
Un président, ça sert à quoi, concrètement ?
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- Giscard a-t-il fait du bien aux Français ?
- A-t-il fait du mal aux Français ?
- A-t-il fait ni du bien ni du mal ?
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Aucune des grandes réformes nécessaires n’ont été faites, il était encore temps de les faire. Il a imposé aux Français le regroupement familiale … Et de la technocratie … Et des taxes …
« … recordman des hausses d’impôts, toutes tendances confondues. Sous son septennat, de 1974 à 1981, les prélèvements obligatoires sont passés de 33,5% du PIB à 39,4%, une hausse de six points qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait approchée, et que ses successeurs n’ont jamais atteinte. » – Ivan Best – Les présidents et la fiscalité (1/5) : Giscard ou la hausse d’impôt en catimini
« Monsieur Giscard d’Estaing, le plus diplômé de nos Présidents a passé sa vie à acheter au plus haut et à vendre au plus bas, (voir l’Emprunt 7 % dit ‘Giscard) à, stimuler quand il fallait freiner, à freiner quand il fallait stimuler, à tout réglementer (contrôle des changes. contrôle des prix, contrôle du Crédit, politique industrielle etc.), » – Charles Gave – Quand les rentiers capturent L’Etat
Étatisme, quand tu les tiens …
« En 1974, Valéry Giscard d’Estaing estimait qu’au-delà de 40 %, la France connaîtrait « un vrai changement de société» – le taux était alors à 35,5 %. En 1979, le cap est franchi.
Commentaire du rapport du VIIIe Plan : « Si la dérive des prélèvements obligatoires continuait, elle aboutirait rapidement à une incompatibilité avec la société d’initiative et de responsabilité choisie par les Français.
Sans commentaire. » – Rémi Godeau, Un jour, un impôt.
Rémi Godeau qui cite dans le même article Jean-Baptiste Say :
« L’impôt est une agression et une pénalité contre la propriété acquise et produite, qui conduit nécessairement à une réduction de la création de richesse incorporée dans cette propriété, et à un abaissement du niveau général de vie. L’impôt est un transfert forcé, non consenti, d’actifs patrimoniaux. »
Une dernière pour la route ?
« Le 10 avril 1954, le président de la République René Coty annonce la naissance officielle de la TVA. Dans un premier temps, 300.000 industriels seulement y sont assujettis. Ce n’est que 12 ans plus tard qu’un nouveau ministre des Finances, Valéry Giscard d’Estaing, va l’étendre aux commerçants et artisans. » – Julian Bugier, 60 ans de TVA : une invention française
bonjour , à mon avis la France a vulgarisé la TVA qui est une invention Allemande du début du siecle dernier
La taxe sur le chiffre d’affaires perfectionnée (Veredelte Umstatzsteuer) qui n’existait qu’en théorie, mais pas appliquée.
Mise en œuvre pour la toute première fois en France par Maurice Lauret, directeur adjoint de la Direction générale des Impôts, en 1954.
Sans oublier le rejet de la Banque de France, en parallèle aux prélèvements obligatoires, au profit du privé à des taux que jamais la France n’avait connue (7% en moyenne).
Pour 6,5 milliards de francs empruntés pour quinze ans, l’État français dut rembourser plus de 90 milliards de francs !
Le regroupement familial est plus complexe, le conseil d’Etat lui a obligé de signer des décrets liés à des traités internationaux signés par De Gaulle et Pompidou, et VGE est revenu en partie dessus.
OK
PhildeTerre a écrit plus haut : « Il me semble que le regroupement familial venait d’abord d’une obligation européenne en rapport avec le droit émanant de la CEDH. Ce n’est pas Chirac qui a inventé cette loi sur un coin de table. Le conseil d’état outrepassant déjà ses droits n’a fait que l’entériner. Les regrets de Giscard datant de 1991 je crois, c’est du pipeau ! Déjà en 1976 on ne pouvait pas être européen et anti-migration, Giscard à fait son choix en connaissance de cause »
En réponse à mon commentaire :
« J’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application » – VGE
Valéry Giscard d’Estaing : «L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…) Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents.»
« Son grand regret, le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit. » – Valeurs Actuelles : https://www.valeursactuelles.com/politique/regroupement-familial-le-plus-grand-regret-de-valery-giscard-destaing-99651
Si je me souviens bien Giscard avait instauré des aides aux retours, aides qui étaient données sous conditions de ne pas revenir. Une liste existait donc pour se faire et interdire la délivrance de visas. Mitterand à son arrivée à fait « déchirer » cette liste et ils sont tous revenus.
Pour en revenir à VGE il aurait pu passer par un référendum pour faire interdire le regroupement familial. En tout état de cause quand on veut on peut. de Gaulle n’aurait pas laissé faire cela peu importe les traités et le conseil d’état qui n’est de toute façon pas une cour de Justice.
Il a raison Charles Gave !
ah oui .l emprunt giscard …la ruine du pays
Je suis entièrement d’accord !
Alors, ce fut un super président ???
Il a accueilli sur le sol français l’ayatollah Khomeiny durant quelques mois en 1979, au nom de la « France patrie des droits de l’homme ». On connaît la suite, à quel point Khomeiny a fait progresser son pays sur le plan des droits de l’homme, et à quel point il a fait progresser la paix dans le monde, et au Moyen-Orient en particulier…
Jacques Ady, ça n’est pas pour vous contredire, ni pour le soutenir, je ne sais rien de cette histoire exactement, je poste ce qu’il a dit à ce sujet à l’époque pour info :
Sur le site de l’Ina / Valéry Giscard d’Estaing à propos du shah d’Iran et de l’ayatollah Khomeiny : https://www.ina.fr/video/I09223050
Ça mériterait un éclairage. Je n’ai personnellement pas le temps de faire une recherche poussée pour le moment. Mais la question m’intéresse.
