Publié par Danièle Lopez le 23 janvier 2021

Pour que cesse ce combat stérile qui consiste a hurler dans les vents de l’hexagone – devenu désert – et mille fois rejeté à la mer par les immenses et démesurées pales des éoliennes, ces descendantes des moulins à vent de ma jeunesse.

A quoi sert de nous battre, Sancho Panza ? Serait-ce que tu avais raison ?

Quel est donc cet amour qui nous tue pour la belle terre qui nous avait été promise et que l’on nous a reprise sans autre forme de procès ?

Tout ce combat, nous l’avons crié des millions de fois pour informer “les veaux” qui admirent tant leur héros. Je vais mourir plus tôt vite que tard. L’âge ne cédant rien à l’affaire, la mort, enfin, me préservera de l’inévitable et horrible reconstitution du crime dont nous fûmes victimes 67 ans plus tôt.

Car nous avons passé une enfance et une adolescence nourries de la peur de l’autre, féroce, barbare, l’ennemi-égorgeur et, après avoir été exilés, par la force et dans les pires conditions chez le collaborateur de l’ennemi-égorgeur, nous avons dû surmulltiplier nos efforts pour nous reconstruire, relevant la tête, affronter la défaite, pour continuer d’exister et faire fi de leur dédain.

Nous avons prouvé que nous n’étions pas ces êtres tortionnaires qu’ils nous accusaient d’être.

Nous avons voulu prouver que nous étions sains, forts, courageux au travail et non des mendiants éparpillés dans tous les coins de l’Hexagone au gré du bon vouloir des intellectuels « de gauche », cégétistes, communistes, gauchistes et autres catholiques orthodoxes, dans ce pays qui ne voulait pas de nous, qui nous rejetait jusqu’à nous reprocher notre existence.

Et nous l’avons prouvé. Mais nous ont-ils, pour autant, pardonnés, acceptés, intégrés ? Jamais.

Nous avons – à tort – revendiqué une appartenance à un pays qui nous méprisait pendant qu’il accueillait à bras ouverts notre ennemi-égorgeur. A tort, encore une fois, nous avons tenté de leur faire comprendre qu’ils se trompaient et qu’un remake de notre infortuné destin se profilait à l’horizon dans leur pays. Ils n’ont rien voulu entendre et pour parfaire l’opinion qu’ils avaient de nous, ils nous ont traité de colons racistes et fascistes.

Cinquante-huit ans plus tard, plus d’un demi-siècle ayant passé, l’ennemi-égorgeur est venu s’installer chez l’ennemi-collabo d’antan. Tout d’abord, il l’a fait prudemment, voire discrètement mais, les années passant et ne se voyant opposer aucune résistance, il s’est infiltré dans toutes les fibres de ce pays.

Il a pris possession de sa tête, ses bras, ses jambes jusqu’à pénétrer dans son cerveau. Seul son cœur ne sera jamais au repos. Car il est trop plein de haine et de rancœur pour ce pays-ennemi-collabo qu’il méprise mais rêvait de conquérir depuis près de 200 ans.

Aujourd’hui, chers amis d’infortune, c’est fait. Plus, rien ne pourra inverser le destin de l’ennemi-collabo.

Cette terre qui nous était promise n’étant plus nôtre depuis bientôt 60 ans, après nous avoir été enlevée par le pays d’accueil et ennemi-collabo, nous avons voulu laver l’honneur de nos pères, nos pilgrims fathers. Nous avons échoué. Je le dis sans honte, je le dis sans tristesse.

Devrions-nous perdre, encore, les quelques années qui nous restent de vie à lutter contre vents et marées cet ennemi-collabo dont nous revendiquions, si fort, l’appartenance et qui riait de nos efforts comme riait le pot de fer contre le pot de terre ?

Mais oui ! Nous n’avons jamais été considérés comme étant leurs égaux. Nous n’étions que des citoyens de seconde zone. Des ersatz de Français !

Et vous vous offusquez, 70 ans de combat plus tard, que l’ennemi-collabo ait choisi d’honorer notre ennemi-historique, celui qui nous égorgea, nous étripa, nous tortura et nous étêta.

Mais enfin, ne retîntes-vous de notre histoire que le rêve doré oubliant la cruelle réalité ?

Qu’à 20 ans vous ne le sûtes, est encore pardonnable. Qu’à 40 ans vous l’oubliâtes, la charge d’une famille est excusable. Mais que, à la vieillesse, supposée devenir sagesse, vous persistâtes à revendiquer de l’ennemi-collabo chez qui, par malheur, nous nous réfugiâmes, qu’il voulût bien reconnaître que vous fûtes lige à la France et victimes de l’ennemi-égorgeur, est une faute impardonnable.

La vieillesse interdit d’influer sur l’avenir. Celui-là ne lui appartient plus.

Lorsque j’avais écrit, dernièrement, qu’il n’y aurait pas de « rapport Stora », je savais déjà que ce président qui fait office de chef de la France, accepterait tous les diktats algériens dont Stora n’est que le porte-parole.

Et je vous l’ai prouvé dans cet article publié sur VK.  https://vk.com/@nobeline-il-ny-aura-pas-rapport-de-stora

La page Facebook que nous avions créée dès l’annonce, en juillet 2020, de ce sinistre projet avait pour seul et unique but de refuser le personnage mandaté, sachant que cet homme, ce Stora, était voué corps et âme aux algériens du FLN, ces terroristes djihadistes de notre jeunesse.

Las. Je n’irai pas plus loin.

Je demanderai à mes amis de https://www.dreuz.info/  qui ont tant de fois publié mes articles, de me faire, une dernière fois, l’amitié de vous informer que je ferme définitivement la page sur ce qui a été mon combat, pendant plus de vingt ans, sur la toile et depuis les 58 ans qui me séparent de mon exode.

Je laisse à ce pays et ses habitants de choisir leur destin et je leur souhaite bon vent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

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