J’ai le plaisir d’annoncer la parution du livre La rédemption sociale, recueil de textes inédits en français de Vladimir Z. Jabotinsky. Ce livre offre un aperçu des conceptions sociales originales du grand dirigeant sioniste, inspirées de la Bible, et méconnues du lecteur francophone.
Outre leur intérêt historique, ces textes – qui présentent un visage très différent du fondateur de l’aile droite du mouvement sioniste – ont aussi un intérêt très actuel, les conceptions de Jabotinsky montrant la voie pour que la “Start-Up Nation” devienne aussi un pays où règneront la prospérité et la justice sociale pour tous.
Les textes ici publiés en français pour la première fois exposent les conceptions originales de Jabotinsky en matière sociale et économique, inspirées par la Bible hébraïque. La pensée économique et sociale de Jabotinsky n’est exposée de manière exhaustive et systématique dans aucun livre, ni même dans un recueil. On la trouve éparse dans quelques discours et articles, et notamment dans les Éléments de philosophie sociale de la Bible et dans L’idée du Yovel, qu’on lira ci-après. C’est dans la Bible hébraïque que Jabotinsky trouve le fondement de toute sa philosophie économique et sociale, qu’il résume dans la notion de Tikkoun Olam (réparation du monde).
Comme il l’explique, “Dieu a certes créé le monde tel qu’il est, mais que l’homme se garde bien de se satisfaire que le monde reste toujours “tel qu’il est” – car il est tenu de s’efforcer à tout moment de le perfectionner… car si Dieu y a laissé de si nombreuses lacunes – c’est précisément pour que l’homme lutte et aspire à la “réparation du monde”. L’idée de Tikkoun Olam trouve son application dans l’impératif de combattre la pauvreté, qui est à ses yeux non pas tant un mal inévitable qu’un mal inutile, qu’il incombe de faire disparaître en “réparant” le monde.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
V. Jabotinsky, La rédemption sociale, traduction et présentation de P. Lurçat. Le livre est disponible sur Amazon. Pour recevoir un e-Book ou un service de presse, merci de m’écrire à [email protected]
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Honneur, honneur, à la mère de Jabotinsky:
Né à Odessa en 1880 et mort dans l’État de New-York en 1940, Vladimir Zeev Jabotinsky est une des figures les plus marquantes du sionisme russe. Écrivain, journaliste et militant infatigable, créateur du mouvement sioniste révisionniste et du Bétar, il a conquis sa place parmi les fondateurs de l’État d Israël, entre la génération de Théodore Herzl et celle de David Ben Gourion.
Théoricien politique extrêmement lucide, il avait comprit la vertu cardinale pour les Juifs de se défendre eux-mêmes, et dès la première guerre mondiale, il obtint leur participation militaire en tant que tels à l’effort de guerre des Alliés. Plusieurs premiers ministres d’Israël, Menahem Begin, Itzhak Shamir, Ariel Sharon ou Benyamin Netanyahou ont pu se réclamer de son héritage politique et de sa ligne de fermeté : « La muraille de fer ».
Dès les premières lignes de cette vie, il se montre un être extrêmement sensible cependant, dont l’univers intérieur a été façonné par la force d’amour d’une mère impressionnante : « Je ne me rappelle pas un seul jour de sa vie où ma mère n’a pas été contrainte de se battre, de se renforcer et de surmonter des obstacles. Des années où mon père était malade, je ne connais que quelques fragments, mais ces fragments sont une véritable épopée : non pas, certes, au sens d’événements exceptionnels mais au contraire, d’un chapitre ressemblant à des milliers d’autres chapitres dans l’histoire de milliers de femmes, dont la vie est une entreprise héroïque quotidienne. Elle était née dans l’opulence, avait vécu dans l’opulence, hier encore elle avait une maison regorgeant de richesses, son mari était un dirigeant et presque un roi dans son domaine, et elle était sa reine ; et d’un seul coup tout cela a été détruit (…) Un jour, je lui demandai : “Est-ce que nous aussi, les Juifs, nous rétablirons dans l’avenir la royauté ? ” Elle me répondit : “Bien entendu, nous le ferons petit idiot !” Depuis ce jour je n’ai plus jamais posé cette question, car sa réponse m’avait suffi. »
Il résume lui-même ainsi sa « conception » avec cette formule célèbre : « Je déteste à un point extrême toute idée montrant une différence de valeur entre un homme et son prochain. Cela ne relève peut-être pas de la démocratie mais de son contraire : je crois que tout homme est un roi. » (…)
Vladimir Jabotinsky Histoire de ma vie
https://www.babelio.com/livres/Jabotinsky-Histoire-de-ma-vie/1078075
….“Dieu a certes créé le monde tel qu’il est, mais que l’homme se garde bien de se satisfaire que le monde reste toujours “tel qu’il est” – car il est tenu de s’efforcer à tout moment de le perfectionner… car si Dieu y a laissé de si nombreuses lacunes – c’est précisément pour que l’homme lutte et aspire à la “réparation du monde”!!!????
Pas exactement ce que dit la Bible !!!
Genèse 2:….8 Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. … 15 l’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. 16 L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras
Genèse 3 : ..:…10 Il répondit: J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.11 Et l’Eternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger?……17 Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs.19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.…
La raison est bien différente de celle présentée par l’auteur du livre n’est-ce pas……..
La Bible est donnée en hébreu pas en français ou en langue chrétienne ! Traduction = trahison … et c’est on ne peut plus vrai pour l’hébreu biblique, la seule langue sainte reconnue par le monde entier !
