Publié par Guy Millière le 14 janvier 2021

L’année 2020 a été une année effroyable aux Etats-Unis. Cela pourrait être l’année d’un basculement radical et irrémédiable. Le pays a été frappé comme les autres grands pays occidentaux par la pandémie provoquée par le coronavirus chinois et en a, comme les autres grands pays occidentaux, subi les ravages, mais les ravages ont été accentués dans les Etats démocrates, en raison de l’intention délibérée, de la part des gouverneurs des Etats en question d’infliger un maximum de dommages économiques (dresser la liste de toutes les décisions arbitraires et  destructrices prises dans les Etats démocrates serait très long).

Le pays a été frappé aussi par des émeutes particulièrement délétères et destructrices, qui ont fait plusieurs milliards de dollars de dégâts, plus de vingt-cinq morts et sept-cent blessés parmi les forces de police, et les émeutes ont eu lieu dans des villes démocrates, avec le consentement des maires des villes en question : l’intention, là, était de semer le désordre et l’insécurité, de créer des dommages supplémentaires, et d’incriminer les forces de police, qui ont été très affaiblies.

Le pays a connu, enfin, des élections présidentielles marquées par des fraudes massives, suivies par un refus de tous les juges du pays de prendre en compte les preuves de fraudes et les témoignages sous serment de personnes ayant constaté des violations graves du suffrage universel dans des bureaux de vote ou dans des salles de dépouillement, refus lui-même suivi par un refus de la Cour Suprême de prendre en considération les violations de la Constitution commises dans six Etats du pays.

A résulté de tout cela une très profonde déstabilisation, une immense frustration chez des millions d’Américains qui après avoir été confronté à des difficultés financières et à l’ insécurité,  ont dû constater la défaillance d’institutions essentielles du pays et ont vu se cristalliser une  situation malsaine où un Président qui a été réélu de manière très nette doit quitter le pouvoir  tandis qu’un candidat qui n’a pas été élu a été désigné Président en raison des défaillances susdites et va entrer à la Maison Blanche.

Cette déstabilisation et cette frustration ne vont pas disparaitre, et se sont trouvées brutalement exacerbées par ce qui s’est passé le 6 janvier, où des centaines de milliers de gens sont venus à Washington affirmer leur soutien au Président, et demander paisiblement (j’insiste sur ce mot: paisiblement) le respect de la Constitution et le respect du suffrage universel, mais où des provocateurs Antifa sont entrés dans le Capitole (avec la complicité de policiers du Capitole, c’est désormais avéré), et sont parvenus à entrainer une poignée  de soutiens du Président.  

Aussitôt, les grands médias américains, qui ne cessent de mentir et de trainer Trump dans la fange depuis quatre ans, ont dit que Donald Trump avait appelé à l’insurrection (ce qu’il n’a jamais fait : il a appelé paisiblement les Américains à manifester, et j’insiste à nouveau sur le mot : paisiblement), ont assimilé tous les gens venus à Washington soutenir Trump à des “terroristes”, ont traité tous les électeurs de Donald Trump (75 millions de personnes !) de “séditieux”.

Des mesures liberticides extrêmement graves ont été prises aussitôt par les principaux médias sociaux, les journaux, les maisons d’édition, les grandes chaines de télévision. Le FBI s’est mis de la partie, et son directeur actuel a montré son vrai visage de complice de l’horreur qui vient. Alors que les émeutiers de juin-juillet n’ont pas été inquiétés et que de nombreuses menaces de mort contre des avocats de Trump ont laissé le FBI indifférent, là, des listes de suspects ont été diffusées, des têtes de “trumpistes” ont été mises à prix, et des arrestations par centaines ont commencé à avoir lieu (aucun Antifa, bien sûr, bien que des photos d’Antifa présents dans le Capitole soient disponibles).

Une tentation totalitaire présente depuis longtemps dans le Parti Démocrate s’est révélée au grand jour et a conduit au coup d’Etat en cours. L’exacerbation du 6 janvier a été comparable à l’incendie du Reichstag en Allemagne en 1933, et pourrait avoir le même effet sur les Etats-Unis en 2021 que l’incendie du Reichstag en Allemagne en 1933. (J’ai été l’un des premiers à noter la ressemblance, maintenant elle est énoncée très largement).

Les grands médias américains de gauche (pléonasme), les Démocrates, la gauche américaine clament maintenant vouloir la destitution immédiate de Donald Trump, voire sa mise en jugement pour crime fédéral sitôt il sera sorti de la Maison Blanche. Les républicains sans consistance ni courage qui veulent échapper à l’orage qui déferle et ceux parmi eux qui espèrent (illusoirement) renouer avec le parti républicain d’avant Trump adoptent le même discours que les Démocrates les plus odieux et disent que Trump est le pire Président de l’histoire du pays.

Ils oublient les uns et les autres que, malgré le coup d’Etat, Donald Trump est toujours aujourd’hui l’homme le plus populaire et le plus admiré du pays, et qu’ils sont dès lors juchés sur un baril de poudre.

