Joe Biden est hanté par le président Trump, il ne peut pas s’empêcher de parler de lui.
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La semaine dernière, pendant le débat public organisé par CNN et animé par Anderson Cooper, le président Biden a déclaré qu’il était « fatigué de parler de Donald Trump ». Il l’a répété deux fois.
« Je ne veux plus parler de lui », a-t-il dit à Cooper à un moment donné de la soirée.
Quelques minutes plus tard, il parlait à nouveau de Trump…
« Vous vous souvenez peut-être que lors d’un de mes débats avec l’ancien président, je lui ai demandé de condamner les Proud Boys et il n’a pas voulu le faire », a déclaré Biden. Il m’a dit « Tenez-vous prêts », ou quelle que soit la phrase exacte. (Cette critique de Biden est fausse, Trump avait bien condamné les Proud Boys, en revanche, elle s’applique à lui, qui a refusé à ce moment de condamner les Antifa et a déclaré que c’est « une idée », tellement il vit déconnecté du monde qui l’entoure.
Le surlendemain, lors d’une visite à une usine Pfizer de production de vaccins COVID-19 dans le Michigan, Biden devait encore évoque les erreurs de Donald Trump… la visite a été repoussée à cause du mauvais temps.
Nous sommes un mois après le début de la présidence de Biden, et il a un mal fou à se débarrasser du fantôme de Trump – et pourtant, l’ancien président a été réduit au silence par l’interdiction de tweeter.
- Les premières semaines de la présidence de Biden ont été occupées par le procès en destitution de Trump. Il a fait quotidiennement la une des journaux télévisés. Le procès n’a duré qu’une semaine, mais c’est l’histoire qui a largement dominé les médias : est-ce conforme à la constitution de destituer un président qui n’est plus en exercice ; Trump se brouille avec ses avocats ; Trump remplace ses avocats ; ses nouveaux avocats ne veulent pas plaider la fraude électorale ; le Sénat examine les preuves, combien de Républicains vont l’acquitter, sera-t-il condamné… pouvait-on entendre en boucle sur CNN.
- Et juste après la fin du procès, l’attention des médias s’est portée sur l’avenir du GOP, sur « l’après Trump », et l’échange de « mots doux » entre Donald Trump et le leader de la minorité au Sénat, Mitch McConnell.
On l’a vu, une grande partie des ordres exécutifs de Biden consistent à annuler les politiques et décisions de Trump.
- Les États-Unis ont officiellement rejoint les accords de Paris sur le climat dont ils s’étaient retirés sous Trump.
- Les États-Unis sont de retour au sein de l’Organisation mondiale de la santé.
- Les Etats-Unis, enfin, ont prévu de réintégrer la Commission des droits de l’homme de l’ONU que Trump avait quittée à cause de son obsession antisioniste.
- L’administration Biden a annoncé qu’elle était ouverte à de nouveaux pourparlers avec l’Iran après que Trump ait retiré les États-Unis de l’accord nucléaire.
- Biden soutient une réforme de l’immigration, qui représente un tournant à 180 degrés par rapport aux années Trump.
- Biden a immédiatement interdit le pipeline XL qui avait été gelé par Obama, et autorisé par Trump.
« Le président Biden s’est présenté contre tout ce que Donald Trump a fait pendant son mandat et tout ce qu’il représentait », a déclaré Tobe Berkovitz, professeur de communication à l’université de Boston et consultant politique. « Ce sera un défi de s’éloigner de cette ligne de communication ».
« Biden devrait faire tout ce qu’il peut pour mettre une certaine distance entre sa politique et celle de Trump et celle de la Maison-Blanche », a-t-il ajouté. « Mais c’est difficile de passer à l’acte. »
https://thehill.com/homenews/administration/539640-biden-seeks-to-escape-trumps-ghost?rl=1
Lors de sa comparution devant l’Institut national de la santé au début du mois, qu’a fait Biden au lieu de répondre aux questions ? Il s’en est pris à Trump, disant qu’il n’avait pas mis en place un système de vaccination adéquat (alors que fin janvier les Américains se dirigeaient vers 100 millions de personnes vaccinées), et qu’il n’y avait pas de vaccins quand il est arrivé à la Maison-Blanche (le vaccin est disponible depuis le 14 décembre).
« Alors que les scientifiques ont fait leur travail en découvrant des vaccins en un temps record, mon prédécesseur – je vais être très franc – n’a pas fait son travail en se préparant à relever le défi énorme de la vaccination de centaines de millions de personnes », a déclaré M. Biden lors d’une allocution au NIH. « Il n’a pas commandé suffisamment de vaccins. … C’était un grand gâchis. Il va falloir du temps pour le réparer ».
https://thehill.com/homenews/administration/539640-biden-seeks-to-escape-trumps-ghost?rl=1
David Litt, qui a écrit le discours de l’ancien président Obama, pense que Biden doit à Twitter de lui maintenir la tête à la surface de l’eau médiatique :
« Si Trump était toujours sur Twitter, la presse politique serait obligée d’écrire sur tout ce qu’il dit et cela créerait une pression sur Biden pour qu’il réponde.
