PAIX A TOUTE L’HUMANITE…
Il y a deux mille ans, c’est Noël. Jésus naît à Bethléem, non loin de Jérusalem, la cité sainte d’Israël. Jésus vient au monde, non pas en Palestine, mais en Judée (pays des Juifs), dans une contrée marquée par la mémoire de David, un ancêtre spirituel providentiel pour son peuple. A cette époque, sous l’occupation romaine, mais quelques siècles avant la présence byzantine, puis l’invasion islamique, Bethléem est encore une bourgade juive où l’antijudaïsme n’a pas encore décimé ou expulsé ses habitants.
La mère de cet enfant juif né en marge de l’histoire officielle s’appelle Myriam. On l’a dite à juste titre pleine de grâce, véritable fille de l’Alliance, elle donne pour prénom à son fils Yehoshoua…c’est à dire : “Yahvé sauve”. Quelle foi enracinée dans la spiritualité visionnaire des Ecritures hébraïques ! Les seuls témoins de l’événement sont des bergers qui veillent dans la nuit. Le Gloria qui éclate n’est pas une doucereuse comptine, c’est une alerte pour que cessent les massacres et que triomphe une vie communautaire inspirée par la Loi de Dieu:
“Gloire à Dieu et paix sur terre !”
La gloire de Dieu est obscurcie tant que la paix ne progresse pas sur terre…Si seulement tous les bergers modernes, les guides des peuples étaient eux aussi éveillés au message de paix, dans la nuit des injustices, des mensonges médiatiques, des obscurantismes et des puissances néfastes…Impossible de rendre gloire à Dieu sans prendre part à l’établissement de la paix, ce qui suppose une vision de l’humanité à venir, le respect de l’histoire et des souverainetés, et l’emploi de méthodes loyales. Quelle exigence pour les habitants actuels du Moyen-Orient, tous concernés par cette paix, quelle exigence aussi pour nous qui participons de près ou de loin à la construction ou à l’impossibilité de cette paix.
Lors de l’année du jubilé, le Pape Jean-Paul II avait voulu poser des gestes forts en Terre sainte pour dire aux frères aînés juifs toute l’estime de l’Eglise et rappeler aux catholiques que leur foi a ses racines dans l’histoire sainte d’Israël et pas ailleurs ! Cet enseignement est vital pour l’avenir d’un christianisme actuellement affaibli en Europe et sérieusement menacé en Afrique et en Asie. Peu avant “Dominus Jesus“, le cardinal Joseph Ratzinger avait écrit un remarquable traité de spiritualité où il montrait comment l’unique Alliance de Dieu avec son peuple Israël est toujours actuelle, jamais révoquée; elle est voie de salut à part entière pour les Juifs, et, sur son autre versant, elle dévoile son ouverture universelle aux païens devenant disciples du Messie-sauveur, à travers la personne de Jésus, sans rien dévaloriser de son étape première au cœur d’Israël.
Juifs et Chrétiens seront irrévocablement partenaires dans l’attente du monde à venir, et un chemin nouveau doit chaque jour se concrétiser, surtout dans un monde où les valeurs du décalogue sont continuellement à traduire dans les situations sociales et politiques compliquées.
C’est Noël, et “Jésus” signifie toujours “Le Dieu d’Israël sauve” ! Pour les croyants d’aujourd’hui, le Dieu d’Abraham, de Moïse, des prophètes et des sages exprime – par la mort-résurrection de Jésus – à la fois une forme de réalisation radicale de la Thora et un don gratuit définitif et déterminant pour l’avenir de l’humanité.
Après cette révélation charnellement et spirituellement judéo-chrétienne, aucune autre bonne nouvelle ne viendra ajouter quoi que ce soit d’essentiel pour notre salut : ni l’islam, malgré sa combativité et ses prétentions conquérantes, ni les nouveaux mouvements religieux, malgré leur multiplicité et leur puissance de séduction, ni les messianismes terrestres porteurs d’illusions et de désillusions. L’incarnation de l’amour de Dieu, pour les Chrétiens, ce n’est pas un homme qui se proclamerait Dieu pour conquérir le monde – à la manière prométhéenne des héros mythiques – c’est Dieu qui vient humblement à notre rencontre et qui épouse notre humanité, avec le visage d’un enfant, afin de la délivrer de ses démons mortifères et lui transmettre sa propre vie.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Comme c’est beau! Comme c’est bien dit! Comme c’est édifiant!
Qu’on se le dise : «…Après cette révélation charnellement et spirituellement judéo-chrétienne, aucune autre bonne nouvelle ne viendra ajouter quoi que ce soit d’essentiel pour notre salut : ni l’islam, malgré sa combativité et ses prétentions conquérantes, ni les nouveaux mouvements religieux, malgré leur multiplicité et leur puissance de séduction, ni les messianismes terrestres porteurs d’illusions et de désillusions…»
Avis aux égarés qui se font des dieux à leur image d’homme méprisable.
excellent comme d’habitude.
je suis naturellement pour la paix (qui ne le serait pas ?
mais force est de reconnaître que pour le moment seul IDF est garante
de l’ existence d’Iisraël.
je vous souhaite, ainsi qu’a tous les chrétiens un merveilleux Noel
plein d’espoir.
Mais pourquoi la prophétie d’Isaïe disait que Jésus devait s’appeler Emmanuel ? Heureux Noël !
Parce que le «Dieu» qui «sauve» (Yesuha) est parmi nous (Emmanuel*).
*Attention : il ne s’agit pas de Macron.
Oui, Emmanuel veut dire “Dieu parmi nous”, c’est mon vrai prénom, et quand on me dit “comme Macron ?” je réponds “non, comme Kant.
Heureux Noël à vous !
Mais Isaïe dit plus que ça !
“Un enfant nous est né, un fils nous est donné … on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.”.. (Esai 9:6)
Car il est à la fois Père, Fils et Esprit (Conseiller)…
Luc 2 .: 8 Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. 9 Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la Gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.10 Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie 11 c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est Le Christ Le Seigneur. 12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant 14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée! 15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.16 Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche
AMEN AMEN AMEN
Il n’y aura de paix qu’après l’éradication totale des voleurs venus voler, détruire et tuer après l’invitation d’amour et de paix des voleurs et brigands au service de l’argent selon le prince du monde et qui jouent toujours les vierges effarouchées dans la maison du seigneur où ce n’est pas leur place.
Il est temps de leur faire goûter la bûche de Noël, ainsi que des oeufs de Päques à la mode surprise-surprise.
Ces gens là sont en train de créer une terre où il n’y aura plus personne à sauver. Ils veulent prouver à Dieu le père l’impuissance de Dieu le fils à sauver rien que quelques humains de la force satanique depuis le péché originel. Ainsi ils démontrent à Dieu la créateur qu’il s’est trompé en créant l’homme et que le meilleur peuple qu’il a créé ce sont les anges qui se sont révoltés et ont suivi Satan l’indomptable qui veut tout commander.
La plus grande arme que cette guilde a crée c’est transformer le “tu n’assassineras point” en “tu ne tueras point” et pour castrer définitivement l’homme, ils ont ajouté la sodomie tout azimuth pour favoriser la culture de la laideur qui exalte l’âme.