Publié par Gaia - Dreuz le 5 décembre 2020

Source : Lesobservateurs

Marco Chiesa, président de l’UDC Suisse, prend position concernant la lettre ouverte des coprésidents du PS, Mattea Meyer et Cédric Wermuth. « C’est de la démagogie pure. Contrairement à ces théoriciens issus des villes, nous avons dans nos rangs des représentantes et représentants des régions touristiques hivernales concernées », explique Marco Chiesa: « Ces personnes connaissent parfaitement la situation des prestataires touristiques et des chemins de fer de montagne. »

La réalité est que les entreprises touristiques prennent très au sérieux la protection de la population. Elles ont mis au point des concepts de protection complets et rigoureux dont l’efficacité a déjà été prouvée l’été dernier. Ces dispositifs de protection avaient d’ailleurs été exigés par la Confédération.

Mais au lieu d’avoir confiance dans ces concepts et dans sa propre population, le Conseil fédéral, emmené par le ministre de la santé Alain Berset, préfère céder aux pressions de l’UE. « Nous ne sommes pas aux ordres de l’UE, mais nous formons un Etat indépendant avec ses propres règles », souligne Marco Chiesa en songeant à l’intention du conseiller fédéral Berset d’imposer aux régions de ski des restrictions supplémentaires indifférenciées et quasiment inapplicables.

Mercredi, des parlementaires UDC, PLR et PDC originaires des régions de montagne ont invité le Conseil fédéral à renoncer à de nouvelles mesures touchant aux régions de montagne où la survie de milliers d’entreprises dépend des recettes réalisées durant le petit nombre de semaines que dure la saison hivernale.

Marco Chiesa rejette catégoriquement les critiques des dirigeants socialistes selon lesquels les partis de droite nuisent ainsi aux régions de montagne: « C’est le contraire qui est vrai: si le Conseil fédéral impose de nouvelles conditions arbitraires, il n’y aura qu’un fossoyeur des régions de montagne: le conseiller fédéral Berset. »

Comment expliquer que le ministre de la santé veuille limiter le nombre de passagers des chemins de fer de montagne tout en admettant des trains, trams et bus bondés dans les villes? Comment comprendre que le Conseil fédéral garde les frontières ouvertes même en période de pandémie et permette à des dizaines de milliers de frontaliers d’affluer chaque jour en Suisse? « De toute évidence, il ne s’agit plus ici de la protection de la santé publique, mais de laisser libre cours à l’arbitraire socialiste », constate Marco Chiesa.

Le président de l’UDC rappelle aussi que l’éventuelle imposition de mesures de protection supplémentaires doit obligatoirement relever de la compétence des cantons qui sont les mieux placés pour connaître la situation sanitaire et les conditions des arts et métiers dans ces régions. « Dans cette situation difficile, la Suisse a besoin de solutions pragmatiques et non pas de démagogie à la mode socialiste. »

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