C’est le problème de la France et de ses prétentions à être la « patrie des droits de l’homme » : accueillir n’importe qui sur son sol, dès lors qu’il est titulaire d’un visa de touriste. Giscard n’a sans doute fait que perpétuer la « tradition » en la matière, certes. Cela dit, les activités et le profil de Khomeini étaient archi-connus, à l’époque. Je me souviens, même si j’étais jeune en 1979, du malaise chez pas mal de gens (dont moi) autour de la présence de cet homme sur le sol français, et partiellement traduit par Poivre d’Arvor sur cette vidéo.
Il a pu entrer en France sans visa.
Un article de 2013 dans l’Obs :
Les 112 jours de Khomeiny en France – Documentaire. A 23h10 sur France 3.
« Un vieux sage assis sur un tapis de prière, posé sous un pommier, telle est la photo qui a fait connaître l’ayatollah Khomeiny au monde entier. Elle a été prise en octobre 1978, à l’arrivée du futur guide de la révolution islamique en Iran, dans la petite ville de Neauphle-le-Château. Le plus virulent opposant au shah d’Iran vient de passer quatorze ans d’exil en Irak. Et, comme nous l’apprend cet excellent document de Gérard Puechmorel, il n’a pas choisi la France par hasard. D’abord, il a pu y entrer sans visa, et puis, ainsi que l’explique Abolhassan Bani Sadr, son ancien conseiller, qui fut ensuite le premier président de la République islamique d’Iran, Paris était « une ville plus libre pour Khomeiny qui avait besoin de parler au monde et au peuple iranien ».
La stratégie mise en oeuvre par ses conseillers est double. En direction de l’Iran, et sous forme de milliers de cassettes audio, des messages d’une violence religieuse radicale contre le shah et son allié américain. A destination de l’Occident, une mystification politicomédiatique qui va permettre d’enrôler de grands intellectuels, tels Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault, dans une cause dont ils n’ont su appréhender la finalité. Durant les quatre mois passés par Khomeiny en France, la situation n’a cessé de se dégrader en Iran. Bien que réprimées dans le sang, les manifestations contre le régime du shah se multiplient. Les Iraniens considèrent de plus en plus la République « démocratique » islamique, promise par Khomeiny, comme une alternative à la monarchie autoritaire des Pahlavi.
A Neauphle, dans un jardin assailli par des admirateurs venus de toute l’Europe, Khomeiny reçoit la presse et des personnalités politiques intriguées par son charisme… mais sous-estimant son pouvoir. C’est en apprenant que le shah est atteint d’un cancer incurable que le président américain Jimmy Carter et les chefs d’Etat occidentaux, réunis du 5 au 7 janvier 1979 au sommet de la Guadeloupe, envisagent un Iran sans son empereur. Et sans Khomeiny ! Mais, soutenu par la rue, ce dernier va gagner la partie. Le 16 janvier suivant, le shah fuit en Egypte. Le 1er février, Khomeiny débarque triomphalement à Téhéran. » – Sylvie Véran
A ecoloderme2. Vous avez ecrit ce que je comptais ecrire de mon cote. Je me bornerai donc a ajouter d’autres initiatives de Giscard d’Estaing (la liste en reste incomplete) qui font que je ne porterai pas le deuil: 1. il est le « cerveau » principal de la lamentable « constitution » europeenne; 2. responsable plus que tout autre de la politique, desastreuse par ses consequences, du regroupement familial. 3. immediatement apres le traite israelo-egyptien, il s’est employe a le saboter dans toute la mesure de ses moyens (c’est a mon avis le geste le plus honteux dans une vie qui en est pleine). 4. pendant sa presidence, il ne vit Israel qu’une fois: a la jumelle, depuis la Jordanie. 5. sur l’assassinat de la Synagogue Copernic, il est alle chasser plutot qu’a l’office religieux ou Mitterrand s’est rendu (Giscard a dit
une fois, parait-il, que cela lui a fait perdre les elections de 1981: le croyez-vous ?), pendant que son ministre R.Barre deplorait la presence de victimes innocentes egalement. 6. et ne parlons pas des vetilles, ridicules quoique faisant douter du fait, hautement proclame dans le Figaro d’aujourd’hui, qu’il etait si brillant: bijoux Bocassa, avions renifleurs. Et j’en oublie surement. RIP: tout esprit de vengeance s’eteint a la mort de la personne potentiellement visee.
Il a acculé à la faillite des entrepreneurs qui ne soutenait pas ses candidats (prêts de banque accordés, argent dépensé puis prêt refusé a posteriori)
Il a fait élire Mitterand, son successeur, les français étant excédés de son arrogance.
C’est surtout Chirac qui a fait élire Mitterrand pour battre son ennemi juré !
Malheureusement les saloperies laissées par cet être malfaisant ne disparaîtront pas avec lui.
Il a rejoint son copain, cannibale présumé, le criminel Bokassa :
https://cdn.unitycms.io/image/ocroped/1200,1200,1000,1000,0,0/_hST7A_Z3LM/BanzbQxU4qJ8DPAi1aer8I.jpg
Vision d’horreur …
A Nicolas Carras
Oh la la ! Quel scandale cette histoire des diamants de Bokassa ! Pas clair du tout G D’estaing . Malheureusement, il n’est pas le seul . nous sommes bien mal actuellement en France ..
Cordialement
Grâce à lui, la France est gangrénée par des millions de musulmans qui pillent les allocs, qui violent et qui volent en attendant la charia
vous avez raison
Giscard » destin » !
Je lui reproche le regroupement familial dont voit le résultat catastrophique et même dramatique
Est ce lui ou Chirac le responsable de ce drame que l’on a compris trop tard. Si gouverner c’est prévoir, je pense que les 2 sont responsables.
« J’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application » – VGE
Valéry Giscard d’Estaing : «L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…) Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents.»
« Son grand regret, le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…) L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit. »
Il me semble que le regroupement familial venait d’abord d’une obligation européenne en rapport avec le droit émanant de la CEDH. Ce n’est pas Chirac qui a inventé cette loi sur un coin de table. Le conseil d’état outrepassant déjà ses droits n’a fait que l’entériner. Les regrets de Giscard datant de 1991 je crois, c’est du pipeau ! Déjà en 1976 on ne pouvait pas être européen et anti-migration, Giscard à fait son choix en connaissance de cause.
la plus grosse erreur de ce Président, voyez comment est la France de nos jour….
