamique est orienté dans une autre direction que la modernisation imposée par le centre à la périphérie de la société et impulsée d’en haut. L’État islamique totalitaire est opposé à une gestion moderne des affaires publiques, fondée sur des compromis entre les groupes sociaux et guidée par des considérations électorales. L’État islamique totalitaire prône un militantisme islamique s’inspirant des principes de la Charia.

Le pluralisme démocratique est précisément ce que les islamistes refusent absolument. C’est ce qui a finalement abouti à la mise en cause du monopole usurpé selon eux qu’exerçaient les valeurs démocratiques sur l’État et la société française avant Macron et ses clowns partisans des zélites progressistes LREM-GOF-LGBT qui sont en dessous de tout en matière de politique, comme en matière économique et sociale.

L’État islamique totalitaire est opposé à la modernisation de la vie socio-économique et démocratique, avec une économie de marché ouverte à l’extérieur, dans laquelle la part du privé augmente régulièrement au détriment de l’étatisme post-marxiste qui maintient une société de lutte des classes et provoque des tensions idéologiques incessantes. La réalisation des objectifs théocratiques des islamistes est porteuse des germes nuisibles à la société post-marxiste sans classes et sans conflits idéologiques protégée et dirigée par l’État.

On peut en dire autant de la laïcité malmenée par Macron. Cela peut paraître significatif étant donné que la séparation de la religion et de l’État est tenue pour le principe fondamental combattu par les islamistes.

Le principe de laïcité est généralement considéré comme ayant été le plus malmené pendant les quarante dernières années. Cela peut être expliqué par le grand dessein des islamistes de nier la citoyenneté, et un individu libéré de la contrainte communautaire de l’oumma, vivant dans une société contractuelle et démocratique, dans un espace public démocratique structuré par la raison et la science, et non plus par la religion renvoyée en dehors de la république, la chose publique, pour être confinée à la sphère privée.

Or, dans la France socialiste des années 1980-1990, le courant islamiste a semblé de plus en plus présent dans l’espace politique, tandis que sa force partisane ne cessait de grandir, d’où la crainte de voir la France subir la voie de l’Iran. La politique islamiste a régulièrement amélioré son score aux élections.

L’alliance électorale des islamistes, des LREM socialistes, des écolo-gauchistes et des communistes contre le mythe diabolique et opportuniste de l’extrême-droite nationaliste, obtient des scores inespérés issus de l’abstentionnisme dominant dans le pays. Le jeu politique des islamistes, des LREM socialistes, des écolo-gauchistes et des communistes est soi-disant de contrer des partis nationalistes fascisants imaginaires.

Ce jeu politique des islamistes peut paraître inquiétant, d’autant que le vote des LREM socialistes, des écolo-gauchistes et des communistes peut ouvrir aux islamistes la voie de la conquête du pouvoir.

Bref rappel de Michel Houellebecq, Soumission, Flammarion : Les élections, pour quoi faire ? Qu’est-ce que ça peut y changer ? — Eh bien je ne sais pas, il y a quand même la présidentielle dans trois semaines… — Tu sais très bien que c’est plié, ça va faire comme en 2017, le Front national sera au second tour et la gauche sera réélue… — Il y a le score de la Fraternité musulmane, quand même, qui est une inconnue, s’ils dépassent la barre symbolique des 20 %, ça peut peser sur le rapport de forces…

Il est vrai que les élections étaient toutes aussi peu intéressantes que possible, la médiocrité de l’offre politique avait même de quoi surprendre. Un candidat de centre-gauche était élu et des bonnes raisons lui interdisaient d’en accomplir un second. Puis la population se lassait de ce candidat et plus généralement du centre-gauche, et les électeurs portaient au pouvoir un candidat de centre-droit, aussi pour un seul mandat !

La progression de l’extrême-droite, depuis, avait rendu la chose plus intéressante en faisant glisser sur les débats le frisson oublié du fascisme, mais ce n’est qu’en 2017 que les choses ont commencé à bouger vraiment, avec le second tour de la présidentielle. En 2017, la presse internationale, médusée, a pu assister à ce spectacle honteux, mais arithmétiquement inéluctable, de l’élection d’un Macron de gauche dans un pays de plus en plus ouvertement à droite. C’était comme un désespoir suffocant, radical, mais traversé çà et là de lueurs insurrectionnelles. Nombreux furent ceux, alors, qui optèrent pour l’exil. Un mois après les résultats du second tour de 2017, Mohammed Ben Abbes annonça la création du parti de la Fraternité musulmane.

Une première tentative d’Islam politique, le Parti des musulmans de France, avait avorté rapidement. Tirant les leçons de cet échec, la Fraternité musulmane avait veillé à conserver un positionnement modéré.

Sur le modèle des partis musulmans à l’œuvre dans les pays arabes, modèle antérieurement utilisé en France par le Parti communiste, l’action politique proprement dite était relayée par un réseau dense de mouvements de jeunesse, d’établissements culturels et d’associations sportives et caritatives. Cette politique de maillage avait porté ses fruits et permis à la Fraternité musulmane d’élargir son audience bien au-delà du cadre strictement confessionnel. Le succès avait même été fulgurant : dans les sondages, ce parti qui n’avait que cinq ans d’existence atteignait 21 % des intentions de vote, et talonnait le Parti socialiste, à 23 %.