Un Trump sans Twitter met l’équipe de Biden dans une bien meilleure position », a ajouté M. Litt.
https://thehill.com/homenews/administration/539640-biden-seeks-to-escape-trumps-ghost?rl=1
Toutes les idées de Biden se réduisent au véritable message de sa candidature : « Je ne suis pas Trump. »
- Selon un sondage à la sortie des urnes, le 3 novembre 2020, près de 40 % de l’ensemble des électeurs de Biden étaient davantage motivés par l’aversion pour Donald Trump que par l’enthousiasme pour le candidat Démocrate.
Certes, l’ancien président Obama a également pris ses fonctions après un prédécesseur contesté et chahuté par les médias, mais Obama a rapidement suscité un grand enthousiasme lors de sa campagne de 2008 – en partie du fait qu’il s’apprêtait à devenir le premier président noir du pays – à l’inverse de Joe Biden qui n’a pas su provoquer l’émotion du public : meetings politiques vides tandis que ceux de Trump débordaient de monde, caravanes de bateaux, de camions, de motos dans toute l’Amérique pour Trump et rien pour Biden. - Lors du President Day, le 15 février 2021, l’intervention publique de Biden a été suivie par très peu de monde, tandis que des caravanes et une fête étaient organisées en Floride pour célébrer Donald Trump – Joe Biden l’a certainement mal digéré.
- Même la première réunion publique de Joe Biden organisée par CNN le 16 février a été un échec retentissant : CNN n’a progressé que de 2 % par rapport à sa moyenne, passant de 3,544 millions de spectateurs à 3,604 millions ce soir-là (1). La raison est que toutes les idées de Biden se réduisent au véritable message de sa candidature, qui était : « Je ne suis pas Trump, » et le public l’a déjà largement entendu et compris durant la campagne.
Je ne suis pas Trump, mais alors… qui suis-je !?
Le test pour Biden est de savoir si ses changements de style seront accompagnés de politiques qui apportent une nette amélioration par rapport à Trump. Les principaux indicateurs sont déjà dans le rouge : l’économie, le chômage, et l’immigration vont vers une catastrophe. Toutes ses décisions économiques pointent vers un désastre.
- Le cours du dollar va chuter en raison des dépenses qu’il veut engager.
- L’immigration portes grandes ouvertes aura des conséquences négatives sur l’emploi, sur une baisse des salaires des classes les plus modestes, et sur une hausse des dépenses sociales.
- Le passage à l’énergie renouvelable va faire exploser le prix du carburant à la pompe, le coût du chauffage et de l’électricité, et mettre des centaines de milliers de travailleurs au chômage.
- La hausse du salaire minimum, la hausse des impôts sur les sociétés, la reprise des réglementations coûteuses, et les craintes de baisse des droits de douane sur les produits chinois auront l’effet inverse des mesures de Trump qui ont permis le plein emploi jamais atteint depuis 50 ans.
Le fait de voir Biden le visage masqué dans le bureau ovale – alors qu’il n’avait pas besoin de le faire, et qu’il ne le porte plus – a fait passer un message clair : Biden pensait encore à son prédécesseur, qui ne le portait pas.
En filigrane de chacune des images que nous voyons de la Maison-Blanche et de Joe Biden, on pourrait lire : « Changement de direction », a déclaré Robert Gibbs, qui était le secrétaire de presse du président Barack Obama. Autrement dit : l’équipe de Biden se voit par rapport à Donald Trump.
« Que ce soit ouvertement ou subtilement, le message qu’ils essaient de faire passer est de s’assurer que tout le monde comprend que les choses allaient fonctionner différemment maintenant et qu’avec un peu de chance, les résultats seraient également différents ».
https://apnews.com/article/biden-inauguration-joe-biden-donald-trump-biden-cabinet-iran-nuclear-b7838bf96681674211b2b2b3a421385e
John Anzalone, le principal sondeur d’opinion de Biden, a clairement indiqué que l’équipe du président considère Trump comme un « outil efficace pour mesurer son succès et son programme ». Toujours l’ombre de Trump, l’étalon-or contre qui se mesurer.
L’Amérique attend de voir si Joe Biden peut gagner les cœurs et les esprits pour ce qu’il est, plutôt que pour ce qu’il n’est pas. Autrement dit, le vieillard doit tuer le père pour exister.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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- https://cnnpressroom.blogs.cnn.com/2021/02/17/cnns-town-hall-with-president-joe-biden-dominates-cable-news-last-night-across-the-board/
Y a-t-il des éléments qui indiquent que Trump peut réussir à monter un réseau social alternatif ?
les conservateurs se réunissent le 28 février. Trump y sera et des annonces importantes y seront faites. Patience
Parler.com est un élément. Signal, Télégram aussi.Il y en a d’autres. La question n’est pas le support, relativement facile à créer, mais sa fréquentation : qui et convient y sont pour débattre.
