Les candidats comme John McCain, Mitt Romney, Nikki Haley, Liz Cheney, le sénateur Ben Sasse, Lisa Murkowski, ont pris l’habitude de céder et de faire des compromis avec leurs adversaires. Jamais ils ne se battront contre la gauche parce qu’ils manquent de conviction. Ils vont toujours laisser tomber la base conservatrice. Ils ont passé leur vie dans le marécage washingtonien et ils ne comprennent même pas la fureur de la base du parti. C’est le désir de changement qui a fait élire Donald Trump et le fait que ce dernier lutte pour ses idées, parle vrai et tient ses promesses.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Jonathon Mosley, paru sur le site d’American Thinker, le 20 février.
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Nikki Haley s’est plantée en voulant jouer le jeu de l’Establishment républicain
Nikki Haley semble avoir démoli sa carrière politique en imitant soigneusement ce que les initiés de l’Establishment et les « experts » politiques ont cru et enseigné pendant des décennies.
L’ex-gouverneure de la Caroline du Sud et ambassadrice à l’ONU semble sincèrement déconfite devant le fait que l’ex-Président Donald Trump ait refusé de la rencontrer après qu’elle l’ait très publiquement dénigré.
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N’a-t-elle pas joué jeu correctement ?
Mais si pourtant.
Mme Haley a fait les choses comme elles étaient faites auparavant.
Vous prenez position pour les médias, vous vous distanciez de toute controverse, puis vous réparez les dégâts après la tempête.
Vous abandonnez cyniquement vos amis, en espérant que les crocodiles vous mangeront en dernier.
Vous organisez ensuite une réunion au sommet et concluez des accords à huis clos.
Pourtant la base du Parti Républicain est en train de rédiger sa nécrologie politique.
Mme Haley a rapidement écrit un article paru dans le Wall Street Journal, un journal d’initiés, redéfinissant ses propos ultérieurs (NdT: publiés par Politico), puis elle a voulu aller en Floride rencontrer Donald Trump en espérant l’amadouer.
Tout cela fait partie du jeu, n’est-ce pas ?
Sauf que c’est ça le problème.
Ça fait des années que les électeurs républicains en ont assez des combines de l’Establishment du GOP à Washington.
Les normes du jeu politique sont exactement ce qui enrage la base conservatrice.
Et il ne s’agit pas seulement de Nikki Haley. Il s’agit de toute une école de pensée qui touche des milliers de membres de l’élite républicaine tant au niveau fédéral qu’au niveau des États.
Il s’agit de la classe de consultants qui enseigne aux candidats que ce sont les règles du jeu auxquelles ont doit se conformer.
Les électeurs républicains veulent des dirigeants qui dirigent, et non pas qui se cachent sous leur bureau en jouant à l’autruche.
Ils veulent des politiciens républicains qui défient et défont de manière décisive les mensonges de la gauche, et non pas qui courent se cacher dans les buissons.
Année après année, nous voyons les mensonges de la gauche, auxquels il est facile de répliquer se répandre comme la poudre parce que l’Establishment républicain n’a pas le courage de débattre vigoureusement.
La base républicaine veut un Winston Churchill, avec tous ses défauts, et pas un Neville Chamberlain.
Il n’y avait aucune garantie que Churchill allait vaincre le Troisième Reich. Mais on pouvait parier avec certitude que Chamberlain n’essaierait même pas.
Les électeurs républicains veulent un Général Ulysses Grant, considéré comme un ivrogne, et non le pimpant, lèche-bottes Général George B. McClellan qui avait rassemblé une grande armée mais ne voulait pas attaquer les Confédérés.
Le premier président républicain, Abraham Lincoln, s’est rangé du côté du Général Grant, le type débraillé qui avait une haleine de whisky, plutôt que côté du général McClellan, vaniteux, respectable, et bon-à-rien.
La base républicaine veut des candidats qui ont le feu au ventre.
Montrez-moi ce pour quoi vous êtes prêts à vous battre. Les Démocrates se battent comme des diables.
Les Républicains se cachent derrière les jupons de leur mère.
Apparemment, ils ne croient pas vraiment ce en quoi ils sont censés croire.
Les Républicains étaient donc fous furieux lorsqu’ils ont vu Mitt Romney se laisser dominer par Barack Obama (NdT: lors des débats en 2012).
La base conservatrice était prête à tourner le dos aux initiés du GOP bien des années avant que Trump ne descende l’escalator pour annoncer sa candidature en 2015.
