Publié par Dreuz Info le 28 octobre 2020

Déclaration du directeur de la Sécurité intérieure : « Aujourd’hui, il n’y a plus d’exception à l’application de la loi sur les migrants illégaux. Si vous violez nos lois, vous serez arrêté et expulsé de notre pays ».

Chad Wolf dirige par intérim le ministère de la Sécurité intérieure (DHS, Departement of Homeland Security) du gouvernement des États-Unis, et à ce titre il est membre du cabinet présidentiel. Ce 21 octobre 2020, il a déclaré que ses services à la frontière avec le Mexique ont effectivement réussi à mettre un terme à la pratique du “catch and release”, qui consistait à arrêter les migrants clandestins puis à les relâcher sur le territoire des États-Unis, avec en poche une convocation à un tribunal où, bien sûr, 87 % évitaient de se rendre, préférant disparaître dans la nature. 

Alors qu’en 2019 environ 400 000 étrangers, ayant réussi à franchir la frontière illégalement, avaient été capturés puis aussitôt libérés, cette année seuls 15 000 ont été autorisés à rester dans le pays, principalement pour raisons humanitaires, soit une diminution de 96%. Les autres, plus de 65 000, ont été renvoyés au Mexique pour attendre le résultat du traitement de leur demande en vue de leur immigration.

Les services frontaliers « renvoient au Mexique dans les deux heures environ 90% des personnes qui seraient autrement détenues dans des installations fédérales ». C’est un énorme changement par rapport aux années précédentes, car les expulsions rapides empêchent les migrants d’obtenir les emplois américains dont ils ont besoin pour payer leurs dettes aux passeurs (les « coyotes »), lesquels voient leurs profits fondre, ce qui contribue à briser la machine du transport des migrants vers les emplois américains.

Cette réussite est le résultat de la mise en place par le ministère de la Sécurité intérieure, au cours des quatre dernières années, de nombreuses procédures, dans des conditions particulièrement difficiles. Lors de l’acceptation de son investiture, le 28 août dernier, Trump déclarait que « dans peut-être aucun domaine les lobbies de Washington n’ont fait autant d’efforts, afin de nous arrêter dans notre politique d’immigration pro-américaine».

Les règles d’asile ont été réformées afin d’exclure les migrants économiques, afin de mieux contrôler les autorisations d’emploi des migrants autorisés, et afin de renforcer les moyens de preuve de l’asile. De plus l’asile n’est plus considéré pour les personnes ayant traversé un pays sûr, comme le Guatemala, où elles auraient pu demander asile et ne l’ont pas fait.

Également, en dépit des limitations financières imposées par le Congrès, la nouvelle barrière frontalière a été construite sur près de 600 km, dans des endroits prioritaires comme San Diego, El Centro, Yuma, Tucson, El Paso et les secteurs de la vallée du Rio Grande. Plus 350 km en construction, et 280 km en phase de pré-construction. Partout où la construction a été achevée, le nombre de passages illégaux – et la criminalité – ont diminué.

Enfin le Mexique a puissamment aidé en fermant sa frontière sud aux caravanes de migrants, et en acceptant le refoulement sur son sol des illégaux interceptés au nord. Cela fait suite à l’accord que le Président mexicain a consenti à Trump en juin 2019, pour éviter la mise en place d’une surtaxe  douanière de 5%.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Patrick Vallois pour Dreuz.info.

Sources :

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