Je me suis renseignée sur l’application Telegram, méfiez-vous en
Les démocrates à la Biden et consorts sont des déconstructeurs. Normal qu’ils aient Trump dans le nez, car c’est un bâtisseur. Il reviendra. Patience.
Probablement pas en 2024 – sauf si l’économie s’écroule. Mais en 2022, il sera partout et sera faiseur de rois.
« Un Trump sans Twitter met l’équipe de Biden dans une bien meilleure position », a ajouté M. Litt. » Voilà l’élément clef de censure qui permet à Biden de rester encore la tête hors de l’eau. Cela montre combien le patron de Twitter se comporte en vrai fasciste et surtout qu’il faut absolument créer un réseau social où les conservateurs peuvent s’exprimer. C’est essentiel, car l’outil indispensable pour la reconquête.
Il paraît que Trump était hanté par Obama.
Plutôt le contraire au vu des preuves déclassifiées, et pas qu’Obama, Clinton aussi
Je ne les aient pas vues…
A mon avis c’est Obama qui est hanté par Trump
Vivre dans l’ombre de TRUMP c’est beaucoup dire ! pour quelqu’un qui n’est plus que l’ombre de lui-même !
C’est vous qui le dites, Trump est actif, il va nous surprendre
Article très jouissif à lire, surtout pour aboutir à :
«…l’étalon-or contre qui se mesurer…»
Qui d’autre l’aurait même seulement approché par ses résultats socioéconomiques?
Pendant le débat en question, Trump a dit qu’il n’avait jamais entendu parler des Proud Boys et que si c’était vraiment un groupe violent (encore un mensonge de Biden !), il leur demandait d’arrêter. Il n’a jamais dit « Tenez-vous prêts ».
En fait, les Proud Boys sont des gens qui ont décidé de s’organiser pour protéger leurs familles et leurs quartiers contre Antifa et BLM l’été dernier.
Mais bien entendu, pour la gauche, les Proud Boys sont des gens dangereux, et les Antifa et autres BLM sont des gens qui usent de leur liberté d’expression, de façon paisible comme chacun sait.
En matière pénale on sait qu’une personne qui commet un abus de confiance est quelqu’un qui se fait passer pour quelqu’un autre pour faire faire à quelqu’un d’autre quelque chose qu’il ne ferait pas, s’il savait.
En matière civile ce genre de comportement s’appelle des manoeuvres dolosives et les gens qui ont fait ce qu’ils n’auraient pas fait s’ils avaient su sont les victimes d’un dol.
a la télévision ils s’appellent ça « bluffer » et en plus ils voudraient nous faire rire à la vision des gens honnêtes et confiants qui se font foutre par des nuls en orthographe pour qui l’éducation nationale en pamoison devant les mensurations des africains a bradé la valeur des diplomes..
.On a comme l’impression qu’en matière d »élections au nom de la beauté démocratique beaucoup de margoulin lèche babouches franc maçons laîcards partouzards se sont fait élire sans dire leurs objectifs au service de l’islam conquérant en occident à la manière des rats des égouts de Paris.
Aux Usa les rats des égouts de Washington doivent être énorme depuis qu’ils sont nourris avec la viande hallal des macdo.
Peut être que Trump a des pouvoirs extraordinaires et hante les nuits de Biden qui doit faire des cauchemars.
Trump ne s’abaisserait pas à celà. Mais il est étonné du gigantesque abus de confiance qui l’a fait perdre.
Par contre il est évident que la diaspora démocrate des pôts de yaourt musulmano raidosgrossosbito africanophile pour le postérieur avec des fêtes religieuses des blacks panthères à fions élastiques gourmands attend avec impatience la mort du vieux blanc pour mettre en place une qui se dit noire et que ce malheureux blanc coniféré est victime de toute la sorcellerie vaudou démocrate qui poignarde en permanence des poupées vaudou à son effigie pour le faire mourir et comme il est protégé par ses connaissances dans cette matière, il n’est que lentement en train de devenir fou et lutte contre celà avec du viagra, car il n’a pas le temps de dormir.
Quelle gueule de c…n avec sa muselière sur le nez. ! !
Le procureur de NYC demande a examiner les declarations fiscales de D. Trump: Pensez-vous que le President Trump puisse etre en difficultes de ce cote la?
L’administration fiscale de Mars va aussi demander la déclaration fiscale du Président Trump.
Bof… de toute façon il vivra bientôt à l’ombre de quatre planches en sapin.
Oui, je vois bien Biden entre 4 planches de sapin ou autre bois prévu à cet effet
Obiden , quel président !
…… selon Valerie Jarrett…….
c’est comme dans la pièce de shakespeare, lady macbeth ne peut que voir le sang qu’elle a sur les mains, même après s’être lavé cent fois