Publié par Dreuz Info le 17 novembre 2020

Deux semaines après l’élection présidentielle, on ne connaît toujours pas le nom du vainqueur. En revanche, on commence à saisir plus clairement la stratégie développée par les avocats de la Maison blanche. Une stratégie mûrement réfléchie depuis plusieurs mois et certainement très efficace.

L’actuel président et ses équipes savaient depuis le début que les élections de 2020 seraient les élections du siècle en raison des enjeux planétaires et de la volonté irrépressible des démocrates de reprendre le pouvoir dont ils s’estiment avoir été illégitimement privés quatre ans plutôt : l’inattendu vainqueur n’a jamais été adoubé par le système.

Et quand il est question de vie ou de mort, tous les coups sont permis. La gigantesque fraude était donc largement anticipée et Trump l’avait évoquée dès 2018.

Aussi, l’arrêt soudain du décompte des voix dans les six swing states durant la nuit du 3 au 4 novembre par les autorités locales lorsqu’elles découvrirent que la vague bleue était finalement bien rouge, n’a surpris qu’à moitié le gouvernement en place.

C’était le tout début du coup d’état électoral lancé par des démocrates pour qui « la fin justifie les moyens ». Même les plus vils.

Le 7 novembre, Joe Biden annonçait publiquement sa victoire et les médias du monde s’empressèrent de relayer la nouvelle, dressant un portrait dithyrambique du 46ème président des Etats-Unis, de son épouse et de la vice-présidente. Annonce pourtant dépourvue de tout fondement légal.

Au même moment, Donald Trump, serein, s’adonnait au golf avec quelques amis dans une ambiance décontractée…

En fait, il n’a pas admis sa défaite. La reconnaitre aurait alors scellé son sort. Bien au contraire, son équipe de campagne et ses avocats déposèrent un recours pour que soient ordonnées des enquêtes préliminaires.

Les premiers résultats ont convaincu le General Attorney, William Barr, qu’un dossier d’instruction devait être ouvert mettant ainsi en branle les autorités policières et judiciaires dans chaque état concerné. Des milliers d’agents ont été mobilisés et sont toujours à pied d’œuvre.

Selon les avocats du président, il en ressortirait déjà des preuves édifiantes et des centaines de témoignages sous serment. Tout ceci devrait être dévoilé dans quelques jours : des incohérences statistiques à l’intrusion malveillante dans le logiciel Dominion en passant par l’apparition de faux bulletins…

Cela, à mon sens, était largement prévue et devrait probablement assurer la réélection de Donald J. Trump de la façon qui suit.

Un nouveau décompte des voix a été demandé par l’équipe de campagne présidentielle avec l’appui des autorités fédérales. Là s’est posé une difficulté, les modalités électorales dépendent des autorités locales (l’état) et celles de Pennsylvanie, par exemple, ont fait s’avoir il y a quelques jours, qu’elles s’y opposeraient.

On s’y attendait et cela ne compromet pas le plan élaboré par les avocats de la Maison blanche.

Pourquoi ?

Parce que la finalité n’est probablement pas de recompter les bulletins mais de montrer à la Cour Suprême (devenue majoritairement conservatrice) que les cas de fraude sont suffisamment avérés et généralisés pour invalider les élections dans les états concernés.

Les avocats Sydney Powell et Rudy Giuliani ont annoncé hier et avant-hier détenir suffisamment d’éléments pour atteindre cet objectif.

Et si les résultats sont annulés, cela signifie qu’aucun des deux candidats ne pourra se prévaloir des 270 grands électeurs requis pour emporter la victoire.

Or, que prévoit la Constitution dans un tel cas de figure ?

C’est simple : tous les problèmes de vote doivent être résolus le 14 décembre ; si à cette date, le Collège électoral ne parvient pas à élire un président et un vice-président, ceux-là seront élus par la Chambre des représentants (12ème amendement de la Constitution).

Et là, vous pourriez vous dire que c’est mal engagé pour Trump, la majorité de la Chambre étant démocrate. Et bien non, car il y a une subtilité : chaque état dispose d’une seule voix indépendamment de sa taille ou de sa population. Avec 30 états républicains et 20 démocrates, vous commencez à comprendre la stratégie…

En résumé, je suis de plus en plus convaincu que Donald Trump sera réélu et que les démocrates se sont encore une fois, laissé prendre dans le piège redoutable qu’il leur a tendu. Ils ne s’en remettront probablement pas et les médias qui leur sont inféodés subiront une disgrâce à la hauteur de leur forfait.

Je peux évidemment me tromper car en matière politique, la prévision est un sport à haut risque. Néanmoins, chaque jour qui passe conforte la vraisemblance d’un tel scénario.

Marc Amblard

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