Guy Millière : entretien avec Alexandre Del Valle sur la situation aux Etats-Unis.
J’ai réalisé il y a une dizaine de jours un long entretien avec Alexandre del Valle, qui voulait le publier dans Valeurs Actuelles, lequel a refusé. D’autres magazines ont refusé aussi. Toutes les personnes contactées ont dit qu’il n’y avait pas eu de fraudes et qu’en parler était “complotiste”. La vérité, même appuyée sur des faits vérifiables, devient impossible à dire en France où l’atmosphère devient difficilement respirable. Un fragment de l’entretien a été publié par le magazine L’incorrect. On trouvera ici l’intégralité de l’entretien. Depuis que j’ai répondu à Alexandre del Valle, la Cour Suprême s’est conduit de manière honteuse et a tourné le dos a la Constitution, comme je le craignais, et le 18 décembre, John Ratcliffe, directeur du renseignement national n’a pu présenter le rapport qu’il devait présenter sur les ingérences étrangères dans les élections du 3 novembre car plusieurs services ne lui ont pas transmis des informations cruciales. Le coup d’Etat contre Donald Trump et contre la démocratie américaine implique non seulement le Parti Démocrate et la quasi totalité des médias américains, mais aussi ce que Donald Trump appelle l’Etat profond, la CIA, le FBI, divers milliardaires désireux de renforcer leurs liens avec la Chine et de participer à la “grande réinitialisation”. Donald Trump a envisagé de déclarer l’état d’urgence en se basant sur le rapport Ratcliffe : faute de rapport, il y a renoncé, et il semblerait que des généraux dans l’armée soient du coté du coup d’Etat. Il n’a renoncé à rien. Il ne peut faire saisir les machines Dominion sans déclaration de l’état d’urgence. Il ne peut désigner un procureur spécial pour enquêter sur les liens de la famille Biden avec la Chine : seul le Ministre de la justice le peut, et William Barr, qui s’est révélé être un traitre et un membre de l’Etat profond, a été poussé par Trump à la démission et ne sera remplacé que le 23 décembre. Donald Trump vient de mettre en ligne une video, “Combattez pour Trump. Sauvez l’Amérique. Sauvez le monde”. Il appelle à une manifestation à Washington le 6 janvier, jour où le Président doit être désigné par le Congrès. Il reste, ce jour là, une chance pour l’Amérique et le monde d’échapper au pire. Il s’agit effectivement de sauver l’Amérique et de sauver le monde. Que nombre de gens ne voient pas la gravité de la situation me consterne. Que l’information puisse de moins en moins circuler me révolte.
1 Vous vivez depuis des années aux États-Unis et vos positions en faveur de Donald Trump sont connues et vous les assumez, mais vous êtes aussi un universitaire et en tant que tel, pouvez-vous nous exposer les scenarii possibles dans cette crise grave et sans précédents qui oppose à la fois pro et anti Trump, Démocrates et conservateurs voire plus globalement « patriotes » et internationalistes ? Est-ce irresponsable de la part de certains de parler de risque de guerre civile ?
La crise actuelle est effectivement très grave et sans précédents. Les divisions aux Etats-Unis n’ont jamais été aussi vives depuis le temps de la guerre civile américaine, appelée en France Guerre de Sécession. Elles sont fondamentalement le résultat de ce que le politologue Roger Kimball a appelé “la longue marche” dans un livre remarquable portant ce titre, et publié il y a vingt ans. La gauche extrême a toujours eu du mal à s’implanter aux Etats-Unis, et à chaque fois qu’elle a essayé elle a échoué.
Elle avait, dans les années 1945-50, le visage du parti communiste américain, et deux affaires d’espionnage survenues au début des années 1950 l’ont fait échouer et ont conduit à son effondrement, l’affaire Rosenberg, qui concernait la transmission des secrets atomiques américains à l’Union Soviétique, et a conduit à la condamnation à mort et à l’exécution de Julius et Ethel Rosenberg, et l’affaire Chambers-Hiss qui a vu un journaliste très connu, Whittakers Chambers, reconnaitre qu’il avait été espion pour l’Union Soviétique, et dire que son chef de réseau était Alger Hiss, un homme qui occupait de hautes fonctions au Secrétariat d’Etat: la carrière de Whittaker Chambers a été brisée, et Alger Hiss a été condamné à une lourde peine de prison. La Commission des Affaires Anti-américaines de la Chambre des représentants a, en suite de cela, débusqué tous les communistes présents dans l’appareil d’Etat et tous ceux qui étaient communistes ou soupçonnés de l’être ont vu le soupçon s’abattre sur eux.
Dans les années 1960, une décennie plus tard, les gens de gauche extrême se sont présentés comme constituent une nouvelle gauche, non communiste, mais “anti-anticommuniste”, et ils ont utilisé une stratégie d’infiltration conçue par le philosophe communiste italien Antonio Gramsci et perfectionnée par le maître à penser de la gauche extrême américaine jusqu’à ce jour, Saul Alinsky. Ils se sont emparés peu à peu de tous les secteurs des universités où s’enseignent les sciences humaines, la littérature, les arts, le journalisme. Ceux qu’ils ont formés sont devenus instituteurs, professeurs de lycée, journalistes, artistes.
Ils en sont venus à tenir très largement l’enseignement primaire et secondaire, les rédactions des grands journaux et magazines, puis celles de chaines de télévision, mais aussi le secteur du cinéma et du show business.
La dernière étape pour eux a été la prise en main d’un parti politique et ils se sont emparés du Parti Démocrate qui, sous leur emprise, est devenu un parti de gauche extrême. L’arrivée au pouvoir de Barack Obama a été pour eux le couronnement de leurs efforts.
Barack Obama a promis, dès l’automne 2008, de changer radicalement l’Amérique, et c’est ce qu’il a commencé à faire en huit ans. Il a procédé avec subtilité pour ne pas susciter des réactions trop vives de ses adversaires, qui ont néanmoins créé le mouvement des Tea parties, qu’il est parvenu à briser en utilisant le harcèlement fiscal.
Il a noué des relations avec les grandes entreprises américaines, en utilisant tous les moyens du capitalisme de connivence et en leur offrant des contrats gouvernementaux en échange de leurs contributions financières au Parti Démocrate. Il a aussi installé des militants de gauche extrême dans toutes les administrations du pays et dans la justice. Hillary Clinton devait lui succéder et parachever ce qu’il avait accompli, et les Républicains acceptaient de jouer le rôle d’opposants dociles, condamnés à perdre, mais pouvant eux aussi participer au capitalisme de connivence.
John McCain, puis Mitt Romney avaient joué parfaitement le rôle de Républicains dociles, et en 2016, les dirigeants du Parti Républicain avaient leur candidat, qui disposait de leur soutien et de financements importants, Jeb Bush. Donald Trump s’est imposé au Parti Républicain contre la volonté des dirigeants du parti, et ceux-ci ne lui ont pas pardonné.
Il est dès lors devenu tout à la fois l’ennemi du Parti Démocrate transformé en un parti de gauche extrême, l’ennemi de tous ceux que la gauche extrême a infiltré dans l’enseignement, dans les médias, le cinéma et le show business, l’ennemi des grandes entreprises participant au capitalisme de connivence, l’ennemi de tous ceux installés par Barack Obama dans les administrations et dans la justice, mais aussi l’ennemi des Républicains dociles et de ceux qui tenaient le Parti Républicain en 2016, et nombre d’entre eux n’ont cessé depuis quatre ans de le combattre.
Il s’est fait élire en s’adressant aux ouvriers et employés qui votaient jusque-là démocrate, mais aussi aux minorités ethniques, et il a modifié profondément l’électorat du Parti Républicain, qu’il a remodelé pour en faire un parti adhérant aux idées qu’il porte : patriotisme économique et patriotisme tout court, réaffirmation des valeurs fondamentales de la société américaine et de la civilisation occidentale, retour à une politique étrangère inspirée de Ronald Reagan reposant sur le réarmement matériel et moral du pays et sur un retour à la souveraineté des Etats-Unis dans toutes leurs décisions, abandon de l’interventionnisme et de l’idée néo-conservatrice qu’on peut imposer la démocratie par la guerre.
Il a promis à ceux qui ont voté pour lui de “drainer le marécage”, ce par quoi il entendait sa volonté de s’en prendre à tous ceux qui, grâce à la stratégie d’infiltration tiennent aujourd’hui l’enseignement, les grands médias, le Parti Démocrate, tous ceux mis en place dans l’appareil d’état par Obama, les grandes entreprises adeptes du capitalisme de connivence, les républicains impliqués dans le capitalisme de connivence.
Il s’est attiré l’hostilité absolue de tous ces gens, qui lui ont mené une guerre totale pendant ses quatre années de présidence, avec l’appui tacite de ceux qui tenaient le Parti Républicain avant qu’il soit Président.
