Examen de conscience, interprétations erronées et injustes du Nouveau Testament relatives au peuple juif et à sa prétendue culpabilité, hostilité des chrétiens envers le peuple convoqué et conduit par Dieu – Jean-Paul II mettait exactement le doigt sur les points essentiels, qui méritent ce rappel historique.
Messieurs les Cardinaux, chers Frères dans l’Épiscopat, chers amis, au cours de votre symposium sur les racines de l’antijudaïsme, je suis heureux de vous accueillir. Je salue particulièrement Monsieur le Cardinal Roger Etchegaray, Président du Comité du Grand Jubilé de l’An 2000, qui préside vos travaux. Je vous remercie tous d’avoir consacré ces journées à une étude théologique de grande importance.
Votre colloque s’inscrit dans la préparation du grand Jubilé, pour laquelle j’ai invité les fils de l’Église à faire le bilan du millénaire écoulé, et spécialement de notre siècle, dans l’esprit d’un nécessaire « examen de conscience », au seuil de ce qui doit être un temps de conversion et de réconciliation [1].
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L’objet de votre symposium est l’interprétation théologique correcte des rapports de l’Église du Christ avec le peuple juif, dont la déclaration conciliaire « Nostra Aetate » a posé les bases et sur lesquels, dans l’exercice de mon magistère, j’ai moi-même eu l’occasion d’intervenir à plusieurs reprises. En effet, dans le monde chrétien ― je ne dis pas de la part de l’Église en tant que telle ― des interprétations erronées et injustes du Nouveau Testament relatives au peuple juif et à sa prétendue culpabilité ont trop longtemps circulé, engendrant des sentiments d’hostilité à l’égard de ce peuple. Ils ont contribué à assoupir bien des consciences, de sorte que, quand a déferlé sur l’Europe la vague des persécutions inspirées par un antisémitisme païen qui, dans son essence, était également un antichristianisme, à côté de chrétiens qui ont tout fait pour sauver les persécutés jusqu’au péril de leur vie, la résistance spirituelle de beaucoup n’a pas été celle que l’humanité était en droit d’attendre de la part de disciples du Christ. Votre regard lucide sur le passé, en vue d’une purification de la mémoire, est particulièrement opportun pour montrer clairement que l’antisémitisme est sans justification aucune et absolument condamnable.
Vos travaux complètent la réflexion menée notamment par la ;Commission pour les Rapports religieux avec le Judaïsme, traduite, entre autres, dans les Orientations du 1° décembre 1974 et dans les Notes pour une correcte présentation des Juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l’Église catholique du 24 juin 1985. J’apprécie le fait que la recherche de nature théologique accomplie par votre symposium entend être conduite avec une grande rigueur scientifique, dans la conviction que servir la vérité, c’est servir le Christ lui-même et son Église.
- L’Apôtre Paul, en conclusion des chapitres de la Lettre aux Romains [2], dans lesquels il nous apporte des lumières décisives sur les destinées d’Israël selon le plan de Dieu, fait retentir un chant d’adoration : « Abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! » [3]. Dans l’âme ardente de Paul, cet hymne est en écho au principe qu’il vient d’énoncer et qui est comme le thème central de toute l’épître : « Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde » [4]. L’histoire du salut, même lorsque ses péripéties nous semblent déroutantes, est conduite par la miséricorde de Celui qui est venu sauver ce qui était perdu. Une attitude d’adoration devant les insondables profondeurs de la Providence aimante de Dieu permet seule d’entrevoir quelque chose de ce qui est un mystère de foi.
- À l’origine de ce petit peuple situé entre de grands empires de religion païenne qui l’emportent sur lui par l’éclat de leur culture, il y a le fait de l’élection divine. Ce peuple est convoqué et conduit par Dieu, Créateur du ciel et de la terre. Son existence n’est donc pas un pur fait de nature ni de culture, au sens où par la culture l’homme déploie les ressources de sa propre nature. Elle est un fait surnaturel. Ce peuple persévère envers et contre tout du fait qu’il est le peuple de l’Alliance et que, malgré tes infidélités des hommes, le Seigneur est fidèle à son Alliance. Ignorer cette donnée première, c’est s’engager sur la voie d’un marcionisme contre lequel l’Église avait réagi aussitôt avec vigueur, dans la conscience de son lien vital avec l’Ancien Testament, sans lequel le Nouveau Testament lui-même est vidé de son sens, Les Écritures sont inséparables du peuple et de son histoire, laquelle conduit au Christ, Messie promis et attendu, Fils de Dieu fait homme. L’Église ne cesse de le confesser quand, dans sa liturgie, elle reprend quotidiennement les psaumes, ainsi que les cantiques de Zacharie, de la Vierge Marie et de Siméon [5].
