Source : Leparisien
Dans une tribune au Parisien – Aujourd’hui en France, Guillaume Didier revient sur l’affaire du « Mur des cons », à l’approche du procès pour injures publiques, qui se tiendra du 4 au 7 décembre à Paris.
Guillaume Didier, magistrat en disponibilité, associé du Cabinet vae solis
« Mes chers collègues, depuis que j’ai découvert ma photo épinglée sur votre mur des cons* pour avoir été porte-parole du ministère de la Justice pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, je vous en veux. Pourtant, aux côtés de parents d’enfants assassinés, de journalistes, d’élus ou de personnalités raillées sur leur physique, ma présence sur votre tableau de chasse m’est apparue dans un premier temps insignifiante.
Puis j’ai réalisé que peut-être, un jour, on se retrouverait à siéger ensemble en audience, puis à délibérer en conscience, pour trancher, par exemple, de l’innocence ou de la culpabilité d’un prévenu. Comment alors garantir au justiciable, dont le sort est entre nos mains, la sérénité de la justice, quand des juges en injurient d’autres au seul motif qu’ils n’auraient pas les mêmes opinions politiques ou qu’ils sont en désaccord sur des réformes de la justice ?
Nous avons suivi la même formation à l’Ecole nationale de la magistrature. Votre comportement donne du crédit à ceux qui pensent que notre école forme des bataillons de magistrats corporatistes, politisés et fermés. La réalité est tout autre : on nous y enseigne l’ouverture d’esprit, le respect de l’opinion adverse, la force du débat contradictoire et la culture du doute. La vérité est aussi que notre diversité d’origines sociales, encore perfectible, la variété de nos sensibilités politiques, philosophiques, religieuses, mais aussi la complémentarité de nos parcours professionnels sont une richesse précieuse lorsque nous devons statuer et rendre la justice dans nos juridictions.
Votre réaction, à l’occasion de cette crise, a été catastrophique. Arrogante et sans empathie, elle a amplifié le scandale et gravé durablement dans la mémoire des Français votre triste initiative. Depuis six ans maintenant, les dégâts causés dans l’opinion publique sur l’image de la magistrature restent immenses. Ce mur est désormais pour nombre de nos concitoyens le symbole d’une justice qui serait militante et partiale. La justice et les professionnels qui la servent méritent d’être défendus. C’est évidemment une des missions des syndicats de magistrats, en particulier du vôtre, dont le nom, Syndicat de la magistrature, engage particulièrement.
Mais sachez-le, les propos de Nicolas Sarkozy comparant les magistrats à des petits pois ou ceux de François Hollande qualifiant notre institution de lâcheté auront finalement moins marqué l’esprit des Français et abîmé notre justice que votre mur des cons. Pour cela, oui, je vous en veux. »
Enfin de bonnes nouvelles, le sourire gracieux de la prévenue:Françoise Martres, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, définitivement condamnée dans l’affaire du “Mur des cons”
https://lalettrepatriote.com/wp-content/uploads/2021/01/maxnewsworldtwo390095.jpg D
Julien Michel
On se souvient du fameux “Mur des cons” qui avait été dévoilé en 2013 à l’occasion d’un reportage de France 3 tourné dans les locaux du syndicat de la magistrature. Sur ce mur, des dizaines de photos de personnalités était épinglées, essentiellement des politiques de droite, ainsi que des parents de victimes de crimes médiatisés ! Tous étiquetés “cons” par les juges.
Françoise Martres, qui n’était pas encore présidente du Syndicat de la magistrature quand le panneau avait été mis en place, avait été condamnée en première instance puis en appel. Le jugement est désormais définitif, puisque la cour de cassation a rejeté mardi les trois pourvois qu’elle avait déposés.
Elle doit – entre autres – verser 5.000 euros de dommages et intérêt à Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, poignardée en 2007 dans le RER, dont la photo figurait sur le “Mur”.
À quand le retour de l’indignité nationale ?
si vous passez devant un juge islamogauchiste et que vous êtes blanc, male et hétérosexuel….vous serez sur qu’il aura déposé son idéologie au vestiaire
Mais bien entendu que la justice française est militante et partiale… Cela ne fait aucun doute…………
L’Institut pour la Justice essaie, dans la mesure de ses
moyens (faibles), de réparer les “dégâts” dont parle
M. Guillaume Didier.
L’IPJ demande qu’on le soutienne. Ses propositions
sont tjrs de bon sens et humanistes.
Ce n’est pas un hasard si les juges font partis des professions les plus détestées en France avec les politiciens et les journalistes. Les français ne sont pas dupes, ils n’ont pas attendu la révélation du mur des cons pour s’en rendre compte, cela a justé été une confirmation.
Vous êtes de droite, blanc, et qu’en plus vous êtes patron, entrepreneur, artisan ou autre dirigeant, vous avez perdu votre procès même si votre dossier est béton, car en plus, ils ne lisent même pas votre dossier, ils le survolent et ne prennent que ce qui est contre vous. Si on appelle cela la justice, veuillez m’indiquer ce qu’est la justice
Mais bien entendu que la justice française est militante et partiale… Cela ne fait aucun doute…………Comme entrepreneur je suis passé 5 fois en justice, avec des dossiers en béton, et chaque fois je l’ai eu dans le c..
Contrairement aux gogos et aux naïfs, il y a des décennies que “je ne crois plus en la justice de mon pays”.