Il a été accusé sans le moindre fondement de “collusion avec la Russie”, puis, toujours sans le moindre fondement, de mise en danger du pays en raison d’une conversation téléphonique anodine avec le Président ukrainien. Il a subi une procédure de destitution ne reposant sur rien et violant toutes les règles de droit américaines.
Il a subi l’utilisation de la pandémie, que ces gens ont utilisé pour semer une peur maximale et pour faire subir au pays des dégâts économiques importants, car ces gens pensaient qu’une économie en mauvais état serait nuisible pour lui, Donald Trump. Il a été confronté à des émeutes déclenchées par deux organisations marxistes révolutionnaires, Antifa et Black Lives Matter, que ces gens ont appuyé, et des politiciens démocrates, des journalistes des grands médias ont osé parler de “manifestants pacifiques” sur fond de pillages, de meurtres et d’incendies.
Rien de tout cela n’ayant permis d’abattre Trump, ces gens ont organisé des fraudes électorales massives aux fins d’empêcher Donald Trump d’avoir un second mandat et aux fins de reprendre le pouvoir.
La crise repose sur tout cela. Il y a d’un côté Donald Trump, et une très large part du peuple américain, patriote, attachée aux valeurs de l’Amérique et de l’Occident, et en face d’eux, il y a un peuple façonné par la gauche extrême américaine : des étudiants et des gens passés par l’université où on leur a donné des idées de gauche extrême (et les enquêtes montrent que plus des gens sont restés longtemps à l’université, plus ils pensent à gauche).
Il y a aussi des membres de minorités ethniques à qui des organisations radicales ont appris faussement que les Républicains sont racistes. Il y a des gens qui, à force de regarder des chaines de télévision aux mains de la gauche extrême sont imprégnés de haine envers Donald Trump.
Il y a des gens très radicaux qui pensent que les Etats-Unis sont un pays exécrable qu’il faut détruire. Il est très difficile de savoir comment la crise va évoluer. Pour l’heure, des actions en justice ont lieu : les avocats de Trump n’admettent pas les fraudes électorales massives, Trump non plus, bien sûr, les millions de gens qui ont voté Trump ne les admettent pas davantage et pensent, à juste titre, que Trump a été réélu le 3 novembre et qu’on lui a volé sa réélection tout en volant leur vote à eux, qui ont voté pour Trump, et il importe de voir que Donald Trump a remporté près de onze millions de voix de plus qu’en 2016, ce qui montre son immense popularité.
Des plaintes ont été déposées par les avocats de Trump : les juges fédéraux nommés par Obama les ont rejetées par militantisme, sans les examiner et n’ont pas fait leur travail de juges.
D’autres juges ont agi de la même façon, par peur d’agressions, car Antifa et Black Lives Matter menacent quiconque n’obéit pas à la gauche extrême.
Une plainte a été déposée par le procureur général du Texas contre les quatre Etats dans lesquels les fraudes ont été les plus graves (Géorgie, Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin) et la plainte a été adressée directement à la Cour Suprême, qui a refusé de l’examiner en disant que le Texas n’est pas concerné par ce qui se passe dans ces quatre Etats, et que c’est dans ces Etats que les problèmes doivent se régler : c’est une réaction de peur, là encore.
Le Texas, qui a vu sa plainte appuyée par dix-neuf autres Etats et cent vingt représentants républicains est très concerné, parce que les fraudes dans les quatre Etats impliqués ont inversé le résultat d’une élection fédérale et porte atteinte au vote des Etats, tels le Texas, où il n’y a pas eu de fraudes, ce à quoi on peut ajouter que ces quatre Etats ont changé leurs lois électorales juste avant l’élection, en violant la Constitution des Etats-Unis.
Les législatures des Etats concernés par les fraudes massives se sont vues, au nom du fait que Joe Biden n’a gagné dans leur Etat que grâce aux fraudes, demander par les avocats de Donald Trump de ne pas envoyer de grands électeurs représentant Joe Biden à la réunion du 14 décembre au cours de laquelle le Président élu est effectivement désigné.
Des grands électeurs ont été désigné par les Etats concernés, de manière illégale (sans consultation des législatures d’Etat qui sont constitutionnellement les instances qui doivent désigner les grands électeurs), et le 14 décembre, Joe Biden sera sans doute désigné comme Président, (ce sera sans doute fait quand cet entretien paraitra).
Cela ne signifiera pas du tout que les avocats de Donald Trump et Donald Trump lui-même vont abandonner. Des plaintes vont continuer à suivre leur cours, des preuves et des témoignages vont s’accumuler.
Trump dit qu’il a prêté serment sur la Constitution et qu’il n’admettra pas que quelqu’un devienne Président grâce à la fraude. Ceux qui soutiennent Trump sont imprégnés d’un sentiment de révolte qui monte en puissance.
Trump dit que ce qui se passe est un coup d’Etat, et c’est exact. Un coup d’Etat est la tentative d’abolir un fonctionnement démocratique par des moyens non démocratiques et les fraudes massives ne sont pas des moyens démocratiques.
Ceux qui ont voté Trump ne feront pas d’émeutes. Les conservateurs ne recourent pas à l’émeute. J’ignore ce que sera leur réaction. Ce que je sais est qu’aucun d’entre eux ne considèrera une seule seconde Joe Biden comme un Président légitimement élu, et que quasiment tous le considèreront comme quelqu’un qui a volé l’élection et comme un imposteur. Donald Trump lui-même, s’il est conduit à céder le pouvoir, continuera très vraisemblablement à dire que ce qui s’est passé est un coup d’Etat et se placera en position de principal opposant à une présidence qu’il considèrera illégitime. Est-ce que cela conduira à une guerre civile ?
J’en doute.
Le climat dans le pays restera néanmoins extrêmement troublé. Des réactions ressemblant à ce qu’ont été les Tea parties sous Obama sont à prévoir, autrement dit, des manifestations de masse, et si des mesures très à gauche sont prises par une administration Biden, des actions de désobéissance civile auront lieu. Des millions d’Américains citent la Déclaration d’indépendance, disent que les Etats-Unis sont nés d’une révolte contre la tyrannie, et considèrent que ce qui se passe est un glissement inadmissible vers la tyrannie.
2) Peut-on prouver ou documenter de manière incontestable les accusations de fraudes massives ? Et que répondre à ceux qui accusent les pro Trump de diffuser des fake news pour rester au pouvoir contre le libre jeu des élections démocratiques ?
Les fraudes massives sont une réalité, et il est regrettable que ce ne soit pas dit en France. Les preuves sont innombrables. Donald Trump les a énumérées de façon détaillée dans un discours prononcé le 2 décembre, et ceux qui affirment qu’il n’y a ni fraudes ni preuves nient la réalité la plus élémentaire.
Nul n’a cherché à voir si des fraudes ont eu lieu dans des Etats autres que les six Etats concernés par les litiges, quatre Etats démocrates (Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin, Nevada), deux Etats républicains où les secrétaires d’Etat chargés des procédures électorales sont des NeverTrumpers (Georgia, Arizona), mais c’est tout à fait possible.
Les fraudes ont pris place en deux temps. Le premier temps a été l’envoi massif de bulletins de vote par correspondance dans les Etats concernés.
Les bulletins ont été envoyés aux personnes résidant dans l’Etat, à des personnes décédées parfois depuis longtemps, à des personnes ayant quitté l’Etat, à des résidents permanents de l’Etat n’ayant pas le droit de vote parce qu’ils n’ont pas la nationalité américaine, à des immigrants illégaux.
Dans plusieurs Etats, les bulletins ont été ramassés au domicile des personnes ayant reçu des bulletins par des militants démocrates, ce qu’on appelle aux Etats-Unis le ballot harvesting, la récolte des bulletins, et la case indiquant le nom du candidat démocrate à la présidence a été cochée par les militants démocrates. Des bulletins de vote par correspondance ont été imprimés en surnombre et placés en réserve. Des tris de bulletins ont été faits dans certains centres de tri, et des bulletins de vote venant d’électeurs républicains, qu’on peut identifier par le fait que la lettre R figure sur l’enveloppe ont été détruits en nombre. Les bulletins de vote par correspondance issus du ballot harvesting et remplis par les militants démocrates ont été mêlés aux autres bulletins et décomptés, tous pour Joe Biden.
Des machines à voter achetées dans cinq des six Etats concernés ont, selon les preuves disponibles, été réglées selon des algorithmes faussant les décomptes des voix dans les bureaux de vote, aux fins d’avantager Joe Biden. L’avance de Donald Trump semble avoir été, malgré les fraudes, si considérable le 3 novembre au soir que les gens qui supervisaient les fraudes semblent avoir paniqué, et le dépouillement a été arrêté dans les six Etats concernés un peu avant minuit, heure de Washington, pour reprendre quelques heures plus tard, et le deuxième temps des fraudes a eu lieu dans l’intervalle.
