Les Arabes l’ont échappé belle ! Rendez-vous compte qu’ils auraient pu subir 28 années de plus les « massacres, les crimes contre l’humanité et le génocide » de la colonisation française, si Napoléon n’avait pas eu d’autres ambitions plus pressantes que la conquête de l’Algérie.
Et, par conséquence, grâce à la médecine, l’hygiène, le labeur et les progrès offerts par « ces affreux colons », les Algériens seraient aujourd’hui 60 millions au lieu de 45…et nous aurions accueilli en France 10 millions d’Algériens, au lieu des 5 millions actuels. Finalement c’est nous également qui l’avons échappé belle…pour le moment !
En effet, dès 1802, Bonaparte prévoyait la conquête de ce territoire maghrébin, qui n’était pas encore baptisé Algérie, et cela dans l’objectif unique de chasser les Barbaresques de la Méditerranée.
C’est Joseph Bonaparte qui avait conçu ce projet, qui avait été approuvé par le premier consul. Celui-ci s’en ouvrit aux autres puissances européennes qui l’accueillirent avec une grande indifférence, à l’exception de l’Espagne qui avait d’excellentes raisons de s’en préoccuper, après son éloignement tout récent d’Oran et Mers-el-Kébir et la reprise des « razzias » sur les côtes andalouses et valenciennes.
La régence turque qui occupait la côte méditerranéenne de l’Afrique-du-Nord, et avait déclaré une première fois la guerre à la France, était sauvée par l’expédition lancée par Napoléon en Egypte qui « du haut de ces pyramides » était bien éloigné de la Casbah d’Alger.
Mais, en janvier 1801, une nouvelle déclaration de guerre des Turcs se termine par un nouveau traité, un de plus, qui stipulait : « La liberté du commerce et la suppression de l’esclavage ».
Comme l’on pouvait s’y attendre, la piraterie, principale source de richesse de la Régence, recommençait avec la capture de deux bricks français et la « disparition » de 150 citoyens.
Napoléon piqua une colère et réclama réparation à la régence d’Alger.
Sans réponse, le 27 juillet 1802 il ordonne à la division Leyssègue de se tenir prête à intervenir et, le 6 août, le général Hulin, accompagné du consul de France Dubois-Thainville, remet la lettre suivante au Dey :
« J’ai détruit l’Empire des Mamelouks parce que, après avoir outragé le pavillon français, ils osaient réclamer de l’argent (Décidément c’est une habitude !). Craignez le même sort. Si vous refusez de me donner satisfaction je débarquerai 80.000 hommes sur vos côtes et détruirai votre régence. Ma résolution est immuable. »
Bonaparte avertit Mohamed Ghaled Effendi, ambassadeur de Turquie à Paris, que dix navires de guerre et cinq frégates sont prêts pour aller détruire Alger, pierre à pierre.
Le Dey Mustapha Pacha reçoit alors l’amiral Leyssègue avec des honneurs exceptionnels et assure « qu’il voulait être l’ami de l’Empereur », tout en reconnaissant, contre toute évidence, qu’il ne détient pas de prisonniers. Il s’engage à respecter le pavillon français.
Entre 1802 et 1808 une grave pénurie alimentaire frappe les populations, le fanatisme religieux, la forte opposition des Kabyles aux Turcs et la poursuite de la piraterie et de l’esclavage « blanc », remet à l’actualité un débarquement de 30.000 soldats à Sidi-Ferruch, afin de s’emparer du Fort l’Empereur. Un second débarquement était prévu vers Tenès.
Une mission est donc confiée au commandant Boutin, officier du Génie. Le 24 mai 1808 il débarque à Alger et en deux mois il remet un rapport qui sera mis en œuvre en 1830, il est complété par un tableau de la régence rédigé par Dubois-Thainville, en 1809, qui préconise que « la soumission des Arabes doit être obtenue progressivement par des mesures de confiance et souhaite que des colons européens viennent développer agriculture et commerce. Ce rapport souligne également « le sort lamentable des chrétiens esclaves et l’oppression la plus odieuse de près de trois millions d’hommes « livrés à tous les excès d’une poignée de brigands ».
