On apprenait il y a quelques jours que manger de la galette des rois pouvait mettre en péril la planète en plus de déstabiliser le mix énergétique français subtilement équilibré entre les énergies moralement honteuses et les belles énergies renouvelables. Aujourd’hui, découvrons comment bousiller l’environnement pour bien le protéger.
Et pour cela, si on relançait la production d’une voiture mythique, la 4L ?
Ce n’est pas moi qui lance cette idée, mais bien le constructeur automobile Renault qui semble ouvert au principe de construire une nouvelle mouture de la voiture sortie au début des années 60 : rien de tel qu’un véhicule vieux de 60 ans pour bien dynamiser le marché automobile en France.
Ah pardon, on me fait comprendre qu’il s’agit d’une nouvelle version, entièrement électrique, de ce véhicule mythique que la marque au losange avait réussi à écouler à plus de huit millions d’exemplaires. Dans cette version du XXIème siècle, il s’agirait donc de coller un moteur électrique à la place du thermique, de moderniser un peu différents aspects, par exemple avec une meilleure qualité des aciers et du châssis dont la version d’antan avait tendance à rouiller, et de vendre tout ça pour un prix modique en attendant l’avalanche de taxes et subventions compensatoires que la République du Cerfa Frétillant ne manquera pas d’infliger.
On ne s’étonnera pas que le constructeur puise ainsi dans un catalogue vieux de 60 ans pour tenter de trouver une recette à un succès de plus en plus lointain : Renault rejoint ici un autre constructeur français, Citroën, qui, lui aussi, pense que son pot de yaourt écrasé Ami électrique va rencontrer un franc succès.
Au passage, ces deux constructeurs représentent bien l’élite française pour laquelle l’idée d’appliquer de vieilles recettes d’un autre siècle est devenue la dernière mode du moment : il n’est qu’à voir les propositions du gouvernement (quel que soit le domaine) pour comprendre que le curseur des têtes pensantes du pays est resté bizarrement coincé au milieu des Trente Glorieuses sans que rien ne puisse l’en déloger, même pas l’âpre réalité de terrain et les résultats jusqu’à présent mitigés (pour le dire pudiquement) qu’ils ont obtenus en s’entêtant dans les voies choisies.
Mais baste, passons et ne boudons pas notre plaisir à imaginer des milliers, que dis-je, des millions de petits véhicules électriques aux couleurs acides tournicoter dans nos centres urbains et utiliser les dernières avancées de l’intelligence artificielle pour assister le conducteur dans son évitement systématique des dos d’âne et des cassis placés par les équipes municipales endiablées, les cycloroutes à bandes multiples et brochettes d’andouilles en lycra, des piétons et autres zozos à trottinettes motorisées qui déboulent de tous les côtés sur des avenues jonchées de détritus divers que les mairies écolos semblent affectionner.
Difficile de ne pas s’écrier « miam ! » à l’évocation vivifiante de ces voiturettes de golf glorifiées parcourant nos centres urbains sans émettre le moindre prout de dioxyde de carbone !
Parce que voyez-vous, ces voitures étant électriques, elles ne pollueront pas lors de leur usage. Elles pollueront atrocement lors de la fabrication et de la destruction de leurs batteries, mais on s’en fiche, ce n’est pas le sujet, ahem n’est-ce pas. Et puis pour sauver l’environnement des bobos urbains, il faut bien massacrer un petit peu l’environnement des pays en voie de développement dont proviennent les matériaux de ces batteries, que voulez-vous…
Quant à la source d’énergie, il va de soi que ce ne sera pas du nucléaire, qui pollue méchamment, ou du gaz, qui pollue violemment, ou du charbon, qui pollue salement, mais bien de l’éolien ou du solaire qui eux ne polluent pas du tout jamais jamais circulez (en voiture électrique), il n’y a rien à voir.