Pour être précis, depuis le 9 octobre 1981, date à laquelle Robert Badinter a fait abolir la peine de mort qui, quoiqu’on en dise, avait une certaine valeur dissuasive qui a non seulement disparu, mais qui a été remplacée par la règle du coupable transformé en victime et de la victime harcelée par la “justice”.
On en a eu l’illustration par la juge qui a libéré l’assassin de Sarah Halimi, avec le prétexte bidon de la “bouffée” d’excitation, due à l’excès de cannabis.
Je suggère à cette “juge” de contrôler les délinquants routiers. Les accidents dus à l’alcool ou au cannabis seront désormais des excuses à l’éventuel accident.
@François JACQUEL
Tout à fait d’accord avec vous, L’abolition de la peine de mort eut été équitable si les criminels l’avaient également appliquée, or pour les victimes la peine de mort demeure, seuls les criminels en sont exemptés.
Je reste persuadé que si les criminels étaient abandonnés aux familles des victimes, le nombre de crimes et délits seraient en diminution drastique.
Question: Combien de meurtre d’innocent par récidive aurait été évité par l’application de la peine de mort ???????????? Dans un autre registre, j’adore ces pourfendeurs de la peine de mort qui défendent l’avortement, c’est a mourir de pleurer……….
Le hic avec la peine de mort, c’est que le magistrat peut se tromper. Et là, impossible de rectifier l’erreur.
Et, de surcroît, nos magistrats sont infaillibles : même s’ils commettent les pires erreurs de jugement, ils ne peuvent qu’être promus, déplacés et augmentés. Je serais curieux de savoir à quelle peine carcérale madame Belette a été condamnée et si elle a été radiée sans retraite…
Faut pas rêver tout éveillé, dans ce monde là on se soutient.
La place manque pour reproduire les perles ahurissantes de ceux dont il ne faut jamais oublier qu’ils ont formé ceux qui nous jugent aujourd’hui. Comme cette déclaration prophétique de Dominique Charvet en 1973 à l’occasion d’une table ronde à l’ENM, où il semble déjà appeler la charia de ses vœux : “Le problème est de savoir si les magistrats et les avocats auront le courage de saborder leur profession, pour faire place à cette justice spontanée qui a surgi dans les favelas du Chili ou dans certains grands ensembles de nos régions. Il y a dans les arrière-salles des cafés de Bobigny ou de Nanterre des juges qui se lèvent pour rendre la justice dans leur propres milieux : ce devrait être la magistrature de demain.” Du même visionnaire : “Il faut choisir parmi les lois contradictoires celles qui sont au service des travailleurs, des opprimés. Il faut faire un choix entre deux camps”. C’est bien ce que font généralement les prud’hommes… De Louis Joinet : “La loi, nous la violons. C’est ce qui permet de la faire avancer.” A noter que ce conseiller de plusieurs ministres de Mitterrand entre 1981 et 1993, trouvera en 1996 à exercer sa clownerie en tant que président du Centre national des Arts du Cirque, ça ne s’invente pas ! Autre comique à la limite du phénomène de foire, Oswald Baudot annonce au congrès du SM de 1985, la tranquille absence de vergogne du désormais célèbre mur des cons : “Soyez partiaux. Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la Justice”. Flatulences langagières en moins, ne dirait-on pas du Taubira ? Enfin pour la bonne bouche, ce monument de podosuccion d’Hubert Dalle, directeur de l’ENM sous Mitterrand : “il faut, en se basant sur une véritable analyse en termes de lutte des classes, trouver sur le terrain judiciaire les modes d’expression de celle-ci, participer à la création de contre valeurs qui permettent aux juges de rendre des décisions dans un sens socialiste“.
Cela est une épidémie ! diffamer, moquer, “tuer la réputation”, on l’attendrait de journaleux, mais de juges ! !!!
En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu affaire qu’aux juges des affaires familiales et j’avais déjà été assez consterné de voir que certains parmi eux n’étaient pas capables de faire la différence entre chiffre d’affaire et bénéfice net.
Par la suite, je ne tenais pas en grande estime cette corporation que je jugeais trop lâche pour appliquer une justice impartiale, partant du constat, de leurs propres aveux, que les jugements étaient rendus en fonction de l’auditoire.
Mais le coup fatal et définitif à mes yeux a été celui du “mur des cons”
pour moi, à partir de ce moment, la justice dans son ensemble à définitivement perdu ” la gueule” et ne représente plus qu’une bande de cons qui se sont amusés à faire un mur, dont on se demande encore si le plus infamant consiste à y être affiché ou figurer au nombre des afficheurs.
Ajouter à cela qu’il ne se passe pas un mois sans qu’un criminel, remis en liberté par un con du mur des juges, ne commette un nouveau crime, pour avoir une idée de la haine que je nourri à l’égard de cette institution qui a complétement perdu la notion de sa mission première et qu’il faudra impérativement, un jour ou l’autre, réformer de façon drastique afin qu’enfin une justice impartiale et équitable soit réellement rendue au nom du peuple français.
De toute façon, en France, tout le système éducatif a des tendances gauchistes. C’est lié au fait que (de même que le fonctionnaire doit produire de la norme) l’enseignant doit produire de la “critique” pour avoir l’impression d’améliorer sa discipline. J’avais observé ça à la fac. La critique était très valorisée. Or, si les normes et la critique ont leur utilité, il y a plein d’effets pervers quand elles deviennent une fin en soi, et servent à justifier votre salaire.
Mais bien entendu que la justice française est militante et partiale… Cela ne fait aucun doute…………
Il était temps qu’il se réveille. Mais il a tout de même vu juste. Hélas le problème n’est pas que français mais existe dans bien d’autres pays.