Des dizaines de milliers de bulletins placés en réserve ont été amenés dans les bureaux de dépouillement tenus par des responsables démocrates et aussitôt comptés : sans encombre, car au moment de l’arrêt du dépouillement, les responsables démocrates des bureaux ou les bulletins ont été amenés ont demandé aux personnes chargées du dépouillement de rentrer chez elles, et seuls des militants démocrates sont restés dans les bureaux de dépouillement, hors de toute présence de témoins gênants.
Les graphes statistiques montrant l’évolution du nombre de votes pour chaque candidat connaissent au moment de l’ajout des bulletins placés en réserve, amenés et comptés des montées á la verticale du nombre de voix pour Biden au moment où les bulletins en réserve sont comptés.
Les machines à voter de marque Dominion achetées dans cinq des six Etats concernés sont des machines dans lesquelles, c’est démontré, il est très facile d’introduire des algorithmes biaisés aux fins de frauder.
Elles ont initialement été utilisées au Venezuela sous Hugo Chavez avant d’être vendues en Amérique du Nord. Certains Etats des Etats-Unis les ont achetées, d’autres ont refusé, précisément parce qu’elles permettent les fraudes. Les avocats travaillant pour Donald Trump ont des centaines de preuves matérielles, des milliers de témoignages écrits sous serment venus de gens attestant qu’ils ont observé des fraudes, des analyses établies par des experts en statistiques et en électronique.
Les dossiers dont dispose Rudy Giuliani, le principal avocat de Donald Trump, sont accablants. Les dossiers établis par des avocats entendant non seulement démontrer des fraudes, mais aussi s’intéresser en détail aux machines à voter, Lin Wood et Sidney Powell, sont tout aussi accablants.
Les preuves et les témoignages sous serment seraient pleinement suffisantes pour démontrer dans n’importe quel tribunal digne de ce nom qu’un crime a été commis, mais on est là dans le domaine de la politique sale.
Comme je l’ai dit, des juges se comportent en militants démocrates et plus du tout en juges, et d’autres juges cèdent à la peur. Des avocats qui avaient accepté de travailler pour Donald Trump en Pennsylvanie ont reçu des menaces de mort et ont décidé de se retirer.
Les dossiers dont dispose Rudy Giuliani seront transmis à la Cour Suprême des Etats Unis, mais la façon dont elle s’est conduite face à la plainte déposée par le procureur général du Texas peut laisser penser qu’elle continuera à avoir peur, ce qui est très préoccupant, car elle renonce de plus en plus à jouer son rôle de gardienne du droit et de la Constitution.
Ce qui se passe est extrêmement délétère. La plupart des juges dans le pays ne rendent plus la justice en ce moment. La Cour Suprême, clé de voute des institutions américaines, ne joue plus son rôle.
Le Ministère de la justice contient des maillons faibles qui n’instruisent pas des dossiers qui devraient être instruits, ou le font avec retard, il en est ainsi tout particulièrement pour les dossiers qui concernent les réseaux de corruption de la famille Biden, et c’est là encore un sujet dont on devrait parler en France : des preuves montrent que Joe Biden est à la tête d’un réseau de corruption et a utilisé son fils Hunter pour accorder des avantages aux dignitaires de plusieurs pays, dont la Chine, et les preuves sont disponibles depuis des mois, mais parce que Joe Biden était candidat à l’élection présidentielle, l’instruction des dossiers a été stoppée, et quand un journal, le New York Post, a publié des documents accablants, tous les autres médias ont dit que les documents n’existaient pas.
Le FBI, qui aurait dû enquêter, n’a rien fait lui non plus. L’expression fake news a été créée par Donald Trump pour dénoncer la désinformation disséminée par les grands médias tenus par la gauche extrême, et maintenant, ces mêmes grands médias utilisent à leur tour l’expression fake news pour tenter d’occulter les faits établis et pour incriminer ceux qui les mettent au jour.
Les grands médias tenus par la gauche extrême ont cessé d’informer et font de la désinformation à dose intensive : ils ne cessent d’occulter des faits établis. Ils présentent comme des faits établis des éléments faux.
Ils font cela depuis plus de quatre ans. Ils servent la volonté de renverser Donald Trump et d’installer à tout prix au pouvoir Joe Biden et les Démocrates.
C’est très inquiétant et sans précédents aux Etats-Unis. La justice est très détériorée. La sécurité est très détériorée aussi, et il n’est pas du tout normal qu’Antifa et Black Lives Matter puissent jouir d’une telle impunité.
On ne le dit pas en France, mais quand des gens qui soutiennent Trump se rassemblent paisiblement, ils sont souvent agressés quand ils prennent le chemin du retour, par des membres d’Antifa et de Black Lives Matter : les grands médias de gauche extrême ferment les yeux sur ces agressions et préfèrent incriminer des groupes tels que le Proud Boys, qu’ils présentent comme des “suprématistes blancs”, ce qui est ignoble et grotesque : les Proud Boys sont aveugles à la couleur de peau et leur chef est un noir d’origine hispanique, Enrique Tarrio.
Ils agissent de manière défensive, contre Antifa et Black Lives Matter qui n’hésitent pas à agresser des femmes seules accompagnées d’enfants. La sécurité doit être rétablie aux Etats-Unis, et ce ne sont pas les Proud Boys qui la mettent en cause. Si les fraudes massives ne sont pas sanctionnées, le suffrage universel sera quasiment aboli aux Etats-Unis.
Les grands médias tenus par la gauche extrême continuent à épargner Joe Biden, persistent à dire que les fraudes sont inexistantes, et font comme si elles n’existaient pas.
La démocratie est la possibilité pour une population de décider en connaissance de cause : quand la connaissance disparait, la démocratie disparait aussi.
Les violations de la démocratie ne sont pas perpétrées par Trump, vraiment pas du tout. Elles sont perpétrées par ses ennemis, et, puisque j’ai évoqué la corruption de la famille Biden et le fait que la Chine est impliquée, on doit voir que les violations sont infiniment plus préoccupantes qu’on le dit.
Trump et les avocats que j’ai cité ne se battent pas seulement contre les fraudes et contre ce que Donald Trump décrit comme un coup d’Etat, mais aussi, et ils le disent de plus en plus, pour sauver les institutions américaines.
La stratégie d’infiltration de la gauche américaine se révèle avoir été très destructrice.
Que des Républicains fassent cause commune avec les Démocrates est lamentable : c’est hélas une réalité. J’ai expliqué plus haut pourquoi ils se comportent ainsi.
3) Comment expliquez-vous l’acharnement incroyable de l’ensemble des médias des multinationales du deep state des milieux intellectuels et des Démocrates contre ce Président, le plus diabolisé et empêché de gouverner depuis Nixon ?
A l’époque de Nixon, il s’agissait pour la gauche américaine de faire tomber un Président qu’elle détestait. Grace au scandale du Watergate, elle y est arrivée.
On parle du Watergate, mais on ne parle quasiment jamais des conséquences de la chute de Nixon : l’arrivée à la présidence d’un Président faible et illégitime, Gerald Ford, un Congrès qui va tout faire pour couper les vivres à l’armée du Sud Vietnam, et y parvenir, la débâcle américaine au Vietnam qui suivra, l’exode des boat people, le génocide cambodgien, l’élection de Jimmy Carter sous la présidence de qui l’Union Soviétique avancera sur trois continents et le Shah d’Iran tombera pour laisser place à Khomeiny et à la République islamique toujours en place.
La diabolisation de Trump tient au fait qu’il a interrompu la transformation radicale du pays enclenchée sous Barack Obama et a voulu, comme je l’ai dit, drainer le marécage.
Ce qui s’est passé et se passe encore a été et est bien davantage qu’une simple diabolisation. Cela a été et est un véritable déferlement de haine.
Des appels à son assassinat ont été proférés. Les pires insanités ont été proférées à son encontre. Une comédienne a posé pour une photo très largement diffusée où elle se montrait brandissant une tête en plastique de Donald Trump, tranchée et sanguinolente : la photo s’est retrouvée sur Facebook, sur Twitter, sur Instagram, accompagnée de commentaires enthousiastes. Quand Donald Trump a été atteint par le Covid 19, des milliers de gens de gauche ont inondé Twitter de messages souhaitant que “le coronavirus gagne”, et que le monde soit “débarrassé de Trump”.
Des instituts d’analyse ont montré qu’en moyenne, 92 pour cent des articles et reportages consacrés à Trump aux Etats-Unis étaient négatifs et diffamatoires : une telle proportion n’avait jamais été atteinte.
La haine a même touché ceux qui ont osé soutenir Trump : des employés de plusieurs entreprises ont été licenciés parce qu’ils avaient posté sur Facebook un message favorable à Trump.
