Publié par Magali Marc le 19 février 2021

Contrairement aux Républicains, partisans du Sénateur Mitch McConnell, les partisans de Donald Trump veulent que les emplois manufacturiers demeurent en Amérique. Ils considèrent la Chine comme un ennemi dangereux, qui vole leurs secrets commerciaux, inonde leurs marchés de marchandises bon marché et d’opiacés et a peut-être délibérément envoyé un virus dangereux sur les côtes américaines. Ceux qui appuient Mitch McConnell ont une approche peu différente de celle du Parti Démocrate concernant l’ouverture de nos frontières ou nos rapports avec la Chine. L’avenir du Parti Républicain est en train de se jouer.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 18 février.

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En quoi la lutte entre Donald Trump et Mitch McConnell influence-t-elle l’avenir du GOP ?

Après l’échec de l’Impeachment de Donald Trump, le Sénateur Mitch McConnell s’est lancé dans une attaque brutale contre l’ex-président, le rendant responsable des événements du 6 janvier.

Mardi (le 16 février), M. Trump a répliqué de manière cinglante à M. McConnell.

Ce « choc des Titans » annonce-t-il la fin du Parti Républicain ?

Je ne le crois pas.

Je pense que cela démontre que le Parti Républicain est à la croisée des chemins et que les électeurs doivent déterminer quelle va être l’orientation du parti à l’avenir.

À part dans les États du Sud des États-Unis, dans les années qui ont suivi immédiatement la Seconde Guerre mondiale, le Parti Démocrate représentait les pauvres, les ouvriers et les universitaires.

Dans le Sud, les obsessions raciales anti-noires des Démocrates, qui remontent aux décennies précédant la Guerre Civile, signifiaient que les Noirs qui auraient dû être avec les Démocrates (étant pauvres ou ouvriers) étaient néanmoins républicains s’ils avaient la possibilité de voter.

En dehors du Sud, les Républicains représentaient les intérêts des entreprises, des riches, de la classe moyenne montante et des gros bonnets des petites villes du pays.

Dans le Sud, les Républicains blancs se gardaient bien de faire des vagues devant les Démocrates racistes, qui réagissaient avec brutalité face à ceux qui auraient oser les contredire.

Dans les décennies qui ont suivi, les choses ont radicalement changé.

Les Démocrates représentent maintenant les grandes entreprises, les pauvres, les extrêmement riches, les diplômés des classes moyennes et supérieures, et les minorités. Cela est vrai dans toute l’Amérique, que ce soit dans le Sud ou ailleurs.

En ce qui concerne les minorités, les Démocrates ont révisé leurs obsessions raciales de manière à convaincre les minorités que leurs politiques néfastes protégeaient leurs intérêts.

Dernièrement, les Démocrates ont accédé au pouvoir en divisant leurs électeurs en une multitude de groupes d’intérêts particuliers, en leur assurant qu’ils sont «intersectionnels» et qu’ils sont tous des victimes imminentes du racisme, du sexisme, de l’homophobie, de l’islamophobie, de l’antisémitisme, de la transphobie des Républicains, etc.

L’arrivée des Démocrates au pouvoir à Washington se traduira par d’inévitables luttes vicieuses pour le butin politique, prouvant ainsi que leurs intérêts ne sont pas intersectionnels.

En ce moment, ils forment une unité politique étroitement liée, uniquement axée sur l’obtention d’un pouvoir total.

Pendant ce temps, les Républicains représentent…Heu… C’est un peu plus compliqué.

D’un côté, les Républicains essaient de représenter Wall Street et la Chambre de commerce. D’autre part, ils essaient de représenter les petites entreprises, les classes ouvrières et moyennes, et les cols bleus.

Ces deux groupes ont des points communs importants. Ils ne sont pas obsédés par la race. Ils ne croient pas que le sexe biologique est un concept «fluide» défini par les sentiments plutôt que par la biologie. Ils appuient l’armée. Ils croient en l’État de droit. Beaucoup d’entre eux sont des religieux traditionnels.

Mais ce sont ces différences qui ont conduit à la lutte entre le Sénateur McConnell et et l’ex-Président Trump.

Ceux qui suivent M. McConnell sont des internationalistes.

Les ouvriers américains en usines coûtent plus cher et se limiter à eux en tant que consommateurs n’offre que des profits limités.

Ceux qui sont avec M. McConnell cherche à élargir le marché du travail et le marché de la consommation.

Ce dont rêvent les Républicains de M. McConnell c’est d’un monde dans lequel la main-d’œuvre peut être embauchée à bon marché à l’étranger, en Chine ou au Mexique. Par ailleurs, si les usines doivent rester en Amérique, elles souhaitent avoir une main-d’œuvre bon marché, soit grâce à une immigration clandestine illimitée, soit en accordant une amnistie instantanée aux dizaines de millions d’illégaux non qualifiés et non anglophones qui se trouvent déjà aux États-Unis.

Les Républicains du Sénateur McConnell veulent également avoir accès au marché chinois. Il y a beaucoup plus d’argent à faire en vendant des biens à 1,4 milliard de Chinois qu’à 330 millions d’Américains, surtout parce que nombreux sont ces derniers à être fauchés et drogués, en raison de la fermeture de leurs usines et des effets dévastateurs des fermetures sur les petites entreprises.

Si vous voulez avoir accès au marché chinois, vous devez faire ce que le PCC vous dicte.

Bien que leurs raisons soient différentes, lorsqu’il s’agit d’ouvrir les frontières et de traiter avec la Chine, il n’y a pas beaucoup de différence entre les objectifs des Républicains de M. McConnell et l’approche du Parti Démocrate concernant nos frontières ou la Chine.

Les partisans de Donald Trump veulent que les Américains et les immigrants (légaux) gardent leur emploi en Amérique. Ils considèrent également la Chine comme un ennemi dangereux, qui leur prend leurs emplois et leurs secrets commerciaux, inonde leurs marchés de marchandises bon marché et d’opiacés, forme des géants des Big Techs à la tyrannie, qui s’est peut-être ingéré dans la dernière élection et a peut-être délibérément envoyé un virus dangereux sur les côtes américaines.

Donald Trump ne veut pas créer un nouveau parti. Le GOP dispose d’une infrastructure enviable dans toute l’Amérique. C’est pourquoi il veut inciter ses partisans républicains à voter lors des primaires pour choisir des candidats qui partagent leur vision.

M. Trump fera campagne pour les candidats qui ont des valeurs sociales américaines traditionnelles, tout en soutenant des frontières solides et une politique forte contre la Chine.

En attendant, le contingent de McConnell va peser de tout son poids derrière les candidats qui soutiennent l’ouverture des frontières et la subordination de l’Administration Biden aux intérêts chinois.

Si, comme moi, vous êtes un Conservateur pro-Trump, vous avez le pouvoir de prendre le contrôle du GOP afin d’utiliser ses bénévoles, ses listes de membres, de le transformer en un parti totalement proaméricain. Mais pour cela, vous devez voter lors des primaires de votre État. (Cette offre n’est pas valable en Californie, où les primaires sont ouvertes *, ce qui annule complètement les chances des républicains d’avoir leur mot à dire sur leur destin politique dans cet État).

* Les primaires ouvertes permettent à tous les électeurs de voter à la primaire du parti de leur choix afin de choisir les candidats qui vont se présenter aux élections.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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