Il ne s’agit pas de déifier Donald Trump. Il s’agit d’en avoir assez de ceux qui ne veulent même pas essayer de lutter. Et les électeurs ne retourneront jamais vers eux.
Mais les Républicains de l’Establishment ont perfectionné l’art de faire semblant d’être conservateurs alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Par conséquent, la base conservatrice est à la recherche d’une réponse vraie.
Êtes-vous un combattant ? Ou êtes-vous une mauviette ?
Nous cherchons des indices pour savoir ce que sont vraiment les politiciens, et non pas ce qu’ils prétendent être.
Vont-ils manquer à leurs promesses ? Vont-ils nous trahir une fois que nous leur aurons donné notre vote et que nous les aurons fait entrer en fonction ?
Ce ne sont que des indices pour savoir si le candidat va nous trahir une fois élu.
Les conservateurs ne demandent pas aux candidats d’être d’accord avec eux sur tout.
Nous voulons quelqu’un qui se battra pour l’avenir de notre pays.
Quelle est la loyauté du candidat ? Dans quelle mesure le candidat défend ses idées conservatrices lorsqu’il fait face aux critiques ?
Ce sont des exigences révélatrices, et non pas irréalistes.
Ainsi, lorsque des candidats comme John McCain, Mitt Romney, Nikki Haley, Liz Cheney, le sénateur Ben Sasse, Lisa Murkowski faiblissent sous l’effet des critiques et se mettent d’accord avec nos adversaires, nous savons qu’ils ne se battront jamais contre la gauche.
Nous savons qu’ils vont nous laisser tomber.
Élevés comme ils l’ont été dans le marécage, ils ne comprennent probablement même pas pourquoi la base du parti est furieuse.
Depuis le soulèvement de 1964, intensifié par la révolution Reagan de 1976 et 1980, et les Bushies qui, en 1988, ont juré de poursuivre le renversement agressif du statu quo commencé par Ronald Reagan, les électeurs du parti républicain crient à tue-tête, exigeant le changement.
Cela est clair pour tous : Soit le Parti Républicain se débarrasse du statu quo, soit il cesse d’exister.
Le statu quo est en train d’être précipité en bas de la falaise.
Alors, ou bien Le Parti Républicain s’accroche et tombe avec lui, ou bien il lâche prise et recommence à zéro.
Si l’on considère que ce sont les électeurs à la marge qui font la différence, les électeurs de la base républicaine ont licencié les Républicains en 1992 en restant chez eux, les bras croisés.
Ils ont viré les Républicains du Congrès en 2006. La victoire serrée de George W. Bush en 2000 aurait dû déclencher des sirènes d’alarme. Pourtant, les initiés sont restés endormis.
La foule des élites de Washington continue joyeusement sa promenade sur les mêmes vieilles routes, coincée dans ses ornières, alors que le but de l’agitation des électeurs républicains est de renverser les tables, de jeter les vieux jeux et de prendre au sérieux l’avenir de leur famille.
Ils en ont assez de jouer.
Les gens parlent encore des « Républicains » comme s’il n’y avait qu’un seul Parti Républicain. Il y a au moins deux partis républicains (en fait trois ou quatre). Parler de ce que les Républicains font, disent, croient ou veulent, c’est ignorer naïvement la réalité.
Il est donc étonnant de constater que presque personne ne comprend la politique du Parti Républicain. Tout ce qui concerne la guerre interne au sein de ce parti, qui dure depuis 60 ans, est perçu de manière inexacte.
Rien n’est tel qu’on nous le dit.
Les analystes ne comprennent rien du tout. C’est si facile à comprendre pour ceux qui veulent bien ouvrir les yeux. Pourtant, toute la direction du Parti Républicain et la classe politique ont les yeux « grands fermés ».
La résolution de cette scission vieille de 60 ans doit se faire tôt ou tard.
Rien de tout cela n’a commencé avec Donald Trump ou à cause de lui.
C’est l’autre raison pour laquelle le dénigrer exaspère la base. Si les initiés pensent que tout est à cause de Donald Trump, c’est qu’ils ne comprennent pas la situation.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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les trumplicans (en français trumpistes) ont quatre ans pour créer le parti patriot …. ou non, si l’état profond républicain se rallie
La gauche pêche en eaux troubles.
Il faut que la Droite mette cartes sur table, affirme et défende enfin la Civilisation Occidentale comme la meilleure du monde.