Des personnes portant une casquette pro-Trump ont été agressées, parfois très violemment.
Un climat de terreur a régné pendant les mois qui ont précédé l’élection, et quasiment aucune voiture n’a porté d’autocollants montrant un soutien à Trump.
Ceux qui se sont risqués à en placer un sur leur voiture malgré tout ont retrouvé celle-ci saccagée, parfois incendiée. Ce déferlement n’a pour autant pas empêché Donald Trump de gouverner.
Ce qu’il a accompli est immense, tant en politique intérieure qu’en politique étrangère. Jusqu’en mars 2020, l’économie américaine se portait extraordinairement bien.
Elle ne s’était jamais aussi bien portée depuis plus de cinquante ans. Le chômage était tombé à 3,5 pour cent, ce qui signifiait une situation de plein emploi. L’immigration clandestine avait baissé de plus de soixante-dix pour cent, une baisse sans précédent.
Le niveau de vie moyens connaissait une hausse elle-même sans précédent.
Le pays était devenu le premier producteur mondial de gaz et de pétrole et était énergétiquement indépendant. Le taux de croissance au troisième trimestre 2020, après la brève récession due à la pandémie, se chiffrait à 33,1 pour cent en rythme annuel, un chiffre jamais connu dans un pays occidental.
En politique étrangère, Donald Trump avait écrasé l’Etat Islamique, asphyxié la République islamique d’Iran, qui était devenue, après l’accord de juillet 2015, le principal financier du terrorisme islamique, et le terrorisme islamique avait largement disparu sur la planète entière.
Il avait mené une politique d’endiguement efficace vis-à-vis de la Chine, qui commençait à faire de nettes concessions.
Il avait enclenché un processus de paix remarquable au Proche-Orient, dont les accords d’Abraham signés à Washington le 15 septembre n’étaient qu’un premier volet. Qu’il ait pu accomplir autant malgré le déferlement de haine et le harcèlement qu’il a subi n’a fait qu’exacerber la haine déversée sur lui, et explique les fraudes massives.
Il était hors de question de laisser Trump parachever ce qu’il a mis en œuvre. Il fallait, pour ses ennemis, l’arrêter par n’importe quel moyen.
Trump gène beaucoup de gens : la gauche extrême, qui aimerait le voir mort, les grandes entreprises adeptes du capitalisme de connivence, les républicains impliqués dans le capitalisme de connivence, les corrompus, les puissances corruptrices, en tête desquelles la Chine, et on va découvrir bientôt que celle-ci a joué un rôle non négligeable dans ce qui se passe présentement dans le pays.
Des preuves s’accumulent qui seront divulguées dans les prochaines semaines.
4) Comment envisagez-vous l’après Trump si l’élection légitime ou pas de Joe Biden est confirmée le 14 décembre par les grands électeurs et si les procès intentés par l’équipe Trump ne débouchent pas sur une invalidation ?
Joe Biden sera désigné comme Président élu le 14 décembre (j’ai dit que ce sera sans doute fait quand cet entretien paraitra). S’il devient Président, ce qui n’est pas encore assuré, car bien des choses peuvent se passer avant le 20 janvier 2021, date à laquelle le Président prête serment, il ne sera en aucun cas légitime, car un Président, dans une démocratie, ne peut être considéré comme légitimement élu si son élection résulte de fraudes massives qui permettent de voler une élection et d’en inverser le résultat.
Il ne sera désigné que si tous les juges dans tout le pays ont renoncé à faire régner le droit et si la Cour Suprême a absolument renoncé à jouer son rôle.
Joe Biden sera alors très concrètement le Président le plus illégitime de toute l’histoire des Etats-Unis. Son arrivée au pouvoir signifiera, le cas échéant, qu’on peut frauder, violer le droit, violer la Constitution, être corrompu par une puissance étrangère, et arriver au pouvoir aux Etats-Unis. Elle réduira peu ou prou la Constitution des Etats-Unis à un chiffon de papier.
Elle fera passer les Etats-Unis à un autre mode de fonctionnement, plus proche de celui des républiques instables, gangrenées par la corruption, d’Amérique du Sud. Je craindrai dans ce cas que soit enclenché un processus difficilement remédiable, sinon par un vaste soulèvement de la population.
Si une fraude aussi massive est entérinée, des fraudes plus massives encore pourront se produire dans le futur, et le Parti Démocrate pourra gagner à chaque fois. De fait : il ne faudra pas compter sur le Parti Démocrate, s’il peut voler l’élection de novembre 2020, pour rendre les élections futures plus sures.
Si, Joe Biden devenant Président, les républicains conservent une faible majorité au Senat, ce qui sera le cas s’ils gagnent les deux élections sénatoriales de Géorgie qui doivent faire l’objet d’un second tour au mois de Janvier, il n’aura pas tous les pouvoirs, et les républicains pourront atténuer partiellement ses capacités de nuisance. Il fera néanmoins beaucoup de dégâts : augmenter les impôts et remettre en place de multiples réglementations pesant sur les petites et moyennes entreprises, restreindre la production d’énergie et accroitre les prix de celle-ci, ce dans un contexte où l’économie redémarre à peine après la récession qui a découlé de la pandémie, ne peut qu’être désastreux.
Et des décisions de politique étrangère délétères pourraient être prises, telle la levée des sanctions imposées à l’Iran des mollahs par l’administration Trump, et une déstabilisation du Proche-Orient tout entier suivrait vraisemblablement. L’abandon de la politique de fermeté vis-à-vis de la Chine mise en place elle aussi par l’administration Trump, abandon clairement envisagé par une hypothétique administration Biden (pour des raisons très explicables), aurait des conséquences profondes, à l’échelle planétaire, cette fois. Le retour à une politique laxiste vis-à-vis du terrorisme islamique serait, au vu du fait qu’on trouve dans l’entourage de Biden des gens qui ont trouvé des excuses aux auteurs d’attentats suicides, tels Reema Dodin, tout à fait possible. Si les Républicains perdent la majorité au Sénat, ce qui sera le cas s’ils perdent les deux élections sénatoriales susdites, les dégâts seront si immenses que les Etats-Unis deviendront vite méconnaissables. La Constitution ne sera plus même un chiffon de papier.
La Cour Suprême se verra ajouter entre quatre et six membres issus de la gauche extrême et cessera pleinement de jouer son rôle pour devenir une chambre d’enregistrement des décisions prises au Congrès.
Deux Etats seront sans doute ajoutés aux cinquante Etats existants sans que le reste du pays soit consulté, le District de Columbia et Porto Rico, et il est certain, au vu de toutes les études disponibles, qu’ils voteront démocrate.
Quatre sièges de sénateurs seront créés, et ce seront des sièges démocrates. Plus rien n’empêchera de violer le droit, et les juges militants de gauche extrême déjà en place pourront agir à leur guise.
Onze millions d’immigrants illégaux seront rapidement naturalisés et auront vite le droit de vote, ce qui fera glisser vers les démocrates un Etat tel que le Texas, sans lequel les républicains ne peuvent gagner aucune élection présidentielle, et sans doute d’autres Etats.
J’écris à la fin de mon livre Après Trump ? qu’après Trump il y aura Trump encore, et qu’en ce cas, les Etats-Unis resteront une démocratie capitaliste prospère et la première puissance du monde libre, mais j’ajoute que si après Trump il y a la gauche américaine, le futur sera beaucoup plus sombre : aux Etats-Unis et sur le reste de la planète.
Nombre de ceux qui se réjouissent de la possible “élection” de Joe Biden et qui l’accueillent avec enthousiasme ont la mémoire courte et ne se souviennent apparemment pas de ce que le laxisme d’Obama vis-à-vis du terrorisme islamique avait permis à celui-ci de se doter de bases arrière, de contribuer à des attentats très meurtriers et d’encourager les djihadistes à passer à l’acte, ce qui avait eu de terribles conséquences en France et en Europe.
Ils ne se souviennent pas non plus que la destruction du régime Kadhafi en Libye, voulue par Obama, et le désordre en Syrie, accepté par Obama, ont suscité les vagues de réfugiés qui ont déferlé sur l’Europe.
Il est souvent dangereux d’avoir la mémoire courte. Nombre de ceux qui se réjouissent de la possible “élection” de Joe Biden semblent fascines par la Chine et semblent oublier que le régime chinois est un régime totalitaire et que si la Chine avance sur la planète, ce sera au détriment de toutes les formes de liberté.
5) le Trumpisme a-t-il un avenir et un éventuel successeur qui reprendrait le flambeau ?
Le Parti Républicain a été profondément remodelé par Donald Trump.
Ce n’est plus le parti des grandes entreprises et des milieux d’affaires, qui ont basculé du côté démocrate. C’est, comme je l’ai dit plus haut, le parti du patriotisme économique et du patriotisme tout court, le parti de la défense des valeurs américaines et occidentales.