Le père de tous les maux:
Les magouilles
L’europe
La finance outrancière
La démagogie
Des présidents tous pourris
etc…
Comme tous les présidents…..il a suivi le « mouvement » décidé par …….mais non pour le peuple
Sa plus grosse erreur : le regroupement familial. Nous en.payons le prix à l’heure actuelle … C’est une catastrophe ..Il a œuvre pour les femmes . Les deux chocs pétroliers ont plombés son septennat .
Giscard et l’assassinat du ministre Robert Boulin
personne ne l’a interrogé de son vivant et lui n’a rien dit spontanément
pourtant il savait !
ce crime d’Etat ne sera pas puni…………………….
Changement de société? Deux décisions déterminantes sous son mandat: avortement et regroupement familial immigrés…
Vous avez raison, c’est tout ce qu’on retient de lui, avec l’entrée définitive dans l’ère du chômage de masse. Mais il y a un autre petit truc qui s’est alors produit : la majorité à 18 ans.
L’un étant sans doute destiné à compenser démographiquement l’autre, … pour cet échantillon typique de l’esprit bien préformaté comme en vêle en série la république dans ses « fermes modèles » !
Politicien représentatif de l’esprit tortueux se présentant en « généreux » prodigue d’avancée sociale, comme par exemple : …… La majorité à 18 ans !
…… Combien de mères de pupilles, … garanties de toucher une petite pension jusqu’à la majorité de leur enfant que la guerre ou d’autres circonstances avaient privé de père, … ont découvert, à cette occasion, qu’elles venaient de perdre trois années de versements ?
Au profit de qui et de quoi cette »économie » très discrète ?
Qui en a parlé à l’époque ? … et qui le rappelle encore aujourd’hui ?
Probablement aussi, les enfants étant plus tôt majeurs, cela rendait les divorces, de plus en plus nombreux (surtout avec le chômage) moins lourds.
Macron vient d’inventer l’IMG.
Il est maintenant interdit de broyer des poussins mais on peut assassiner un « foetus » de 9 mois.
https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Debat-autour-linterruption-medicale-grossesse-2020-08-06-1201108007
Il ne l’a pas inventée, juste instrumentalisée en dehors de son cadre strictement médical (à la différence de l’IVG)
Giscard quoi ?
D’Estaing ! … c’était son pseudonyme de scène !
Ma sœur avait tous ses disques !
Élékon ! … c’est comme ça qu’on appelait ma sœur dans la famille ! … elle dépensait ses sous n’importe comment !
C’était une blague ! … je n’ai jamais eu de sœur !
Grand ami des dictateurs Africains, sa passion, la chasse aux éléphants…
uniquement aux éléphants?
des animaux sans défense
Excellent!
MDR , sans défense …et très trompeurs !
Je n’oublierai jamais cette confidence faite, face aux caméras, par madame Marie-France Garaud à propos d’un échange qu’elle a eu avec Giscard d’Estaing lors de la campagne sur le projet de constitution européenne, … (projet qu’elle combattait) :
« Madame, nous savons mieux que le peuple ce qui est bon pour lui ! »
Toute la suffisance du personnage se résume dans cette phrase !
La particule »d’Estaing » a été rachetée par la père de VGE, et accolée au nom Giscard, parce que ce nom était tombée en déshérence ! … ce qui est légal.
Lorsqu’il fut ministre des finances sous de Gaulle, il envisagea de lancer un emprunt. Songeant à l’emprunt Pinay de 1952, et pensa alors à sa propre postérité.
De Gaulle, dont la causticité est proverbiale, lui demanda alors :
Excellent! Pour moi, Giscard est le responsable du regroupement familial (ils n’avaient qu’à se regrouper dans leur pays) et de l’accueil des pourritures islamiques qui ont changé l’Iran. Le vote à 18 ans est une stupidité.. Et quel est l’odieux personnage qui a refusé au Shah, ami de la France, de terminer ses jours dans notre pays?
J’ajoute, à tout ce qui a été dit, la réforme Haby du collège unique, l’une des grandes lois Giscard, qui, comme le regroupement familial dans l’immigration, produisit ses effets catastrophiques à long terme en détruisant le socle de l’Education Nationale, remarquable en France jusque-là.
Avant cette réforme, le collège secondaire était divisé en enseignement long pour les plus doués et enseignement court menant à l’apprentissage d’un métier pour ceux qui ne pouvaient ou n’arrivaient pas à suivre l’enseignement long. Et bien sûr, des passerelles existaient dans les deux sens selon l’évolution des collégiens. On avait donc les CEG (collège d’enseignement général) et les CET (collège d’enseignement technique). La réforme Haby imposa la fusion des deux filières ce qui eut pour effet un effondrement du niveau de l’enseignement, car les différences dans les classes étaient si grandes que les enseignants ne pouvaient s’adapter qu’en produisant une sorte de moyenne qui n’avait plus aucun rapport avec la haute qualité antérieure.
Mais, avec l’arrivée massive d’enfants issus de l’immigration consécutive au regroupement familial, cette réforme conduisit au désastre que nous connaissons. Nombre d’enfants ne parlaient même pas le français ou un sabir lamentable, ce qui n’était pas de leur faute. Les classes, surtout dans les périphéries, devinrent ingérables et le niveau s’effondra complètement, car par démagogie on supprima ou réduisit à peu de choses l’enseignement de la langue française et des humanités classiques (latin et grec). L’orthographe devenant catastrophique, on cessa de la noter. Si les grands lycées de Paris et de province purent faire face grâce à leur sociologie, les établissements en zone à forte population immigrée dispensèrent un enseignement très faible, où les jeunes Français n’apprenaient plus rien. On fit disparaître le redoublement aussi, ce qui permit à d’innombrables jeunes d’aller jusqu’à un bac déclassé pour encombrer les universités au lieu d’apprendre un métier.
Bref, et j’en passe beaucoup, le couplage de ces deux réformes fut le plus sûr ferment de destruction de la France par l’attaque de sa jeunesse dans sa masse. Car bien sûr les élites parvinrent à y échapper. Mais quand dans un pays ne restent plus que des élites face à des hordes, ça ne tient pas longtemps.
