Publié par Magali Marc le 5 mars 2021

Dans un article publié le 3 mars (https://www.dreuz.info/2021/03/03/trump-est-mieux-place-maintenant-pour-faire-echec-a-la-fraude-electorale/), j’ai eu l’audace de titrer que Donald Trump est mieux placé maintenant qu’il n’est plus à la Maison Blanche, pour faire échec aux nombreuses fraudes électorales dans certaines circonscriptions des États charnière. J’ai tenté d’expliquer brièvement en introduction que Donald Trump pouvait à la rigueur dénoncer la généralisation du vote par correspondance dans certains États mais pas empêcher les diverses méthodes de fraude électorale qui ont été utilisées. Certains lecteurs de Dreuz n’ont pas saisi ce point de vue. Je m’explique.

Le pouvoir du Président des États-Unis a ses limites

Le pouvoir du président des États-Unis est un pouvoir exécutif.

Mais il n’est pas absolu. En fait un système complexe de freins et contrepoids («checks and balances») vise à assurer l’équilibre des trois branches du pouvoir, soit l’Exécutif, le Législatif, et le Judiciaire ).

Le président sélectionne les candidats aux postes gouvernementaux membres ou non du cabinet mais leur nomination dépend du Sénat. Il en va de même pour les juges de la Cour suprême (judiciaire). Inversement, le Congrès dispose d’un droit d’opposition (majorité des deux tiers de la Chambre des Représentants et du Sénat) à un veto du président. Le Congrès peut aussi engager une procédure de destitution (Impeachment) du président. La Cour suprême peut, elle, déclarer inconstitutionnelle une loi proposée par le président ou par la Chambre des Représentants.

Le Président s’occupe surtout des affaires étrangères (diplomatie, traités, accords commerciaux) d’où les succès bien connu du Président Trump (ambassade US à Jérusalem, mise au pas de l’OTAN, relations avec la Chine, l’Iran etc.)

En matière de politique intérieure, le président doit traiter avec les gouverneurs, les législateurs des États et avec le Congrès, dépendant des politiques qu’il veut appliquer (ex: salaire minimum, protection des frontières, sécurité, etc).

Un système fédéral

Les États-Unis sont composés d’États fédérés qui disposent de leur propre législature (Sénat, Chambre des Représentants). Le pouvoir exécutif est entre les mains des Gouverneurs.

La plupart des États ont une législature bicamérale. Toutes les législatures d’État ont une chambre haute (Sénat) et une chambre basse (Chambre des Représentants).

Dans certains cas, les Etats disposent d’un contre-pouvoir qui leur permet d’intervenir dans certains domaines en autant qu’ils ne sont pas en contradiction avec la Constitution. Ainsi, concernant la gestion environnementale, les normes de pollution, la gestion de l’eau, le salaire minimum, les Etats peuvent légiférer comme ils veulent selon qu’ils sont gouvernés par des gauchistes ou par des conservateurs.

Les États peuvent s’opposer à certaines décisions du gouvernement fédéral à Washington et même remettre en question certains décrets présidentiels. Ainsi, dans un commentaire récent, la lectrice Californienne faisait remarquer que «… le Texas a réussi à bloquer un décret insensé de Biden qui veut interdire les expulsions des étrangers en situation irrégulière. Le ministre de la Justice du Texas a porté plainte contre le gouvernement fédéral, et un juge fédéral de district (nommé par Trump !) lui a donné raison. »

Les États et les élections présidentielles

Comme nous l’avons mentionné sur Dreuz à plusieurs reprises, la Constitution américaine prévoit que ce sont les législatures des États qui déterminent la tenue des élections. Chaque État a la responsabilité de nommer des Grands Électeurs du Collège électoral qui élisent le président des États-Unis (les citoyens votent pour des Grands Électeurs qui seront chargés d’élire le président et le vice-président). Chaque État dispose d’un certain nombre de ces Grands électeurs, lesquels sont chargé de reconnaître la paire de candidats président/vice-président qui a remporté le plus de voix.

La plupart des fraudes électorales ont eu lieu dans des États qui ont laissé de côté les lois promulguées par les législatures des États et ont mis en place des changements radicaux (collecte des bulletins, comptage de bulletins de vote arrivés en retard étalé sur plusieurs jours, machines de comptage de la Dominion avec des logiciels faussés, pré-programmés pour favoriser Joe Biden, etc.)

Ce sont les Républicains et les tribunaux des États qui ont baissé les bras.

Conclusion

Ce n’est pas à Washington que s’est joué la fraude électorale, c’est au niveau des acteurs étatiques. Les tribunaux ont fait la sourde oreille et ont refusé d’intervenir pour mettre fin aux fraudes ou examiner les preuves produites par les avocats Me Giuliani et Me Powell.

Mais en 2022, Donald Trump, redevenu simple citoyen aura les coudées franches et pourra, avec l’aide de son équipe et de ses partisans, organiser une surveillance du vote dans les États charnière.

Certes les Démocrates qui n’auront plus l’excuse de la pandémie veulent truquer le système électorale de façon permanente en faisant voter le Projet de loi, H.R. 1

Cette Loi, si elle est adoptée par le Sénat, mettra au rancart la Constitution américaine et rendra pratiquement impossible l’élection d’un président ou d’un Congrès républicain. Entre autres changements, elle éviscérera les lois électorales des États et les obligera à se conformer à un ensemble de règles qui comprennent l’inscription automatique des électeurs.

Lors des élections de mi-mandat de 2022, ce sont les candidatures de tous les Représentants à la Chambre et un tiers des Sénateurs qui seront en jeu. Les Républicains ont intérêt à mettre en échec cette tentative des Démocrates de se donner une majorité permanente ou ce sera la fin du Parti Républicain.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading