Publié par Guy Millière le 10 décembre 2020

J’aurais pu consacrer un article à la mort de Valéry Giscard d’Estaing. Je ne l’ai pas fait, et je ne le ferai pas. À mes yeux, Valéry Giscard d’Estaing ne mérite pas que je lui consacre davantage que quelques lignes.

Des amis me vantent ses qualités. J’ai beau scruter ce que cet homme a fait au cours de sa carrière politique, j’ai bien du mal à trouver quoi que ce soit de positif.

Il a, en politique étrangère, continué sans rechigner la politique arabe de la France, qu’on peut aussi appeler politique anti-israélienne et pro-islamique de la France. Il a aussi accepté que l’abominable Ruhollah Khomeiny s’installe en France et incite à la violence en Iran depuis le sol français, et il a contribué au renversement du régime du shah et, de fait, à l’instauration de la dictature islamique des mollahs qui, depuis, déstabilise l’ensemble du Proche-Orient et menace Israël. C’est à bord d’un avion affrété par la France, sur décision de Valéry Giscard d’Estaing que Khomeiny a pu rentrer à Téhéran.

Quelles que soient les autres mesures qu’il a pu prendre en politique intérieure, Valéry Giscard d’Estaing restera le Président qui a entériné le regroupement familial, qui a eu de lourdes conséquences et a très fortement contribué à l’islamisation qui est en train de ravager le pays. Et il est donc responsable de l’islamisation du pays, et de tout ce qui en découle.

Quand bien même on me dira qu’il a souligné plus tard que c’était une grave erreur sur laquelle il aurait voulu revenir, il a commis l’erreur, et ce fut davantage qu’une erreur : un crime contre la France. Certaines erreurs sont impardonnables.

En supplément, Valéry Giscard d’Estaing a tout fait pour accélérer la construction européenne qui est en train de dissoudre les pays européens dans un conglomérat technocratique.

Ce dernier prend les allures de fragment de la grande réinitialisation qu’entendent mettre en place ceux qui veulent constituer une nomenklatura mondiale détruisant identités, souverainetés, civilisations, et réduisant les populations à la servitude.

L’état désastreux de la France aujourd’hui, rongée par l’expansion des “zones urbaines sensibles”, qui sont en réalité des zones de charia, de délinquance et de formation au terrorisme islamique, condamnée à un effondrement économique qui semble, hélas, inéluctable, entrainée par des dirigeants sordides vers un fonctionnement de type autoritaire, c’est son œuvre involontaire à lui, Valéry Giscard d’Estaing, quarante ans après qu’il ait quitté le pouvoir.

Emmanuel Macron est son disciple – un disciple très médiocre, j’en conviens.

Ce qui doit être regardé en face est que, depuis des décennies, la France est régie par des politiciens sans envergure ni lucidité, souvent cyniques et corrompus, voire, si on prend en compte François Mitterrand, carrément crapuleux.

Je ne chercherai pas les causes de cet état de fait ici, je me contente de le constater.

Si je voulais donner quelques pistes, je dirais que l’étatisme en France a joué un rôle stérilisant, et que créer l’École nationale d’administration a été une très mauvaise idée.

Je dirai que la nostalgie pour la grandeur de la France et l’hostilité du Général de Gaulle aux États-Unis ont conduit à des égarements parfois sordides.

J’ajouterai que l’idée de retrouver une grandeur en voulant élaborer une Europe puissance sur un mode constructiviste aux fins de damer le pion à la puissance américaine n’a rien arrangé, et que le constructivisme qui a marqué la construction européenne portait en germe la grande réinitialisation et le mépris des peuples.

Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, la France est une puissance déchue et un pays malade, très malade. J’ai traité en détail de la maladie dans deux de mes livres, Un goût de cendres et Voici revenu le temps des imposteurs.

L’Union européenne est une structure délétère qui conduit les pays d’Europe vers la sortie de l’histoire. J’ai expliqué en détail ce qui se passe dans un de mes livres : Comment meurt une civilisation.

Le sort du monde et celui des Européens se joue entre les deux principales puissances planétaires, la Chine et les États-Unis.

La Chine a pris l’ascendant au cours des vingt dernières années et mené une guerre au monde occidental. Je reviendrai sur cette guerre, car nul livre en France ne l’analyse en allant jusqu’au fond des choses.

Les dirigeants américains qui se sont succédés jusqu’à Donald Trump, Démocrates et Républicains, sont restés aveugles ou paralysés face au danger.

Certains d’entre eux, Obama tout particulièrement, se sont faits complices.

Les dirigeants européens se sont faits complices aussi.

Donald Trump, grâce aux conseils avisés de gens remarquables, Peter Navarro, Gordon Chang, Steven Mosher (ceux qui veulent en savoir davantage peuvent trouver des détails dans mon livre Après ­Trump ? chapitre quatre) a voulu contrer le danger et a fait fléchir la Chine.

On saura un jour de manière incontestable si le déferlement de la pandémie appelée Covid-19 a été voulu par la Chine (tout l’indique, et tout indique qu’il y a eu le déclenchement par la Chine d’une guerre biologique et psychologique contre le monde occidental, et en particulier contre l’administration Trump et Donald Trump lui-même).

Les dirigeants chinois décrivent aujourd’hui cette pandémie comme une “providence” qui a accéléré le dépérissement de l’Europe, brisé la présidence Trump, servi immensément les agents de déstabilisation qui sont au service de la Chine au sein même des États-Unis et rendu possible le coup d’État mené présentement par les Démocrates, avec l’appui de la Chine.

Donald Trump est encore pour l’heure un rempart contre l’hégémonie chinoise, et tout est fait pour l’abattre, strictement tout.

Joe Biden et les démocrates acceptent l’hégémonie chinoise et les dirigeants chinois décrivent Joe Biden et d’autres dirigeants démocrates haut placés comme des gens très “ouverts” à leurs avances.

Si l’hégémonie chinoise se met en place, nous vivrons pleinement dans le monde de la grande réinitialisation, et il deviendra totalement vain de parler de “monde libre”, de liberté de parole, de liberté d’entreprendre, de liberté politique, de liberté d’aller et venir, de liberté de choix.

Ce qui se passe en ce moment aux États-Unis est crucial et concerne le monde entier.  Parler d’autre chose est sans intérêt.

Encore faut-il en parler de manière pertinente, ce qui n’est pas le cas dans la presse française, et on peut se demander en la parcourant si la quasi-totalité de ses journalistes sont d’ores et déjà rémunérés par la Chine. Peut-être sont-ils simplement atteints de crétinisme de gauche, une maladie souvent incurable. 

Guy Millière

Adapté d’un article publié dans les4verites.com

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