Publié par Jean-Patrick Grumberg le 2 décembre 2020

Un lecteur inquiet, JC.Z. souhaite que Dreuz lève ses doutes et clarifie la situation présente.

Dreuz m’a demandé de lui répondre, ce que je vais tenter de faire de la manière la plus honnête et la plus neutre, sans parti pris, sans chercher à vous influencer ou à donner les réponses qui vous plairont.

Voici la question de JC. Z. :

Je suis votre site, et franchement, pour ne pas être dans les fake, il faut suivre uniquement Dreuz.

Comment se fait-il qu’avec toutes les preuves, les témoignages de fraudes, pas un seul Etat des six où il y a eu fraude, Trump n’a pu avoir gain de cause ?

Je n’ai aucun doute que Trump a gagné, mais je commence à me poser des questions sur ces preuves.

Mise au point

  • Vous dites “commencer à vous poser des questions sur ces preuves” : c’est tout à votre honneur.

    Rien n’est plus sain que se poser des questions et douter, rien n’est plus difficile aussi.

    Il est relativement aisé d’acquérir une opinion, il est extrêmement difficile d’en changer ou de revenir dessus, car cela implique d’accepter qu’on se soit trompé, et c’est psychologiquement très difficile, contre-nature. Quel que soit le sujet, et encore plus en politique parce que cela remet en cause des choix de longue date.
  • Dans tout procès, l’issue est incertaine, et cette affaire de fraude va être décidée par les juges. Le président a déclaré cette semaine qu’il espère que cela sera tranché devant la Cour suprême, mais qu’il n’est pas certain qu’elle va accepter de prendre les dossiers.

    Certes, c’est un propos tactique, mais il a une part de vrai. Les juges détestent devoir décider d’une élection, ils veulent que les électeurs le fassent.
  • Sur le fond, votre question est mal posée. Vous vous demandez pourquoi Trump n’a pas pu avoir gain de cause, mais votre question est prématurée. Il est trop tôt pour la poser, et trop tôt pour y répondre. La bonne formulation est : Trump aura-t-il gain de cause ?

Le contexte totalitaire

Tout a commencé le 4 novembre, lorsque des Etats clés, des Etats essentiels pour gagner l’élection, des Etats où Trump était largement en tête le 3 au soir, se sont retournés, et ont comme par magie effacé l’avance très importante du président sortant. De mémoire, aucun autre Etat n’a vu un tel retournement pendant la nuit. C’était louche.

De là, les soupçons sont très vite montés.

Il faut rappeler que le parti Démocrate et les médias ont montré depuis quatre ans qu’ils ne reculaient devant rien pour prendre le pouvoir : aucun mensonge, aucune opération de grande ampleur, aucune violence, pour détruire ses opposants politiques, Donald Trump en tête ne les arrêtaient. Même au prix de la destruction de l’Amérique.

  • L’espionnage de la campagne Trump par Obama pour le compte d’Hilary Clinton est passé comme une lettre à la poste. La même affaire, quand le président était un Républicain, a créé un scandale de renommée mondiale, le Watergate. Ici, personne n’a été inquiété. Il y a eu des enquêtes, des dénonciations, des preuves incontestables, elles sont restées lettre morte.
  • Puis la fausse collusion russe, qui ne reposait sur rien, a été fabriquée par Hillary Clinton. Elle a réussi à obtenir la nomination d’un enquêteur spécial. Trois ans d’enquête n’ont rien donné, ont exonéré le président, mais les médias et les politiciens démocrates parlent comme si l’enquête a été concluante. Personne n’est en prison, personne n’est même inquiété. L’enquête est enterrée, le rapport Durham qui devait faire toute la lumière sur les auteurs devait sortir en juillet dernier. Il ne sortira pas.
  • Deux mesures d’impeachment ont été déclenchées. La première a échoué, la seconde, scandaleuse, a entendu mais ignoré les témoignages des témoins directs exonérant le président, pour ne retenir que des opinions de non-témoins.
  • Des émeutes ont ravagé l’Amérique pendant 5 mois après la mort de George Floyd. Elles se sont arrêtées brusquement lorsque le New York Times a constaté que l’opinion publique les dénonçait et voulait que Trump ramène l’ordre. Le NYT a donné le mot d’ordre, tout le monde a suivi. Les émeutes ont cessé.
  • Le coronavirus a tué et empoisonné, mais les médias ont jeté de l’huile sur le feu et accusé Donald Trump de tuer les Américains. 50 % des Américains ont cru ce mensonge. Le coronavirus a eu raison de la réélection de Trump.
  • Les médias ont étouffé l’affaire du viol d’une assistante de Joe Biden quand il était sénateur.
  • Le département de la Justice de l’honorable William Barr a étouffé le scandale de l’affaire de corruption de la famille Biden, révélé par le contenu de l’ordinateur de Hunter Biden, et confirmé par le témoignage de l’associé-dirigeant de la société de la famille Biden.

