Au cours de son premier jour en fonction, Joe Biden a mis fin à environ 52 000 emplois américains et réduit les salaires de plusieurs milliards de dollars alors que le pays continue de lutter contre le chômage causé par la pandémie. Plusieurs Républicains remettent déjà en question le programme de l’Administration Biden en matière de politique intérieure. La présidente du Comité national républicain, Ronna McDaniel, a, de son côté, dénoncé des meures telles que l’annulation du pipeline Keystone XL et la réintégration de l’Accord de Paris sur le climat, qui relèvent de la politique étrangère et ne profiteront pas aux travailleurs américains que M. Trump voulait favoriser.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Ojel L. Rodriguez, paru sur le site d’American Thinker, le 22 janvier.
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Mieux vaut se méfier de l’appel du président Biden à un retour du leadership américain sur la scène internationale
Cette semaine, nous avons vécu la Cérémonie d’investiture du 46e président des États-Unis, Joseph R. Biden, et le retour du Parti Démocrate à la Maison Blanche et au contrôle total du Congrès.
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Bien entendu, la plupart des reportages des médias de masse ont été positifs en ce qui concerne le nouveau président et le changement à venir à la Maison Blanche. Chris Wallace (NdT: le benêt démocrate qui sévit encore sur Fox News) a qualifié le discours d’investiture de M. Biden de « meilleur discours d’investiture que j’aie jamais entendu », alors que dans les médias sociaux, nombreux sont ceux qui se sont réjouis et qui ont souligné la nécessité d’unir les Américains.
Cependant, l’accent a été mis sur la partie du discours de Joe Biden qui concernait la politique intérieure.
Dans la partie du discours destinée au monde et surtout aux alliés de l’Amérique, le président a annoncé un retour au rôle de l’Amérique en tant que leader sur la scène internationale.
Le nouveau président a déclaré :
Nous allons refaire nos alliances et nous engager à nouveau avec le monde. Non pas pour relever les défis d’hier, mais pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain.
Compte tenu de l’expérience de Joe Biden en matière d’affaires étrangères, nous devons nous méfier des appels au retour du rôle de leader des États-Unis sur la scène internationale.
Comme l’a fait remarquer l’ex-ministre de la Défense Robert Gates, M. Biden « s’est trompé sur presque toutes les grandes questions de politique étrangère et de sécurité nationale au cours des quatre dernières décennies ».
L’appel du président Biden à un retour du leadership américain dans le système international n’est pas surprenant. Avant l’élection et l’investiture qui a suivi, Joe Biden avait annoncé ses intentions.
Dans un article publié dans le magazine Foreign Affairs (numéro de mars-avril 2020), le candidat Joe Biden, déclarait :
Il incombe aux États-Unis de montrer la voie. Aucune autre nation n’a cette capacité. Aucune autre nation n’est bâtie sur cette idée. Nous devons défendre la liberté et la démocratie.
En présentant son équipe de politique étrangère et de sécurité nationale, le président Biden a dit :
…le fait que l’Amérique est de retour, prête à diriger le monde, à ne pas s’en retirer, à présider à nouveau au bout de la table, prête à affronter nos adversaires et à ne pas rejeter nos alliés, prête à défendre nos valeurs.
La question qui se pose est de savoir vers quoi l’Amérique revient-elle au juste ? Ou dans quel sens va le leadership américain ?
Si on en juge d’après l’expérience de Joe Biden en matière d’affaires étrangères, on constate que son approche est celle de l’interventionnisme.
Après tout, il a voté pour la guerre en Irak en 2003, et l’Irak est encore sous le choc des conséquences de l’intervention inutile des États-Unis et de ses alliés.
Joe Biden a joué un rôle de premier plan en tant que vice-président lorsque l’Administration du président Obama déstabilisait le Moyen-Orient au cours du printemps arabe.
La Libye, la Syrie, le Yémen, entre autres pays qui ont subi l’intervention américaine, ont eu un aperçu de ce que signifie « le leadership américain » ou « le retour de l’Amérique » sous une Administration Biden.
« L’Amérique est de retour » sous Joe Biden signifie le retour à la doctrine des affaires étrangères appelée « internationalisme libéral ». Cette doctrine stipule que les gouvernements démocratiques doivent intervenir par la voie militaire ou humanitaire dans d’autres États pour poursuivre des objectifs, tels que la démocratie et les valeurs gauchistes comme l’égalité des sexes et la tolérance pour les sexualités alternatives, comme l’illustrent les sociétés des États-Unis et de l’Europe occidentale.
Cette politique signifierait une vaine tentative de refaçonner le monde selon une vision occidentale et gauchiste du monde, en prônant des valeurs universalistes qui ne sont pas nécessairement partagées par toutes les communautés de la planète.