La gauche s’opposa à la réforme Haby votée sous Giscard, mais quand elle arriva au pouvoir, elle ne voulut rien savoir pour revenir dessus et l’abroger. Nombre de raisons démagogiques furent avancées, mais la vraie raison était corporatiste : si on redivisait le collège en CEG et CET, quels seraient les professeurs chargés de l’enseignement « noble », et quels seraient les commis d’office aux classes impossibles et/ou nulles ? Pour ne pas choisir on s’en tint au statut quo…
C’est dur d’être aimé par des cons ! titrait Charlie-Hebdo.
C’est encore plus dur d’être gouvernés par des cons ! pourrait-on dire.
Naturellement, hier soir, parmi tant de fleurs jetées sur Giscard d’Estaing, aucune radio ou TV mainstream ne parlait du regroupement familial et du collège unique…
A Siloe, Tres interessant, votre commentaire: j’avais oublie cet autre desastre dans la longue famille de ses mefaits. Celui d’empecher des generations d’enfants ou adolescents de recevoir l’education a laquelle ils auraient du avoir droit est un crime contre la jeunesse, contre les Francais et contre la France.
Merci pour ce rappel.
Oui, c’est exactement ça. Et le problème de l’effondrement de l’instruction publique, c’est qu’il s’agit de la capacité à traiter collectivement tous les autres problèmes : un peuple ignorant n’y arrive pas.
Merci pour toutes vos précisions auxquelles je souscris totalement.
Le fait de poser la question donne déjà la réponse.
La question la plus importante est de savoir quand on pourra enfin punir les
politiques pour les consequences de leurs actes.
On lui doit le regroupement familial, mais il ne faut pas oublier qu’aucun
successeur ne l’a supprimé non plus.
Giscard ! a oui ! le président qui faisait du ski !
il a apprit que Macron interdit le ski aux Français ,
ça l a achevé !
A présent il découvre le regroupement infernal
avec Chirac , Mitterrand au coin du feu mais pas
celui de sa cheminée ! sauf si ils se sont repentis
in extrémiste !
Avoir fait abaisser la majorité de 21 à 18 ans…
Non mais quelle connerie !! 😮
Giscard fait maintenant face à son destin… éternel !
Giscard : par ordre de gravité ruineuse :
1) collège unique ;
2) regroupement familial ;
3) bureaucratie européenne socialiste et corrompue ;
4) réglementations tous azimuts ;
5) numerus clausus en médecine
Je n’ai de sympathie que pour sa jeunesse et son engagement pendant la guerre.
Plus léger mais tout aussi coûteux, l’arnaque des Avions-Renifleurs !
Certains d’entre vous hurlent contre la majorité à 18 ans instaurée par VGE au lieu de 21 ans précédemment.
Dois je rappeler que l’âge de départ au service militaire était de 19 ans.
Donc à 19 ans, vous aviez le droit de faire la guerre mais pas de voter. Cela n’était pas cohérent.
Il aurait fallu conditionner l’âge de la majorité à l’âge de départ à l’armée.
Aujourd’hui ce débat n’a plus de sens puisque le service militaire a été supprimé.
En 1981, beaucoup de ces jeunes, sans aucune reconnaissance, on voté pour François Miterrand, ce qui lui a coûté sa réélection.
Je ne comprends pas. Seul l’abbé Arbez en a parlé. Mais le plus grave de tout, pour les victimes, la France, et son éternité, c’est l’avortement, non ?
Mais comme le dit un autre commentateur, si c’est lui qui a inité ces réformes, ses successeurs ne les ont pas abrogées. Donc…
Oui, pour moi aussi, c’est la faute n°1.
Remarquez qu’à l’époque, on disait que les femmes en détresse le faisaient de toute façon, et que c’était pour éviter qu’elles le fassent dans n’importe quelle condition. Je ne sais pas si on anticipait les développements futurs (surenchère, « avortement » quasiment à la naissance, etc). Je crois que maintenant, on est moins naïfs et on sait qu’une législation en appelle souvent une suivante. Personnellement, à l’époque j’avais 18 ans. Quand j’entendais parler d’avortement dans mon entourage c’était toujours suite à une défection masculine, et quand je voyais les anti-avortement faire le siège des cliniques, je pensais qu’il aurait surtout fallu trouver un moyen de forcer les hommes à assumer leur paternité pour que ça marche. Vouloir toujours agir seulement sur la femme me semblait voué à l’échec.
Au lieu d’agir sur les comportements, on a fait exactement l’inverse : exacerber les comportements irresponsables et les démissions (masculines et parentales en général) et supprimer les conséquences : l’enfant.
La loi Veil se voulait une mesure de santé publique (S Veil était ministre de la santé, pas des droits de la femme) fortement encadrée (elle ne créait pas un droit à l’avortement). Mais elle a neanmoins fait sauter une digue morale essentielle, le droit à la vie et la protection d’innocents. Elle a ôté l’opprobre, la honte et la culpabilité sur celles -et ceux- qui comettaient cet acte. Savoir cette femme au panthéon m’enlève toute envie de remettre les pieds au panthéon…
A l’heure où la contraception se développait, l’avortement a été un choix idéologique. L’époque encourageait l’amour libre sans entrave, la foi catholique et les barrières morales se fissuraient, le meurtre d’enfants devenait une solution acceptable. Au même moment, les vannes de l’immigration s’ouvraient pour ne jamais se refermer. Destruction d’une civilisation…
La boîte de Pandore n’est pas prêt de se refermer : mariage homo et désir contractualisé d’enfants sur la base de choix eugénistes, et demain légalisation du trouple et de l’éducation collective d’enfants sans liens du sang dans un cadre qui fait fi de la cellule familiale traditionnelle ? Avec un Etat leviathan qui se substitue sans cesse à l’éducation de parents eux-mêmes consentants aux attitudes démissionnaires.
