
Dans la tradition juive et chrétienne, l’expression « au chant du coq » signifie : dès l’aurore. Mais au-delà du rythme de la nuit laissant place au jour, il y a un autre sens, plus spirituel.
En effet, ce qui est frappant chez le coq, c’est qu’il chante lorsqu’il fait encore sombre et que le jour pointe à peine. Il annonce l’arrivée de la lumière alors qu’on est encore dans la nuit. On comprend tout de suite la portée symbolique de son chant tant pour le monde des humains que pour le règne animal.
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On songe aux paroles des psaumes : « comme le veilleur guette l’aurore, mon âme attend le Seigneur ! »
Job lui-même s’écrie : « qui a donné au coq l’intelligence ? » (Job 38.36) En effet, le coq ne se trompe pas : il lance son cri parce qu’il perçoit d’instinct le moment de la fin de la nuit et de l’arrivée du jour. Il ne manque jamais le rendez-vous du lever du soleil. Le livre des Proverbes évoque à sa façon l’originalité du coq : « Trois êtres ont une belle allure et quatre une belle démarche : le lion, le plus brave des animaux qui ne recule devant rien, le coq qui se promène avec panache parmi la basse-cour, le bouc qui conduit le troupeau, et le roi qui tient un discours au peuple ! » (Pr 30.29)
La tradition chrétienne a repris l’emblème du coq pour illustrer la résurrection. De même que le coq annonce le jour nouveau, de même le chrétien se prépare au jour où le Christ – soleil de justice – apparaîtra à tous les hommes dans sa lumière.
On se souvient du récit de la Passion, lorsque Jésus dit à Pierre : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois ». Le reniement a lieu dans la nuit du doute et du désespoir, mais lorsque la lumière se sera manifestée au matin de Pâques, Pierre exprimera sa foi et sa détermination à suivre le Christ quoi qu’il arrive(lecture du mardi saint).
Sur le clocher des églises catholiques et des temples protestants, un coq de cuivre rappelle que la foi judéo-chrétienne a pour mission d’annoncer l’aurore d’un monde nouveau. Certes, nous sommes encore dans l’obscurité des malheurs et des réalités encore cachées de ce monde, mais la lumière du monde à venir – pas encore visible – pointe déjà à l’horizon. Le coq est un symbole d’espérance envers et contre tout.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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et le coq chante sur un tas de fumier (quand il y en avait dans les fermes françaises) tout un symbole actuellement
FAKE ! Jamais de la vie un coq n’ira sur un tas de fumier !
Vous colportez des images d’Epinal idiotes qui ont pour vocation de rendre les gens incultes ce qui se vérifie.
Bjr et désolé de vous contredire
Mes beaux parents avaient une ferme et j’ai souvent vu le coq monter sur le tas de fumier pour soit y chanter ,soit y gratter afin d’en extirper des bestioles comme les verres !
« d’en extirper des bestioles comme les verres ! »
Des verres ! Alors tout s’explique, un petit vert ça va, 3 verts bonjour les dégâts…
extirper les Verts, tout un programme!!
@ patphil. C’est ce qui s’appelle pondre un canard.
Le coq est le symbole de LA FRANCE ! Du moins……avant………
Et de la Wallonie en Belgique 🇧🇪
Ah je ne savais pas, par contre le coq est aussi le symbole du Portugal….
Soyons optimistes !!!
Même maintenant.., nous sommes sur du fumier, des décombres , dans la nuit encore… le coq va chanter… ne le tuons pas… ce texte m’éclaire beaucoup.
Merci l’abbé ! Merci!
Soyons optimistes !!!
Même maintenant.., nous sommes sur du fumier, des décombres , dans la nuit encore… le coq va chanter… ne le tuons pas… ce texte m’éclaire beaucoup.
Merci l’abbé ! Merci!
« un coq de cuivre rappelle que la foi judéo-chrétienne a pour mission d’annoncer l’aurore d’un monde nouveau. »
Prière de ne pas faire un amalgame systématique entre les religions : le catholicisme n’est pas le judaisme et il n’existe pas de « judéo-chrétien. »
Pourtant les premiers disciples du CHRIST, étaient bien issus du Peuple Juif…..
Mouais, quand on ne veut pas avoir tort…
Ca, c’est vous qui le dites! D’où vient le christianisme? D’un ashram en Inde? Les saintes Ecritures ne comportent-elles pas le Premier Testament des juifs?? Sur quelle planète vivez-vous, celle des Lefebristes?
