Le secrétaire à la Sécurité intérieure (DHS) de l’administration Biden, Alejandro Mayorkas vient de déclarer que la frontière sud est fermée, les installations étant incapables de gérer l’explosion du nombre d’enfants migrants illégaux.

L’affaire s’aggrave depuis des semaines. Les médias tentaient de cacher l’information au grand public. Vos médias n’en savaient même rien, car ils prennent leurs informations sur CNN. Dreuz savait et en parlait. Les journalistes refusaient de parler de crise parce qu’ils protègent à tout prix l’image de Joe Biden. La porte-parole de la Maison-Blanche bottait en touche, mais la digue a craqué, et tous les médias sont maintenant obligés de parler de la crise que Biden a lui-même fabriquée de toutes pièces, par l’incapacité de son administration à anticiper les conséquences de ses décisions.

Si gouverner c’est prévoir, Biden ne gouverne pas, car nous avions tous prévu et annoncé ce qui allait se passer. En fait, nous avons tous supposé que le drame ne se produirait pas si rapidement.

Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a refusé, ce dimanche 21 mars sur CNN, de donner un calendrier pour l’ouverture par l’administration Biden de nouvelles installations capables de gérer l’afflux d’enfants illégaux non accompagnés à la frontière sud.

“Nous avons établi trois nouvelles installations la semaine dernière.

(…)

Nous travaillons sur le système du début à la fin. Nous travaillons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7″, a déclaré M. Mayorkas à Dana Bash, de CNN, dans l’émission “State of the Union”, lorsqu’il a été interrogé sur le calendrier de l’administration pour la mise en place et le fonctionnement des nouvelles installations de traitement.

“Nous avons fait face à des poussées dans le passé et les hommes et les femmes du département de la sécurité intérieure y parviendront.”

Les commentaires de M. Mayorkas, qui a insisté sur le fait que la frontière sud est actuellement fermée aux migrants, même si l’administration fait une exception pour les mineurs non accompagnés, interviennent alors que la situation s’aggrave dans la région, avec une augmentation du nombre d’enfants non accompagnés détenus par les États-Unis de plus de 700%.

L’administration Biden a refusé de qualifier la situation de crise parce que les médias refusent de qualifier la situation de crise, même si les législateurs Démocrates et Républicains le font en faisant pression sur les responsables pour qu’ils rectifient le problème dramatique sur le plan humanitaire, logistique et sanitaire (de nombreux cas de coronavirus se sont déclarés dans les tentes et les locaux fermés).

Quand Bash a pressé Mayorkas de fournir un calendrier, lui demandant : “Pouvez-vous être plus précis ?” et “Pouvez-vous me donner une date à laquelle vous espérez être opérationnel pour que ces enfants aient de meilleures installations ?”, le secrétaire a refusé de répondre.

Il s’est contenté de dire à Bash “dès que possible”, ajoutant que la pandémie de coronavirus a en partie compliqué leurs efforts – un mensonge.

Et cerise sur le gâteau, Mayorkas a mis la crise sur le dos l’administration Trump, pour le démantèlement du système d’immigration, disant que son département doit maintenant le reconstruire “à partir de zéro”. Sauf que dans les derniers mois de la présidence Trump, il n’y avait plus aucune crise à la frontière en raison des bonnes décisions prises par son administration, notamment l’accord passé avec le gouvernement mexicain pour que les demandeurs d’asile attendent leur tour non pas en Amérique où ils disparaissent rapidement dans la nature, mais au Mexique à la frontière. Cette seule décision avait totalement dégonflé le nombre de demandeurs d’asile, et découragé les cartels de continuer la traite d’êtres humains.

Mayorkas a déclaré à Bash dimanche que l’administration expulse des familles et des adultes seuls, mais qu’ils sont “concentrés sur … les besoins des enfants.”

“Je n’ai cessé de répéter depuis le début qu’un poste de la patrouille frontalière n’est pas un endroit pour un enfant et c’est pourquoi nous travaillons jour et nuit pour sortir ces enfants des installations de la patrouille frontalière et les confier aux soins et à la garde du département de la santé et des services sociaux qui les héberge”, a-t-il déclaré.

• Samedi, plus de 600 enfants étaient détenus depuis plus de 10 jours, selon CNN.
• La loi fédérale exige que les enfants non accompagnés soient remis dans les 72 heures au HHS, qui supervise un réseau d’abris conçus pour héberger les mineurs.
• Le nombre d’enfants migrants illégaux à la frontière des États-Unis dépasse maintenant les 15 000.
• Samedi, plus de 5 000 enfants clandestins étaient sous la garde du CBP, selon des documents obtenus par CNN, contre 4 500 enfants quelques jours plus tôt.

Et CNN est allée jusqu’à écrire (1) les mots tabous suivants, qui avaient attiré les foudres des ONG humanitaires et de toute la presse internationale contre Donald Trump :

En moyenne, les enfants restent sous la garde des patrouilles frontalières dans des installations de type prison pendant plus de cinq jours.

https://edition.cnn.com/2021/03/21/politics/alejandro-mayorkas-border-closed-immigration-facilities-cnntv/index.html

Dreuz a précédemment cité CBS News qui le premier – alors que tous les médias tentaient de supprimer l’information – révélait que certains enfants n’ont pas vu la lumière du soleil depuis des jours, que d’autres restent des jours sans pouvoir prendre une douche.

CNN annonce maintenant que les enfants dorment sur des nattes à même le sol et sur les bancs.

M. Mayorkas avoue maintenant que l’immigration illégale allait dépasser le pic des deux dernières décennies. La réalité est hélas bien plus tragique.

Conclusion

Biden a perdu le contrôle de la frontière et il ne se rend même pas compte de la relation de cause à effet entre les décisions politiques qu’il a prises (annoncer la régularisation de millions d’illégaux, annuler les restrictions établies par Trump, annuler les accords avec le Mexique), et l’effet d’aspirateur que cela crée.

Je l’ai déjà expliqué, l’afflux migratoire est désiré par les Démocrates en grande partie parce qu’une fois légalisés, les Hispaniques d’Amérique du sud votent massivement Démocrate. S’ils votaient Républicain, Nancy Pelosi camperait à la frontière avec une mitraillette pour les empêcher d’entrer sur le sol américain.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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1. https://edition.cnn.com/2021/03/21/politics/alejandro-mayorkas-border-closed-immigration-facilities-cnntv/index.html