La Bible est un texte codé, intraduisible, ce ne sont que des métaphores … Etudier en français c’est comme prendre à la lettre “les carottes sont cuites !” De plus étudier la Bible pas en hébreu, sachez le, ce n’est plus la Torah donnée au Hébreux dans le désert, c’est malheureusement étudier un texte porteur d’obscurité et de mort, rien de moins !!
L’auteur du livre a parfaitement raison !
Examinons par exemple Genèse, II, fin du verset 3 qui cloture la Création :
אֲשֶׁר-בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת
Le dernier mot, vocalisé “Laassot” veux dire strictement “pour faire”. Incroyable dans la bouche du Maitre du Monde … Ca veut dire que tout n’est pas fait ! Et qui doit donc faire, améliorer, réaliser ? L’Homme !
Genèse 2 : …2 Dieu acheva au septième jour Son Oeuvre, qu’Il avait faite: et Il Se reposa au septième jour de toute Son Oeuvre, qu Il avait faite. 3 Dieu bénit le septième jour, et Il le sanctifia, parce qu’en ce jour Il se reposa de toute Son Oeuvre qu’Il avait créée en la faisant
Verbe נעשהנַעֲשֶׂה, יֵעָשֶׂה, לְהֵעָשׂוֹת
être fait/ -e, être accompli/ -e, être exécuté/ -e
Plutôt le sens de “créer pour faire” c’est à dire
FAIRE QUELQUE CHOSE A PARTIR DE SON PROPRE DESIR DE CREER
DIEU A CREE POUR FAIRE VENIR A L EXISTENCE, CONCRETEMENT
Amen Amen Amen
Je rejoins niou
C’est une lecture biaisée de la Bible !
C’est évidemment tout à fait opposé au catholicisme ou à l’orthodoxie, et même aussi à quelques communautés protestantes.
Il n’y a que des protestants ou des franc-maçons qui peuvent suivre cela.
Notre Créateur pourra-t-il encore longtemps s’accommoder des prétentions orgueilleuses des juifs talmudiques qui veulent forcer le monde à leur vue ?
J’ai de l’estime uniquement aux juifs qui veulent laisser Notre Seigneur agir.
Vous vous fichez du monde mon ami ! Les Juifs talmudiques que vous méprisez sont les élèves directs et fidèles – même au prix de sacrifier leur vie sur les buchers de l’Histoire – de génération en génération de la parole de Moché rabénou, notre maitre Moïse qui reçu la Torah dans le désert après la sortie du “pays des limites” !
De plus le Maitre du monde se refuse désormais lui même d’agir s’il n’y a pas au préalable une initiative humaine même minime !
J’utiliserai cette image simple mais exacte : c’est comme avec un amplificateur, si vous ne tournez pas le bouton les torrents de son ne se déverseront jamais !
Les Juifs que vous estimez ne sont que des judéo-chrétiens, très peu juif ! Venez rencontrer de vrais Juifs à Jérusalem, il y a des milliers de maisons d’étude authentiquement juives en Israël !
Les judeos chrétiens qui rétorquent “lecture biaisée de la Bible” croient vraiment avoir le seul socle valable de cette connaissance. Je l’ai cru aussi jusqu’au jour où j’ai souhaité savoir ce que disait tel texte en hébreu pour mes amis juifs. J’ai découvert depuis une lecture exceptionnelle qui a émerveillé mon “petit lait” traditionnel d’une nourriture que j’ai un grand plaisir à venir consommer à l’écoute de rabbins édifiés sages et généreux… Je leur en suis reconnaissante !
Benjamin Disraeli ou, à l’origine, D’israëli —(1804-1881):
Le judaïsme n’est pas complet sans le christianisme et sans le judaïsme, le christianisme n’existerait pas.
Le christianisme est le judaïsme achevé, ou ce n’est rien.
En bref :
La Torah écrite est complète pour l’infinité des temps.
Sans le judaïsme, le christianisme ne serait pas apparu.
Le christianisme, basé sur la grâce et la déification d’un homme, est en opposition totale, absolue au judaïsme.
Mais ce n’est cependant pas rien car cela a apporté malgré tout à une grande partie de l’humanité païenne l’idée de l’existence d’un dieu Un (ou du moins unique).
@sweiller, ne pouvant m’empêcher d’éprouver une profonde sympathie pour vous, je désespérais de ne pas trouver un accord avec vous… voilà, maintenant c’est chose faite, Simone Weil avait trouvé la solution depuis longtemps:
Simone Weil «Le chrétien est un mauvais païen, converti par un mauvais juif.»
« Le christianisme, basé sur la grâce et la déification d’un homme, est en opposition totale, absolue au judaïsme. »
Oui, vous avez parfaitement raison sauf si cet homme était parfaitement homme et en même temps parfaitement Dieu et qu’il en apportait la preuve. Ce qu’il a fait durant trois ans… et ce qui faisait enrager les « orthodoxes juifs ».
Ces derniers avaient parfaitement raison d’être méfiants envers un tel personnage. De prime abord, ce ne pouvait être qu’un fou ou/et un narcissique dont le narcissisme atteignait des proportions jamais vues jusqu’alors.
Mais, cet homme était humble et lorsqu’il disait quelque chose, la chose en question se produisait… alors ?
Par ailleurs, en fouillant les écritures, il y avait de curieuses analogies avec ce qui était dit au sujet du Messie… alors ?
Il a même osé dire « Qui me convaincra de péché ? » et aucun de ses ennemis n’a relevé ce défit pourtant terriblement facile à remporter… alors ?
Etc.