C’est pourquoi ceux qui considèrent le fait que Jésus fut Juif et que son milieu était le monde juif comme de simples faits culturels contingents, auxquels il serait possible de substituer une autre tradition religieuse dont la personne du Seigneur pourrait être détachée sans qu’elle perde son identité, non seulement méconnaissent le sens de l’histoire du salut, mais plus radicalement s’en prennent à la vérité elle-même de l’Incarnation et rendent impossible une conception authentique de l’inculturation. - À partir de ce qui précède, nous pouvons tirer des conclusions susceptibles d’orienter l’attitude du chrétien et le travail du théologien. L’Église condamne avec fermeté toutes les formes de génocide, ainsi que les théories racistes qui les ont inspirées et qui ont prétendu les justifier. On pourrait rappeler l’encyclique de Pie XI « Mit Brennender Sorge » [6] et celle de Pie XII « Summi Pontificatus » [7] ; ce dernier rappelait la loi de la solidarité humaine et de la charité envers tout homme, à quelque peuple qu’il appartienne. Le racisme est donc une négation de l’identité la plus profonde de l’être humain, qui est une personne créée à l’image et à la ressemblance de Dieu. À la malice morale de tout génocide s’ajoute, avec la Shoah, la malice d’une haine qui s’en prend au plan salvifique de Dieu sur l’histoire. Par cette haine, l’Église se sait elle aussi directement visée.
L’enseignement de Paul dans la Lettre aux Romains nous apprend quels sentiments fraternels, enracinés dans la foi, nous devons porter aux fils d’Israël [8]. L’Apôtre le souligne : « A cause de leurs pères », ils sont aimés de Dieu, dont les dons et l’appel sont irrévocables [9]. - Soyez assurés de ma gratitude pour les travaux que vous menez sur un thème de grande portée et qui me tient à cœur. Vous contribuez ainsi à l’approfondissement du dialogue entre les catholiques et les Juifs, dont nous nous félicitons qu’il se soit positivement renouvelé ou cours des dernières décennies.
Je forme pour vos personnes et pour vos proches les meilleurs vœux, et je vous accorde bien volontiers la Bénédiction Apostolique.
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- [1] Cfr. Ioannis Pauli PP. II Tertio Millennio Adveniente, 27-35.
- [2] Cfr. Rom. 11, 33.
- [3] Rom. 11, 33.
- [4] Ibid. 11, 32.
- [5] Cfr. Ps 132 (131), 17; Luc. 1, 46-55; 1, 68-79; 2, 29-32.
- [6] Anno MCMXXXVII.
- [7] Anno MCMXXXIX.
- [8] Cfr. Rom. 9, 4-5.
- [9] Cfr. ibid. 11, 28-29.
Source : Vatican
Salle des Papes
Vendredi 31 octobre 1997
L’incompréhension et la mauvaise interprétation par l’Eglise, ont eu les conséquences terribles que le Peuple Juif a connu.
Seule l’Eglise à l’époque, disait détenir la véritable interprétation des textes de la Bible car le petit peuple ne savait ni lire ni écrire, ce sont donc bien les érudits ecclésiastiques qui portent ce terrible « fardeau/péché »,
On comprend que maintenant les « descendants spirituels » de ces mêmes érudits, fassent des « mains et des pieds » pour faire évoluer la pensée d’un peuple « déïcide », qu’ils ont mis dans les esprits…..
Hélas,
La religion défigure Elohim et endurcie le cœur humain contre Lui car ils ne savent pas que la religion est un mensonge et est totalement INEXISTENTE dans la bouche de Yeshoua qui affirme être la Voie, la Vérité et la Vie,
et donc autant que je sache,
J’ai beau observer Jesus,
je n’arrive pas à trouver une once de religion en Lui, et Il ne ressemble pas à une doctrine mais bien une Conscience Vivante Vivifiante,
du domaine non concevable pour la police de la pensée locale qui elle aussi par héritage culturel fait subir aux autres ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse,
la SOUMISSION contre la liberté, l’égalité, la fraternité, sont des gros maux pour allah👽🥶🐸🤡👮♀️🧟♂️, enfin il a tellement de costumes différents,
la seule façon de l’identifier est son souffle anti-Torah ou l’humain est supérieur à Elohim et vous demande de lui obéir en premier, du coup les révélations sont interdites par neuneu.