Je précise, Freddie, que je suis née après les grands combats dits feministes. Peut-être cela enleve-t-il un peu de crédibilité à mes opinions ? Je sais, pour ma part, par ma propre expérience, que les filles et femmes de ma génération ont connu et connaissent d’autres servitudes, et que nous sommes tiraillées par des injonctions sans cesse contradictoires : être mère et faire une carrière, être féminine et faire fi des stéréotypes, aimer un homme et chercher à le dominer, aimer les hommes en général et les mépriser par esprit de liberté…voilà tout ce que nous véhicule la société d’aujourd’hui. Si on n’a pas ses propres références morales, éthiques et/ou religieuses, cela devient proprement schizophrène.
Vos opinions sont tout ce qu’il y a de plus crédibles, Fleur de Lys. On peut comprendre une certaine partie des combats féministes. Je suis moi-même d’une génération post-soixantehuitarde qui a vécu un incroyable hiatus avec celle de nos mères, souvent épouses au foyer. J’ai pu constater à quel point leur situation était risquée : bien pour les enfants en bas âge à condition d’avoir épousé l’homme idéal, nettement moins bien si on se faisait larguer sans compétences professionnelles et sans même savoir remplir un chèque. Ces situations donnaient lieu à des galères sans fin pour la femme et les enfants. Le désir d’émancipation n’était pas juste un désir d’auto-évaluation, mais répondait à un besoin de survie. De là à évacuer les hommes et à considérer l’avortement comme une commodité… C’est non pour moi, et même avec une jeunesse passée en pleine « révolution sexuelle », on pouvait clairement en voir les limites. Les gens ne doivent pas se laisser asservir par leur époque, et vos opinions ne reflètent pas seulement la vôtre, mais la condition humaine tout simplement.
« On peut comprendre une certaine partie des combats féministes ».
Oui, je suis d’accord avec vous et les exemples d’émancipation que vous citez sont tout à fait légitimes et bienvenus.
Mais d’où vient alors ce sentiment qu’aujourd’hui on ne cherche plus l’emancipation mais la destruction ? l’égalité des droits mais un bouleversement anthropologique ? Le bien-être societal mais l’ivresse des droits sans limite ?
Le mal était-il en germe dès les premières revendications ? Ou bien quelque chose a dévoyé totalement la machine ?
Fleur de Lys, Il ne faut pas oublier d’où est né le combat féministe en France.
Le code civile napoléonien a institutionnalisé l’infériorité de la femme.
— « Le code Napoléon affirme l’incapacité juridique totale de la femme mariée qui passe de la tutelle de ses parents à celle de son mari.
Interdiction d’accès aux universités et lycées.
Le mariage est soumis au consentement du père :
Pour le fils, jusqu’à 25 ans
Pour la fille, toujours.
Obligation de suivre son époux à son domicile.
Les époux se doivent fidélité, mais pas au même degré.
La femme adultère est passible d’un emprisonnement de 3 mois à 2 ans.
L’homme adultère est passible d’une simple amende, et seulement s’il amène sa concubine au domicile conjugal.
Le divorce n’est autorisé que dans les cas suivants :
Adultère, condamnation à une peine infamante, sévices et injure grave.
Interdiction de signer un contrat, de gérer les biens communs.
La femme ne peut disposer de ses biens personnels, ni les gérer sans l’autorisation de son époux, même en cas de séparation de corps.
Exclusion totale des droits politiques.
La femme ne peut accomplir aucun acte juridique.
Interdiction de travailler sans l’autorisation de son mari.
Interdiction de toucher elle même son salaire.
Contrôle du mari sur sa correspondance et ses relations.
Interdiction de voyager a l’étranger sans autorisation.
Les filles mères et les enfants naturels n’ont aucun droit. »
— « C’est par l’affranchissement complet des femmes que sera signalée l’ère saint simonienne » – Prosper Enfantin, l’un des principaux chefs de file du mouvement Saint-Simonien (Saint-Simon – 1760-1825)
Le Code Napoléon, charia catholique du patriarcat gréco-romain : histoire du droit des femmes : https://matricien.wordpress.com/patriarcat/histoire/napoleon/
« Un premier décret, adopté le 18 novembre 1920, a légalisé l’interruption de grossesse. Cette disposition s’inscrivait dans toute une série de mesures destinées à bouleverser de fond en comble l’institution traditionnelle familiale, considérée comme « l’une des trois baleines soutenant l’édifice bourgeois », les deux autres étant l’Etat ancien et la propriété privée :
– suppression du mariage religieux ;
– abolition de l’autorité maritale et paternelle ;
– liberté de divorcer ;
– égalité absolue entre enfants légitimes et naturels.
Ces lois promulguées, selon le discours officiel, « pour émanciper les femmes et les enfants de la tyrannie du chef de famille », eurent des effets pervers qui se retournèrent contre ceux-là mêmes qu’elles entendaient favoriser, provoquant une véritable épidémie de divorces dans les villes, la multiplication des avortements, des abandons d’enfants, etc.. »
L’avortement en Union Soviétique – Hélène Yvert-Jalu – Annales de Démographie Historique Année 1990 1990 pp. 431-437 / Démographie des villes et des campagnes
« Ces lois promulguées, selon le discours officiel, « pour émanciper les femmes et les enfants de la tyrannie du chef de famille », eurent des effets pervers qui se retournèrent contre ceux-là mêmes qu’elles entendaient favoriser »
C’est bien là toujours le même problème avec la gauche : faire assaut d’empathie et de générosité vis-à-vis de grandes souffrances mais soutenir les politiques qui les génèrent !
Nicolas Carras nous a fait un intéressant récapitulatif historique. Pour répondre à votre question sur la raison pour laquelle cette émancipation a dégénéré, je n’en sais trop rien. On peut trouver une tonne d’explications (l’être humain ne sait pas s’arrêter, une oligarchie malveillante pousse à la roue, c’est la faute aux intellectuels gauchistes, c’est la faute à la droite molle, c’est parce que nous vivons une décadence…) mais je ne sais pas quelle est la bonne. Je pense que les gauchistes peuvent théoriser la nécessité de détruire la famille, mais cela ne « prend » que si le contexte s’y prête. Les gens sont anonymes et facilement isolés dans les grandes villes. La destruction des liens est en bonne partie d’abord générée par notre mode de vie. Il devient alors facile aux gens de pouvoir de donner un coup de pouce supplémentaire.