C’est le parti des classes moyennes et des classes populaires attachées aux valeurs de l’Amérique. C’est aussi le parti des petits et moyens entrepreneurs, qui avaient beaucoup souffert sous Obama et sous le règne presque absolu du capitalisme de connivence.
Les républicains qui ont combattu Trump auront beaucoup de mal à reprendre le contrôle de leur ancien parti, d’une part parce que les membres du parti remodelé par Trump les considèrent comme des traitres et n’entendent plus du tous les accepter parmi eux, d’autre part parce que le basculement des grandes entreprises et des milieux d’affaires dans le camp démocrate est appelé à durer et à se consolider.
Grandes entreprises et milieux d’affaires ne soutiennent pas la gauche extrême parce qu’ils ont rejoint les idées de la gauche extrême : ils pensent seulement que la gauche extrême, en combattant les valeurs américaines, le patriotisme économique et le patriotisme contribue à éroder les repères de la population américaine, et permet d’avancer vers la dissolution de celle-ci dans le multiculturalisme et la submersion migratoire. Grandes entreprises et milieux d’affaire américains veulent régir le monde dans le cadre d’une nomenklatura mondiale qui tiendrait les commandes de l’économie, de la politique, des règles de fonctionnement des sociétés, et qui s’entendrait avec la nomenklatura chinoise et avec les mollahs iraniens, et nombre de grands entrepreneurs, hommes d’affaires, financiers américains ne cachent pas ce qu’ils veulent.
Ils adhèrent explicitement au projet de “grande réinitialisation” dont on parle beaucoup en ce moment. Les idées de Trump sont celles de tous les mouvements de défense du patriotisme et de la civilisation occidentale qu’on trouve en Europe et ailleurs dans les mouvements définis comme “populistes”.
Si Donald Trump reste Président, il restera le chef de file mondial incontesté du courant formé par ces idées.
S’il doit céder la présidence, il sera le chef de file incontesté de la résistance à la véritable agression que subissent présentement les institutions américaines et à la tentative de prise de pouvoir aux Etats-Unis et ailleurs menée par les adeptes de la “grande réinitialisation”.
Le moment n’est pas venu de lui chercher un successeur. Il n’existe pas aux Etats-Unis de dirigeant qui ait sa force et sa détermination. Aucun dirigeant politique aux Etats-Unis n’a la capacité de rassemblement de Donald Trump.
Ce n’est pas un hasard si, pour s’efforcer de le faire tomber, il a fallu des fraudes électorales immenses. Trump était et reste électoralement invincible sans fraudes immenses.
Imaginer qu’un homme le plus souvent incapable de prononcer un discours sans le lire mot à mot sur un téléprompteur, incapable d’attirer plus de vingt personnes à une réunion publique, et qui a, pendant la campagne électorale, passé l’essentiel de son temps dans le sous-sol de sa maison, a pu effectivement avoir une avance immense dans les sondages, puis réaliser un score très supérieur à celui de Barack Obama en 2008 et 2012 et à celui de Hillary Clinton en 2016, est risible.
Donald Trump restera quoi qu’il se passe la force majeure de la vie politique américaine dans les années à venir.
L’élection du 3 novembre a montré que, malgré les insultes, les diffamations, la désinformation déversée sur lui sans cesse, il pouvait se diriger vers un raz de marée électoral.
J’observe la vie politique américaine depuis près d’un demi-siècle, je n’ai jamais vu un dirigeant politique susciter un élan d’enthousiasme et d’adhésion aussi intense que l’élan suscité par Donald Trump, pas même Ronald Reagan ou Barack Obama en 2008.
Je ne vois pas sur la planète entière de dirigeants du monde démocratique qui ait sa stature : qu’il ait obtenu près de onze millions de voix de plus en 2020 qu’en 2016, que le nombre d’Afro-américains qui ont voté pour lui en 2020 soit le double de ce qu’il était il y a quatre ans et le nombre de Latinos qui ont voté pour lui trente pour cent plus élevé en 2020 que quatre années plus tôt devrait donner à réfléchir à ceux qui méprisent Trump ou le sous-estiment.
C’est précisément parce qu’il attire un électorat dont ses ennemis pensaient pouvoir disposer à leur guise que ceux-ci veulent absolument le détruire et l’éliminer de la vie politique.
6) Comment les démocrates qui jadis furent au centre ont-ils pu évoluer ainsi vers le gauchisme les extrémistes des BLM et même se rapprocher des frères musulmans depuis Clinton et Obama ? Qu est ce qui a motivé cette évolution progressive ? Le désistement de Sanders envers Biden, réputé pas gauchiste, a-t-il impliqué une alliance islamo-gauchiste à l’Européenne ?
J’ai expliqué la prise de pouvoir dans le Parti Démocrate par la gauche extrême.
Le Parti Démocrate est effectivement tenu aujourd’hui non seulement par la gauche extrême, mais aussi par des gens qu’on peut appeler islamo-gauchistes.
Les gens de gauche extrême tiennent tout ce que l’infiltration menée depuis les années 1960 leur permet de tenir : universités, écoles lycées, médias, culture, gauche politique, médias sociaux.
Ils ont l’appui des grands milieux d’affaire et n’ont aucun problème de financement.
Ils ont éliminé ou neutralisé les gens de gauche modérée qui subsistent dans le parti, en leur faisant comprendre que quiconque s’écarte de la gauche extrême risque d’être exclu et de disparaitre du champ politique.
Ils s’allient avec les islamistes parce que les islamistes leur servent à combattre et à détruire les valeurs américaines qu’ils détestent. Ils sont hostiles au Christianisme, et les islamistes sont eux aussi hostiles au Christianisme.
Ils rejettent la civilisation occidentale, et les islamistes sont eux aussi des ennemis de la civilisation occidentale. Ils pensent utiliser les islamistes comme des instruments au service de leurs fins.
Les islamistes, eux, pensent utiliser les gens de gauche extrême pour avancer, et les considèrent comme des idiots utiles.
Avant Obama, les islamistes avaient gagné en influence aux Etats-Unis grâce à la gauche extrême. Sous Obama, ils ont pris beaucoup d’importance.
Deux islamistes ont obtenu des sièges à la Chambre des représentants : Ilhan Omar et Rashida Tlaib. Et quand l’une d’elles tient des propos antisémites virulents, le Parti Démocrate reste silencieux. Ilhan Omar tient régulièrement des réunions publiques de soutien au CAIR (Council on American-Islamic Relations), la branche américaine des Frères Musulmans.
Avant les années Obama, Bernie Sanders, qui soutient ouvertement les islamistes, était un extrémiste marginalisé.
Il a failli être le candidat démocrate en 2016, et il a fallu des fraudes lors des primaires démocrates pour l’écarter au profit de Hillary Clinton.
Il a failli à nouveau être le candidat démocrate en 2020, et il a fallu une mobilisation générale du parti pour l’écarter et mettre en avant Joe Biden.
Bernie Sanders a accepté d’être écarté à nouveau, mais a posé ses conditions, et il est devenu le principal concepteur du programme du Parti Démocrate.
Le Parti Démocrate l’a écarté et a choisi Joe Biden parce que Bernie Sanders est trop ouvertement extrémiste, alors que Joe Biden peut donner l’image d’un démocrate à l’ancienne, mais le programme démocrate est le programme de Bernie Sanders, à de rares détails près. Joe Biden n’a aucune conviction, et c’est ce qui lui a permis de durer politiquement et de s’adapter.
Il accepte le programme de Bernie Sanders. Chacun sait à Washington que s’il devient Président, il ne sera qu’un homme de paille.
Il sera présent et dira ce qu’on lui demandera de dire, c’est tout. Les décisions seront prises par d’autres que lui.
Essentiellement Barack Obama et ses fidèles. Barack Obama vient de publier Une terre promise, un livre dans lequel il explique ce que serait l’Amérique dont il rêve.
Cette Amérique serait un cauchemar pour tous ceux qui sont attachés à la civilisation occidentale et à la liberté.
La candidate que Barack Obama voulait initialement choisir était Kamala Harris.
Elle s’est effondrée dans les sondages lors des élections primaires démocrates.
Elle a été repêchée et placée en position de candidate à la vice-présidence.
Elle succèdera vraisemblablement assez vite à Joe Biden si celui-ci accède à la présidence, et fera exactement ce que Barack Obama attend d’elle.
Elle reste à ce jour, montrent les analyses de ses votes et de ses prises de position, la sénatrice démocrate la plus à gauche de l’histoire récente du parti, et les analyses en question la situent plus à gauche que Bernie Sanders lui-même.
Guy Millière, ancien Président de l’Institut Turgot à Paris, est Senior Fellow au Gatestone Institute à New York et à l’American Freedom Alliance à Los Angeles. Il est l’auteur de nombreux livres, dont Après Trump ? Balland, 2020.
