Publié par Guy Millière le 28 octobre 2020

Nul grand média en France ne montrera ou ne décrira la réalité de la campagne électorale aux Etats-Unis, je vais donc le faire.

Donald Trump tient trois meetings par jour dans des lieux diffèrent à chaque fois, et à chaque fois, il déplace de 30 à 45.000 personnes. A chaque fois il parle pendant une heure et quinze minutes. Les meetings sont en plein air, et si en Floride, en Arizona ou dans le Nevada, il fait beau, en Ohio ou dans le Wisconsin, il fait froid. Samedi, il était à Waukesha, dans la banlieue de Wisconsin, et la température était de 1 degré Celsius. Les gens étaient venus quand même. Trump a gardé son manteau. Son discours a été puissant, fraternel, remarquable, comme à son habitude. Je le redis une fois de plus : il n’y a pas un seul orateur sur terre aujourd’hui qui puisse l’égaler. Il faut être haineux, débile et de mauvaise foi pour dire le contraire. Un homme qui aurait vingt ans de moins que lui ne tiendrait pas le rythme que Trump s’impose et qu’il s’imposera jusqu’au 3 novembre. Il a non seulement la stature, la vision et la stratégie qui font de lui un grand Président. Il a aussi l’énergie requise.

En face de lui, il n’y a personne. Joe Biden a parlé vingt minutes dimanche dernier à une quarantaine de kilomètres de chez lui. Il a lu un texte vendredi à deux kilomètres de chez lui pendant quinze minutes et est rentre se reposer. Il a fait deux haltes de quinze minutes chacune Samedi en Pennsylvanie a une cinquantaine de kilomètres de chez lui. Il n’est pas fraternel : il est de plus en plus colérique et s’énerve quand il parle. Il est irrité de n’avoir qu’un auditoire d’une dizaine de personnes et de voir que les supporters de Trump qui l’accueillent sont plus nombreux que ceux qui viennent l’écouter. Désormais on entend en arrière fond de ses discours des gens qui scandent Four more years, quatre années de plus, pour Trump, bien sûr. Samedi, il les a traités d’imbéciles. Il a fait une troisième halte Samedi, à quelques kilomètres des deux premiers endroits, et a laissé parler sa femme. Il est passé plusieurs fois derrière elle en marchant lentement, en regardant le sol, masque sur le visage. Ce fut une scène étrange. Il est évident qu’il ne peut pas être Président. Il n’a rien de ce qui faut pour cela. Barack Obama le sait. Il tente de venir à la rescousse de Joe Biden : il réunit un peu plus de monde, mais à peine davantage, une centaine de personnes à Philadelphie mercredi dernier, une cinquante en Floride samedi. Obama est un has been.

Lors du débat de mardi, Biden a pu énoncer tous les points qu’il avait préparé. Son discours n’est devenu incohérent qu’une seule fois. Il a buté une quinzaine de fois sur les mots qu’il voulait dire, mais sa performance en soi n’a pas été catastrophique. Il venait de passer quatre jours chez lui sans sortir pour se préparer, et sans doute répéter plusieurs fois les phrases qu’il a prononcées.

