Publié par Albert Soued le 18 janvier 2021

Trois sujets occupent la majeure partie des médias français depuis  quelque temps, la pandémie, Donald Trump et, dans une moindre mesure, l’inceste.

Dans l’inceste, mettant en cause une notabilité du « beau monde » et de la « gauche caviar », un silence de 30 ans a été soudain rompu par la victime indirecte, Camille, la fille de Bernard Kouchner, dans un livre qui s’est vendu à plus de 250 000 exemplaires au bout de 24h.

Quant au président des Etats-Unis, qui parlait peut-être un peu trop, il s’est vu réduit au silence par l’oligarchie politiquement orientée de l’Internet qui régit les réseaux sociaux.

Et la pandémie et son confinement ont sans doute été des moteurs dans l’amplification des faits. Mais à travers ceux-ci, se pose la question « parler ou se Taire ? ».

Je vous avoue qu’en ce qui me concerne j’ai toujours écrit d’une façon libre, sans me poser la question d’une quelconque censure ; mais depuis quelques semaines celle-ci apparut à l’improviste, à 2 reprises, sur ma rubrique « FaceBook ». Et ce retour de l’arbitraire dans les mœurs m’a un peu troublé, car d’une certaine manière « quelqu’un que je ne connais pas » cherchait à imposer son vouloir, à me réduire au silence.

Et puis « la chose » s’est amplifiée, de nombreux amis s’étant plaints de cette nouvelle censure. Et elle vient d’atteindre un paroxysme, en s’attaquant au président de la plus grande démocratie occidentale. Donald Trump vient d’être interdit dans tous les réseaux sociaux privés qui dominent l’Internet.

La mondialisation qui favorise les groupes et les monopoles qui dominent les marchés de la distribution et de l’information, a aussi favorisé la pandémie en accélérant sa diffusion. Le confinement a détruit les relations humaines, les petits commerces et a appauvri les plus pauvres. Il a enrichi encore plus les grands groupes privés déjà favorisés par la mondialisation et qui sont devenus incontournables, avec un pouvoir dépassant celui des nations.

Imperceptiblement, depuis le début de ce millénaire la société occidentale, dite judéo-chrétienne, évolue sous leur influence, dans un certain sens, tant sur le plan socio-économique que sur le plan politique. Et cette orientation délibérée de la pensée engendre le silence pour les uns et le parler souvent « désinformant » pour les autres. La recherche d’identité, le refus d’une immigration non contrôlée, le rejet d’une diversité sauvage et du mélange des genres, ou la critique du « politiquement correct » sont devenus le « mal » d’un nouveau populisme, voire du fascisme (1).

Twitter a non seulement interdit à vie le président Donald Trump, mais aussi nombre de ses plus éminents partisans et conseillers. Et la liste s’allonge chaque jour. Jack Dorsey, président de Twitter, a déclaré hypocritement que “le blocage direct des sites et des affiliés était une erreur“, et a tweeté de fausses excuses… tout en poursuivant la censure.

Forbes met à l’index toute société qui recruterait des partisans de Donald Trump. L’application « Parler » est interdite de « parler »…

Les dirigeants de Google ont considéré le triomphe électoral de Trump en 2016 comme une erreur historique et un échec majeur de leur part. Ils avaient la ferme intention de faire le travail correctement en 2020.

Selon « WorldNetDaily », le Dr Robert Epstein, psychologue démocrate à Harvard, affirme que Google contrôle environ 90 % des recherches en ligne dans la plupart des pays et qu’il a probablement déterminé les résultats de plus de 25 % des élections nationales dans le monde, depuis plusieurs années, avec un impact croissant chaque année, à mesure que la pénétration d’Internet s’est accrue. Dr Robert Epstein : « Non seulement Google a le pouvoir de changer les votes et les opinions à grande échelle, mais il utilise ce pouvoir » 

Wikipédia compte 55 millions d’articles et il serait malvenu de se plaindre de chacun d’eux. Mais la désinformation abonde. Wikipédia décrit ainsi « Jihad Watch », comme “un site web de conspiration anti-musulmane, notoirement islamophobe“, écartant toute critique sur la violence de l’islam.

A la « High Tech », tous les agents qui contrôlent les réseaux sociaux sur Internet sont recrutés selon la règle de la pensée unique. Et même à Hollywood les films, séries ou documentaires qui sortent aujourd’hui en sont largement imprégnés.

