Publié par Guy Millière le 5 novembre 2020

Commençons par parler des résultats bruts de l’élection du 3 novembre. Le glissement des Etats-Unis vers la gauche extrême se poursuit. Ce n’en est pas au point où les choses en sont en Europe, mais cela s’approche.

L’immigration de masse latino-américaine a été voulue par les Démocrates. Elle a fait basculer à gauche plusieurs Etats autrefois solidement républicains et conservateurs : c’est le cas de la Californie, du Colorado, du Nouveau Mexique, du Nevada, de la Virginie. Cela pourrait être le cas de l’Arizona. Si les tendances se poursuivent, ce sera bientôt le cas du Texas et de la Floride. Les Etats-Unis seront alors devenus, indépendamment de tout autre facteur, un pays de parti unique. S’ajoute à ce que je viens d’écrire les effets du lavage de cerveau subi au lycée et à l’université, qui explique pourquoi les jeunes de moins de vingt-cinq ans votent massivement à gauche. Si le lavage de cerveau se poursuit, cela renforcera le passage au parti unique.  En soi, la situation sur ces deux plans est très grave.

S’ajoute un troisième facteur : la prise en main de quasiment tous les grands médias américains et des médias sociaux par des gens de gauche extrême qui détestent les Etats-Unis tels qu’ils ont été depuis leur fondation et veulent le passage au parti unique. CNN, MSNBC, le New York Times, le Washington Post sont depuis des années des organes de propagande extrémiste qui diffament Donald Trump, désinforment sur ses actions, répandent sur lui les pires calomnies de manière continue, et occultent en parallèle une multitude d’informations. Les articles accusant ignominieusement Trump d’être un agent russe ont abondé pendant trois ans. Rien n’a été dit, par contre, dans les grands médias américains sur ce que sont Black Lives Matter et Antifa, sur la réalité du programme démocrate, sur le passé ignoble de Joe Biden, et sur la corruption massive dont il est coupable. Facebook et Twitter se sont livrés ces dernières semaines à des actes de censure dignes de ceux pratiqués en Union Soviétique sous Brejnev. Je pourrais ajouter que Google a cessé d’être un moteur de recherche fiable et empêche l’accès à des sites conservateurs et à de multiples informations. Quand une population n’est pas informée, elle ne peut pas décider en connaissance de cause, et une large part de la population américaine n’est pas informée, mais désinformée.

Le résultat de tout cela est qu’une moitié environ de la population américaine a voté pour un homme, Joe Biden, qui a un passé raciste antisémite et anti-israélien très lourd, qui a un comportement de pédophile vis-à-vis des petites filles, qui présente des signes très net de sénilité faisant que très souvent il ne sait pas où il se trouve et à quelle fonction il est candidat, et qui est de surcroit massivement corrompu et tenu par la principale puissance ennemie des Etats-Unis, la Chine. Si Joe Biden se retire (comment imaginer qu’un être pareil puisse être Président !), c’est Kamala Harris qui le remplacera, et elle a elle-même un passé très lourd, une profonde incompétence, des liens de corruption avec la famille criminelle Biden, et des positions qui en France la situeraient à gauche de Jean-Luc Melenchon. Des millions d’électeurs ont voté pour Joe Biden et Kamala Harris pour voter contre Trump, parce qu’on les a désinformés sur Trump, et ils ne savent en réalité pas pour qui ils ont voté. Si les Démocrates avaient présenté comme candidat un épouvantail ramassé dans un champ et si les grands médias avaient dit du bien de l’épouvantail, des millions d’électeurs auraient voté pour l’épouvantail, et cela aurait été moins nocif qu’un vote pour Biden et Harris.

Malgré tout ce que je viens d’écrire, Donald Trump l’avait emporté le 3 novembre au soir, de quelques centaines de milliers de voix (ce qui est peu), mais il l’aurait emporté quand même.

Quand, dans plusieurs Etats clé, il est apparu que Donald Trump allait gagner, il a été décidé par les Démocrates d’arrêter le décompte des voix, et de faire une pause plus ou moins longue avant de proclamer les résultats. Ont alors commencé les manœuvres, le recours aux fraude massives, et le vol de l’élection.