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Deux remarques….à chaud !
-vous écrivez : « Les conservateurs ne recourent pas à l’émeute »
et bien ces « conservateurs » ont tord de ne pas recourir à l’émeute. La gauche et l’extrême gauche américaine ne reculent eux devant rien ! Nous en avons encore la preuve
la plupart des républicains sont complices avec les démocrates et préfèrent leurs sinécures à la véritable bataille politique
Et la bataille politique c’est aussi dans la rue et avec vigueur…..
-vous accusez la Chine de tous les maux : Oui la Chine est la plus grande dictature du monde et pourtant….. des millions d’emplois américains y ont été délocalisés pour le bonheur des milliardaires mais pas pour le bonheur des millions de chômeurs américains !!
Cherchez l’erreur…..
TOUT A FAIT EXACT ! Sans émeutes lourdes, vastes et sanglantes, si la fraude réussie, toutes les voix opposantes seront écrasées par la force, par les déchets au pouvoir. C’est une illusion mortelle de croire que la vie politique pourra continuer comme avant avec une majorité et une opposition. Les Républicains élus ne feraient que de la figuration. Quant aux restes du monde, surtout dans l’UE et en particulier la francekipu, la propagande aux anges ferait exactement le contraire que ce qu’elle a fait pendant 4 ans, càd, les louange des vermines aux pouvoir aux USA. Et depuis des années, nous constatons que la propagande marche très bien sur les faibles d’esprit.
La plupart des républicains accepteraient aisement d’être des figurants, pourvu qu’ils gardent leurs propres privilèges. Les propagandistes français font déja l’éloge de Joe Biden et de la clique cachée derrière lui.
Des républicains sous influence obamienne et chinoise, islamiste étrangère en rupture avec la majorité de leurs électeurs. Ce serait ou sera minable et révoltant.
Je constate cela comme un fait: les conservateurs ne recourent pas à l’émeute. Ce n’est pas une prise de position de ma part. Pour ce qui concerne la Chine, ce n’est pas le peuple américain qui a décidé les délocalisations, et les disparitions d’entreprises qui ont suivi aux Etats-Unis, ce sont des entrepreneurs qui soutiennent massivement les démocrates, et ces entrepreneurs sont hostiles à Trump parce qu’il a fait revenir des emplois aux Etats-Unis.Les democrates sont de gauche et financés par des entrepreneurs qui délocalisent et créent du chômage.
Tout va dépendre de Mike Pence
Pourquoi ? Parce que le processus électoral n’est pas achevé. On sait que chaque État a certifié sa liste de grands électeurs et l’a envoyée à Washington. On sait également que les élus républicains des États clés ont envoyé leur propre liste, jugeant que celle retenue par le gouverneur était largement entachée d’irrégularités.
Ce beau bazar se retrouvera alors le 6 janvier prochain, au Congrès, où le président du Sénat, en présence des sénateurs et des représentants, ouvrira et comptera les votes (listes reçues).
Tout ce petit monde devra aussitôt se prononcer sur la validité des listes en question. Et c’est là que ça devient intéressant. Parce qu’il suffit qu’un seul membre émette une contestation pour contraindre les deux chambres à débattre. Or, durant ce débat, sénateurs et représentants sont autorisés à présenter des pièces et notamment des éléments de preuve relatifs à la fraude…
Et s’il n’en ressort aucun consensus (hypothèse la plus probable) ? Eh bien, la Constitution américaine, qui a prévu le coup, dispose que le dernier mot revient au président de la haute chambre (le Sénat) qui n’est autre que… Mike Pence.
Or, il se peut fort bien que le respectable vice-président soit convaincu qu’une fraude massive a fait basculer l’élection au profit du ô combien moins respectable Joe Biden. Il se peut, également, qu’il se souvienne qu’en sa qualité de vice-président des USA, il est le garant de la Constitution et des institutions. Auquel cas, il n’est pas déraisonnable de penser qu’il refusera d’approuver les listes litigieuses transmises par les États. Surtout en présence de listes alternatives.
La décision qu’il aura alors à prendre sera historique.
Pourquoi ? Parce que dans une telle éventualité, aucun des candidats n’atteindra le seuil exigé de 270 grands électeurs.
Et selon le 12e amendement à la Constitution, l’élection du futur président doit être renvoyée devant la Chambre des représentants qui devra voter selon la règle « un État, une voix ». Et nous savons qu’il y a plus d’États républicains que d’États démocrates.
Il est donc bien possible que Mike Pence devienne l’homme de l’année 2021. Ou pas. Certains commentateurs considèrent qu’il ne prendra jamais une telle décision. D’autres, en revanche, n’en sont pas du tout convaincus, estimant que l’actuel vice-président, fervent croyant et grand patriote, aura à cœur de défendre son pays.
tout va donc dépendre de Mike Pence….
Je me pose aussi beaucoup de questions sur l’attitude de Pence et sa marge de manœuvre le 6 janvier. Merci de l’avoir rappelé. Jean Patrick Grumberg nous disait dans un article que la Constitution n’est pas claire au sujet de la possibilité pour lui d’écarter des voix.
Pence n’osera pas . Il se couchera !…..
Je viens de finir un livre très intéressant, « the memo » de Rich Higgins. Un des rares pro-Trump du marécage raconte l’infiltration de l’administration par les gauchistes d’Obama et les frères musulmans.
Il est également très dur envers les néo-conservateurs et les « républicains de chambre de commerce » de l’etablishment qui voulaient aussi renverser Trump.
Malheureusement, ce qui m’a étonnée et inquiétée, c’est qu’il met Pence dans le lot. Pas rassurant pour le 6 janvier ça.😟
Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous cher Guy. En effet, si les fraudeurs réussissent et que les patriotes américains ne réagissent pas avec toute la vigueur nécessaire, dans tout le pays et aussi longtemps qu’ils n’ont pas gagné, alors, le monde dit « libre », traversera une période qui sera de plus en plus sombre. Cette période durerait assez longtemps pour que ni nous, ni nos enfants n’en voient la fin.
Même si nous savons que les « forces du mal », ne sont qu’une une alliance de circonstance, entre trois composantes majeures qui finiront par s’entre-détruire :
Parfois, il vaut mieux espérer une guerre, même « civile ». Car sans guerre ce serait pire.
Oui ! Le communisme est tombé parce que de l’autre côté du mur il y avait le monde libre.
Si les USA versent vers cette gauche mortifère, le monde ne pourra pas s’en sortir parce que de l’autre côté du mur, cette fois il n’y aura personne .
Nous sommes d’accord, cher Charles. Si les démocrates arrivent au pouvoir, cela pourrait être la fin du monde libre, et je vois cela comme une véritable catastrophe. Amitiés.
Pour ce qui est des enveloppes de bulletins de vote par correspondance marqués d’un R pour les républicains, et d’un D pour les Démocrates, chose vraiment surprenante – une de plus – et en réalité anti-démocratique, je poste ci-après un lien vers le témoignage de Tina Brown : https://www.wflx.com/2020/08/17/r-d-labeling-mail-in-ballots/
En image : https://assets.realclear.com/images/51/518818.jpg
Quant au ballot harvesting, c’est typiquement un des nombreux moyens à la limite de la légalité employés par les « Démocrates » pour faire pencher la balance en leur faveur. Pas pour rien, manifestement, que cette pratique est restreinte dans certains États.
Plus généralement sur le système électoral américain, il est difficile pour un Français de comprendre comment beaucoup d’Américains semblent accepter le vote par correspondance (interdit en France – à juste titre me semble-t-il), les « machines de vote » dont la fiabilité semble si aléatoire, l’absence de justificatif d’identité, le dépouillement des bulletins par des fonctionnaires, et non des élus des différents partis en présence ; car manifestement tout cela facilite la fraude électorale.
Comment expliquez-vous ce que de France on peut prendre pour de la naïveté, voire du laxisme de la part des électeurs américains, M. Millière ?
J’ai également une question qui me trotte dans la tête depuis un moment : l’attitude de l’armée. Il semble que la Justice américaine soit soit partiale, soit apeurée s’agissant de déclarer illégitime – ou à tout le moins suspecte car entachée de fraudes nombreuses – l’élection de Joe Biden.
De son côté, l’armée ne peut pas ignorer ce qui se passe : accepterait-elle sans broncher, elle aussi, une élection illégitime ? – donc d’une certaine façon, la fin de la démocratie ? – l’armée a pourtant les moyens de se protéger (voir d’agir de manière offensive, si besoin), à la différence des Juges, non ?
Merci pour cette interview très complète.
