Publié par Manuel Gomez le 28 octobre 2020

Jean-Philippe Casali, dit Dimitri Casali, est né à Constantine le 23 février 1960, donc en Algérie française. 

Il a grandi à Toulouse et il est devenu professeur d’histoire-géographie, notamment dans une ZEP (Zone d’Education Prioritaire). 

Il est passionné par Napoléon et dénonce avec véhémence « les visions culpabilisantes de l’Histoire » dans ce qu’il nomme « La criminalisation de l’histoire nationale ». 

Auteur de très nombreux ouvrages de vulgarisation de notre histoire, il fait l’éloge de « ces immigrés qui ont fait la France », traçant les portraits de personnalités comme le Cardinal Mazarin (Italie), Marie-Curie (Pologne), Romain Gary (Lituanie), Joséphine Baker (Etats-Unis), Marc Chagall (Russie) ou encore Félix Eboué, né à Cayenne. Il y dénonce la xénophobie et le racisme. 

En 2010, Dimitri Casali prend publiquement position contre les nouveaux programmes d’histoire-géographie proposés aux collèges. Il reproche aux concepteurs de ces programmes de « zapper » toute une partie de l’Histoire de la France, par exemple en mettant dans un placard, notamment pour les élèves de 5éme, les Clovis, Charles Martel, Saint-Louis, François Ier et même Louis XIV. 

Casali estime que l’enseignement de l’histoire de France est un vecteur d’intégration et il s’élève contre la vision culpabilisante marquée par l’esprit de repentance et confisquée par « Les droits de l’homme », le « Féminisme », « L’anticolonialisme » et la question des « migrants », qui ont remplacé le véritable récit historique. 

Certains historiens, dont on connaît l’idéologie « gauchissante », reprochent à Dimitri Casali de célébrer « le passé glorieux » de la France et l’accusent « d’être le nostalgique d’une mythologie nationale » et de vouloir réintroduire des valeurs nationalistes et chrétiennes à l’école de la République. 

Ne vous étonnez pas si je me montre surpris qu’une ville comme Constantine ait pu donner naissance à deux figures aussi contraires, à deux historiens aussi opposés, que Dimitri Casali et Benjamin Stora ! 

Que de reproches pour le premier et que d’éloges pour le second ! 

C’est en lisant et écoutant l’un et l’autre que l’on peut se rendre compte comment l’histoire d’un pays peut être manipulée par des idéologies totalement contraires sur des sujets identiques : la colonisation et la décolonisation, l’éloge et la repentance, le passé glorieux ou l’accusation permanente.

En ce qui me concerne, vous n’en doutiez pas j’espère, Dimitri Casali est un véritable historien, l’un de ceux qui nous ont fait aimer notre pays, ce pays avec qui nous avons fait connaissance en nous plongeant dans les « Lagarde et Michard ».  

L’autre, Benjamin Stora, un véritable « faussaire » de l’histoire, qui fait « haïr » notre pays par une majorité d’enfants d’origine nord-africaine, dont les parents n’ont appris « chez eux » que l’histoire d’une colonisation criminelle et « chez nous » une repentance coupable, distillée par ces idéologistes d’extrême gauche de tous temps « ennemis de la France ». 

Il est regrettable qu’actuellement (mais cela risque de changer, c’est ce que nous souhaitons !) ce soit « Benjamin Stora » qui reçoit tous les honneurs et « Dimitri Casali » toutes les accusations !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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