Et ça tombe bien : à mesure que se développent les voiturettes de golf glorifiées solutions douces de mobilité urbaine, on voit se multiplier les projets de production d’électricité propre, comme les fermes éoliennes et les champs de panneaux photovoltaïques.
Propre veut dire « qui ne bousille pas l’environnement ». Et pour ne pas bousiller l’environnement, quoi de mieux que motoculter vigoureusement 10 kilomètres carrés de forêt, d’aplatir tout ça pour la modique somme d’un milliard d’euros et d’y planter une vaste quantité de panneaux solaires aux terres rares ?
Non, ne vous inquiétez pas : pour Horizéo, ce projet au nom tout droit issu d’un brainstorming des années 90, tout a été largement calculé et prévu. Ainsi, la production permettra d’alimenter les habitants de l’Aquitaine, même si cette région n’en a aucun besoin ; elle exporte actuellement 25% de sa production. Dès lors, rien de tel qu’annihiler une vaste superficie de forêt pour y planter des panneaux qui ne produiront que quelques heures par jour une électricité surnuméraire venant s’ajouter à ce surplus !
Pour compenser, Horizéo envisage de produire de l’hydrogène avec cette électricité dont on se demande ce qu’on va bien foutre tant que les hordes de voiturettes de golf n’ont pas envahi nos villes. Hydrogène qui viendra alimenter les voitures équipées d’un moteur idoine, qui n’ont pas – ce n’est vraiment pas de chance – envahi nos villes, ni actuellement ni plus tard, la rentabilité de cette forme de stockage étant encore très théorique.
Comme on le voit, tout se goupille à merveille en République du Verdoiement Intense : une élite au taquet nous concocte des petits véhicules rigolos aux performances anémiques et au design des sixties pour parcourir des villes de plus en plus impraticables, pendant que la production d’électricité qui les alimentera est consciencieusement sabotée à coups de projets éoliens ou photovoltaïques babylonesques dont l’impact environnemental, absolument catastrophique, ne sera même pas compensé par les gains microscopiques en termes de pollution que ces savonnettes à piles permettront d’envisager.
C’est absolument prodigieux, et c’est majoritairement grâce à vos impôts. Il y a vraiment de quoi se réjouir, non ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Les grosse limousines grises, noires oumème…blanches vont devoir faire place à ces “colorettes”! Bon, cela mettre de la joie dans les rues griss!? Eh puis, les R4 , c´était le pied, alors , pourquoi pas et puis les 2CV, cela serait encore plus génial….
Mais c’est déjà possible !
Voir ici
avec l’interdiction des remontées mécaniques, on a des idées en france!
que nos abrutis d’écolos aient été jusqu’à reprocher la galette des rois en dit long sur leur degré de débilité quand on sait que la France est au niveau du Kosovo dans l’émission de CO2 par habitant et vers la 30 ème place mondiale derrière tous les autres pays européens ( entre autres )
Prodigieux H16 !
M’en fous, je garde mon diesel, avec ses autocollants sur les plaques qui sont aussi interdits…
C’est bien la politique des gauchos !
Qu’es ce qui est plus dangereux d’attraper en ce moment , un corona ou une folie destructrice écolo dogmatique ?
Le corona ont arrive ale soigné et il y a même des vaccins pour éviter de l’attraper.
La folie écolo dogmatique ont peux l’attraper elle aussi , mais il ni y a pas de remède ni de vaccins pour la soigné.
La seule chose que l’on peux faire est un enferment a vie de ceux celles qui l’on , en un lieu ou sont pouvoir de contamination et de destruction ne pourra avoir lieu.
Si on jetait une pile , on nous sermonnait car on allait polluer 600M3 d’eau…
Quand on vide canaux, étangs, lacs, draine rivières on y trouve : voitures, bicyclettes, motos…volés..
Plus récemment scooters électriques, bicyclettes électriques et premières voitures électriques volés :
Mais là les écolos ne pleurent plus ces énormes batteries polluants des millions de M3 d’eau ?