Le processus légal vers la victoire est en cours

Le 4 novembre, la fraude a sauté aux yeux des électeurs.

S’est alors enclenché un processus très rapide, et très cohérent :

  • Constatez la fraude : fait.
  • La dénoncer : fait.
  • Réunir une équipe juridique de premier plan : fait.
  • Recueillir les preuves, les vérifier : fait.
  • Conserver celles qui ont un poids judiciaire : fait.
  • Alerter l’opinion publique pour générer un courant d’opinion nationale favorable, fait : deux sondages montrent que près de la moitié de la population pense que l’élection a été truquée – c’est énorme, dans le contexte où les médias ont fait un black-out total. 70 % pensent que Trump doit faire recompter les Etats où l’écart n’est que d’un pour cent.
  • Motiver les sénateurs des Etats concernés pour qu’ils fassent pression sur les gouverneurs, décertifient les résultats, nomment des grands électeurs : fait ou en cours.
  • Déposez plainte : fait. Subir des revers : fait. Faire appel : fait.
  • Engager des procès au fond : fait.

C’est là que nous sommes au moment d’écrire ces lignes.

Et maintenant

  • Les procès ont été lancés, avec des témoignages sous serment des fraudes constatées, par des témoins qui risquent la prison s’ils mentent. Des experts data ont exposé les aberrations statistiques, les votes illégaux, les votes de gens morts. Les preuves sont nombreuses, solides.
  • Les procès vont avoir lieu. Nous ne savons pas comment les tribunaux vont réagir : vont-ils accepter d’entendre les affaires ou vont-ils les rejeter ? Vont-ils accepter d’examiner les preuves ?

Aucun tribunal n’a encore examiné l’affaire au fond.

Cela montera jusqu’à la Cour suprême.

C’est un processus. Il avance de façon cohérente, et nous ne sommes pas au bout. Loin de là.

Trump avance aussi. Il se fait plus discret que d’habitude.

Je pense qu’il aura gain de cause dans au moins un Etat, la Pennsylvanie, parce que la décision qui a été prise par l’Etat est inconstitutionnelle, contraire à sa propre loi. Trump aura peut-être gain de cause dans plusieurs autres Etats.

La vraie question est de savoir s’il en gagnera assez pour remporter l’élection : je disais il y a 15 jours qu’il avait besoin de retourner 3 Etats pour gagner. C’est toujours vrai aujourd’hui.

Nous ne sommes pas encore dans la dernière ligne droite

Nous y serons lorsque le premier jugement au fond sera rendu.

Surtout, ne perdez pas courage. Les chances sont faibles, mais réelles. Les preuves sont solides. Les avocats redoutables. Les équipes et les partisans, remontés à bloc. Les médias, en pleine propagande pour vous décourager.

Vous, lecteurs de Dreuz, êtes les seuls informés. Dans tout le monde francophone, vous êtes les seuls à connaître les preuves, les témoignages. A ma connaissance, aucun média, ni en Suisse, ni en Belgique, ni au Québec ni bien entendu en France, le pire de tous pour l’information, n’en a parlé, car ces voyous de journalistes refusent de faire leur métier d’information. Ils ont décidé en bloc qu’il n’existe aucune preuve.

Devant l’opinion, Trump a gagné lui aussi : si Biden est nommé président, il ne sera jamais reconnu par la majorité des Américains comme le président légitime. Quant aux autres, aux Démocrates, aux non-informés, aux gens qui croient les médias, Trump y travaille et je peux affirmer qu’il va gagner le procès devant l’opinion publique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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