Vous êtes marcionite, libre à vous, mais vous n’êtes pas catholique.
Le christianisme s’est construit en opposition au judaïsme en élargissant à tous les hommes la notion de « peuple de Dieu ». Le judaïsme étant la religion du « peuple élu », établit une hiérachie entre les peuples; pas le christianisme. Par ailleurs, combien de fois Jésus a condamné à plusieurs reprises les pharisiens qu’il juge hypocrites.
Le judaïsme promet le paradis à TOUS les non-juif qui respectent les 7 lois noahides (et demande le respect de 613 lois pour les juifs).
Le christianisme promet l’enfer à tout non chrétien, y compris le plus saint des hommes.
Vous avez raison, le christianisme n’établit pas de hiérarchie du tout, est clairement plus universaliste et tellement plus respectueux des créatures de l’Eternel que le judaïsme, y’a pas photo.
« Le christianisme promet l’enfer à tout non chrétien ».
Vous voulez dire l’Eglise, ou du moins certains de ses membres. Mais le Christ souverain Chef de l’Eglise à qui seul appartient le jugement dernier, le Christ du bon Samaritain, du centurion romain, de la Samaritaine à la fontaine, n’a jamais promis rien de tel, au contraire.
J’imagine qu’il existe ou qu’ont existé également au cours des siècles certaines autorités judaïques qui n’ont pas partagé les vues que vous citez concernant les goys.
« Le judaïsme promet le paradis à TOUS les non-juif qui respectent les 7 lois noahides (et demande le respect de 613 lois pour les juifs). »
C’est tout de même bien plus compliqué que cela.
Et le « paradis » n’est pas promis … Et ce qui se passe après la mort c’est assez complexe dans la tradition juive. Tellement de choses ont été écrites. C’est très, très vaste.
Aussi, même un Juif qui respecterait toutes les lois juives n’est pas certain d’aller au « paradis » … Il ne suffit pas juste de respecter … Il est aussi question de comment cela est-il respecté. Il y a faire shabbat et faire shabbat par exemple. Il est aussi question de l’intégrité de la conscience. C’est à dire que l’intégrité de la conscience peut vous amener a respecter des lois juives sans pour autant les connaitre.
Et « Ôlam Haba », c’est pas « Paradis » , mais « au-delà immédiat » …
Concernant ce qu’il se passe dans « l’au-delà immédiat », il n’y a strictement aucun dogme officiel, complet, cohérent qui a été établie.
Et il est accessible à tous les être humains cet « Ôlam Haba ».
« 13.Le monde à venir : L’idée du monde à venir doit se jouer ici et non au ciel. Il faut poser la bible sur terre. Nous devons faire du monde de réalité un monde de vérité. Il faut que le monde de vérité apparaisse dans le monde de réalité » – Manitou l’Hébreux / Thèmes fondamentaux (http://www.manitou-lhebreu.com/)
« C’est tout de même bien plus compliqué que cela. »
Forcément, les notions de paradis et d’enfer n’existent pas en tant que telles (pour ne pas dire n’existent pas tout court en réalité) dans le judaïsme, j’ai simplifié pour rester accessible au bœuf auquel je répondais.
« Et il est accessible à tous les être humains cet « Ôlam Haba ». »
Bah oui, justement 🙂 (citer Manitou : eh beh – quand bien même de ta part cela ne m’étonne que peu 😉 )
🙂
Nous sommes en tension entre olam hazè (le temps présent) et olam haba (la réalité à venir)…
Il ne peut qu’y avoir tension vu que le olam aba se manifeste dans le présent, donc il y a manifestation du olam hazè et du olam aba dans un même temps. Olam aba qui est même selon la tradition juive inscrit dans le passé … Depuis le début du monde. A savoir également qu’il est possible dans le présent d’être dans le olam aba, de son vivant :
« On voit d’ailleurs dans le traité Berakhot qu’à l’époque du Talmud, les élèves du Beit Hamidrach se souhaitaient à la fin de leurs études : “Que tu mérites de voir ton monde dans ta vie” – autrement dit, de voir ton ‘olam haba. » – Autour des écrits du rav Kook
Il y a tension inévitable entre le déjà là et le pas encore, le monde à venir n’est pas manifesté, il sera l’accomplissement en temps voulu. Bien sûr que l’on peut connaître des avant-goûts de ce que sera la plénitude qui vient, mais ce n’est pas encore l’intégralité du olam haba.