La droite plafonnait à 14 %, et le Front national, avec 32 %, demeurait le premier parti français. Le soir du 1er tour, le Front national arriva largement en tête, avec 34,1 % des suffrages. Mohammed Ben Abbes, le candidat de la Fédération musulmane, arrivait en deuxième position avec 22,3 % des suffrages. Avec 21,9 %, le candidat socialiste était éliminé. Avec 12,1 % des voix, le candidat de droite était hors course.

Début des discussions : Pour la Fraternité musulmane, chaque enfant français doit avoir la possibilité de bénéficier, du début à la fin de sa scolarité, d’un enseignement islamique différent de l’enseignement laïc.

D’abord, il ne peut en aucun cas être mixte et seules certaines filières seront ouvertes aux femmes.

Ce qu’ils souhaiteraient, c’est que la plupart des femmes, après l’école primaire, soient orientées vers des écoles d’éducation ménagère et qu’elles se marient aussi tôt que possible, une petite minorité poursuivant avant de se marier des études littéraires ou artistiques. Ce sera leur modèle de société idéal.

Tous les enseignants, sans exception, devront être musulmans. Les règles concernant le régime alimentaire des cantines, le temps dévolu aux cinq prières quotidiennes devront être respectés, mais, surtout, le programme scolaire en lui-même devra être adapté aux enseignements du Coran. Pour la polygamie, ils sont parvenus à un accord, qui pourrait servir de modèle. Le mariage musulman, éventuellement polygame, n’aura aucune conséquence en termes d’état civil, mais il sera reconnu comme valide et ouvrira des droits par les centres de sécurité sociale et les services fiscaux. C’est déjà acté dans les négociations.

Paris : l’intuition d’une catastrophe imminente. C’est parfaitement conforme à la théorie de la charia de minorité qui est soutenue depuis longtemps par la mouvance des Frères musulmans. Les djihadistes sont des salafistes dévoyés qui recourent à la violence au lieu de faire confiance à la prédication, mais ils restent des salafistes, et pour eux, la France est terre d’impiété, dar al koufr. Mais pour la Fraternité musulmane, la France fait déjà partie du dar al islam. Pour les salafistes toute autorité vient de Dieu, le principe même de la représentation populaire est impie, jamais ils ne songeraient à soutenir un parti politique. Cela dit, même s’ils sont fascinés par le djihad mondial, les extrémistes musulmans souhaitent la victoire de Ben Abbes !

Le véritable agenda de l’UMP, comme celui du PS, c’est la disparition de la France par son intégration dans un ensemble fédéral européen. Ses électeurs n’approuvent pas, mais les dirigeants parviennent, depuis des années, à passer le sujet sous silence. Ce qui sépare l’UMP de la Fraternité musulmane est beaucoup moins grand que ce qui en sépare le Parti socialiste. Si le Parti socialiste a cédé sur l’Éducation nationale, s’il est parvenu à un accord avec la Fraternité musulmane, c’est qu’il était déjà au fond du trou. Les choses sont moins difficiles pour l’UMP, qui est encore plus proche de la désintégration. L’UMP, l’UDI et le PS s’étaient entendus pour conclure un accord de gouvernement, un front républicain élargi, et se ralliaient au candidat de la Fraternité musulmane. C’est exactement ce dont avait besoin Ben Abbes qui souhaite avant tout incarner un nouvel humanisme, présenter l’islam comme la forme achevée d’un humanisme nouveau, réunificateur, et qui est parfaitement sincère lorsqu’il proclame son respect pour les trois religions du Livre…

Au soir du second dimanche électoral, la large victoire de Mohammed Ben Abbes s’imposa à tous ! Puis les élections législatives ont eu lieu, donnant un résultat prévisible et un gouvernement avait été formé.

Après cela, je reçus le courrier de Paris III. Les nouveaux statuts de l’université islamique de Paris-Sorbonne m’interdisaient d’y poursuivre mes activités d’enseignement. Le nouveau président de l’université avait signé la lettre. Il m’exprimait son profond regret et m’assurait que la qualité de mes travaux universitaires n’était nullement en cause. Il m’était possible de poursuivre ma carrière dans une université laïque.

Extérieurement, il n’y avait rien de nouveau à la fac, une étoile et un croissant de métal doré avaient été rajoutés à côté de la grande inscription : Université Sorbonne Nouvelle. Mais à l’intérieur des bâtiments administratifs, les transformations étaient visibles. Dans l’antichambre, on était accueilli par une photographie de pèlerins effectuant leur circumambulation autour de la Kaaba et les bureaux étaient décorés d’affiches représentant des versets du Coran calligraphiés. Les secrétaires avaient changé et toutes étaient voilées…

En ressortant dans la cour, je pris conscience que ma carrière universitaire venait de prendre fin !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.

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