La France n’est pas en reste. Julia de Funès, philosophe et essayiste : « Les philosophes actuels, peu enclins à servir la soupe bienpensante sont à liquider : hier M. Onfray de France Culture, aujourd’hui A. Finkielkraut de LCI. On préfère aux esprits virulents et divergents de la culture la bien-pensance débitant des packs de niaiseries démagogiques en série, dans une phraséologie truffée de clichés »

Après 4 ans de loyaux services pour les Etats-Unis, avec d’excellents résultats socio-économiques et des prouesses diplomatiques au Moyen Orient, voilà que le président Donald Trump est chassé comme un malpropre de la Maison Blanche, « à l’aide de machines électorales suspectes » et réduit au silence par une oligarchie qui ne raisonne pas comme lui.

Brent Bozell, président du Media Research Center: “Google, Amazon, Facebook, Apple, Twitter et une poignée d’autres géants de la technologie ont pris le contrôle d’Internet. … Les actes de censure généralisés dont nous avons été témoins devraient effrayer tout le monde. Si le Big Tech n’est pas bientôt maîtrisé, la démocratie va mourir“.

La maîtrise de ces mastodontes passe par la prise de conscience des gouvernants, par une fiscalité contraignante, l’incitation et l’aide à une concurrence loyale et de fréquents procès. Alors la parole pourra à nouveau se libérer.

Confinée dans le silence par son frère jumeau, — victime d’une violence sexuelle à l’adolescence et d’inceste –, et par sa mère, qui voulait sauver son ménage avec un homme dix ans plus jeune qu’elle, Camille Kouchner s’est enfin libérée d’un secret pesant, au bout de 30 ans, dans « La Familia Grande ». On peut se demander pourquoi leur père Bernard Kouchner — épris de justice, ayant passé sa vie à la rétablir de par le monde – n’a-t-il pas sévi contre Olivier Duhamel, cet ignoble prédateur, professeur de droit constitutionnel, qui enseigne la Loi et préside le club select « le Siècle », celui de l’élite française et d’autres fondations prestigieuses. Et pourquoi Olivier Duhamel ne s’exprime pas et ne demande pas pardon publiquement d’avoir sollicité un enfant de treize ans pour qu’il lui suce le sexe…(2)

Mais pour se libérer de « l’omertà », et permettre à la parole de s’exprimer, il faut déblayer le terrain social et juridique, enseigner les « lois noahides », punir l‘inceste, écarter tout prétexte de consentement, porter l’âge mineur jusqu’à 17 ans, augmenter sérieusement les pénalités pour les pédophiles et les prédateurs, et punir sévèrement la désinformation délibérée (3).

Notes

(1) Exacerbé par la pandémie, le politiquement correct sévit déjà depuis de nombreuses années, mêlé d’un certain dogmatisme et la non-acceptation de l’autre par « une gente » qui a progressivement pris le pouvoir culturel, social et même économique, et qui, de ce fait n’accepte plus toute contestation, ni même toute autre suggestion, classant l’autre par catégorie et l’écartant.

En ce qui me concerne, souvent mes pairs me traitent d’iconoclaste, parce que je pense et j’agis en dehors des sentiers battus. Mais deux faits m’ayant touché me viennent à l’esprit. Mon 1er éditeur croyant percevoir au tournant d’une phrase d’un nouveau livre une soi-disant « homophobie », m’a mis à l’index, après avoir vendu mon 1er essai à 60 000 exemplaires… Un ami de longue date appartenant comme moi, depuis plusieurs décennies, à un groupe philanthropique, décide de le quitter avec une clique, le traitant et me traitant de « fasciste »…

Je pourrais citer nombre de faits similaires, confirmant ce qui est en train de se produire un peu partout, l’exclusion de l’autre par dogmatisme…  Voir http://www.nuitdorient.com/n35.htm

(2) En janvier 1977, une pétition défendant les relations sexuelles entre adultes et enfants a été publiée dans «le Monde», mais aussi dans «Libération». Rédigée par le pédophile Gabriel Matzneff, elle était notamment signée par Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Roland Barthes, Jack Lang ou encore Bernard Kouchner et Philippe Sollers… en tout 69 personnes, élite d’une société « libérée » après 68.

 (3) En France 20% des filles et 8% des garçons mineurs sont agressés sexuellement ou violés, souvent dans le milieu familial ou parmi des connaissances. Un très faible pourcentage est déclaré (entre 2% et 5%)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Soued pour Dreuz.info.

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