Exact. Je pense aussi que le déracinement crée un individu hors sol donc forcément malléable et perméable aux derives. Pourquoi la France dite périphérique est plus conservatrice ? Certainement pour cela. Parce que les liens sociaux, les repères immuables, les identifications dans des réalités enracinées sont encore vivaces.
L’étatisme, le centralisme, ne peuvent amener qu’à une destruction de ce que l’on nomme l’héritage familiale, la transmission de cet héritage familiale. C’est l’état(isme) qui va éduquer les enfants. Il va y avoir le roman national (un pur délire de propagande. Et le 19e siècle a été un siècle de propagande, des centaines de milliers de gamins ont été endoctrinés, l’école à partir de 1900 a été entre les mains de la gauche, diffusant sa vision de l’histoire, ses interprétations délirantes, il faut le dire*) …
Avec une destruction des traditions propre à chaque pays français.
Avec une école libre qui n’est plus libre vraiment …
Vous mettez les gamins devant la télévision avec des émissions pour enfants à la con qui vont leur foutre tout un tas de merde dans le cerveau, genre Casimir et compagnie (j’ai moi-même été victime de cela).
Et le tour est joué. Vous n’avez plus un peuple, mais un troupeau.
* »Je montre que les partisans de la République au sens jacobin et socialo-communiste ne sont pas des rationalistes, des amis de la science, des laïcs, mais des hommes profondément religieux, ou même mystiques, même si leur doctrine et leurs croyances constituent une pseudo-religion, que l’on peut caractériser comme une hérésie judéo-chrétienne.
…
« Déjà, un des premiers fondateurs du socialisme, Saint-Simon, avait entendu fonder un « nouveau christianisme ». Son élève Auguste Comte, après avoir prétendu que l’état théologique était dépassé, avait fondé à son tour une « religion positiviste ». De nombreux socialistes français après eux, Pierre Leroux, fondateur de la « religion de l’humanité », Philippe Buchez et d’autres considérèrent le socialisme comme une religion, comme un substitut à la chaude communauté chrétienne perdue dont ils avaient la nostalgie (voir à ce sujet le récent livre de Marie-Claude Blais, La solidarité : histoire d’une idée, Gallimard, 2007). Enfin, le père du laïcisme militant, Edgar Quinet, a dit que la société de l’avenir, non moins que celle du passé, a besoin d’une religion, puisque seule une religion peut créer un lien social solide et que la société ne peut ni ne doit supporter le pluralisme. Simplement, le christianisme devrait être remplacé en France par ce que Quinet appelait la « religion de la Révolution » – Phillippe Nemo
Centralisation, déjà en 1871 .. Par Alex Pike* :
« La France devint centralisée dans son gouvernement davantage par l’apathie et l’ignorance de ses peuples que par la tyrannie de ses rois. Quand la plus intime vie locale est abandonnée à la tutelle directe de l’État, et que la réparation du beffroi d’une église de campagne requiert un ordre écrit du pouvoir central, un peuple est en état de gâtisme. Les hommes sont élevés dans l’imbécillité, dès l’aube de la vie sociale. Quand le gouvernement central nourrit des portions de la population, il les prépare à être esclaves. Quand il dirige lui-même les affaires des paroisses et des comtés, ils sont déjà des esclaves. L’étape suivante est de réguler le travail et les salaires. »
*Albert Pike est un avocat, un général confédéré et un écrivain américain né le 29 décembre 1809 à Boston et mort le 2 avril 1891 à Washington.
« Le malheur est que cette « foi laïque », pour reprendre l’oxymore fameux de Ferdinand Buisson, a obtenu d’avoir son clergé, qui est l’Éducation nationale. Ce qui s’est passé est que la Gauche a, d’une part, détruit l’Église, et, d’autre part, donné à l’enseignement public qu’elle contrôle entièrement le statut d’une nouvelle Église, qui exerce presque seule désormais le « pouvoir spirituel » sur notre société. Notons que ce remplacement d’une Église par une autre ne pouvait avoir lieu qu’en France, seul grand pays d’Europe qui fût à la fois catholique et centralisé (les choses ne pouvaient se passer de la même manière en Espagne ou en Italie, où, pourtant, les « laïques » ont également été nombreux, ni a fortiori dans les pays protestants). Depuis lors, la Gauche exerce sur la France un pouvoir de type clérical. C’est elle qui définit le Bien et le Mal, qui fait le catéchisme aux enfants de France petits et grands, excommunie les pécheurs, censure le gouvernement et le Parlement. Mon livre est consacré en grande partie à l’étude de ce néo-cléricalisme. » – Philippe Nemo
Pour la petite histoire, Philippe Nemo présidait le jury de philosophie à l’oral d’entrée du concours commun HEC ESCP. J’ai eu affaire à lui, il était redouté par tous les étudiants.
J’aime beaucoup Philippe Nemo.
Je viens de tomber sur cet article de lui, Pour le pluralisme scolaire, très instructif.
Extrait :
« Qui dit modernité, en effet, dit pensée critique et scientifique, refus des dogmes comme des idéologies, liberté de conscience et liberté de penser. Ni les Églises, ni les États ne peuvent plus prétendre à un monopole, ni même à un quelconque privilège dans la définition de ce qu’il faut apprendre à la jeunesse. Toute la vie culturelle, aujourd’hui, est libre. Ne peuvent aujourd’hui revendiquer de monopole légitime, dans la vie intellectuelle et culturelle, aucune institution scientifique ou centre de recherche, ni aucun organe de presse ou de médias, ni aucune maison d’édition, ni en général aucun organisme culturel. Les sociétés modernes ne sont plus unanimistes. Elles sont pluralistes. Elles respectent certes le droit et l’État de droit qui le protège, mais, au-delà de ce consensus sur les règles, il ne peut plus y avoir de consensus sur les idées.
Cette situation de pluralisme dans le cadre de règles n’est d’ailleurs pas propre à la culture. Elle existe aussi dans la vie politique, où elle a nom « démocratie », et dans la vie économique, où elle a nom « économie de marché ».