Lorsque les médias ont le pouvoir de mise à l’index, voire la capacité de vous clouer une cible sur la poitrine. Lorsque les médias ont le pouvoir de censure à sens unique, le paysage politique s’en trouve fortement impacté!
De fait, une société sans opinions médiatiques diverses, sans débats contradictoires avec arguments à l’appui, avec un point de vue unique et imposé, n’est plus une véritable DEMOCRATIE! Comment choisir un candidat sur la base d’informations à sens unique, parcellaires, voire totalement fausses.
Les USA prennent le chemin de notre hexagone. Le noyautage idéologique, héritage encore bouillant de la guerre froide, noyautage qui vise à affaiblir l’ennemi jusqu’à son ADN, explose dorénavant outre-atlantique.
Bien sûr, il y a la corruption, bien sûr il y a le chantage, la somme d’intérêts plus ou moins naturels ou de circonstance. L’enveloppe idéologique n’est qu’un vecteur. Un prétexte. Un outil. A la marge, une motivation pour quelques ahuris, paumés, frustrés, haineux hétéroclites. Une légitimité, un cadre pour l’action. Une passerelle entre l’imagination et le réel. Car, pour passer à l’action, il faut parfois une sacrée dose d’entraînement psychologique! Voyez ceux qui se font exploser le sourire aux lèvres assurés d’un au-delà libidineux…
A l’évidence, soit le parti républicain s’aligne sur la politique trumpienne (par exemple, en virant fissa par la peau du cul les traitres qui votèrent son « impeachment »), soit il devient un parti marginal avec un taux d’abstention à la française (pour la même raison: une « droite » à genoux devant les médias en quête de bons points, une « droite » dont on a du mal à comprendre en quoi elle se démarque de la gauche…).
D’un autre côté, si le parti du pachyderme se range au point de vue Trumpien, ledit parti deviendra la cible favorite des médias comme le fut Trump! Comme naguère le FN en France.
Du coup, qu’est-ce qui pourrait faire pencher la balance?
La création d’un média qui exposerait un point de vue Trumpien? Oui. Sauf que les journalistes de ce média deviendraient la cible des autres médias, voire des cibles tout court!!!
Bref, et comme toujours, ce qui fera la différence c’est: le COURAGE!
Alors, quels sont les facteurs, les conditions qui motivent de prendre son courage à deux mains?
Espérons juste que cette motivation ne soit pas l’énergie du désespoir…
Et pndant cette réunion les adversaires ci-dessus décrits ne sonst pas admis?
C’est la mème chose en France avec la droite làche qui écoute l’élite des conseillers et pseudo experts au lieu d’écouter la base .Il n’y a plus de leaders en occident, seuls quelques chefaillons soucieux de leur carrière mais peu soucieux de La France .
Je ne pense pas que Mme Haley se soit « plantée » mais bien, que d’une certaine manière, elle ait accepté un contre-pouvoir qu’elle imagine lui apportera d’énormes avantages.
L’establishment qu’il soit républicain ou démocrate, ne travaille que pour son propre intérêt, et c’est donc une grave erreur de se laisser diriger par lui,car il n’est pas dit qu’il gardera « son pouvoir » face au réveil du Peuple Américain mais aussi des autres Peuples.
C’est comme « signer un pacte avec le diable »………….
Les Etas Unis ont la grande chance de posséder un électorat conservateur nombreux et « couillu » , ce qui n’est plus le cas en France depuis belle lurette .
Ici , le gauchiste déguisé Chirac a transformé le RPR énergique et patriote en pastiche mou du Parti Socialiste , devenu LR , et il ne reste plus beaucoup d’électeurs lucides et énergiques dans leurs choix. C’est pas avec ça qu’on redressera le pays.
Pourvu que le GOP se réforme !
Hélas , nous assistons depuis près de 50 ans à l’effondrement de la pensée conservatrice dans les pays occidentaux. Peu à peu , la gauche a pris le pouvoir en contrôlant l’enseignement et les médias et en dominant les débats idéologiques. La droite, les conservateurs se sont couchés , puis ont pactisé, ayant perdu leur logiciel et surtout le goût du combat.Le compromis,la lâcheté faisant le reste. Les électeurs trahis ont déserté les urnes. Ces partis conservateurs ont le choix entre se réformer pour répondre à ce qu’attendent leurs électeurs, ou disparaître. Il n’y a pas d’alternative.