Publié par Magali Marc le 24 janvier 2021

Pour ceux qui ont été attentifs au cours des quatre dernières années et ont vu les reportages biaisés anti-Trump dans la plupart des médias, la perte de confiance du public américain n’est pas une grande surprise. À présent, les médias se lancent dans un récit approbateur et admiratif des réalisations de Joe Biden. Le problème, c’est qu’à part les partisans démocrates aveuglés et convaincus d’avance, plus personne ne les croit et Joe Biden n’est pas très admiré comme le montre son faible taux d’approbation pour ses trois premier jours.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Shipwreckedcrew (un pseudonyme), paru sur le site de Red State, le 22 janvier.

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Une majorité d’Américains pense que les médias couvrent la politique de façon malhonnête

Mon collègue de RedState, Jeff Charles, a fait état pour la première fois hier d’un sondage montrant que la confiance du public dans les médias est maintenant au plus bas.

Ce n’est pas une grande révélation pour les personnes dont les opinions politiques sont à droite du centre et qui ont appuyé la réélection de Donald Trump.

Ceux qui ont été attentifs au cours des quatre dernières années ont été les témoins directs des efforts coordonnés honteux des médias et des journalistes à travers le pays pour faire circuler des «récits» dont le seul but était de saper la légitimité et l’autorité de Donald Trump en tant que président. Ils n’ont même pas essayer de s’en cacher.

Il y a un prix à payer pour de avoir diffusé des reportages grossièrement biaisés tandis que l’industrie des médias tente de justifier son existence sur la base du « besoin de savoir du public ». Les médias de masse commencent à payer ce prix.

Un article publié par Axios (le 21 janvier) présente les résultats d’un sondage récurrent qui évalue l’opinion du public concernant l’équité et l’exactitude des reportages des médias.

D’entrée de jeu, une déclaration est proposée aux répondants du sondage afin de connaître leur réaction. Elle a été formulée comme suit :

Les journalistes et les reporters essaient délibérément d’induire les gens en erreur en disant des choses qu’ils savent être fausses ou grossièrement exagérées.

Notez la nature extrême du langage utilisé dans la déclaration à laquelle les personnes interrogées étaient invitées à exprimer leur accord ou leur désaccord – « tentative délibérée d’induire en erreur » et « exagérations fausses ou grossières ».

Ce choix de mots visait à encourager les personnes interrogées à donner une réponse négative.

Pourtant 56% de tous les répondants étaient d’accord avec la déclaration telle qu’elle était formulée.

Une majorité d’Américains pensent que les médias – « les journalistes et les reporters » – tentent délibérément d’induire le public en erreur en diffusant de fausses informations.

C’est la définition même de la propagande.

Que cela soit bien clair : plus de la moitié du pays croit que les médias diffusent de la propagande sous prétexte d’« informer » le public dans le cadre de la mission qu’ils se sont eux-mêmes assignée.

En faisant le calcul, nous pouvons voir que 44% des personnes interrogées ne sont pas d’accord avec cette affirmation. Si vous acceptez la généralisation selon laquelle 35 à 40 % de la population se situe à gauche du centre politique du pays – le fait que seulement 44 % de la population pense que le NYT, le WaPo, CNN, MSNBC et NPR ne sont pas des organes de propagande laisse entrevoir que les médias ne sont pas très efficaces quand ils se font les complices des politiciens de gauche.

Ils sont suivis par à peu près tous ceux qui sont déjà à gauche – ceux-là les croient, mais presque personne d’autre ne leur fait confiance.

Ainsi, lorsqu’ils encourageront les avancées politiques de gauche de l’Administration Biden/Harris – ce qu’ils commencent déjà à faire – ils prêcheront aux convertis.

Cette réalité est probablement liée à un nouveau chiffre publié aujourd’hui par la firme de sondage Rasmussen – pour son entrée en fonction, Joe Biden a reçu une note de 48% d’« approbation », et 45% de « désapprobation ».

Rasmussen mène un sondage quotidien sur l’approbation présidentielle, calculé en moyenne sur trois jours. Le chiffre d’aujourd’hui est donc le premier classement d’approbation pour la présidence de Joe Biden.

Les chiffres de Joe Biden montrent un taux d’approbation plus faible que le taux de désapprobation parmi les femmes (46-48%) et les électeurs blancs (43-51%).

Pour fins de comparaison, la première note d’approbation du Président Trump en janvier 2017 était de 56 %, et celle du président Obama était de 67 % en 2008.

Le dernier jour de son mandat, le Président Trump a été approuvé à 51 % et désapprouvé à 48 %.

La conclusion évidente à en tirer est que le public américain ne souhaite pas voir la réalisation du programme politique sur lequel le tandem Biden/Harris a fait campagne et qu’ils ont commencé à mettre en œuvre, et il ne va pas se laisser convaincre à cet égard par les encouragements de la presse.

En fait, les encouragements d’une presse qui s’est discréditée et a perdu la confiance de ceux qu’elle veut persuader, sont simplement considérés comme une propagande supplémentaire.

Les 56% ont plus de chances de croire le contraire de ce que la presse rapporte comme étant vrai.

Ce que la presse tentera de défendre comme autant de « réussites » politiques sera vraisemblablement suspecté d’être des « échecs » consciencieusement dissimulés.

Maintenant que le Président Trump a été « défait », une grande partie des fausses informations des 12 derniers mois devront être annulées.

Les proclamations des prophètes de malheur sur ce qui pourrait découler de la pandémie du coronavirus si le gouvernement activait le redémarrage de l’économie devront être inversées afin que l’économie redémarre.

La menace d’un gouvernement autoritaire agissant par le biais de décrets et de décisions réglementaires sans tenir compte du Congrès sera oubliée, de sorte que le programme radical mis en avant par une minorité d’activistes de l’extrême gauche du Parti Démocrate deviendra la politique de l’Administration Biden/Harris en dépit d’un manque de soutien populaire.

J’ose espérer qu’il est trop tard pour cela.

Les médias voudront diffuser un nouveau récit approbateur de toutes les grandes choses que Joe Biden sera en train de réaliser au cours de ses 100 premiers jours, mais le sol tremble déjà sous leurs pieds.

Pendant quatre ans, les médias ont fait savoir qu’il était impératif que Donald Trump n’obtienne pas un second mandat.

Les Démocrates étaient sur le point de faillir à leur rôle jusqu’à ce qu’ils se «rallient» bon gré mal gré, autour d’un homme de 78 ans souffrant de démence, parce qu’il avait été le vice-président d’un président qu’ils admirent encore.

Mais le public n’a pas perdu de vue qui est vraiment Joe Biden, et il n’a pas non plus été dupe, pour l’essentiel, de ce que l’aile militante du Parti Démocrate espère vraiment réaliser avec son président Cheval de Troie.

Alors que son cabinet de clowns « un par catégorie » (femmes, noirs, racisés, transgenre, etc) commence à être mieux connu et que les politiques avancées par le biais de décrets commencent à avoir un impact sur la vie quotidienne des Américains, Joe Biden et la presse vont probablement finir par se parler entre eux, en cercle fermé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Redstate

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