Occupé principalement par l’insurrection de l’Espagne, le retour offensif de l’Autriche, et la guerre face à la 5e coalition, Napoléon abandonne tout projet d’expédition contre Alger.
Plus tard, détenu à l’île d’Elbe en 1814, il n’a pas connaissance de la déclaration du Congrès de Vienne conduisant le traité, qui sera suivi de la décision, en 1818, d’abolir la piraterie barbaresque et l’esclavage des chrétiens. (Cet esclavage « blanc », dont il ne faut surtout pas parler, selon Christiane Taubira, afin de ne pas « traumatiser » les enfants algériens des « crimes » de leurs parents, dont ils ne sont pas responsables, alors que nous sommes tous responsables de l’esclavage « noir », fourni par les noirs eux-mêmes et les Arabes. Il est vrai qu’il ne reste aucun descendant de nos esclaves « blancs » pour réclamer repentance alors que les descendants de l’esclavage noir domineront les Etats-Unis dans quelques années.)
Le congrès d’Aix-la-Chapelle, en 1818, réclamait que « la France libère, au nom des nations chrétiennes, la Méditerranée de la piraterie djihadiste, les européens chrétiens et les africains assimistes, de l’esclavage et les juifs de leur dhimmitude. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
(Sources : général Maurice Faivre et AAAlgérianie).
Décidément cette histoire de lutte contre les musulmans esclavagistes et présomptueux remonte à loin !
Cela augure un combat de longue haleine tant cette idéologie/lavage de cerveau, ambitieuse, est ancrée dans leurs esprits.
coran 60:4 entre vous et nous que la haine et l’inimitié soit à jamais déclarées
allah qui parle (puisque le coran est sa parole) nous a déclaré le combat ad vitam aeternam, non?
“Décidément cette histoire de lutte contre les musulmans esclavagistes et présomptueux remonte à loin !” Depuis l’an 711 exactement, quand Tariq débarque à Gibraltar. Et elle continue…
Bien triste effectivement que cette haine soit inscrite dans un livre soi disant “sacré” et que depuis sa “création” ce livre l’incite encore et toujours….
étonnant quand même , je croyais napoléon 1e plus déterminé à faire ce qu’il pensait
il a néanmoins rétabli l’esclavage aux antilles pour plaire à joséphine , première faute et s’est cru invincible et a perdu à la bérézina (hitler l’a imité dans sa folie)
peut être que s’il avait envahiela barbarie et placé un de ses frère à alger, que l’histoire aurait été différente (on peut refaire l’histoire, ça ne coute rien)
Il faut que vous sachiez que Bonaparte n’a profité de la paix en Europe que moins de 2 ans, ce qui l’empêcha de réaliser ces projets aussi grandioses en Afrique. La guerre repris donc en 1804 en Europe et se termina un 2 décembre à Austerlitz contre cette nouvelle coalition anglo/russo/autrichienne. Il y en aura d’autres…
Il y a eu 1 millions d’esclaves blancs aux dix-septième et dix-huitième siècles dans tout le Maghreb. On a des documents et des témoignages.
D’ailleurs c’est la raison principale de la colonisation de l’Algérie. Toutes les nations européennes étaient d’accord avec cette colonisation sauf les anglais qui voulaient faire pareil.
Effectivement c’est la grande différence avec l’esclavage occidental. L’esclavage arabo-musulman à laissé très peu de descendants tant chez les blancs que chez les noirs. Ses conditions étaient plus terribles qu’en Amérique.
La vérité et toute la vérité !
En plus de traiter avec la Turquie esclavagiste, au lieu de détruire l’esclavage dans le Maghreb, et au lieu de s’associer à l’Espagne qui avait le même objectif, il a attaqué l’Espagne !
Et on me dit que c’est un génie en géopolitique…