Trump, en parallèle et dans le même temps avait fait douze meetings. Ce qui a été catastrophique pour lui jeudi est le contenu de son discours. Non seulement Trump a pu énoncer son bilan, poser un contraste entre ce qu’il a accompli en 47 mois (immensément) et ce que Joe Biden a accompli en 47 ans de vie politique (rien), mais il a aussi placé Joe Biden sur la défensive et il l’a poussé à énoncer le programme catastrophique qui est celui du Parti Démocrate, et le contraste entre une Amérique sous Trump et une Amérique sous Biden a été flagrant. Sous Biden, la fermeture de l’économie serait imposée dans tout le pays, les impôts augmenteraient, les réglementations se multiplieraient, le salaire minimum serait doublé, ce qui assurerait une montée du chômage, et la production de pétrole, de gaz et de gaz de schiste prendrait fin. En disant cela, Joe Biden a assuré sa propre défaite dans tous les Etats producteurs d’Energie. Joe Biden a en supplément été lugubre, promettant aux Américains un hiver sombre, un doublement du nombre de morts du coronavirus dans les deux prochains mois et une destruction de la planète censée devenir irréversible dans la décennie qui commence. Trump a incarné l’optimisme, le dynamisme et la fin des épreuves. Face au discours décrivant les Etats Unis comme un pays raciste, Trump a énoncé tout ce qu’il a fait pour les Afro-Américains, qui se détournent toujours avantage des Démocrates. Trump a pu aussi souligner l’étendue de la corruption de Joe Biden, qu’il a décrit comme le chef d’une famille criminelle. Biden a juste répondu que tout cela était de la désinformation venue de Russie. Absolument grotesque.

Si je ne savais pas que des millions de gens ont été inondés d’incitation à la haine qui les ont rendus hostiles à Trump, je penserais que la défaite de Joe Biden sera absolue. Je pense qu’elle sera dessinée sur le fil du rasoir dans plusieurs Etats clés. Je persiste à ne donner qu’un pour cent de chances à Biden.

Biden n’a en fait que trois atouts qui évitent son naufrage : les grands médias qui continuent à désinformer massivement, et qui occultent l’étendue de la corruption de la famille Biden, le Parti Démocrate, qui est rongé par la corruption et qui apparaît de plus en plus comme une organisation criminelle lui-même, les milliardaires vendus à la Chine, comme Biden lui-même, qui versent des centaines de millions à la campagne Biden.

Les grands médias continueront à désinformer et à ne pas parler de corruption : ils sont enlisés dans le mensonge depuis des mois et ne peuvent se désavouer sans apparaître comme ce qu’ils sont, des imposteurs et des propagandistes. Le Parti Démocrate soutiendra Biden jusqu’au bout, car ses dirigeants savent que si Trump est réélu, leurs crimes risquent de ne pas rester impunis. Ils ont pu compter sur un ministre de la justice lâche et complice, Jeff Sessions, sur deux directeurs du FBI crapuleux d’affilée (James Comey, Christopher Wray). Ils ont apparemment réussi à intimider John Durham. Cela risque de ne pas durer sous un deuxième mandat de Trump. Les milliardaires vendus à la Chine savent que Trump se confrontera à la Chine sous un deuxième mandat et qu’ils ont beaucoup à y perdre, et cela concerne les dirigeants de Google, Facebook, Twitter et Amazon. Twitter et Facebook se livrent présentement à des actes de censure massive pour sauver Biden.

Quoi qu’il se passe, Joe Biden ne doit pas être Président. Il serait impensable qu’un homme vendu à la Chine, principale puissance ennemie des Etats Unis, et sans aucun doute tenu par elle grâce à des documents très compromettants, devienne Président des Etats-Unis. Biden est une menace claire et directe pour la sécurité des Etats-Unis et pour la sécurité du monde. Les documents qui le montrent vont continuer à être mis au jour.

Dans un autre temps, il aurait déjà dû abandonner la compétition. Les grands médias américains, le Parti Démocrate, les milliardaires susdits se rendent complices de la menace pour la sécurité des Etats-Unis et pour la sécurité du monde incarnée par Joe Biden. Kamala Harris est, faut-il le dire, très impliquée dans les pratiques de corruption de la famille Biden. La Chine, dois-je l’ajouter, s’est rapprochée de l’Iran qui a lui aussi tout intérêt à voir Biden devenir Président.

Il serait impensable qu’il le devienne, ai-je écrit, attendez-vous néanmoins à des fraudes, et vraisemblablement à des troubles et des émeutes le 3 novembre et dans les jours qui suivront. Ce gens-là ne tombent pas sans se battre, et leurs milices, Antifa et Black Lives Matrter, sont prêtes à agir.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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