Publié par Magali Marc le 7 novembre 2020

Cet été, tandis que Démocrates cherchaient à modifier les lois électorales pour permettre le vote par correspondance généralisé, les Conservateurs et autres défenseurs d’un droit de vote sûr et durable ont souligné un certain nombre de problèmes évidents. Avec le vote par correspondance, comment allait-il être possible de garantir que seuls les électeurs dûment inscrits allaient recevoir des bulletins de vote? Aujourd’hui, alors que certains États ont accepté le vote par correspondance, le Président Trump et ses avocats sont obligés de se battre pied à pied pour prouver qu’il y a eu de nombreuses fraudes et, dans certains cas pour obtenir un recomptage.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Josh Hammer, paru sur le site de Townhall, le 6 novembre.

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La bataille électorale ne fait que commencer

Au moment où nous écrivons ces lignes, la course à la présidence n’est pas encore terminée, ni pour le Président Donald Trump, ni pour l’ex-vice-président Joe Biden. Peu importe que la presse politique désespérément corrompue considère que l’un ou l’autre des candidats a obtenu les 270 voix requises au Collège électoral, la bataille électorale ne fait que commencer.

Attachez vos ceintures.

Tout l’été, alors qu’il devenait évident que les militants démocrates de tout le pays cherchaient à modifier les lois électorales en cours de route pour permettre le vote par correspondance massif, comme notre république n’en a jamais vu, les conservateurs et autres défenseurs d’un droit de vote sûr et durable ont souligné un certain nombre de problèmes évidents.

Comment pouvons-nous garantir que seuls les électeurs actifs et dûment inscrits dans un certain district reçoivent des bulletins de vote ?

Qu’en est-il des pièces d’identité avec photo, des validations de signature et des dates du cachet de la poste ?

Tout cela, bien sûr, dans un pays qui a une longue histoire de fraude électorale ; les jeunes lecteurs feraient bien de consulter sur Google le site « Box 13 scandal », qui concerne la course au Sénat de Lyndon Johnson en 1948.

Début septembre, Michael Anton, professeur au Hillsdale College et ancien responsable de l’Administration Trump, a publié un essai révélateur sur le site American Mind de l’Institut Claremont, intitulé « The Coming Coup ? » (Le coup d’État s’en vient?).

M. Anton y cite une fuite d’un rapport d’une simulation de jeu de guerre, composé de Démocrates et de Républicains anti-Trump, pour simuler l’élection présidentielle de 2020.

Dans cette simulation, John Podesta, ancien chef de cabinet du président Bill Clinton à la Maison Blanche, s’est vu confier le rôle de Joe Biden.

Podesta a refusé de céder, a fait pression sur les États que M. Trump avait clairement remportés afin d’envoyer des Grands Électeurs démocrates au Collège électoral et s’est contenté de confier aux militaires le reste de cette drôle d’affaire.

C’est ce qui s’appelle un coup d’État.

La question qui se pose maintenant aux Républicains est la suivante : si c’était bien l’intention des Démocrates de réaliser un coup d’État non violent, auraient-ils agi différemment qu’ils l’ont fait ?

En début de soirée, il a été immédiatement évident que les sondages étaient, une fois de plus, à côté de la plaque.

M. Trump a remporté la Floride, la quintessence des États charnières, par une marge plus importante qu’en 2016. Il a remporté l’Ohio de manière décisive, un autre État charnière et historiquement un décideur d’élections très disputées.

Il a perdu de justesse le Wisconsin et le Michigan, nous dit-on, malgré des firmes de sondages soi-disant fiables qui nous ont assuré la semaine précédant l’élection que M. Biden l’emporterait dans chaque État avec une marge à deux chiffres.

De nombreux médias ont décrété que M. Biden était en tête en Arizona – une mauvaise décision dont ils se mordront les doigts.

Peu de temps après qu’il fut clair que M. Trump avait mis la Floride et l’Ohio dans sa poche, les choses ont tourné au vinaigre.

Le décompte des votes a été étrangement interrompu dans certaines régions de la Géorgie, de la Caroline du Nord, du Nevada et dans les trois États du «mur bleu» (des bastions démocrates) que sont la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin.

Plus curieusement encore, lors de deux nuits consécutives, dans les États où M. Trump était en tête le soir de l’élection, de nombreux bulletins de vote ont été mystérieusement « trouvés ».

Comme l’a dit Adrian Vermeule, professeur à la faculté de droit de Harvard et adepte de Twitter :

Les enfants, je ne suis pas sûr que vous soyez au courant, mais les bulletins manquants ont des propriétés magiques qui les rendent visibles uniquement entre minuit et 6 heures du matin.

Incroyablement, nous avons été informés par le site Five ThirtyEight de Nate Silver que plus de 23 000 votes « mystérieusement trouvés » pendant la nuit à Philadelphie était « tous des votes pour Biden ».

Pas la peine d’avoir un doctorat en statistiques avancées pour comprendre que c’est tout simplement impossible.

De plus, à peu près en même temps, les Démocrates de Philadelphie ont activement cherché des recours juridiques pour empêcher les observateurs républicains de surveiller correctement la tabulation des votes.

D’autres exemples abondent : À Milwaukee, sept circonscriptions électorales ont rapporté plus de votes lors de l’élection présidentielle que le nombre d’électeurs inscrits dans leurs fichiers.

Il est possible qu’en fin de compte, tout cela soit révélé comme étant parfaitement casher.

Mais on peut pardonner aux Républicains de nourrir un profond scepticisme.

Le message des Démocrates et de leurs alliés dans les médias semble être le suivant :

Faites-nous confiance pendant que les villes qui font partie de la machine politique démocrate cherchent des recours juridiques pour empêcher les Républicains d’observer correctement la compilation des votes, tandis que nous signalons que les votes “trouvés” aux petites heures du matin “sont tous allés à Biden”.

C’est un message qui risque d’être plutôt mal reçu.

Les Démocrates étaient beaucoup plus enclins à voter par correspondance et les Républicains plus portés à voter en personne le jour du scrutin. Il est donc peut-être logique que les votes initiaux pour M. Trump dans certaines juridictions aient été contrés par des bulletins de vote en faveur de M. Biden «trouvés» plus tard.

Mais il est temps que le Parti Républicain et les avocats conservateurs de tout le pays se mobilisent comme jamais auparavant pour s’assurer que chaque vote exprimé et comptabilisé est légitime.

Il est également temps que le Ministère de la justice s’implique davantage qu’il ne l’a fait jusqu’à présent. Il n’y a pas d’autres options viables – certainement pas dans une élection de cette importance.

Jusqu’à présent, l’inaction de la Cour suprême sur les questions de droit électoral n’a pas inspiré confiance.

Le calcul politique du trop habile président de la Cour suprême, John Roberts, consistait à croire qu’une vague irrésistible portant Joe Biden au pouvoir servirait à disculper la Cour suprême qui a décidé de laisser faire les changements douteux de dernière minute de la loi électorale dans des États tels que la Pennsylvanie et la Caroline du Nord.

Cette victoire magistrale de Joe Biden n’a manifestement pas eu lieu.

Il est temps que les avocats conservateurs, et le Parti Républicain dans son ensemble, se mobilisent et fassent leur travail afin de garantir l’intégrité des résultats des élections dans une myriade d’États où le vote est très serré.

Pour ceux qui entretiennent le désir d’unir les différentes factions politiques toujours plus turbulentes, il semblerait naturel de soutenir toutes les mesures visant à garantir que seuls les bulletins de vote valides ont effectivement été comptés.

Ce n’est qu’alors que notre pays secoué pourra commencer à panser ses plaies.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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