La St Valentin : fête des amoureux, et parallèlement, des fleuristes…
A quoi correspond ce rituel romantique et commercialisé qui revient chaque année en prétendant s’adresser à tous les couples, qu’ils soient d’un soir ou d’une vie ?
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Pratiquement personne ne connaît les origines et le sens initial de cet événement annuel ! Valentin est un évêque de l’Eglise de Rome au 3ème siècle. C’est une époque de persécution des chrétiens, et voici que, passant outre les édits impériaux, Valentin ose bénir l’union de Serapia et Sabin, deux jeunes amoureux ayant décidé de s’engager l’un envers l’autre pour la vie en scellant leur engagement par un mariage chrétien.
Pour avoir osé commettre un acte « illégal » en bénissant l’union d’un jeune homme et d’une jeune femme disciples du Christ, Valentin subit le martyre : il est décapité sur ordre de l’empereur Claude en 268. Parce qu’au nom de la foi il s’est comporté à contre-courant des mœurs de l’époque. En ce temps-là se déroule chaque printemps la fête des Lupercales, incitant les jeunes à tirer au sort leur partenaire d’un jour. Ces festivités orgiaques sont organisées sous le patronage de la déesse Junon et du dieu Pan. Face à ces débordements, les chrétiens ont à cœur de mettre en lumière la valeur d’un amour durable entre un homme et une femme, en opposition avec les éphémères pratiques païennes !
Mais comment en est-on arrivé au fil du temps à transformer le courage évangélique de Valentin en ce jeu malicieux d’un Cupidon décochant ses flèches sur des partenaires improbables ?
Si la Saint Valentin a d’abord été la fête des couples demandeurs de fidélité, au fil du temps cette éthique de respect mutuel a cédé le pas à la banalisation populaire, pour aboutir à la journée moderne des amoureux que l’on connaît depuis un siècle. Certes toutes les formes de sentiments et de fréquentations coexistent dans notre société de marchandisation, avec l’idéologie libertaire de l’instant. Alors que les fondements de la famille sont de plus en plus battus en brèche, Valentin a payé de sa vie sa bienveillance et son courage de témoin du Christ. Pour avoir béni et consacré d’authentiques unions, le pouvoir antique l’a éliminé sans état d’âme, et le voici à notre époque réduit à un logo publicitaire de rencontres sous l’égide de Cupidon agrémentées de bouquets de fleurs si vite fanées.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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Le couple est maintenant un bien jetable. Jetable, comme l’est aussi un foetus. Tout est marchandise, même son sexe.
cela’est la décadence totale amorale que veulent nous inculquer et imposer les défacés pyschophathes qui nous gouvernent
Moi je dis la mêm chose différemment : de nos jours le mariage est un CDD
C’est un contrat entre partenaires sexuels. Ce n’est plus l’union des deux moitiés de l’humanité. Je trouve qu’à partir du moment où ce n’est qu’un contrat entre partenaires sexuels, ça devient discriminatoire. Pourquoi, en effet, ne pourrait-on pas signer le même genre de contrat avec des partenaires non sexuels, et ainsi organiser une succession sans impôts au profit de n’importe qui, comme un frère ou une sœur avec qui on s’entend bien, etc. Pourquoi cette prime au partenariat sexuel ? On devrait faire des manifs pour le mariage vraiment pour tous, y compris avec des gens avec qui on n’a pas ce genre de lien. Après tout, de nos jours, plus aucune discrimination n’est tolérable !
souvent, un leasing
Merci de remettre les choses à leur place, monsieur l’Abbé.
Notre société délétère use et abuse des valeurs sacrées sans chercher à comprendre leur véritable signification.
malheureux abbé !
vous ne savez pas que le mot « saint » est à bannir du vocabulaire politiquement correct ?
Tant mieux pour les fleuristes, surtout cette année.
Mais sinon, ces célébrations devenues commerciales ne m’intéressent pas.
Fête des grand-mères, des mères, des pères, etc. C’est juste bon à rendre malheureux ceux que leur descendance oublie de fêter, ne serait-ce que par un coup de fil.
Je suis veuve, j’ai perdu mes enfants..je n’ai pas de descendance directe..ces fêtes me réjouissent le coeur..je vous souhaite de vous réjouir du bonheur des autres..cela rend heureux..bien amicalement..