Dans l’intention du projet du créateur se trouve le monde à venir. Donc le olam aba est présent dès le début. Il n’est pas comme vous l’écrivez « pas encore ». Mais le monde tel qu’il est dans la réalité n’est pas totalement celui de l’intention, le projet totalement. Mais ça lui ressemble, mais ça ne l’est pas entièrement.
« C’est le fameux problème très important de la dualité entre le monde de la vérité et le monde de la réalité en toute choses. La question est importante dans la tradition hébraïque et s’inscrit dans un monothéisme radical : en fin de compte nous savons que Dieu est UN. Que celui qui a voulu la vérité du monde dans son projet et celui qui l’a faite dans la réalité est le même Un et Unique Dieu.
Et donc cette perception d’un décalage d’une dualité, ne fusse que dans l’apparence, elle est très clairement dite dans le récit de la Genèse entre les niveaux de projet du Créateur ou au niveau de la Ma’hshavah, de l’intention du projet, c’est déjà le monde à venir dans sa complétude absolue qui est déjà là en principe totalement.
Et cela ne laisse en rien une place à une invention quelconque qui serait nouvelle dans l’ordre de l’effectuation à travers l’histoire du monde. D’où la question : en est-il ainsi ou non ?
Il est important de percevoir ce décalage entre la réalité et la vérité dans le récit.
D’autant plus important pour la tradition hébraïque qui, toute entière dans son option de foi, refuse cette dualité et donne le diagnostic dans un nécessaire provisoire, tout le temps que le Olam Hazé ce monde-ci est en décalage avec le projet de vérité dans son accomplissement en cours d’effectuation.
C’est ce qui nous est indiqué par cette expression qui signe le récit de l’oeuvre de chaque jour Vayehi khen que je traduirais donc : « il n’en fut qu’ainsi… ».
Comme si il y avait une sorte d’autonomie de la créature qui est interpelée par la parole créatrice et qui ne réagit que dans une certaine capacité qui ne fait que frôler au niveau de la réalité ce qu’est le projet du Créateur dans sa vérité.
C’est cette marge, ce décalage, que finalement l’option de foi de l’hébreu refusera (Dieu est Un), et en fin de compte la réalité coïncidera avec la vérité, ou la vérité coïncidera à la réalité, mais de façon ultime, que nous lisons dans cette expression Vayhi Khen.
Nous sommes tellement habitués par les traductions à de fausses évidences que nous projetons sur le texte hébreu en fin de compte et ici en particulier le contraire de ce qu’il veut dire.
C’est-à-dire que le récit de la Genèse ne nous dit pas du tout que le monde dans sa réalité actuelle correspond au projet du Créateur comme s’il y avait un fiat – Gzeirah en hébreu – que Dieu avait décidé et imposé à sa créature d’être comme elle est.
Non, nous verrons qu’il y a une plasticité, il y a une sorte de tentative asymptotique si j’ose dire à ce qu’est le projet du Créateur dans sa vérité et vers laquelle la réalité ne fait que « tendre vers ».
L’espérance hébraïque étant qu’un jour il y aura coïncidence, ce que nous appelons le Olam HaBa : un monde tel que Dieu voulait qu’il soit. » – Rav Léon Askénazi – Séminaire sur la création (1979) – Cours 1
Concernant ce que j’ai écrit : « A savoir également qu’il est possible dans le présent d’être dans le olam aba, de son vivant »
« Certains individus exceptionnels, qui vivaient il y a cinq mille ans au tout début de l’histoire quand le monde était encore plongé dans l’obscurité, appartenaient déjà dans leur monde intérieur profond à cette époque historique lointaine, au plan de leurs qualités humaines et de leurs aspirations saintes et nobles. Ceux-là réussirent à s’élever et à mettre en œuvre ce potentiel, et dans leur vie individuelle ils étaient déjà de leur vivant au ‘olam haba, bien qu’entourés d’un océan d’impureté et de barbarie. C’étaient des ‘ilots de ‘olam haba’, et ce sont des gens de cette trempe qui ont drainé, et qui continuent de drainer l’humanité vers cette époque historique qui vient. Ce sont des bâtisseurs d’eux-mêmes sur le plan personnel, et du ‘olam haba sur le plan universel. » – OROT du Rav Kook – Les Lumières du Retour – Autour des écrits du rav Kook
Tout le monde comprendra que le monde à venir est à venir! même s’il transparaît déjà chez certains êtres inspirés. Dire qu’il n’y a pas de différence entre ce qui est et ce qui sera échappe à toute logique. Nous sommes en route vers une réalité nouvelle qui n’est pas encore advenue, les prophètes ont beaucoup médité sur ce Royaume de Dieu en gestation. Ce qui est en gestation n’est pas né. Quand il est question d’un Temple céleste, c’est parce que le temple terrestre est provisoire en attendant le futur sanctuaire spirituel de la Présence.
Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de différence. La question est bien plus compliquée que cela du point de vue de la tradition hébraïque.
Le « monde à venir » est déjà dans l’intention du projet du créateur.
« dans sa complétude absolue qui est déjà là en principe totalement. »(1)
Donc il n’est pas « pas encore », vu qu’il est dans l’intention même, dans le projet de vérité.
On peut en conclure qu’il est présent partout cet olam aba, vu que c’est bien le créateur qui a fait le monde, donc ce qu’il y avait dans l’intention, dans le projet, est dans le monde, il ne peut pas être séparé de lui.
Il n’est pas question d’une réalité nouvelle. C’est dans l’intention, dans le projet, ça n’est pas nouveau. Et c’est une réalité.
Il est question de la créature, d’un décalage entre ce que fait la créature autonome et ce qu’il y a de vérité dans le projet du créateur, dans lequel « le monde a venir », le olam aba, est déjà là, totalement. Il n’y a pas de dualité, mais décalage. Il n’y a pas un monde de vérité (ce qu’il y a dans l’intention, dans le projet du créateur) d’un coté, et le monde de la réalité de l’autre. Le monde de vérité, du projet de vérité est dans le monde.
Vu que c’est D.ieu qui a créé le monde et que dans l’intention, dans le projet, le « monde a venir » est là,
« dans sa complétude absolue qui est déjà là en principe totalement. »
Et dans la tradition, il est bien question d’être qui aurait été des ‘ilots de ‘olam haba’,(2)
1 – Rav Léon Askénazi – Séminaire sur la création (1979) – Cours 1
2 – OROT du Rav Kook – Les Lumières du Retour – Autour des écrits du rav Kook
Ce qui est nouveau du point de vue humain, ne l’est évidemment pas pour le Créateur. Pour nous humains, il y a différence entre olam hazè et olam haba, nous sommes des êtres conditionnés par le temps, alors que Dieu ne l’est pas. Nous sommes des êtres en devenir et il y a forcément un peu d’avenir dans notre présent!
Il y a l’être en devenir certes, mais il y a aussi l’être intemporel.
Il y a aussi l’être d’éternité.
Et il y a le poète.
il y a également Superman..
https://www.youtube.com/watch?v=F3K0m6zOGg8
Et Il y a la bonté.
Le principe de tout.
La bonté est le principe de tout.
« Pour nous humains, il y a différence entre olam hazè et olam haba, »
Pas pour moi.
Pour moi, le olam haba est dans le olam hazè.
Pleinement.
Et c’est à prendre en compte. Pour moi le olam aba est dans le olam hazè, et entièrement.
Totalement.
Car c’est dans l’intention de D.ieu, le olam aba est dans son intention. l’intention est donc là, dans le monde.
Je suis fait à l’image de D.ieu; l’intention est en moi.
Et le fait est qu’elle est en moi.
Le olam aba est en moi.
Il n’est pas à venir. Il est déjà. Il existe déjà. Il ne s’inscrit pas dans un devenir.
Il n’y a pas de réalité prométhéenne. C’est là, maintenant qu’est le olam aba. A cet instant précis. Durant cette seconde.
Totalement.
Le olam aba s’inscrit dans le olam hazé et de manière pleine. Pleinement. Totalement.
Il s’inscrit dans le présent.
J’ai toujours su que le olam aba était dans le olam hazé. Toujours, depuis mon plus jeune âge.
Et de manière pleine et constante.
L’être ne s’inscit pas dans un devenir, il s’inscrit dans être.
L’être humain est en devenir, il vit dans la temporalité avant d’atteindre la dimension d’éternité qui donne son sens au temps. Le reste n’est que mythologie néo-platonicienne.
C’est l’individu qui est en devenir, pas l’être. L’individu étant une conséquence de l’être.
L’être est permanent depuis qu’il existe. Et si l’individu est en devenir c’est sur cette base qu’il doit se positionner, sur le fait que l’être n’est pas en devenir, mais permanent.