Oui un soulèvement est très probable aux États-Unis d’Amérique comme dans les États Unis d’Europe
Le ballot harvesting n’est légal qu’en Californie. Ailleurs il a été autorisé par des gouverneurs démocrates en toute illégalité. Aucun Américain ou presque ne s’attendait à une fraude de cette ampleur immense et, surtout à une fraude organisée. Il s’agit plus de naïveté que de laxisme. Les Etats-Unis sont un pays où il y a vingt ans encore, dans l’essentiel du pays, on pouvait oublier son portefeuille dans un restaurant et le retrouver le lendemain, car personne ne l’aurait volé. Beaucoup d’Américains ont été frappes de stupeur face à une fraude aussi ample, et j’en ai été le témoin direct le soir de l’élection à Los Angeles. Les juges de gauche se comportent en militants et oublient la justice, les autres juges ont peur. Nombre de militaires sont révoltés par ce qui se passe, mais le chef d’état major des armées penche du cote démocrate et parle comme si la fraude n’existait pas…
Merci. Super article, très clair. Ça fait 17 ans que je vous lis avec intérêt et admiration.
Le coup d’état contre Donald Trump a réussi malheureusement
Je n’ai plus d’espoir Les procès en cours n’aboutiront pas
Voilà, justement où mène la propagande. Décourager les gens pour qu’ils ne se battent pas. Puisque nous avons une preuve énorme que la justice est pourrie, si la force n’est pas utilisée contre les tricheurs, les voleurs et les criminels, alors c’est accepter la loi de la jungle. C’est accepter d’être la proie des prédateurs en espérant soi-même de trouver une proie plus faible… Il ne s’agit plus d’une erreur judiciaire de droit commun. Il ne s’agit pas d’un coup d’état dans un pays sous-développé. Il faudra que le sang des fraudeurs coule à flots. Sinon l’humanité entière traversera une très longue période de ténèbres.
Si on laisse le pouvoir aux mondialistes-apatrides , c’est foutu !
Ce sera le règne de l’homme interchangeable, sans racine, sans culture. Ce sera le règne de l’argent roi. Une dictature s’abattra sur le monde qui fut libre
Un ennemi ça se combat et pas qu’avec des mots
Les mots n’atteignent pas ces ennemis là
Il faut reprendre le contrôle, il faut alerter le peuple , il y a mille manières. Mais il faut combattre férocement cet ENNEMI, et ce ne peut être pacifique
Eux aussi ne reculent devant rien
Et il y a le feu, il est minuit moins cinq…………………
Extraordinaire analyse, merci Mr Milliere
Je n’ai jamais lu un article aussi limpide que celui-ci pour récapituler la situation cahotique et dramatique aux USA. Je savais que Guy Milliere était un géopolitologue de talent très engagé et là il le montre vraiment.
Merci Guy. croisons maintenant les doigts pour que Trump arrive à faire entendre son droit… et garde son poste de Président..
Simple remarque. Une interview s’écoute volontiers. Vidéo?
Bravo Guy Millière. C’est clair, net et précis. Je susi d’accord que nous sommes au point d’inflexion de la courbe avec l’élection ou non de Donald Trump. Election = gauchisme bloqué et le triptyque: Grandes fortunes et milieux d’affaires + Extrême gauche + Islamisme va marquer le pas.Biden élu le triptyque a un boulevard. Néanmoins que ce soit aux US ou en Europe, la gauche marque constamment des points depuis des décennies et notamment sur le sociétal qui sert qu’on le veuille ou non de fondations de notre civilisation. Il est GRAND TEMPS qu’une droite combattante (y compris dans la rue), militante, et intellectuelle gagnent des batailles.
Joyeux Noël
L’optimisme n’existe contre le coup d’État si on veut bien que dans les vidéos des sites de vidéos dans la Foi trumpiste faits par des citoyens intéressés par la politique.En français une dizaine du Québec et de la France comme -La Croix du Sud-.
Dans les sites webs écrits critiques et libres plus avérés comme Dreuz, l’optimisme n’est plus là sur le fond.
Le propre de ce monde c’est la domination du mal pour user d’une formulation chrétienne de base. Le mal pour le mal, les riches contre les pauvres déjà exprimé dans les Évangiles bien avant Marx.
Le camp démocrate lui a diabolisé totalement Trump en niant la légitimité de l’élection de 2016 et truquant celle de 2020 en prétendant être le « camp du bien ».
Or, l’élection a été mené correctement par Trump selon les valeurs américaines qui étaient celles de Nixon, de Reagan et des anciens démocrates comme Johnson et même J.F.Kennedy et Bill Clinton un peu plus à gauche que Lyndon.B lorsque élus.
Pour ou contre les valeurs traditionnelles américaines, l’élection des Johnson et Nixon n’ont pas été contestées à leur époque par Coup.de force parce que le logiciel idéologique de gauche révolutionnaire débutait était dans la rue non encore dans les institutions. Que Bob Dylan, Jim Morrisson et les Beatles ou d’autres étaient surtout des artistes avant d’être des intellectuels en 1968 comme H.Marcuse et J.P.Sartre et autres plus tard comme Foucault.
Ils auraient lancés partiellement sans profonde subversion politique ce qui pouvait devenir subversion woke 50 ans plus tard. Les babys boomers et génération X tous marqués presque à 90% comme moi les autres ont joués surtout le changement de mœurs, la musique électrique et s’adaptant au social ou se perdant dans la drogue vue à sens unique en 1967.
On est là après le dernier conformisme des années 80-2000 dans une autre époque donc qui risque d’être inquiétante qui pourrait être pire dans notre monde occidental que la vie actuelle en Chine. La Chine impériale qui deviendrait l’État vampire de la planète.
La Chine malgré un relatif taoïsme ancien a déjà fait disparaître la personnalité individuelle de ses habitants depuis Confucius surtout en fait depuis Mao.
La Révolution mange ses enfants. Le net libertaire de 1996 devient son contraire au nom d’un progressisme devenu complètement vicieux.
Dire aussi que les hippies- contestataires de 68-70 parlaient de libertés plus fortes dont celle possible de se marginaliser en sociétés. Tout un débat peut s’en faire.
En 2021, la gauche explicite ne parle pas de libertés mais de minorités réduites seulement au séparatisme et à un état absolue de victimisation.
Continuité et discontinuité donc dans ces mouvements.
Un article juste magique si clair si précis et si documenté
l’auriez vous en version anglaise afin que mon mari américain puisse le lire
bravo et merci
I will write an English version. Thnk you very much. Warm regards.
Thank you very much. Sorry for the typo.
Parfait. Merci beaucoup Guy pour tous ces éclaircissements des plus utiles et bien à vous.
Tous les ésotéristes ont annoncé la victoire de Trump. On verra…
La question des élus républicains traîtres au congrès se pose.
Ils ne représenteront plus leurs électeurs en début de mandat illicite Biden, ils ne seront et ne seraient plus que des parvenus corrompus idem un Graham qui passait à Fox?
Si toutes les élections futures sont très organisées à moins du rusé modèle cynique français UMPS-LREM on imagine que le seul avenir des États les plus républicains traditionnels c’est la sécession?
Parler ici d’élus républicains encore branchés sur leurs électeurs.
Merci pour ce magnifique échange entre deux Esprits Brillants et Courageux.
Oui M. TRUMP aura tout supporté de la part du « marécage et de ses canaux salles et malodorants comparables à des fistules » !
En fin de compte, ce Grand Homme et Stratège aura démontré sa force, sa détermination et le fait que c’est bien lui qui a le soutien du Véritable Peuple Américain..IL EST DONC LE VRAI GAGNANT et le deep state a déjà perdu !!!
que pensez-vous en ce qui concerne le 6JANVIER ? c’est perdu non?
Si même la cour suprême est corrompue,Trump est « FOUTU »!!!!Sauf s’il a le courage d’appeler l’armée avec la cour martiale…..En aura-t-il le courage?? Le peuple est avec lui.
Merci à Guy Millière pour cette analyse solide , dense , documentée, qui met en perspective le futur des USA mais aussi du monde occidental. Si J. Biden parvient à devenir le Président des USA , le pire est à craindre pour ce pays et pour le reste de l’occident. Pour l’Europe c’est déjà le crépuscule, mais jamais nous ne pensions que les USA étaient aussi gangrénés. Que la Cour Suprême soit devenue ausi trouillarde alors que D. Trump y a fait nommer des juges réputés conservateurs , cela révèle la profondeur du délitement. Quel espoir pour le futur? C’est toute la question. Aux USA , D. Trump reste un leader qui pourra porter un fort mouvement capable de résister et de renverser un pouvoir illégitime. En revanche , en France personne n’a la carrure pour créer un mouvement susceptible de jouer un tel rôle.Gardons espoir , le pire n’est jamais sûr!!!
Cet article est une BOMBE !
Tout y est, en détail, précisément.
Bien.
Pourtant, j’ai un goût amer dans la bouche. Très amer.
