Dans un article publié le lundi 21 novembre par le magazine « Foreign Affairs », l’ancien secrétaire à la Défense, James Mattis a déclaré que la politique étrangère « America First » avait porté atteinte à la sécurité nationale, et a appelé Joe Biden à « éliminer America First » de la stratégie américaine.
James Mattis démissionna en décembre 2018, invoquant des désaccords politiques avec le Président, qui venait d’ordonner un retrait de troupes en Syrie. Dans sa lettre de démission, Mattis suggéra que les USA devaient faire plus pour montrer « leur respect » aux alliés américains.
Lors d’un discours prononcé en octobre 2018, James Mattis, alors Secrétaire d’Etat, déclara : « quand on parle « d’America First », il ne s’agit pas seulement de l’Amérique. »
Mais dans son nouvel article, Mattis affirme le contraire, en appelant à mettre un terme à « America First ». Ainsi, 24 mois plus tard, l’ex-Secrétaire à la défense a apparemment retourné sa veste de général à 4 étoiles.
Les États-Unis sapent aujourd’hui les fondements d’un ordre international manifestement avantageux pour les intérêts américains, ce qui reflète une ignorance fondamentale de la mesure dans laquelle des alliances solides et des institutions internationales apportent une profondeur stratégique vitale. En pratique, « America First » signifiait « America Alone ». Cela a nui à la capacité du pays à traiter les problèmes avant qu’ils n’atteignent le territoire américain et a donc aggravé le danger que représentent les menaces émergentes.
En janvier, lorsque le président Joe Biden et son équipe de sécurité nationale commenceront à réévaluer la politique étrangère américaine, nous espérons qu’ils réviseront rapidement la stratégie de sécurité nationale pour éliminer le slogan «America First» de son contenu, en rétablissant à sa place l’engagement de sécurité coopérative qui a si bien servi les États-Unis pendant des décennies. La meilleure stratégie pour assurer la sécurité et la prospérité est de renforcer la force militaire américaine avec des outils civils améliorés et un réseau restauré d’alliances solides, deux éléments nécessaires pour assurer une défense en profondeur. La pandémie devrait nous rappeler le chagrin qui s’ensuit lorsque nous attendons que les problèmes viennent à nous.
Il a également admis que « la plus grande menace, à laquelle l’Amérique est aujourd’hui confrontée, vient de la Chine », toutefois, a-t-il ajouté : « les USA devraient avant tout chercher la paix et non la confrontation. »
Il appelle à une coopération avec la Chine « dans des domaines où les intérêts se chevauchent », à savoir la réponse aux pandémies, le changement climatique et la sécurité nucléaire.
En juin dernier, Mattis accorda une interview au magazine « The Atlantic » au cours de laquelle il qualifia Trump de menace pour la Constitution, et réitéra les fausses allégations selon lesquelles il avait fait appel à l’armée pour évacuer de « pacifiques » manifestants du Square Lafayette.
Dans une déclaration d’une mauvaise foi stupéfiante, Mattis décrivit les émeutiers et les pillards comme « un petit groupe de « contrevenants à la loi » parmi des milliers de personnes de conscience, qui insistent pour que nous respections nos valeurs. »
Sans aucune originalité, surfant sur le discours anti-Trump si prisé par les Démocrates, il compara également le Président Trump à un nazi, affirmant que la politique de Trump ressemble à un « slogan gratuit dont le but est de nous détruire. »
Il n’appela à aucune action spécifique, mais suggéra que le président devrait être « rejeté ».
Mattis a également plaidé pour le maintien de la présence des troupes américaines en Afghanistan et en Irak. Il a écrit :
Il est dans l’intérêt des États-Unis de renforcer la capacité de ces gouvernements à faire face aux menaces qui concernent les Américains. Ce travail n’est pas rapide ou linéaire, mais c’est un investissement à la fois dans une plus grande sécurité et dans des relations plus solides. Il est préférable que les États-Unis n’aient pas à s’occuper indéfiniment à eux seuls des menaces à leur encontre.
Il a également appelé à « un investissement substantiel pour aider à former des alliés fiables et pour soutenir une base industrielle qui puisse répondre aux besoins de défense des USA et aider à satisfaire leurs alliés les plus importants. Avec le temps, un tel investissement sera plus que rentable, car il permettra aux alliés de partager une plus grande partie du fardeau. » a-t-il soutenu. (Rêveur le général)
L’appel de James Mattis à mettre fin à « America First » suscita rapidement de violentes réactions sur les réseaux sociaux, à commencer par celle de Donald Trump.
Le Président répondit par un tweet le lendemain de la parution de l’article :
Cela en dit long sur Mattis. Obama l’avait renvoyé. J’aurais aussi dû le virer plus tôt. Il a fait un meilleur travail une fois parti. C’est le général le plus surestimé au monde.
Bryan Dean Wright, un ancien officier responsable des opérations de la CIA et démocrate conservateur, a également critiqué l’article de Mattis :
« America First » ne signifie pas « America Alone ».