C’est une recette pour des conflits sans fin qui coûteront nombre de vies américaines et de l’argent qui pourrait être utilisé au profit du peuple américain.
Les membres de l’Establishment de la politique étrangère de gauche et de droite aux États-Unis sont généralement d’accord avec cette approche. De nombreux gauchistes ont critiqué Trump pour sa négligence dans la poursuite des valeurs «libérales» (gauchistes) en ce qui a trait aux affaires étrangères.
Les Républicains, quant à eux, ont critiqué l’Administration Trump pour s’être retirée de la Syrie et de l’Afghanistan.
L’unité souhaitée par M. Biden se reflétera certainement dans les affaires étrangères, car les interventionnistes de gauche et de droite se tiendront la main et soutiendront l’approche de cette nouvelle administration.
Lors de son discours, le nouveau président a déclaré qu’il voulait faire de « l’Amérique une fois de plus la première force (qui défend) le Bien dans le monde ».
Toutefois, l’expérience de Joe Biden en matière de politique étrangère et l’équipe qu’il a choisie pour diriger la Politique étrangère et la Sécurité nationale dans son Administration font craindre que le retour au rôle antérieur de l’Amérique ne conduise à des interventions qui ne sont pas dans l’intérêt des États-Unis.
* Ojel L. Rodriguez est candidat au Doctorat en Relations Internationales à l’Université de St Andrews.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
C’est le lobby de l’armement qui doit se frotter les mains. Enfin un retour aux affaires. Mais comme Obama il pourra obtenir le prix Nobel sans rien faire.
On marche sur la tête depuis 2019.
l’amérique encore plus grande que sous trump
et tout le monde au garde à vous devant biden, non mais!
Entre les colombes et les faucons, Bidon et son administration font partie des seconds. Mais même plutôt des vrais…
Sous la présidence de Trump, le chômage avait baissé et lui l’augmente. Les Français ont regrette d’avoir élu Macron poussé par la presse mais pas aussi vite que ce bidon d’usurpateur. Le robinette de son bidon ne donne que du vin 🍷 amères. Le peuple va-t-il le boire jusqu’à la lie ?
Cette raclure de Biden jette des Américains sur le carreau mais déroule le tapis rouge aux millions d’envahisseurs ! Cherchez l’erreur !
Et les merdias internationaux reprochent à Trump de ne pas avoir assez envoyé ses boys au casse-pipe ! C’est le monde à l’envers ! Ils préfèrent le belliqueux Hussein Oblabla !
Bonjour Madame,
1) Biden met fin du décret limitant le prix de l’insuline au plafond mensuel de $ 35 qu’avait voulu Trump pour en permettre l’accès aux diabétiques les plus modestes
2) « There is nothing we can do to change the trajectory of the pandemic in the next several months. » Speedy Joe
3) « 8 bombardiers chinois et 4 avions de combat sont entrés aujourd’hui de la zone d’identification de la défense aérienne de Taiwan, et l’armée de l’air de Taiwan a déployé des missiles pour surveiller l’incursion. » Avec Speepy Joe, le PCC sait qui sont les nouveaux maîtres.
4) Parmi les militaires et la garde civile dont il a logé plus de cinq mille soldats dans les sous-sols d’un parking du Capitole en plein hiver, il a eu aussi la bonne idée d’enlever les drapeaux dans la salle ovale.
5) Fin du soutien de Trump à New-Delhi : La Chine se prépare à gagner son bras de fer contre l’Inde
6) Les dirigeants du Nouveau-Mexique disent que les interdictions d’énergie domestique de Biden vont dévaster l’économie de l’État, où les emplois, l’éducation et les programmes publics dépendent du financement de l’industrie.
Etc… Mais, mais, mais. Speedy Joe signe un décret permettant aux athlètes transgenres de concourir chez les femmes. Avec Trump c’était MAGA (Make America Great Again) avec Speedy Joe c’est devenu MAPA (Make America Poor Again)
Cordialement
Aie Aie Aie …….
Les Américains vont se mordre les doigts de leur lâcheté..
il n’y a pas que les Americains qui vont regretter Trump. Abandon de Taiwan et de l’Inde ….en face de la Chine a voir. L’Iran ? vaste programme
A part relancer des conflits existants : Irak, Syrie, Afghanistan, je ne vois pas quels nouveaux conflits Biden pourrait déclarer et surtout au nom de quoi. Il compte intervenir au Venezuela, à Cuba ?
En fait, tout ce désastre est provoqué par une simple interprétation fallacieuse du droit d’ « INFORMER ». Car, en fait, ce n’est plus de droit d’informer, mais c’est le droit de la propagande mensongère et tendancieuse.Le droit de parler, ne doit pas inclure le droit de mentir.