Que restera-t-il, au final ? Car c’est le résultat qui compte. Tout le reste n’est que littérature, tout le reste n’est bon que pour l’histoire.
La situation m’évoque ces finales de coupe du monde de foot, ces matchs de qualification, de championnat, où le résultat final est injuste. Ou volé.
L’équipe « A » attaque, manque plusieurs fois de marquer, domine le jeu ; tout à coup, l’équipe « B » contre attaque et…marque ! Ou alors, un pénalty est attribué généreusement par l’arbitre, un hors jeu n’est pas signalé, un joueur est expulsé sans raison valable.
Qui ne se souvient de ce type de match ? Pourtant, ce qui est resté, c’est la victoire de l’un. Dans les annales, les conditions d’obtention du titre sont oubliées et seul le nom du champion perdure.
Alors oui, il y a eu des irrégularités au cours de ces élections. Et même plus, des fraudes. Et finalement des crimes. Graves.
Mais celui qui s’assiéra probablement dans le bureau ovale, c’est Biden.
Il y a eu des dates clés, le 14 décembre, où l’abcès devait percer, puis ce sera le 6 janvier, le 20 janvier ; on a assisté à des recomptages de voix, il y a eu des plaintes, des révélations fracassantes de fraude, de corruption. Tout a fait Pschittt !
Nous -oui, nous- avons affaire à forte partie. Si on compte les Latinos, les Noirs, les Juifs, les gauchistes de tout poil, les artistes, les riches bobos, les cons, ceux qui ont l’honneur d’appartenir à plusieurs goupes à la fois, ça commence à faire beaucoup de monde. On dira que les Noirs n’ont jamais autant voté Républicain, et on dira qu’en Floride les Latinos ont penché pour Trump. Maigre consolation. Il n’empêche : ces groupes votent à gauche.
Pendant ce temps, les WASP (White Anglo Saxon Protestant) ont bien dégagé une majorité finale, je n’en doute pas. Mais à quoi sert un bulletin de vote républicain s’il est éliminé, ou s’il est mis en face de cinq bulletins de vote démocrates ?
Je répète que nous avons affaire à très forte partie. La Presse, les Universités, ont distillé le venin communiste depuis des années. Les cerveaux sont lavés. Comme en Europe, et ailleurs. Que faisait l’Américain, le « vrai », depuis toutes ces années ? Il travaillait, il élevait ses enfants : il menait une vie normale. Les autres avançaient, mus par leur idéologie. Peu ont vu venir la catastrophe. Elle est là.
Pris entre la propagande gramsciste et l’immigration, la tendance s’est inversée. L’Amérique n’est plus ce qu’elle était. Bien sûr, on boira encore du Jack Daniels dans le Tennessee et on jouera encore de la Country à Nashville. Mais la révolution culturelle est lancée. L’Amérique va changer. L’Amérique a changé.
Même la Justice ne suit plus. La Cour suprême ne remplit pas sa mission, et avec une majorité républicaine ! On dira que les juges ont peur de déclencher une guerre civile, qu’ils subissent des pressions, qu’ils ont viré casaque : on s’en fiche, seul le résultat, négatif pour nous, importe. Quelques juges de plus, nommés par Biden, et la Cour n’aura plus de suprême que le nom. De nombreux Latinos seront légalisés, d’autres viendront grossir les rangs. Il ne sera même plus besoin de tricher ! L’esprit américain n’est plus. Comme en France.
Les WASP, les Red Necks, seront progressivement sud-africanisés, minoritaires, cerclés. A la différence de la France, les Américains sont armés et entraînés.
La fin d’un monde. Je le déplore. Rage et tristesse.
J’espère que Donald Trump nous pondra un livre, copieux, avec TOUT.
Allez, je vais reprendre un peu de jack Daniels en regardant un western avec Clint Eastwood
Ce que je constate c’est que nous avons une mondialisation des comportements politiques de gauche comme de droite. La droite par respect des institutions ne passe jamais le Rubicon et n’a pas le militantisme de la gauche. C’est explicable mais très long à exposer. Les options « dures » ont été écartés semble t il par Trump. Flynn et Sydney Powell, Lin Wood n’ont pas « vendu » leur solution. Ceci veut dire qu’après le 6 janvier, si rien ne se passe au Sénat, Biden est élu. Un article de Magali soulignait que Trump hors de la Maison-Blanche serait un cauchemar pour Biden. Je crains que NON. Il suffit d’analyser les mouvements similaires. Une partie du peuple Trumpiste sera dégoutée et n’ira plus voter (Combien ? 20 % ?), une autre partie ira vers des organisations de type WethePeople parce qu’ils penseront que l’échec est du au refus de l’option « Loi Martiale », si Trump crée un mouvement, malgré son talent, il va capter ce qu’il reste moins les Rinos. En fait la droite sera éclatée.
La seule solution c’est de rester à la Maison-Blanche
Tout à fait d’accord avec vous. Si Biden est élu, plus rien ne pourra arrêter les démocrates, puis, je le crains, avec désespoir, la fin de la démocratie aux USA,entraînant avec eux la fin de l’indépendance des nations européennes.
Nous ne seront plus que des êtres dénués de valeurs et de sentiments, prêts à subir sans rechigner les manipulations qui nous seront infligées.
La « droite » et la « gauche » n’existent pas !
Ce sont des mots employés pour tromper les électeurs ignares et ils sont , les électeurs ignares, majoritaires hélas !
La ligne de fracture politique est entre les patriotes-souverainiste-identitaires chrétiens ET les partisans d’un monde sans frontière ouvert à tous les vents et surtout le vent de l’immigration où les individus sont interchangeables sans racines sans cultures.
Bien sûr que le concept Droite/Gauche n’existe plus et que la segmentation se fait comme vous le dites. J’emploie ces mots pour simplifier la masse des « électeurs ».
« tout le reste n’est bon que pour l’histoire »
et comme ce sont les « vainqueurs » qui écrivent l’Histoire !………..
ho bo oui,
ya pas à faire un massacre d’humains,
il suffit de refaire soit un vote à la main avec des soldats pour empêcher les anti-Torah de gagner les élections, et donc d’autoriser encore un temps la liberté avec Trump,
mais vu ce qui arrive en soumission pro-lala en France qui désormais doit se soumettre de FOrce à neuneu télévision 24h/24,
sans quoi des sanctions peuvent pleuvoir,
ce n’est pas pour rien si la Bible dit que ceux qui n’écouteront pas l’image qui bouge et qui parle seront punis et privés de l’amour normal de leur conjoint par les sanctions de allah le soumettant ou le Traitement crétin de Biderman sur les Indigènes de France qui doivent se soumettre (c’est la maitresse qui l’a dit) à la Nomenclatura (A la télévision proxénète UE et la radio sodomite légale normale UE).
Je vois tout mes compatriotes porter un masque de soumette sauf moi, ils me regarde comme un insoumis, qu’elle horreur,
je remarque que désormais les femmes enceintes ont un ventre légèrement rectangulaire à cause de la télévision et du smart phone,
Elle ont toutes un masque, et se prostitues vers l’image et la radio, quelle horreur, je dois fuir constamment tout ceux qui regardent l’image et se crucifient avec,
une fois dans la forêt avec les sangliers et les biches je vais mieux, ouf.
Et je remercie le ciel pour les plantes interdites par le soumettant ou (islam en arabe) de l’image hallal qui bouge et qui parle et demande aux française de s’accoupler avec des anti-Torah et surtout tout ce qui peut casser la Noblesse d’Israël encore présent en France par le Sang.
Ou bien les juges acceptent la Victoire de Trump, ce qui est évident pour la Torah,
mais pas pour allah et les soumettantes
et aussi en France gérée par une Oïcophobie extraordinaire sur nos enfants et l’absence total de patriotisme à l’école,
les masquées anti-Didier Raoult ce qui révèlent si bien comment désormais les journalistes sont devenus meilleurs que les médecins généraliste que allah la soumettante a castré et castre encore actuellement en France avec l’AFP et neuneu prostitué locale à bas le calbar rendez vous TV RADIO.
« Ha, ha, non, pitié, pas l’hypnovel, non, pas le rivotrile non plus, pitié madame,
j’aime ma femme, elle m’attend dehors sous a pluie, ne me piquez pas, donnez moi juste un peu d’hydroxychloroquine, ne m’enfoncez pas votre soumission s’il vous plait madame »,
« mais voyons Argile il est temps de partir tu as plus de 70 ans,
si Monique a mis une étiquette rose LATA sur ton pouce c’est de l’amour, pas de la soumission, allée détends toi et surtout dors bien, tiens prend ton Midazolam.
Et pour le viagra le docteur a dit que c’était plus de ton âge, il garde les boites pour lui ».
Je suis entouré de prostitués pro-soumises
Je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle avec la France et l’EU. Nous sommes déjà ce que les USA deviendront si Biden est élu.