Dans plusieurs Etats, on a “trouvé” magiquement des dizaines de milliers de bulletins de vote qui avaient été “égarés”, et on les a décomptés : par hasard (bien sûr) ces bulletins étaient tous des bulletins pour Joe Biden, strictement tous !  Cent pour cent des bulletins ! Les personnes dépêchées par la campagne de Donald Trump pour veiller sur la régularité des votes et du dépouillement ont été évincées sans ménagement de façon à ce que se fasse entre Démocrates. Cela s’est passé en Pennsylvanie, en Georgia, en Caroline du Nord, en Arizona, dans le Michigan, le Wisconsin et le Nevada. Il s’agit incontestablement de sordide et scandaleux bourrage d’urnes. 138.000 voix ont d’un seul coup été ajoutées en faveur de Joe Biden dans le Michigan dans la nuit de mardi à mercredi !  Zéro voix pour Trump. 100.000 voix ont été ajoutées au même moment dans le Wisconsin en faveur de Joe Biden. Zéro voix pour Trump encore.

En raison de ce que j’ai écrit plus haut, quasiment tous les grands médias se sont rendus complices du bourrage d’urne et ont dit docilement que “des bulletins manquants avaient été “trouvés” qui allaient faire “basculer l’élection en faveur de Joe Biden”, ajoutant qu’il fallait que tous les bulletins soient comptés avant que soit proclamé un vainqueur : Joe Biden, bien sûr.

Dans le Michigan et le Wisconsin, les Etats ont déclaré Joe Biden vainqueur grâce aux bulletins “trouvés”, souvent amenés par valises remplies à ras bord (les valises ont-elles été “trouvées” aussi ?). Joe Biden s’est déclaré vainqueur le 4 novembre dans l’après-midi.

Le terrain avait été préparé. Depuis des mois, Trump a été décrit comme un monstre à abattre. Depuis des semaines, il était dit dans tous les grands médias américains que le soir de l’élection, Trump semblerait vainqueur, mais qu’il faudrait compter tous les bulletins et que, plusieurs jours après le 3 novembre, le résultat s’inverserait. Nancy Pelosi, chef de la majorité démocrate à la Chambre des représentants a dit la même chose il y a une semaine et a ajouté que quand tous les bulletins seraient comptés, Joe Biden serait élu.

Dès le soir du 3 novembre, Joe Biden avait lu sur un téléprompteur des phrases disant que sa victoire était en “bonne voie”. Les grands médias américains avaient salué sa déclaration. Donald Trump avait parlé un peu plus tard et dénoncé les fraudes, disant qu’elles sont une menace pour la démocratie américaine. Il avait, et a, raison. Les grands médias américains ont dit qu’il remettait gravement en cause le processus électoral !

Les grands médias ont salué la déclaration de victoire de Joe Biden le 4 novembre. Les responsables de la campagne de Donald Trump ont déposé de multiples plaintes.

Laisser passer les fraudes ne serait pas seulement laisser la victoire être volée à Donald Trump par une action qui prolonge le coup d’état incessant mené contre Trump par les Démocrates depuis le 8 novembre 2016, ce serait accepter la destruction des institutions américaines, entériner l’accès au pouvoir des destructeurs, accélérer le passage au parti unique et transformer les Etats-Unis en une société totalitaire soft où la corruption, le crime et les fraudes pourraient régner impunément.

La campagne de Donald Trump va se battre. Elle a commencé. Le combat se poursuivra sans doute jusqu’à des recours à la Cour Suprême qui, en tant que gardienne du droit et de la Constitution, ne pourra pas entériner ce qui se passe et dira le droit.  Elle inclut désormais trois juges de gauche irrespectueux du droit et de la Constitution, un juge aux positions fluctuantes (John Roberts) et cinq juges pleinement respectueux du droit et de la Constitution. Des manifestations exigeant le départ de Trump seront sans doute organisées.

Les grands médias américains vont donner tort à Trump, puis à la Cour Suprême, et donner raison aux manifestants. Les Démocrates aussi (ils ont dit qu’ils ne reconnaissaient plus la légitimité de la Cour Suprême : ils n’ont pas encore dit qu’ils allaient jeter la Constitution au feu, mais cela ne saurait tarder). Ils vont dire que Joe Biden est élu et que Donald Trump est un putschiste. Ce ne sera pas la première fois qu’ils inverseront les faits et attribueront à Donald Trump un crime commis par ses ennemis.

