Publié par Magali Marc le 9 mars 2021

Dimanche dernier, le président Biden a signé un décret présidentiel par lequel il vise supposément à assurer le droit de vote de tous les Américains. Dans ce décret, Joe Biden prétend que des élections libres et équitables qui reflètent la volonté du peuple américain doivent être protégées et défendues, particulièrement en ce qui concerne les Noirs et les Amérindiens lesquels seraient soi disant confrontés à des obstacles importants pour exercer ce droit fondamental. En fait, le décret est rédigé de manière à permettre au gouvernement fédéral de contrôler le discours politique afin de faire taire ses opposants, les responsables de la « désinformation ».

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 8 mars.

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Le dernier décret de Biden est pire que les autres

Les Démocrates qui contrôlent aujourd’hui Washington sont déterminés à modifier les lois électorales américaines afin de s’assurer de ne plus jamais perdre une élection.

La première salve dans cette bataille a été le vote de la Chambre des Représentants sur la loi H.R. 1, qui ouvre les élections fédérales à toutes sortes de fraudes et de manipulations.

Dimanche (le 7 mars), Joe Biden a ajouté sa pierre à l’édifice en signant un autre décret, celui-ci visant ostensiblement à renforcer le «droit de vote» lors de l’anniversaire des manifestations de Selma en 1965 *.

Toutefois, le décret est rédigé de manière à permettre au gouvernement fédéral de contrôler le discours politique.

Comme pour la plupart des initiatives de Biden, il encadre la prise de pouvoir en termes de race (les caractères en gras sont de l’auteure) :

« Le droit de vote est le fondement de la démocratie américaine. Des élections libres et équitables qui reflètent la volonté du peuple américain doivent être protégées et défendues. Mais de nombreux Américains, en particulier les personnes de couleur, sont confrontés à des obstacles importants pour exercer ce droit fondamental. Parmi ces obstacles figurent les difficultés d’inscription sur les listes électorales, le manque d’informations sur les élections et les obstacles à l’accès aux bureaux de vote. Depuis des générations, les électeurs noirs et les autres électeurs de couleur sont confrontés à des politiques discriminatoires et à d’autres obstacles qui affectent leurs communautés de manière disproportionnée. »

Une fois de plus, la prémisse de gauche pour lui permettre d’augmenter les possibilités de fraude électorale est la théorie selon laquelle les Noirs n’ont pas la capacité mentale de s’y retrouver dans le système américain sans l’aide du Parti Démocrate.

C’est une position étonnamment offensante, mais, malheureusement, les Démocrates ont conditionné les Noirs pendant des décennies à croire en leur propre impuissance.

Après avoir posé le principe – les Noirs sont impuissants -, le décret énonce les solutions : faciliter l’inscription sur les listes électorales, le vote par correspondance et le vote par procuration ; faciliter l’accès à l’information en ligne ; distribuer les formulaires d’inscription sur les listes électorales et de vote par correspondance ; et aider les gens à remplir les formulaires.

Le plus inquiétant est qu’il faut « solliciter et faciliter l’intervention d’organisations tierces et de fonctionnaires de l’État agréés et non partisans pour fournir des services d’inscription sur les listes électorales dans les locaux des agences (gouvernementales) ».

Cela me rend cynique, mais j’ai le sentiment que toutes les « organisations tierces approuvées et non partisanes » vont ressembler remarquablement à ACORN ou au Southern Poverty Law Center ( NdT: des organisations gauchistes).

J’encourage vivement les Conservateurs à créer des « organisations tierces non partisanes » et à faire la queue pour obtenir une autorisation. Je pense cependant que le processus sera aussi difficile pour eux que pour les groupes du Tea Party en 2012 qui souhaitaient se faire certifier en tant qu’organisations à but non lucratif par l’IRS ( NdT: l’agence fédérale qui collecte l’impôt sur le revenu et les taxes aux États-Unis).

Le plus effrayant dans ce décret est l’accent mis sur l’« information ».

Par le biais de ce document, le décret donne au gouvernement fédéral le pouvoir de contrôler l’information :

« Les agences doivent envisager des moyens d’élargir les possibilités des citoyens de s’inscrire pour voter et d’obtenir des informations sur le processus électoral et d’y participer ».

L’agence doit examiner « les moyens de fournir des informations pertinentes dans le cadre d’activités ou de services qui s’adressent directement au public – y compris par le biais … des plateformes de médias sociaux … ».

Pour les Amérindiens, l’ordonnance établit un « groupe chargé de guider et faciliter le partage des informations et des meilleures pratiques, selon les besoins et conformément au droit applicable […] ».

Cela peut paraître anodin, mais ça cesse de l’être si l’on revient à la déclaration de politique générale de la section 2 (caractères gras de l’auteure) :

« Il est de la responsabilité du gouvernement fédéral d’élargir l’accès et l’éducation en matière d’inscription des électeurs et d’informations électorales, et de lutter contre la désinformation, afin de permettre à tous les Américains éligibles de participer à notre démocratie.»

Les mots magiques apparaissent qui disent ce que signifie vraiment tout cet accent mis sur l’information : le gouvernement fédéral utilisera sa portée et son pouvoir « afin de combattre la désinformation ».

Et qu’est-ce que la « désinformation » dans le nouveau lexique politique des Démocrates ?

C’est tout ce avec quoi les Démocrates sont en désaccord.

Le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire de Joe Biden, vient d’annoncer qu’il mettra son poids dans la balance lors de toutes les élections à venir, afin de combattre la «désinformation» en présentant sa version de l’«information».

Ce que propose Joe Biden est anticonstitutionnel, comme c’est le cas de nombre de ses décrets.

Il s’agit pour lui d’annoncer qu’il ne respectera pas la loi américaine, notamment en ce qui concerne notre frontière sud.

Joe Biden et ses collaborateurs sont persuadés que la Cour suprême est tellement intimidée par la menace de l’ajout de juges gauchistes (le «court packing») qu’elle ne fera rien pour ralentir les Démocrates qui, lentement mais sûrement, passent la Constitution à la moulinette.

* Le 7 mars 1965, lorsque le militant John Lewis, alors âgé de 25 ans, a dirigé plus de 600 marcheurs sur le pont Edmund Pettus à Selma, en Alabama, ils ont fait face à des attaques brutales de la part des troupes de l’État qui arrivaient. Les images de la violence ont collectivement choqué la nation et galvanisé la lutte contre l’injustice raciale.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source :

https://www.americanthinker.com/blog/2021/03/bidens_latest_executive_order_is_his_most_frightening_yet.html

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