Or, en contradiction flagrante avec ce droit commun du pluralisme, la France connaît encore aujourd’hui une situation de monopole scolaire. Ce monopole – qui n’existe dans aucun autre pays occidental comparable – est un héritage de Napoléon Ier, qui n’a été conservé par les républicains, à l’époque de Jules Ferry, qu’en raison du combat acharné qu’ils croyaient devoir mener contre les écoles de l’Eglise. C’est donc une spécificité française, mais dont il faut bien comprendre que nous ne devons pas être fiers. En effet, Napoléon n’était pas un démocrate. Au moment même où il créait l’Université de France, ancêtre de notre Éducation nationale, il supprimait la liberté de la presse… Cela montre bien de quel esprit antidémocratique relève le monopole scolaire.
Celui-ci ayant été maintenu par les Républiques successives (car l’actuelle « école libre », outre qu’elle est quantitativement marginale, n’est pas libre de ses programmes), il en résulte une situation étrange. Aujourd’hui, en France, des familles qui ne lisent pas les mêmes journaux, ne votent pas pour les mêmes partis, n’ont pas les mêmes soucis et projets professionnels, les mêmes genres et styles de vie, etc., sont contraintes de faire éduquer leurs enfants dans un même moule et dans des écoles qu’elles ne peuvent choisir ni contrôler. lles constatent en outre que ce moule, conçu en principe dans le cadre de l’État démocratique neutre, est en réalité accaparé par des groupes partisans qui donnent à leurs enfants une éducation politiquement orientée. »
Il y a une droite en France constructiviste également. Depuis deux siècles les enfants sont éduqués intellectuellement par des constructivistes qui ont mis la main sur l’éducation nationale. Le roman national est un constructivisme. C’est une fantasmagorie délirante. Et qui de plus n’est pas l’histoire du peuple dans son ensemble. Qui ne peut que déconnecter de la réalité factuelle, substantielle, et qui amène a une impossibilité d’interpréter au mieux son propre environnement, et qui n’arrive pas a interpréter au mieux son propre environnement est en danger, fragilisé, mais également l’histoire, le passé, donc comprendre le présent. Il y a depuis 200 ans en France tout un monde intellectuel français constructiviste. Avec à la clef une destruction de l’individualisme. Il y a un déracinement qui commence avec la réalité substantielle elle-même, qui a même fini par se mettre dans l’enseignement des mathématiques, où l’on apprend à des gamins beaucoup trop tôt des concepts abstraits, là où ils ne sont pas encore capable de les comprendre, saisir. Un mathématicien, scientifique et chercheur asiatique me disait à ce sujet que cela engendrait d’énormes problèmes, des gamins qui ne savent plus ce que c’est que 25 centilitres par exemple …
— Constructivisme : « De façon plus générale et plus philosophique, le constructivisme, au-delà de toute référence politique, économique, religieuse, scientifique et intellectuelle, consiste à imaginer un système ou une idée de l’esprit et vouloir l’appliquer non seulement sur les personnes et les biens, afin qu’ils se plient précisément à cette idée, mais aussi sur la réalité, de telle sorte que l’on s’imagine la contrôler, et sans en tenir compte.
Les penseurs libéraux ont souligné le danger de cette attitude qui est à l’origine du totalitarisme, quelle que soit la nature que ce totalitarisme puisse prendre. En effet, le contructiviste a, par définition, un esprit monopoleur, puisqu’il veut confisquer tout ce qui n’est pas à lui, dans son intérêt et voulant appliquer sa théorie ou son idée, il fera tout pour plier les individus à ce modèle qui, comme tout modèle, ne peut correspondre à la complexité de la nature humaine. » Wikibéral
@ Fleur de Lys : Je partage entièrement votre avis.
Ceci, ajouté au regroupement familial des travailleurs musulmans, a produit des effets dévastateurs.
sur une base de 200 000 bébés qui ont été avortés, depuis 45 ans, cela représente 9 millions de bébés qui ne sont pas nés.
9 millions de morts !
On se rappelle son clip présidentiel où il marche lentement en zigzagant dans son jardin en évitant les merdes de ses deux chiens qui courent joyeusement autour de lui.
On se le rappelle torse nu jouant de l’accordéon avant d’aller dîner chez un français pris au hasard.
On se le rappelle appuyé contre la barrière du petit pont de son chateau disant : »Je suis très fier de moi, en premier j’ai supprimé le contrôle des prix, pour favoriser l’application de l’honnêteté proverbiale des honnêtes commerçants ».
On se rappelle qu’un militaire honteux a volé une plume d’un faisan mangé lors d’un des repas présidentiel au chateau et qu’il a été vu et dénoncé aussitôt par un laquet lui aussi en uniforme, parce que les plumes des faisans des repas étaient comptées.
On se rappelle que deux militaires de garde au chateau ont été surpris en train de pêcher dans le ruisseau au lieu de faire le pied de grue et que la gentille anémone voulait les mettre à la porte, car c’était des voleurs.
Ses chauffeurs se rappellent qu’il n’avait jamais un rond sur lui et qu’il
ne remboursait jamais l’argent qu’ils lui avançaient pour ses caprices.
On se rappelle que le dimanche de sa défaite avec le mitéran pointu comme un âne, il était à la chasse au faisan strasbourgeois, que l’on fait sortir de sa boite pour être tué adroitement et que ce jour là, il ne s’est pas lassé de tirer au point que les organisateurs se regardaient entre eux, n’osant rien dire. C’était « poul, poul, poul, poul, » toute l’aprés midi.
Du côté de ternay, pas loin du chateau de son frère qui était utilisé pas par lui mais par l’autre car c’était mieux, un brave agent immobilier lui a vendu une propriété dans laquelle il s’est installé immédiatement, les propriétaires ne voyant pas venir l’argent, ils ont demandé au notaire qui n’en savait rien, qui a demandé à l’agent immobilier qui a bougé un peu et qui a vu venir une armée d’inspecteur des impôts dont il ne s’est pas remis.
Il voulait aussi supprimer la célébration du 8 MAI.