Les Etats-Unis sont dans une phase de turbulences majeures. Si Trump l’emporte dans le combat qui prend forme, il restera une chance de sauver la démocratie et les institutions américaines. Si ce n’était pas le cas, le déclin américain s’enclencherait très vite, et la Chine communiste viendrait dominer le monde.

Je ne sais jusqu’où des Américains sont prêts à se lever pour défendre les Etats-Unis contre l’ennemi intérieur.

J’ai décrit dans mon livre Après Trump ? tout ce qui a conduit à la situation présente. Une gauche à l’esprit totalitaire a voulu la transformation de la population américaine qui s’opère. Cette gauche a pris en main l’éducation, la culture, les grands médias, puis le Parti Démocrate, devenu un parti gauchiste et criminel pour lequel la fin (la destruction des Etats-Unis et l’installation au pouvoir à Washington, DC, d’une nomenklatura liée aux nomenklaturas du reste du monde) justifie les moyens. Je décris dans Après Trump ? comment la gauche américaine s’y est prise. Je parle de coup d’état rampant. Ce qui se passe continue le coup d’état. Si l’élection est volée à Trump, le coup d’état aura finalement réussi. Ce serait effroyable.

Les conséquences pour les Etats-Unis et pour le monde seraient infiniment davantage que désastreuses. Seuls les ennemis de la démocratie et de la liberté auraient des raisons de se réjouir.

La situation est extrêmement grave. Les médias français, à de rares exceptions près, s’adonnent à la haine de Trump, cela va de soi.  Des commentateurs souhaitent explicitement que Donald Trump soit arrêté et jeté en prison, pour des crimes surgis de leur imagination malade. Aucun n’a demandé que Trump soit condamné à mort par un tribunal révolutionnaire. Cela ne saurait tarder.

Certains disent que Donald Trump a “érodé” les institutions…. C’est donc lui qui a fait espionner illégalement la campagne d’un candidat à une élection présidentielle et utilisé de faux documents pour cela. C’est lui aussi qui a mené une procédure de destitution violant le droit contre un Président légalement élu et pleinement innocent. C’est sans doute lui encore qui a, hier, bourré les urnes avec des bulletins de vote frauduleux. George Orwell a écrit 1984. C’était un roman. Lés abominables commentateurs français ne sont, hélas, pas des personnages de roman. Les Démocrates américains ne sont pas non plus des personnages de roman.

Le coup d’état en cours aux Etats-Unis est, lui hélas, bien réel.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

Je rajoute deux messages mis sur Facebook par mon amie Karen Siegemund, présidente de l’American Freedom Alliance, avec qui j’ai passé une partie de la soirée du 3 novembre à Los Angeles avant de rentrer chez moi à Las Vegas. Ils ne concernent pas les fraudes, mais le vote pour Joe Biden :

Jamais un Président n’a travaillé plus dur pour le bien du peuple américain, accompli autant pour l’Amérique et pour le monde, ni fait campagne avec autant de force et de passion que le Président Trump. Et jamais il n’y a eu d’adversaire. Qui a fait si peu, pendant si longtemps, si peu accompli, a tellement tiré avantage de sa fonction, et fait campagne aussi mollement que Joe Biden ? Pour des Américains, choisir Biden révèle que trop de gens en sont venus à accepter la vénalité, la faiblesse, l’ingérence du gouvernement dans nos vies, l’antisémitisme, la haine anti-américaine, un état-nounou, la mort de l’individu, la victimisation, la soumission à la Chine, et à tolérer la corruption et le mensonge. Nous savons que cela est vrai : vu le nombre de personnes qui ont voté pour cet homme, l’Amérique est loin de ce pour quoi elle a été fondée.

Je dis depuis des mois que nous devons à nouveau faire de l’Amérique l’Amérique. Mais je ne savais pas que nous étions tombés si bas. Terre des hommes libres, patrie des hommes courageux ? Pour que Biden se rapproche d’aussi près de la présidence, c’est devenu une plaisanterie…. Que des Américains récompensent ce pédophile effrayant, raciste, antisémite, sectaire et fanatique, acheté par la Chine, incapable de faire campagne, et qui a tenu des propos littéralement incompréhensibles … un homme qui tournera le dos à Israël et à la paix en le Moyen-Orient, nous rendra plus vulnérables … nous privera des combustibles fossiles et de la liberté s’il arrive au pouvoir … c’est insensé. Comment tant de nos compatriotes peuvent-ils détester ce pays à ce point ? Comment peuvent-ils être aussi ignorants ?

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