Le père du mensonge est à l’oeuvre et détourne tout ce qui est Saint/Sain et Béni par DIEU, en fêtes commerciales, en relations éphémères et lascives, qui effectivement éloignent les personnes de la Profondeur de l’Amour…….
La « saint Valentin, ce n’est qu’une journée, alors pour le reste de l’année, que fait on ?
On s’ignore ?
On se hait ?
On se venge ?
On s’entretue ?
On se maudit ?
On se ment ?
Liste non exhaustive.
Ma proposition:
Lisons / mettons en pratique, le « cantiques des cantiques ». quels beaux textes poétiques !
Bien sûr, ce livre s’adresse en tout premier à l’Eglise, mais surtout à « l’épouse ». Cela n’enlève rien à ce que l’on pourrait / devrait déclarer à sa bien aimée tout bau long de l’année, et pas seulement une journée.
Pas de commerce dans cela, si non que de se procurer une bible, mais quel bonheur de découvrir ce que Dieu a en réserve pour une épouse obéissante à sa volonté.
Top ! Bravo de cette explication bien triste mais factuelle…continuez à nous expliquer les autres « fêtes » populaires, et merci d’avance.
Merci père de redonner du sens à cette fête de saint Valentin devenue païenne..
Grâce à Dieu, il reste encore des couples normaux, fidèles..qui célèbrent chaque année « St Valentin » pour renouveler leur voeux de mariage..
Les oiseaux sont tous silencieux en cette saison, mais si vous faites bien attention, vous les entendrez tous se mettre à chanter et à piailler en même temps entre le 13 et le 15 février. Le phénomène est aussi régulier que les solstices.
Ce n’est sûrement pas un hasard si l’ancien rite de fécondité des Lupercales
correspondait au premier jour des appariements des oiseaux. Saint Valentin
représente la christianisation d’un phénomène qui a dû être observé depuis la préhistoire.
Je crois que les roses plastifiées et les ours en peluche de la Saint-Valentin d’aujourd’hui ne sont qu’une importation américaine récente qui, comme les ersatz d’Halloween, devrait finir par faire long feu, puisqu’ils n’ont aucun sens.
Les gens pourraient s’intéresser à nouveau au christianisme, en revenant aux fondamentaux. Pourquoi ne pas faire remarquer autour de soi cette histoire d’appariement des oiseaux, sanctifiée par un personnage comme saint Valentin, qui finit par aboutir à des quantités d’oeufs quelque part aux alentours de Pâques?
Ca c’est la version ornithologique et écolo, mais Valentin a tout de même perdu la vie en voulant bénir l’amour durable d’un homme et d’une femme.
Les oiseaux sont tous silencieux en cette saison, mais si vous faites bien attention, vous les entendrez tous se mettre à chanter et à piailler en même temps entre le 13 et le 15 février. Le phénomène est aussi régulier que les solstices.
Ce n’est sûrement pas un hasard si l’ancien rite de fécondité des Lupercales
correspondait au premier jour des appariements des oiseaux. Saint Valentin
représente la christianisation d’un phénomène qui a dû être observé depuis la préhistoire.
Je crois que les roses plastifiées et les ours en peluche de la Saint-Valentin d’aujourd’hui ne sont qu’une importation américaine récente qui, comme les ersatz d’Halloween, devrait finir par faire long feu, puisqu’ils n’ont aucun sens.
Les gens pourraient s’intéresser à nouveau au christianisme, en revenant aux fondamentaux. Pourquoi ne pas faire remarquer autour de soi cette histoire d’appariement des oiseaux qui finit par aboutir à des quantités d’oeufs quelque part aux alentours de Pâques?
et oui Budoc, les religions ont remplacé tous les cultes animistes mais en ont gardé les dates car elles sont immuables;
Équinoxes et solstices ca en fait déjà 4, pariades des oiseaux, floraisons, moissons, vendanges, pluies d’automne en sont quelques autres; Les religions « modernes » (du point de vue homo sapiens) n’ont rien inventé.
c’est comme ça qu’on passe de la nature à la culture
C’est un peu la même chose avec la fête de Noël. Censée célébrer la naissance du Christ, elle n’est plus de nos jours qu’une excuse pour acheter compulsivement dans les magasins. Et la personne fêtée n’est plus Jésus, mais le Père Noël, lui-même une excroissance de Saint-Nicolas.
Les fêtes d’origine chrétienne ayant perdu leur signification servent d’emballage à des événements sociaux multiples et variés…