On se rappelle l’histoire des « pas nous, pas nous » qui en dit long sur la compassion, l’humanité et l’intelligence que les froids hauts fonctionnaires ont vu chez lui.
VGE va chasser en Afrique. Il revient, il dit j’ai tué des lions, des éléphants, des hyènes, et des pas nous, pas nous. C’est quoi les pas nous pas nous ?C’est des trucs qui disent « pas nous, pas nous » quand on leur tire dessus.
Concernant le regroupement familial et l’avortement il faut pas oublier que la grande simone Veil à l’enterrement de laquelle il n’a pas assisté est la grande patronne de celà et qu’elle ne devait pas être seule pour imposer démocratiquement à une majorité contre, cette volonté européenne de détruire l’occident et en plus elle lui a succédé à la tête de l’UE…
On se rappelle que dans son programme électoral de 1974 pour les ignorant, le pays allait devenir le champion de la richesse par l’économie, alors que tout le monde savant savait que l’économie mondiale progressiste allait tout ravager (CF LE NOEUD GORDIEN de Georges Pompidou) Alors pour accélérer le processus lucratif il a été installé le « chomage économique » à la charge de ceux qui restent , puisque les usines commençaient à se délocaliser pour mieux remplir les poches des honnêtes commerçants internationaux et augmenter la dette publique qui conduit à l’esclavage de la même manière que les juifs se sont fait esclaves des égyptiens.
On se rappelle qu’il voulait renvoyer 100 000 nord- africains par an, puisque peu des 1000000 présents travaillaient.. Ces braves gens représentant 90 % des locataires des prisons, à savoir 80 % d’algérien considérant la France comme une merde à trou de baliser,le reste étant les tunisiens et les marocains qui découvrent ce trésor. Les machines remplaçant les ouvriers, c’était économiquement logique et ce fut Simone Veil qui lui dit « c’est inadmissible », et il transforma celà en :il faut regrouper les familles, c’est bon pour le pouvoir laïque selon bildelberg 64.
Il faut rappeler également que c’était un grand lecteur de Raymond Aron et qu’il ne l’a jamais invité au restaurant de toute sa vie, qu’il n’a jamais été vu en compagnie du grand intellectuel.
Cette anecdote m’a beaucoup choqué. J’y pense très souvent.
C’est Jean-Pierre Raffarin qui durant un entretien télévisé l’a racontée.
Du mal: l’avortement (6 millions de morts), le regroupement familial (10 millions de musulmans).
Du bien : les centrales nucléaires, le super phénix, une piscine dans chaque commune, les cabines téléphoniques, la loi sur les handicapés…
Il a fait beaucoup de mal et beaucoup de bien.
Une paire de jumelles pointee sur Israel
Les avions renifleurs
Les diamants de bokassa
Concernant l’avortement, « petit » rappel …
« Un premier décret, adopté le 18 novembre 1920, a légalisé l’interruption de grossesse. Cette disposition s’inscrivait dans toute une série de mesures destinées à bouleverser de fond en comble l’institution traditionnelle familiale, considérée comme « l’une des trois baleines soutenant l’édifice bourgeois », les deux autres étant l’Etat ancien et la propriété privée :
– suppression du mariage religieux ;
– abolition de l’autorité maritale et paternelle ;
– liberté de divorcer ;
– égalité absolue entre enfants légitimes et naturels.
Ces lois promulguées, selon le discours officiel, « pour émanciper les femmes et les enfants de la tyrannie du chef de famille », eurent des effets pervers qui se retournèrent contre ceux-là mêmes qu’elles entendaient favoriser, provoquant une véritable épidémie de divorces dans les villes, la multiplication des avortements, des abandons d’enfants, etc.. »
L’avortement en Union Soviétique – Hélène Yvert-Jalu – Annales de Démographie Historique Année 1990 1990 pp. 431-437 / Démographie des villes et des campagnes
C’est aussi lui qui nous a imposé l’heure de Berlin en 1975 (GMT+2) pour de soi-disant économies d’énergie (0,3% annuelles au mieux) alors qu’aujourd’hui, avec le tout connecté, la domotique, les appareils en veille permanente (même plus de bouton marche-arrêt sur les télés, entre autres), cela ne veut plus rien dire.
Pour ma part, j’ai été attristé d’apprendre sa mort.
Je ne suis pas expert en politique mais je sais que la vie quotidienne était heureuse sous Valery Giscard d’Estaing. Il n’y avait ni SOS racisme, ni Touche pas à mon pote, ni Canal+.
On regardait les shows de Maritie et Gilbert Carpentier, il n’y avait pas de « chasse aux sorcières » à la télé.
S’il a fait des erreurs, comme le regroupement familial, c’était à mon avis, plus pas naïveté que par cynisme, contrairement à son successeur.
Je suis assez déçu par les réactions qui confinent au dénigrement et à la haine, deux dérives que je préfère laisser à ceux qui dominent le monde d’aujourd’hui et que ce site a le courage de combattre.
Cordialement
Les commentaires rappellent juste qu’il a préparé le terrain pour que la France que vous citez avec nostalgie disparaisse.
Je ne nie pas ses erreurs. En tout cas elles n’ont pas suffi pour le faire réélire.
Les Français lui ont préféré François Mitterrand, infiniment plus néfaste.
Bien à vous,
Le bilan de VGE est une catastrophe, il n’a pas fait les grandes réformes nécessaires. Les GRANDS travaux. C’était encore le moment de le faire au sortir des 30 Glorieuses. Elles auraient déjà dû être faites à la libération, juste pour dire qu’il n’est pas le seul responsable.
On peut lui en vouloir grandement d’avoir trahi ses idéaux libéraux pour au final accepter l’étatisme. Cela aurait pu être une occasion de sortir la France de l’étatisme. Mais non. Encore de la technocratie, des taxes, de l’administratif, de la bureaucratie, du centralisme, du socialisme, du collectivisme, du planisme.
On ne s’en sortira jamais avec des bras cassés pareil.
Ensuite, on se retrouve avec des tas de problèmes non réglés, qui s’accumulent. Des piles de problèmes non réglés.
On en arrive à une situation pré révolutionnaire … Ça n’est pas bon du tout.