Cela signifie que les alliés doivent aussi faire leur part. Par exemple, plus aucun membre de l’OTAN ne doit se soustraire à ses engagements militaire, sinon nous nous retirons. Jim Mattis le sait. Il ment pour dénigrer Trump et le mouvement « America First. »
L’acteur conservateur Isaiah Washington tweetta : « James Mattis vient-il indirectement de déclarer la guerre au peuple américain ? Wow ! Je soutiens @GenFlynn #MAGA. »
L’auteur Diana West :
De toute évidence, le général Mattis a exhorté les États-Unis à éliminer la stratégie de «America First». Sa loyauté va à «l’ordre mondial globaliste, qui est «America Last». Son héritage militaire est celui du général Petraeus et sa doctrine COIN (the Counter-Insurgency) qui priorise le sentiment des musulmans avant les membres et la vie des Américains. Un déshonneur total.
Tom Kilgannon (Fow News) :
C’est un tas de conneries globalistes. Ils discutent en groupe, insistent sur le fait que les autres nations ont le droit de prendre leurs propres décisions, mais non les USA. Ils affirment que les Etats-Unis doivent se charger de leurs alliés, qui ne font rien pour s’occuper d’eux-mêmes.
En remettant en question les paradigmes fossilisés de l’establishment de la politique étrangère avec ses politiques réalistes et pleines de bon sens d’America First, Donald Trump a corrigé les échecs de son prédécesseur.
Hélas, si comme promis, Biden restaure les idées reçues du mondialisme transnational incarné par l’establishment de la politique étrangère, les avancées de l’administration Trump seront inversées, mettant ainsi en plus grand danger la sécurité et les intérêts des USA.
Mr. Biden a fait campagne sur des politiques, qui annuleront tous ces acquis en revenant à la même politique étrangère mondialiste, celle qui a engendré les politiques désastreuses d’Obama, et il tentera sans doute de les mettre en œuvre.
La pire des erreurs d’Obama fut d’amener les États-Unis à participer à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou Plan d’action global conjoint (Joint Comprehensive Plan of Action).
Cet accord permit de transférer directement et indirectement des milliards de dollars au régime, revigora son économie défaillante en supprimant les sanctions, et rapprocha les mollahs de la capacité nucléaire Cela restera sans doute dans les annales comme l’échec le plus flagrant de la diplomatie multilatérale depuis la conférence de Munich en 1938.
Revivifié, le régime des Mollahs a aidé les djihadistes à tuer de nombreux soldats américains en Irak et en Afghanistan, à assassiner des Juifs en Israël et à l’étranger, à projeter ses forces dans le maelström syrien. Il a tenté d’établir des avant-postes aux frontières d’Israël, et a été une force de désordre et de destruction, méritant ainsi le titre de premier Etat parrain du terrorisme.
Cette erreur grotesque a été corrigée par Donald Trump, qui s’est retiré de l’accord nucléaire, a imposé des sanctions punitives et se débarrassa du général Qassem Soleimani, à la tête de la force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la Révolution iranienne, et d’Abou Mahdi al Mouhandis, commandant d’une milice irakienne, tous deux tués dans une frappe aérienne contre leur convoi à l’aéroport de Bagdad, afin de dissuader l’Iran de tout projet d’attaque contre le personnel américain à l’étranger. Trois jours avant l’attaque par drone, l’ambassade américaine à Bagdad fut prise d’assaut par des milliers de manifestants irakiens pro-Iran.
(A comparer avec l’attitude de l’Administration Obama-Clinton lors de l’attaque terroriste de Benghazi, le 11 septembre 2012, qui coûta la vie à quatre Américains dont leur ambassadeur, Christopher Stevens. )
Ces décisions contribuèrent à l’affaiblissement du régime iranien. En sortant de l’accord nucléaire, il donna quelques coups de pied supplémentaires à ses fondations pourries.
Si le prétendu président élu (pour l’instant) devient président, il va réanimer ce régime moribond, dont les mains sont couvertes du sang américain. Les Européens – ces alliés, négligés par Trump, accusé de leur avoir manqué de respect – seront ravis d’avoir un président américain qui se contentera de poursuivre une alliance, servant leurs intérêts nationaux au détriment des intérêts américains. Pendant ce temps, les autres alliés américains, comme Israël et les États sunnites du Moyen-Orient, seront mis en danger par la montée en puissance d’un Iran revigoré qui poursuit ses objectifs génocidaires.
Sous la présidence Biden, l’establishment de la politique étrangère, composé d’un conglomérat d’employés fédéraux, de penseurs, d’universitaires, et d’ONG financées par G. Soros et autres mondialistes s’épanouiront. Mais pour le reste d’entre nous, le monde deviendra un endroit plus risqué et plus dangereux. Reste à espérer que les forces du Bien l’emportent sur celles du Mal.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Sources :
- James Mattis: Joe Biden Must Eliminate « America Frist » from US Foreign Policy (Breibart News)
- « Old A.. Idiot James Mattis » Call to End « America First » Prompts Swift Backlash (Breibart News)
- « The Foreign Policy Empire Gets Ready to Strike Back » (FrontPage mag)
Les Iraniens exilés attendent ardemment la chute du régime islamofasciste iranien.
mad dog court après une nouvelle baballe…déplorable
Les Démocrates de China Joe veulent remplacer « America First » par « China First »
Le général Mattis ne travaille ni pour M.Biden ni pour M. TRUMP, peut-être pour la CIA …….
Si ça n’est pas América First, préférons-lui Trump First, c’est plus sûr !
La confiance et la loyalité dans la politique: le grand jeu d’illusion.