Ils s’efforcent d’assassiner politiquement Trump précisément parce qu’il est l’homme le plus populaire et le plus admiré du pays, mais ils s’en prennent ainsi frontalement à la majorité du peuple américain

Ils vont, les uns comme les autres, placer à la présidence un personnage sénile, corrompu, largement rejeté (la moitié de la population pense que l’élection a été volée à Trump) et ne cherchent pour l’heure aucunement à calmer le jeu, bien au contraire.

Ils mènent la plus grande vague de terreur qu’aient connu les Etats-Unis depuis la guerre civile, dite “guerre de Sécession”.   

Ils savent qu’ils n’ont aucune légitimité et qu’ils sont minoritaires dans le pays, et ils savent qu’il leur faut installer la soumission par la répression, sans quoi une explosion aura lieu.  

Ce qu’ils font est ce que font toujours les minorités totalitaires lorsqu’elles s’emparent du pouvoir : elles doivent écraser.

Malgré ce qu’ils ont subi depuis presque un an (et ce qu’ils subissent présentement), je pense que nombre d’Américains n’ont pas envie d’être écrasés, et je pense que ceux qui s’en prennent à Trump ne discernent pas à quel point ils jouent avec le feu.

Certains commentateurs disent que le feu viendra et qu’il y aura une guerre civile. Les Démocrates évoquent le risque de guerre civile pour réprimer davantage encore et installer un climat de surveillance et de délation.

Je persiste, pour ce qui me concerne, à penser qu’une guerre civile armée est peu probable, mais je ne peux rien écarter. Jamais depuis plus d’un siècle les Etats-Unis n’ont été dans une situation semblable.

Une question peut se poser : la démocratie américaine survivra-t-elle en 2021 ? Je crains que la réponse soit : non.

Et si on veut absolument répondre par l’affirmative, on doit se demander : dans quel état sera la démocratie américaine dans quelques mois ?

Dès maintenant, la liberté de parole et d’opinion n’existe quasiment plus aux Etats-Unis, et non seulement la censure est omniprésente, mais tenter de tenir quand même des propos non démocrates peut conduire vers la prison ou, au minimum, la mort sociale. (Je fais moi-même désormais très attention à ce que j’écris en langue anglaise). La liberté d’entreprendre va se trouver très détériorée avant la fin du mois de Janvier par de multiples règlementations nouvelles et l’économie, qui redémarrait, est en train de plonger vers la récession.

L’avancée vers le parti unique s’accélère. Les politiciens conservateurs dignes encore de ce nom (Ted Cruz, Josh Hawley, Jim Jordan, Matt Gaetz) sont traités de criminels.

Des médias sociaux qui sont des moyens de communication, au même titre que le téléphone, coupent la communication aux conservateurs, Trump en tête, mais il n’y a pas que Trump. La prochaine étape sera-t-elle d’interdire l’usage du téléphone aux conservateurs ? On veut déjà leur interdire de prendre l’avion ou d’avoir une activité professionnelle.  Il existe déjà des interdictions de vol (no fly lists) pour des gens photographiés à des réunions publiques de Trump.

Washington et les capitales de cinquante Etats du pays seront placés en état de siège du 17 au 20 janvier, date où Joe Biden deviendra Président. Cela ne s’était, à ma connaissance, jamais produit. Joe Biden sera le premier Président corrompu par des puissances ennemies à entrer à la Maison Blanche, le premier Président à avoir été le fruit pourri d’un coup d’Etat, le premier Président à arriver entourer de totalitaires et contre la volonté d’une majorité du peuple américain.

Cette situation concerne les Etats-Unis, bien sûr, mais le statut des Etats-Unis sur la planète fait qu’elle concerne aussi le reste du monde.

Voir que cette situation est décrite de manière mensongère dans les grands médias européens ne me surprend pas.

Voir que cette situation est traitée dans les grands médias européens avec une légèreté désinvolte ne me surprend pas non plus.

Il faut un degré très élevé de perversité pour mentir au degré où les médias européens mentent.   

Il faut avoir un degré très élevé d’inconscience pour ne pas percevoir que la situation présente aux Etats-Unis peut avoir de graves conséquences pour la planète entière.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS : Les grands médias américains et français disent que Donald Trump est le seul Président à avoir subi deux procédures de destitution. Ils ne disent, bien sûr, pas que ces deux procédures ont été faites en violation des lois américaines et de la Constitution, car ils approuvent la violation des lois américaines et de la Constitution. Cela traduit la mentalité qui les imprègne. Je reviendrai sur cette mentalité très vite. C’est à l’honneur de Donald Trump d’avoir suscité autant de haine de gens abominables. C’est le signe qu’il a fait beaucoup de bien. Résister à un coup d’Etat totalitaire implique un immense courage, et défendre les institutions jusqu’au bout montre que Donald Trump est resté fidèle au serment qu’il a prêté sur la Constitution. Donald Trump est plus que jamais traité comme l’Emmanuel Goldstein du 1984 de George Orwell. Est-ce un hasard s’il est aussi le premier Président à avoir une famille juive ?

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