L’être, vous dépasse, il y a quelque chose dans l’être qui dépasse l’individu. Et ce dépassement doit lui faire comprendre qu’il ne peut pas dire que l’être est en devenir.
L’être est, point barre. Et il est incompréhensible.
Ce qui est en devenir, ce qui évolue, mute, c’est la question de qu’est-ce que c’est que l’être.
Il se trouve qu’il n’y a aucune réponse à cette question, et qu’il n’y en aura jamais.
Il est impossible de savoir ce qu’est l’être et il est donc impossible d’affirmer qu’il est en devenir.
Il est déjà impossible d’expliquer le comment du pourquoi l’individu est une conséquence de l’être.
Et vous, vous affirmez ici sans rire que quelque chose qu’il vous est impossible de comprendre, l’être, serait en devenir ?
C’est déjà définir l’être que d’affirmer qu’il serait en devenir.
Définir une chose qu’ils vous sera à jamais impossible de comprendre.
Vous ne savez pas ce que c’est que l’être et vous ne le saurez jamais, et personne sur cette terre ne le saura jamais un jour.
Et nous allons en profiter pour rappeler un autre principe : l’inconnu est infini en toute chose.
Dans l’être comme dans l’atome.
Par permanent j’entends qu’il est incompréhensible. Son incompréhensibilité est permanente. Éternelle.
Il n’a aucune définition. Il est indéfinissable. Et personnellement je vis beaucoup mieux depuis que j’ai saisi cela. En tant qu’individu. S’il y a bien une chose que j’ai saisi d’important dans ma vie, c’est que mon être est indéfinissable et que je ne pourrais jamais le définir. Il est donc insaisissable.
Et aussi incroyable que cela puisse être, un individu est né de cela : moi.
Mais l’individu, n’est pas l’être.
Je pense donc je suis est une aberration. Il serait plus juste de dire, je pense donc je deviens un individu.
Car je ne pourrai jamais savoir ce que je suis, quelque soit ma pensée, l’être que je suis est le grand inconnu de ma vie.
C’est l’individu que je vais définir. Pas mon être.
Je pense donc je suis un individu.
Un clochard m’a dit un jour : « je suis qui je pense »
Qui je pense n’est pas l’être, mais l’individu.
Je suis un individu, pas un être.
L’être a quelque chose de terrifiant de par cela, de par le fait qu’il est insaisissable, indéfinissable, incompréhensible.
C’est donc sur l’individu que nous nous reposons. Tout en devant savoir qu’il est une conséquence de l’être (être ayant une perspective terrifiante).
Jamais l’humanité n’aurait pu survivre que sur la base de l’être. C’est pour cette raison qu’est né l’individu.
L’être est une chose qui comprend de l’effroyable, de par le fait qu’il est incompréhensible.
Sans l’individu, avec la conscience de l’impossibilité de comprendre ce que c’est que l’être, il n’y aurait pas eu d’humanité.
De la conscience de l’impossibilité de comprendre ce que c’est que l’être, est né l’individu.
L’être est insaisissable, pas l’individu.
On pourrait tout aussi bien écrire que l’être n’est pas, de par le fait qu’il est impossible de le saisir. sans pour autant affirmer un nihilisme, disons une tournure de l’esprit.
Car le fait est qu’il y a bien un corps.
Toute la philosophie c’est totalement planté sur l’être.
La totalité de la philosophie.
Pas un seul n’a écrit la seule et unique phrase qu’il y avait à écrire : l’être est une chose totalement incompréhensible et qui ne pourra jamais être, de manière éternelle, comprise. Ça ne sert a rien de chercher à comprendre.
Les seuls sur cette terre qui ont le mieux parlé de l’être, sont les poètes. Parce que justement ils ont compris cela.
Et qu’en fait ils parlent de l’individu, pas de l’être.
Et c’est en partie pour cela qu’ils ont été haït, voir même tué.
Ils sont toujours apparus pour rappeler à toute cette bande d’abrutis (de connards et d’ordures même parfois) : tu n’as rien compris, et tu ne comprendras jamais rien à l’être, tout en rappelant, c’est ce qui fait leur force, à l’individu.
Pour terminer, vous utilisez cette expression : « l’être humain ».
Peut être un jour comprendrez-vous que c’est une absurdité totale.
Allez dans votre estomac, votre côlon, et vous n’y verrez strictement rien d’humain.
Une cellule est humaine ?
Une bactérie est humaine ?
Un atome est humain ?