Lamentable, le genre de personne qui conseillent de consulter un psy soumis à l’administration déshonorant l’intégrité de l’humain par million dans le monde normal pensant.
Excellent!
Hier j’ai écouté une émission sur les reliques de la croix sur laquelle Jesus a été crucifié. et il a été mentionné clairement que les romains ont crucifié Jesus car il été le roi juif.
Selon Hranouka solaire interdit chez les karaïtes, nous sommes le 8 éme jour de Hranouka, et comme la Bible ne connait pas le calendrier luniare, j’aime à le rappeler ici.
c’est même plus radical que cela, Jésus et le Père ne faisant qu’un et de plus parfaitement observateur de la Loi de Elohim qui n’a jamais été réformée pour Israël hors mis le fait que Jésus autorise Pierre à manger des viandes impures en sanctifiant ces dernières, alors que d’habitude ces viandes sont mauvaises.
Hors le coran s’oppose grandement à la Torah qui est dans le Coeur de Yhvh et bien évidement de Jésus aussi qui était en accord avec ce texte sacré de son Père qui dit;
Exemple un des 9 commandements de Exode 20 où Elohim rappel ceci;
« 16Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. 17Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son oeuvre et il s’est reposé. » Exode 31/16.
Le Shabbat a toujours été dans la Bible un jour sacré pour tous les saints, il n’est pas fait mention nul part d’un dominus déus, (dimanche) si ce n’est que par une ignorance concernant le décalage entre le calendrier que Jésus observé et qui était le vrais calendrier solaire révélé à Enoch et confirmé par Moïse dans le livre du Jubilée retiré du canon officiel de la Bible par Rome mais aussi l’Orthodoxie Juive qui elle observe un calendrier lunaire issu de Babylone suite à la déportation.
Dans la Bible, les mois tel que Elohim les a donné à Israël ne portent pas de nom de divinité Babylonienne, mais simplement un numéro, 1er, 2éme, 3éme, etc…
Dans la Torah Le premier mois de l’année a lieu au solstice du printemps, il est appelé aussi « le printemps « aviv », ou aussi mois de Nissan, le mois de l’Orge.
Le calendrier lunaire suivit par certain Juifs aujourd’hui est un calendrier qui a été changé et transformé au fil de l’histoire.
Des érudits ayant étudié l’histoire du calendrier hébraïque s’accordent à penser (sur base du Talmud lui-même et d’autres sources rabbiniques) qu’en pratique, l’évolution du calendrier jusqu’à sa forme présente fut un processus graduel étalé sur plusieurs siècles, du Ier siècle au 8e siècle, sinon au 9e siècle après EC.
Nous savons aussi pertinemment que le calendrier lunaire est le calendrier qui vient de babylone et que des Juifs revenus de babylone ont par la suite institués ce calendrier au détriment de celui prescrit par Elohim à Moïse pour son peuple. Le terme « Hodeshim » signifiant en hébreu « tête du mois » fut malencontreusement traduit « nouvelle lune » dans bien des Bibles françaises. La bible utilise un calendrier rigoureusement précis et simple à utiliser permettant de parfaitement être en accord avec le calendrier céleste et ainsi de n’avoir jamais un des 14 moadim rendez vous qui ont lieu sur les 52 semaines de l’année qui dure 364 jours exactement, le décalage étant rattrapé à chaque nouveau solstice permettait ainsi de toujours commencer l’année un mercredi = 4 éme jour soit le jour où Elohim plaça le soleil et la lune pour marquer les mois, les années et les saisons.
C’est choses sont aujourd’hui oublié, mais les manuscrits de Qumran réveil et révèle des mystères oubliés, ils permettent de boucher des trous de l’histoire et surtout le regroupement avec la Septante traduite en Grec par des Lévites 3 siècles avant EC à une époque où le pharisaïsme n’existait pas, ces Lévites ne connaissaient pas Jésus, ils ne pouvaient être contre Lui, il est fort intéressant de comparer la traduction de la Septante avec Qumran écrit vers la même époque, et la Massorète orthodoxe datant de l’an 940 utilisée en grand nombre.
Pour preuve, tous les noms du calendrier Juif aujourd’hui proviennent des noms des mois babyloniens qui sont liés à des divinités de babylone.