Il y a approximativement 7 x 10 27 atomes dans le corps humain moyen, ils sont humains ?
L’eau est humaine ? Près de 60 % du corps humain d’un homme adulte est constitué d’eau.
Stalingrad: le christianisme ne s’est pas construit en opposition au judaïsme, il est une branche du judaïsme aux côtés de la tradition rabbinique née après lui (90 à Yavné). Le peuple élu est le peuple « choisi » par Dieu pour vivre l’alliance et diffuser le message de paix à toutes les nations. Jésus n’a jamais condamné « les pharisiens » mais DES pharisiens, car il mange souvent avec eux, et dialogue avec les docteurs de la loi. Il partage avec eux la foi en la résurrection, le rôle des anges, l’importance de la Parole de Dieu en lien avec les situations de la vie.
Quelle aberration ! Il les a condamnés en tant qu’hypocrites, non en tant que Juifs !
Comment pouvez-vous émettre cette énormité : « le Christianisme s’est construit en opposition au Judaïsme » alors qu’au contraire, il a jailli du Judaïsme comme la pousse jaillit de la tige ; que les Apôtres choisi par le Christ étaient Juifs, et que le Maître lui-même a voulu s’incarner en tant que Juif, attaché à l’esprit, sinon à la lettre du judaïsme tel que pratiqué au premier siècle de notre ère !
de grasse ne soyez pas vulgaire en croyant faire de l’esprit par respect à l’auteur d’un bon texte ,il connaissait l’histoire et n’a pas jugé opportun de l’inclure
oui et N.SARKOSY est un coq (pour B.OBAMA).
Bjr et merci pour cette mise au point !je me coucherais en ayant appris qqe chose !
cordialement
C’est un texte superbe que j’aurais aimé voir plus long
Le coq – tarnegol en hébreu, pour rester dans la tradition judéo-chrétienne – est un excellent réveil matin, intempestif pour les vacanciers géorgiques mais lève-plus-tard. Mon père me disait que « son cri allait droit chez Dieu » et qu’il était propice pour la réception d’une prière.
Merci, Monsieur l’abbé pour ce rappel
Le chant du coq ne choque que les endormis.
Quel bonheur d’entendre à potron-minet une créature de Dieu annoncer, aussi fort qu’il le peut, semble-t-il, la fin de la nuit ; et un peu plus tard les cloches du village qui annonce l’Angélus du matin…
Je ne changerais sûrement pas ça pour un muezzin qui nous brame à plein tube cinq fois par jour des insanités innommables pour nous dresser comme des chiens de Pavlov.
Le chant du coq répond à cette question : «Eloï, lamma sabachtani»
Erratum : «…aussi fort
qu’ilqu’ellle le peut…»«…aussi fort
qu’ilqu’ellle le peut…»Un coq à trois ailes…
Excellent. 🙂 Vraiment bien trouvé!
J’aurais aimé l’avoir en tête pour «corriger» (!) mon erratum. Mais, bon, corriger un errratum, ça fait pas riche! 🙂
Je m’étais dit : tiens, Alain Finie fait dans l’écriture inclusive maintenant !
Il n’existe pas du tout de tradition juive ET chrétienne; mais LES traditions, l’une juive et l’autre chrétienne. Je suis choqué.
La Bible est le fruit d’une tradition juive ET chrétienne!
Et les grandes fêtes chrétiennes sont des fêtes juives…
Je ne vous félicite pas car vous usez et abusez de la censure à l’encontre même de ceux auxquels vous infligez des sentences horribles.
Vous n’êtes pas en mesure de décider qui est chrétien ou pas ; il ya des entités qui vous sont bien supérieures.
1 : ce n’est pas l’Abbé Arbez qui est en charge de la modération
2 : vu la bordée d’insultes lamentables qu’était votre commentaire supprimé, vous feriez mieux de raser un peu les murs
3 : j’avais remarqué que ledit commentaire n’utilisait pas le même mail que celui que vous utilisez pour ce commentaire ci, et comme vous m’avez fait rechercher me suis également rendu compte que vous multipliez les pseudos
=> Inutile d’insister, vous n’êtes plus le bienvenue ici, allez répandre votre fiel ailleurs.
vous êtes le chevalier du fiel,
passez votre chemin, ça pue.
Merci M. Arbez!
J’ajoute que le rituel de la prière juive comprend une bénédiction récitée tous les matins, « Qui donne au coq l’intelligence de distinguer le jour de la nuit ».
Cette précision est significative, merci!