Le calendrier babylonien était un calendrier lunaire avec des années constituées de 12 mois lunaires, chacun commençant lorsqu’une nouvelle lune croissante était pour la première fois visible bas sur l’horizon Ouest au coucher du Soleil. Selon nécessité, l’émission d’un décret les augmentait par l’insertion d’un mois intercalaire.
Voici ci-dessous les noms des mois comparés entre le calendrier Juif actuel et le calendrier babylonien :
1- Nisan – Nissanou
2- Iyyar – Ayarou
3- Sivan – Simanou
4- Tammouz – Tammouzu
5- Ab – Abbou
6- Elloul – Eloulou
7- Tishri – Tasritou
8- Heshvan – Arahsamna
9- Kislev – Kislimou
10- Tébeth – Tebetou
11- Shebath – Sabatou
12- Adar – Addarou
les noms de ces mois sont bien sûr totalement absents du calendrier de YHWH donné dans la Torah à Moïse. Nous avons dans la Torah le mois d’Aviv pour le premier mois puis les autres mois se nomment simplement comme les jours hébraïques, mois 1, mois 2, mois 3, ect…
En tant que laïque je constate que dans les Livres Bibliques concernant l’après exil de Juda à babylone, ces Livres vont s’exprimer dans le langage que les nouvelles générations du peuple qui n’avaient pas connu le calendrier de YHWH donné au Mont Sinaï, peuvent comprendre en disant par exemple comme ci-dessous :
Zacharie 7:1
La quatrième année du roi Darius, la parole de YHWH fut adressée à Zacharie, le quatrième jour du neuvième mois, qui est le mois de Kisleu.
en effet, comprendre que cela revient à dire par exemple aujourd’hui aux profanes que le premier mois est le mois de mars ou que le neuvième mois est le mois de novembre. Il faut bien traduire car les gens sont tellement imprégnés du calendrier étranger grégorien qu’ils ne peuvent se situer que par comparaison. Il en était de même après l’exil de Juda d’où ces précisions dans ces Livres post exil de Juda.
La réforme protestante ne réformera pas complétement vers un retour à la Bible, elle conservera des coutumes romaines encore aujourd’hui avec le Dimanche et d’autres étrangetés qui ne sont pas mentionnées dans la Bible.
Vivre comme Jésus en observant le Torah n’est pas recommandable en bien des lieux, et cela n’est pas du tout compatible avec le coran qui nie totalement la mort et la résurrection de Jésus, c’est à dire un violent enseignement anti-Messie, anti-vie, vraiment le contraire de Elohim.
Lorsqu’une personne me dit « inch allah », je lui répond « inch Ha Chem », car Ha Shem est l’ennemie qui a vaincu allah.
Aujourd’hui beaucoup de français répètent bêtement « inch allah » sans savoir que c’est le diable, je leur dit; « inch ha Shem » Ha Shem c’est la Parole de Vie, le Nom sacré de Celui qui c’est révélé à Moïse qui n’est évidement pas alla.
Lorsqu’une branche de l’olivier sauvage est entée au milieu des branches de l’olivier franc par sa foi, accepte t elle de vivre comme l’assemblée d’Israël en respectant la Sainte Torah?
Ou doit-elle continuer de vivre comme les étrangers aux alliances saintes d’Israël avec Elohim et respecter les coutume du monde étranger tel une idolâtre?
J’expérimente la grâce de Yeshoua comme des vitamines bienfaisantes pour ma santé, il est difficile de vivre au milieu des étrangers de l’alliance d’Israël avec Elohim son vrai calendrier et tout ce que la Bible enseigne de faire pour vivre heureux et sainement au milieu d’une génération en décadence journalière.
en tout cas bien content que Donald Trump soit élu,
et que Hranouka se soit bien passé sans problème,
maintenant place aux fêtes sataniques de neuneu Grégoire 13 de 1582 à cause des dix jours de retard sur le soleil insupportable pour le Dimanche anti-Torah bien connu à l’époque.
Il aurait pu aussi parler de la conquête musulmane dès le 8 siècle du moyen orient, de l’afrique du nord dans laquelle les juifs donnent l’impression d’avoir été comme des poissons dans l’eau. Ce qui a fini par se savoir en europe où on entendait pas parler de l’esclavage des juifs par les musulmans ni de leurs mutilation sexuelles au service de la propreté divine.
Cette collaboration là pour survivre, au pire crime contre l’humanité de l’histoire humaine n’a jamais été qualifié de honteuse, ni méritant la punition des enfants et petits enfants en leur enlevant leur avenir.